3 resultados para Martinaud
Resumo:
The logopenic variant of primary progressive aphasia is a syndrome with neuropsychological and linguistic specificities, including phonological loop impairment for which diagnosis is currently mainly based on the exclusion of the two other variants, semantic and nonfluent/agrammatic primary progressive aphasia. The syndrome may be underdiagnosed due (1) to mild language difficulties during the early stages of the disease or (2) to being mistaken for mild cognitive impairment or Alzheimer's disease when the evaluation of episodic memory is based on verbal material and (3) finally, it is not uncommon that the disorders are attributed to psychiatric co-morbidities such as, for example, anxiety. Moreover, compared to other variants of primary progressive aphasia, brain abnormalities are different. The left temporoparietal junction is initially affected. Neuropathology and biomarkers (cerebrospinal fluid, molecular amyloid nuclear imaging) frequently reveal Alzheimer's disease. Consequently this variant of primary progressive aphasia does not fall under the traditional concept of frontotemporal lobar degeneration. These distinctive features highlight the utility of correct diagnosis, classification, and use of biomarkers to show the neuropathological processes underlying logopenic primary progressive aphasia. The logopenic variant of primary progressive aphasia is a specific form of Alzheimer's disease frequently presenting a rapid decline; specific linguistic therapies are needed. Further investigation of this syndrome is needed to refine screening, improve diagnostic criteria and better understand the epidemiology and the biological mechanisms involved.
Resumo:
Dans le cadre de cette thèse, nous investiguons la capacité de chaque hémisphère cérébral à utiliser l’information visuelle disponible lors de la reconnaissance de mots. Il est généralement convenu que l’hémisphère gauche (HG) est mieux outillé pour la lecture que l’hémisphère droit (HD). De fait, les mécanismes visuoperceptifs utilisés en reconnaissance de mots se situent principalement dans l’HG (Cohen, Martinaud, Lemer et al., 2003). Puisque les lecteurs normaux utilisent optimalement des fréquences spatiales moyennes (environ 2,5 - 3 cycles par degré d’angle visuel) pour reconnaître les lettres, il est possible que l’HG les traite mieux que l’HD (Fiset, Gosselin, Blais et Arguin, 2006). Par ailleurs, les études portant sur la latéralisation hémisphérique utilisent habituellement un paradigme de présentation en périphérie visuelle. Il a été proposé que l’effet de l’excentricité visuelle sur la reconnaissance de mots soit inégal entre les hémichamps. Notamment, la première lettre est celle qui porte habituellement le plus d’information pour l’identification d’un mot. C’est aussi la plus excentrique lorsque le mot est présenté à l’hémichamp visuel gauche (HVG), ce qui peut nuire à son identification indépendamment des capacités de lecture de l’HD. L’objectif de la première étude est de déterminer le spectre de fréquences spatiales utilisé par l’HG et l’HD en reconnaissance de mots. Celui de la deuxième étude est d’explorer les biais créés par l’excentricité et la valeur informative des lettres lors de présentation en champs divisés. Premièrement, nous découvrons que le spectre de fréquences spatiales utilisé par les deux hémisphères en reconnaissance de mots est globalement similaire, même si l’HG requière moins d’information visuelle que l’HD pour atteindre le même niveau de performance. Étonnament toutefois, l’HD utilise de plus hautes fréquences spatiales pour identifier des mots plus longs. Deuxièmement, lors de présentation à l’HVG, nous trouvons que la 1re lettre, c’est à dire la plus excentrique, est parmi les mieux identifiées même lorsqu’elle a une plus grande valeur informative. Ceci est à l’encontre de l’hypothèse voulant que l’excentricité des lettres exerce un biais négatif pour les mots présentés à l’HVG. De façon intéressante, nos résultats suggèrent la présence d’une stratégie de traitement spécifique au lexique.