9 resultados para Maronites.


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L’immigration maronite à Montréal date de la fin du XIXe siècle, mais c’est dans les années 1970 et 1990, à la suite des guerres au Liban, qu’il y a eu les plus grandes vagues. De rite syriaque antiochien, mais d’obédience catholique romaine, les immigrants maronites n’avaient pas d’église paroissiale propre. Les autorités diocésaines montréalaises avaient rassemblé les catholiques orientaux dans une même église dont le service était assuré par l’ordre melkite du Saint-Sauveur. En 1969, le père de l’ordre maronite mariamite Élias Najjar fonde avec des Égyptiens maronites la première paroisse. Cette étude se penche sur le processus qui a mené à la naissance de cette paroisse, son évolution à travers le temps et la vie de ses paroissiens. L’approche est narrative et descriptive, elle s’inscrit dans le cadre de l’histoire sociale et religieuse. Les résultats de l’analyse mettent en lumière une église nationale et un nouveau modèle de paroisse diasporique, différent du modèle classique, recelant des diversités infranationale, internationale et interconfessionnelle.

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L’Empire ottoman, au XIXe siècle, s’affaiblit sans cesse et paraît destiné à s'effondrer. Il est l’objet de convoitises et de rivalités entre les puissances européennes. Sous sa suzeraineté, la Syrie et, avec elle, la région du Mont-Liban, est une zone clé sur le plan stratégique puisqu'elle domine l’accès aux voies menant à l’Inde et à l’Asie méridionale et orientale. La France et l'Angleterre tentent toutes deux de s'y imposer par communautés locales interposées : la première à travers les Maronites, la seconde à l'aide des Druzes. Au printemps 1860, des troubles éclatent entre les deux communautés, entraînant le massacre de milliers de chrétiens. Les puissances européennes, poussées par le gouvernement de Napoléon III, s'entendent pour intervenir au moyen d'une commission d'enquête et l'envoi de troupes. Cette expédition a pour mission officielle d’aider l’Empire ottoman à rétablir l’ordre et à protéger les chrétiens. Le présent mémoire démontre que la France impériale entretenait des visées politiques et économiques à l'égard de la Syrie et du Liban. L'historiographie n'avait jusqu'à présent pas analysé en profondeur les véritables mobiles français dans cette expédition. Les ambitions politiques et économiques ont été beaucoup plus déterminantes dans la décision française de mettre en branle l'expédition que le devoir « humanitaire » de protection des chrétiens ou la satisfaction de son opinion publique. Loin de se laisser abattre par la catastrophe que représentent les massacres qui menace la survie de sa clientèle et donc de son influence en Syrie, Paris, et particulièrement son ministre des Affaires étrangères E. Thouvenel, a réussi à tourner la situation à son avantage. Se servant habilement du désir d'ingérence des autres puissances et de son rôle de protectrice des chrétiens, la France est parvenue à acculer au pied du mur l'Angleterre, qui s'opposait à l'intervention, et à justifier celle-ci sur des principes éloignés de ses objectifs réels. Les troubles ont finalement constitué pour elle une occasion d'augmenter l'autonomie de la Montagne par rapport au pouvoir central et la puissance économique et politique de sa clientèle à travers la révision du statut administratif de la région. Ce faisant, elle a renforcé son influence dans l'Est méditerranéen et fait un pas de plus vers une domination française en Syrie.

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The thesis analyses the making of the Shiite middle- and upper/entrepreneurial-class in Lebanon from the 1960s till the present day. The trajectory explores the historical, political and social (internal and external) factors that brought a sub-proletariat to mobilise and become an entrepreneurial bourgeoisie in the span of less than three generations. This work proposes the main theoretical hypothesis to unpack and reveal the trajectory of a very recent social class that through education, diaspora, political and social mobilisation evolved in a few years into a very peculiar bourgeoisie: whereas Christian-Maronite middle class practically produced political formations and benefited from them and from Maronite’s state supremacy (National Pact, 1943) reinforcing the community’s status quo, Shiites built their own bourgeoisie from within, and mobilised their “cadres” (Boltanski) not just to benefit from their renovated presence at the state level, but to oppose to it. The general Social Movement Theory (SMT), as well as a vast amount of the literature on (middle) class formation are therefore largely contradicted, opening up new territories for discussion on how to build a bourgeoisie without the state’s support (Social Mobilisation Theory, Resource Mobilisation Theory) and if, eventually, the middle class always produces democratic movements (the emergence of a social group out of backwardness and isolation into near dominance of a political order). The middle/upper class described here is at once an economic class related to the control of multiple forms of capital, and produced by local, national, and transnational networks related to flows of services, money, and education, and a culturally constructed social location and identity structured by economic as well as other forms of capital in relation to other groups in Lebanon.

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Durante la Segunda República Libanesa (1943-1975) existía la percepción de que la comunidad maronita era la secta dominante del país y ostentaba un papel casi hegemónico dentro del marco confesional del Estado. Mediante el análisis de tres acontecimientos históricos clave (la “Revolución del Agua de Rosas” de 1952, la crisis de 1958 y las elecciones presidenciales de 1970), este ensayo tratará de probar que la comunidad maronita no ostentaba un control desproporcionado sobre la política libanesa y que el sectarianismo no era el factor predominante y definitorio de su sistema político, sino uno más entre otros lazos tradicionales, cuya influencia era aún mayor.