630 resultados para Major depressive symptoms (CES-D scale)
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Notre thèse de doctorat a pour but d’évaluer les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes. Plus spécifiquement, il est question d’identifier les facteurs associés aux symptômes dépressifs majeurs, à une tension psychologique au travail ou travail "tendu" ("high-strain" job), à un travail "tendu" avec un faible soutien social au travail ("Iso-strain"), et enfin d’évaluer l’association entre ces contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail. Les données analysées sont issues de l’Étude Montréalaise sur la Prématurité, une étude de cohorte prospective menée entre mai 1999 et avril 2004, auprès de 5 337 femmes enceintes interviewées à 24-26 semaines de grossesse dans quatre hôpitaux de l’île de Montréal (Québec, Canada). L’échelle CES-D (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) a été utilisée pour mesurer les symptômes dépressifs majeurs (score CES-D ≥23). L’échelle abrégée de Karasek a été utilisée pour mesurer les contraintes psychosociales au travail. La présente étude a conduit à la rédaction de quatre articles scientifiques qui seront soumis à des revues avec comité de pairs. Le premier article a permis de comparer la prévalence des symptômes dépressifs majeurs dans différents sous-groupes de femmes enceintes : femmes au foyer, femmes au travail, femmes en arrêt de travail, femmes aux études et de rechercher les facteurs de risque associés aux symptômes dépressifs majeurs pendant la grossesse. À 24-26 semaines de grossesse, la prévalence des symptômes dépressifs majeurs était de 11,9% (11,0-12,8%) pour l’ensemble des femmes enceintes à l’étude (N=5 337). Les femmes enceintes au travail avaient une proportion de symptômes dépressifs moins élevée [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] par rapport aux femmes enceintes au foyer qui avaient les prévalences les plus élevées [19,1% (16,5-21,8%); n=893], suivi des femmes enceintes en arrêt de travail [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] et des femmes enceintes aux études [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Les caractéristiques personnelles (non professionnelles) associées aux symptômes dépressifs majeurs étaient, après ajustement pour toutes les variables, le statut d’emploi, un faible niveau d’éducation, un faible soutien social en dehors du travail, le fait d’avoir vécu des événements stressants aigus, d’avoir manqué d’argent pour les besoins essentiels, les difficultés relationnelles avec son partenaire, les problèmes de santé chronique, le pays de naissance et le tabagisme. Le deuxième article avait pour objectif de décrire l’exposition aux contraintes psychosociales au travail et d’identifier les facteurs qui y sont associés chez les femmes enceintes de la région de Montréal, au Québec (N=3 765). Au total, 24,4% des travailleuses enceintes se trouvaient dans la catégorie travail "tendu" ("high-strain" job) et 69,1% d’entre elles avaient eu un faible soutien social au travail ("Iso-strain"). Les facteurs de risque associés à un travail "tendu" étaient : un faible soutien social au travail, certains secteurs d’activité et niveaux de compétences, le fait de travailler plus de 35 heures par semaine, les horaires irréguliers, la posture de travail, le port de charges lourdes, le jeune âge des mères, une immigration ≥ 5 ans, un bas niveau d’éducation, la monoparentalité et un revenu annuel du ménage <50 000$. Le troisième article a évalué l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail (N=3 765). Dans les analyses bivariées et multivariées, les femmes enceintes qui avaient un "high-strain job" ou un "Iso-strain" présentaient davantage de symptômes dépressifs majeurs que les autres sous-groupes. Les contraintes psychosociales au travail étaient associées aux symptômes dépressifs majeurs lorsqu’on prenait en compte les autres facteurs organisationnels et les facteurs personnels auxquels elles étaient confrontées à l’extérieur de leur milieu de travail. Notre étude confirme les évidences accumulées en référence aux modèles théoriques "demande-contrôle" et "demande-contrôle-soutien" de Karasek et Theorell. L’impact de ce dernier et le rôle crucial du soutien social au travail ont été mis en évidence chez les femmes enceintes au travail. Cependant, l’effet "buffer" du modèle "demande-contrôle-soutien" n’a pas été mis en évidence. Le quatrième article a permis d’évaluer l’exposition aux contraintes psychosociales au travail chez les femmes enceintes au travail et en arrêt de travail pour retrait préventif et de mesurer l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs en fonction du moment du retrait préventif (N=3 043). À 24-26 semaines de grossesse, les femmes enceintes en retrait préventif du travail (31,4%) avaient été plus exposées à un "high-strain job" (31,0% vs 21,1%) et à un "Iso-strain" (21,0% vs 14,2%) que celles qui continuaient de travailler (p<0,0001); et elles avaient des proportions plus élevées de symptômes dépressifs majeurs. Après ajustement pour les facteurs de risque personnels et professionnels, "l’Iso-strain" restait significativement associé aux symptômes dépressifs majeurs chez les femmes qui continuaient de travailler tout comme chez celles qui ont cessé de travailler, et cela quel que soit leur durée d’activité avant le retrait préventif du travail (4 à 12 semaines/ 13 à 20 semaines/ ≥ 21 semaines). Les contraintes psychosociales au travail représentent un important facteur de risque pour la santé mentale des travailleuses enceintes. Malgré l’application du programme "pour une maternité sans danger" il s’avère nécessaire de mettre en place dans les milieux de travail, des mesures de prévention, de dépistage et d’intervention afin de réduire la prévalence des symptômes dépressifs prénataux et l’exposition aux contraintes psychosociales au travail pour prévenir les complications maternelles et néonatales. D’autant plus que, la dépression prénatale est le principal facteur de risque de dépression postpartum, de même que les enfants nés de mères souffrant de dépression sont plus à risque de prématurité et de petit poids de naissance.
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There is emerging evidence for a link between sedentary behavior and mental health, although the mechanisms remain unknown. We tested if an underlying inflammatory process explains the association between sedentary behavior and depressive symptoms. We conducted a two year follow-up of 4964 (aged 64.5 ± 8.9 years) men and women from the English Longitudinal Study of Ageing, a cohort of community dwelling older adults. Self-reported TV viewing time was assessed at baseline as a marker of leisure time sedentary behavior. The eight-item Centre of Epidemiological Studies Depression (CES-D) scale was administered to measure depressive symptoms at follow-up. At baseline, TV time was associated with C-reactive protein (CRP), adjusted geometric mean CRP values were 2.94 mg/L (<2 h/d TV); 3.04 mg/L (2–4 h/d TV); 3.29 mg/L (4–6 h/d TV); 3.23 mg/L (>6 h/d TV). We observed both a direct association of TV time on CES-D score at follow-up (B = 0.08, 95% CI, 0.05, 0.10) and indirect effects (B = 0.07, 95% CI, 0.05, 0.08). The indirect effects were largely explained through lack of physical activity, smoking, and alcohol, but not by CRP or body mass index.
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BACKGROUND Increasing evidence suggests that psychosocial factors, including depression predict incident venous thromboembolism (VTE) against a background of genetic and acquired risk factors. The role of psychosocial factors for the risk of recurrent VTE has not previously been examined. We hypothesized that depressive symptoms in patients with prior VTE are associated with an increased risk of recurrent VTE. METHODS In this longitudinal observational study, we investigated 271 consecutive patients, aged 18 years or older, referred for thrombophilia investigation with an objectively diagnosed episode of VTE. Patients completed the depression subscale of the Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS-D). During the observation period, they were contacted by phone and information on recurrent VTE, anticoagulation therapy, and thromboprophylaxis in risk situations was collected. RESULTS Clinically relevant depressive symptoms (HADS-D score ≥ 8) were present in 10% of patients. During a median observation period of 13 months (range 5-48), 27 (10%) patients experienced recurrent VTE. After controlling for sociodemographic and clinical factors, a 3-point increase on the HADS-D score was associated with a 44% greater risk of recurrent VTE (OR 1.44, 95% CI 1.02, 2.06). Compared to patients with lower levels of depressive symptoms (HADS-D score: range 0-2), those with higher levels (HADS-D score: range 3-16) had a 4.1-times greater risk of recurrent VTE (OR 4.07, 95% CI 1.55, 10.66). CONCLUSIONS The findings suggest that depressive symptoms might contribute to an increased risk of recurrent VTE independent of other prognostic factors. An increased risk might already be present at subclinical levels of depressive symptoms.
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Thesis (Master's)--University of Washington, 2016-06
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This study examined the prevalence of depressive symptoms and elucidated the causal pathway between socioeconomic status and depression in a community in the central region of Vietnam. The study used a combination of qualitative and quantitative research methods. Indepth interviews were applied with two local psychiatric experts and ten residents for qualitative research. A cross sectional survey with structured interview technique was implemented with 100 residents in the pilot quantitative survey. The Center for Epidemiological Studies-Depression Scale (CES-D) was applied to valuate depressive symptoms ( CES-D score over 21) and depression ( CESD core over 25). Ordinary Least Squares Regression following the three steps of Baron and Kenny’s framework was employed for testing mediation models. There was a strong social gradient with respect to depressive symptoms. People with higher education levels reported fewer depressive symptoms (lower CES-D scores). Incomes were also inversely associated with depressive symptoms, but only the ones at the bottom of the quartile income. Low level and unstable individuals in terms of occupation were associated with higher depressive symptoms compared with the highest occupation group. Employment status showed the strongest gradient with respect to its impact on the burden of depressive symptoms compared with other indicators of SES. Findings from this pilot study suggest a pattern on the negative association between socioeconomic status and depression in Vietnamese adults.
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Contexte : Environ 20 % des femmes enceintes présentent un risque élevé de dépression prénatale. Les femmes immigrantes présentent des symptômes dépressifs élevés pendant la grossesse, le début de la période suivant l'accouchement et comme mères de jeunes enfants. Tandis que les disparités ethniques dans la symptomatologie dépressive pendant la grossesse ont été décrites, la combinaison de la longueur du séjour dans le pays d’accueil et la région d'origine sont rarement évalués dans des études qui portent sur la santé des immigrants au Canada. En outre, les études auprès des femmes immigrantes enceintes ont souvent un échantillon de taille qui ne suffit pas pour démêler les effets de la région d'origine et de la durée du séjour sur la santé mentale. De plus, au Canada, presque une femme sur cinq est un immigrant, mais leur santé mentale au cours de la grossesse, les niveaux d'exposition aux facteurs de risque reconnus pour la dépression prénatale et comment leur exposition et la vulnérabilité face à ces risques se comparent à celles des femmes enceintes nés au Canada, sont peu connus. De plus, le processus d'immigration peut être accompagné de nombreux défis qui augmentent le risque de violence subie par la femme. Néanmoins, les preuves existantes dans la littérature sont contradictoires, surtout en ce qui concerne le type de violence évaluée, les minorités ethniques qui sont considérées et l'inclusion de l'état de santé mentale. Objectifs : Tout d'abord, nous avons comparé la santé mentale de femmes immigrantes et les femmes nées au Canada au cours de la grossesse en tenant compte de la durée du séjour et de la région d'origine, et nous avons évalué le rôle des facteurs socio-économiques et du soutien social dans la symptomatologie dépressive prénatale. Deuxièmement, nous avons examiné la répartition des facteurs de risque contextuels de la symptomatologie dépressive prénatale selon le statut d'immigrant et la durée du séjour au Canada. Nous avons ensuite évalué l'association entre ces facteurs de risque et les symptômes de dépression prénataux et ensuite comparé la vulnérabilité des femmes nés au Canada et les femmes immigrantes à ces facteurs de risque en ce qui concerne les symptômes de la dépression prénatale. En troisième lieu, nous avons décrit la prévalence de la violence pendant la grossesse et examiné l'association entre l'expérience de la violence depuis le début de la grossesse et la prévalence des symptômes de la dépression prénatale, en tenant compte du statut d’immigrant. Méthodes : Les données proviennent de l'étude de Montréal sur les différences socio-économiques en prématurité. Les femmes ont été recrutées lors des examens de routine d'échographie (16 à 20 semaines), lors de la prise du sang (8-12 semaines), ou dans les centres de soins prénatals. L’échelle de dépistage Center for Epidemiologic Studies (CES-D) a été utilisée pour évaluer la symptomatologie dépressive à 24-26 semaines de grossesse chez 1495 immigrantes et 3834 femmes nées au Canada. Les niveaux d'exposition à certains facteurs de risque ont été évalués selon le statut d'immigrant et la durée de séjour à l'aide des tests Chi-2 ou test- t. L'échelle de dépistage Abuse Assessment screen (AAS) a été utilisée pour déterminer la fréquence et la gravité de la violence depuis le début de la grossesse. La relation avec l'agresseur a été également considérée. Toutes les mesures d'association ont été évaluées à l'aide de régressions logistiques multiples. Des termes d'interaction multiplicative furent construits entre chacun des facteurs de risque et statut d'immigrant pour révéler la vulnérabilité différentielle entre les femmes nés au Canada et immigrantes. Résultats : La prévalence des symptômes de dépression prénatales (CES-D > = 16 points) était plus élevée chez les immigrantes (32 % [29,6-34,4]) que chez les femmes nées au Canada (22,8 % (IC 95 % [21.4-24.1]). Des femmes immigrantes présentaient une symptomatologie dépressive élevée indépendamment du temps depuis l'immigration. La région d'origine est un fort indice de la symptomatologie dépressive : les prévalences les plus élevées ont été observées chez les femmes de la région des Caraïbes (45 %), de l’Asie du Sud (43 %), du Maghreb (42 %), de l'Afrique subsaharienne (39 %) et de l’Amérique latine (33 %) comparativement aux femmes nées au Canada (22 %) et celle de l'Asie de l’Est où la prévalence était la plus faible (17 %). La susceptibilité de présenter une dépression prénatale chez les femmes immigrantes était attenuée après l’ajustement pour le manque de soutien social et de l'argent pour les besoins de base. En ce qui concerne la durée du séjour au Canada, les symptômes dépressifs ont augmenté avec le temps chez les femmes d’origines européenne et asiatique du sud-est, diminué chez les femmes venant du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient, et de l’Asie de l'est, et ont varié avec le temps chez les femmes d’origine latine et des Caraïbes. Les femmes immigrantes étaient beaucoup plus exposées que celles nées au Canada à des facteurs de risques contextuels indésirables comme la mésentente conjugale, le manque de soutien social, la pauvreté et l'encombrement au domicile. Au même niveau d'exposition aux facteurs de risque, les femmes nées au Canada ont présenté une plus grande vulnérabilité à des symptômes de la dépression prénatale en l'absence de soutien social (POR = 4,14 IC95 % [2,69 ; 6.37]) tandis que les femmes immigrées ont présentées une plus grande vulnérabilité à des symptômes de la dépression prénatale en absence d'argent pour les besoins de base (POR = 2,98 IC95 % [2.06 ; 4,32]). En ce qui concerne la violence, les menaces constituent le type de la violence le plus souvent rapporté avec 63 % qui ont lieu plus d'une fois. Les femmes immigrantes de long terme ont rapporté la prévalence la plus élevée de tous les types de violence (7,7 %). La violence par le partenaire intime a été la plus fréquemment rapportées (15 %) chez les femmes enceintes les plus pauvres. Des fortes associations ont été obtenues entre la fréquence de la violence (plus d'un épisode) et la symptomatologie dépressive (POR = 5,21 [3,73 ; 7,23] ; ainsi qu’entre la violence par le partenaire intime et la symptomatologie dépressive (POR = 5, 81 [4,19 ; 8,08). Le statut d'immigrant n'a pas modifié les associations entre la violence et la symptomatologie dépressive. Conclusion: Les fréquences élevées des symptômes dépressifs observées mettent en évidence la nécessité d'évaluer l'efficacité des interventions préventives contre la dépression prénatale. La dépression chez les femmes enceintes appartenant à des groupes minoritaires mérite plus d'attention, indépendamment de leur durée de séjour au Canada. Les inégalités d’exposition aux facteurs de risque existent entre les femmes enceintes nées au Canada et immigrantes. Des interventions favorisant la réduction de la pauvreté et l'intégration sociale pourraient réduire le risque de la dépression prénatale. La violence contre les femmes enceintes n'est pas rare au Canada et elle est associée à des symptômes de la dépression prénatale. Ces résultats appuient le développement futur du dépistage périnatal de la violence, de son suivi et d'un système d'aiguillage culturellement ajusté.
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Objectifs: Malgré que les patients souffrant de dépression majeure (DM) rapportent souvent des symptômes douloureux, la relation entre la douleur et la dépression n’est pas encore claire. Ce n’est que récemment que des études employant des paradigmes de sommation temporelle ont pu offrir une explication préliminaire de la cooccurrence de la douleur et de la dépression. Notre étude vise à évaluer la contribution des procédés spinaux et surpraspinaux dans la sensibilisation de la douleur dans la DM en utilisant un paradigme de sommation temporelle. Participants : Treize sujets sains et quatorze patients souffrant de DM ont été inclues dans l’analyse finale. Méthodes : Pour induire une sommation temporelle, nous avons utilisé des stimulations intermittentes du nerf sural de basses et hautes fréquences. La sensibilisation spinale de la douleur a été quantifiée en mesurant la variation de l’amplitude du réflex de retrait nociceptif (NFR) entre les deux conditions de stimulations, ainsi que la sensibilisation supraspinale de la douleur a été obtenue en mesurant le changement dans l’appréciation verbale de la douleur entre ces deux conditions. Résultats : Nous avons observé une sensibilisation plus élevée de la réponse NFR chez les patients dépressifs durant la condition de stimulation à haute fréquence, un effet qui n’a pas été reflété par une sensibilisation amplifiée des appréciations subjectives de la douleur durant l’expérience. Néanmoins, nous avons observé une association entre la sensibilisation spinale et les symptômes somatiques douloureux chez les patients DM. Conclusion : Ces résultats suggèrent une sensibilisation spinale amplifiée dans la DM, ce qui pourrait expliquer la prévalence élevée des symptômes somatiques douloureux chez ces patients.
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OBJECTIVE: Vital exhaustion and depression are psychosocial risk factors of coronary artery disease. A hypercoagulable state in response to acute psychosocial stress contributes to atherothrombotic events. We aimed to investigate the hypothesis that vital exhaustion and depression correlate with stress-induced changes in the hypercoagulability marker D-dimer. METHODS: Thirty-eight healthy and nonsmoking school teachers (mean age 50+/-8 years, 55% women) completed the nine-item Maastricht Vital Exhaustion Questionnaire and the seven-item depression subscale of the Hospital Anxiety and Depression Scale. Within 1 week, subjects twice underwent the Trier Social Stress Test (i.e., preparation phase, mock job interview, and mental arithmetic that totaled 13 min). Plasma D-dimer levels were determined at five time points during the protocol. RESULTS: Vital exhaustion (P=.022; eta(2)=.080) and depressive symptoms (P=.011; eta(2)=.090) were associated with stress-induced changes in D-dimer levels over time controlling for sex and age. Elevated levels of vital exhaustion (r=-.46, P=.005) and of depression (r=-.51, P=.002) correlated with reduced D-dimer increase from pre-stress to immediately post-stress. Also, elevated vital exhaustion (r=.34, P=.044) and depression (r=.41, P=.013) were associated with increase (i.e., attenuated recovery) of D-dimer levels between 20 and 45 min post-stress. Controlling for stress hormone and blood pressure reactivity did not substantially alter these results. CONCLUSION: The findings suggest an attenuated immediate D-dimer stress response and delayed recovery of D-dimer levels post-stress with elevated vital exhaustion and depressive symptoms. In particular, the prolonged hypercoagulability after stress cessation might contribute to the atherothrombotic risk previously observed with vital exhaustion and depression, even at subclinical levels.
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BACKGROUND The quality and quantity of social relationships are associated with depression but there is less evidence regarding which aspects of social relationship are most predictive. We evaluated the relative magnitude and independence of the association of four social relationship domains with major depressive disorder and depressive symptoms. METHODS We analyzed a cross-sectional telephone interview and postal survey of a probability sample of adults living in Switzerland (N = 12,286). Twelve-month major depressive disorder was assessed via structured interview over the telephone using the Composite International Diagnostic Interview (CIDI). The postal survey assessed depressive symptoms as well as variables representing emotional support, tangible support, social integration, and loneliness. RESULTS Each individual social relationship domain was associated with both outcome measures, but in multivariate models being lonely and perceiving unmet emotional support had the largest and most consistent associations across depression outcomes (incidence rate ratios ranging from 1.55-9.97 for loneliness and from 1.23-1.40 for unmet support, p's < 0.05). All social relationship domains except marital status were independently associated with depressive symptoms whereas only loneliness and unmet support were associated with depressive disorder. CONCLUSIONS Perceived quality and frequency of social relationships are associated with clinical depression and depressive symptoms across a wide adult age spectrum. This study extends prior work linking loneliness to depression by showing that a broad range of social relationship domains are associated with psychological well-being.
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This paper presents a descriptive analysis of the prevalence of depressive symptoms among a national cohort of young Australian women, and the characteristics of those who experience them. It explores the associations between demographic and health-related variables and depressive symptoms in a representative sample of 9333 Australian women aged 22-27 years, from the Australian Longitudinal Study on Women's Health. Approximately 30% of these young women indicated that they were experiencing depressive symptoms, as indicated by the Center for Epidemiological Studies Depression Scale (CESD-10). After adjusting for age and rurality of residence, depressive symptoms were related to the following demographic variables: low income, low educational qualifications, a history of unemployment, not being in a relationship, and living arrangements other than living with a partner. Those health-related variables that were significantly associated with depressive symptoms included frequent visits to doctors and medical specialists, and a higher number of physical symptoms experienced and diagnoses made. More illicit drug use, higher use of cigarettes and alcohol, and lower exercise status were also significantly associated with depressive symptoms. This analysis supports the view that depression is one aspect of a multifactorial cluster of negative conditions across several domains of functioning, including physical ill-health, risky behaviours, and marginal social status. The complex interactions between these conditions, of which depression is only one, underscore the difficulties that arise in the treatment of depression and support the value of preventive interventions as an important public health strategy.
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Background: Depression is the most common mental health problem among young people, particularly university students, with prevalence rates as high as 48% reported. This population however, is reluctant to seek professional help. Online interventions may be particularly appealing to students, with evidence suggesting that they use the Internet for mental health support. While there are many mental health resources on the Internet few focus specifically on the needs of young people and few have been evaluated. This research aimed to develop and pilot test an online peer support intervention for students experiencing depressive symptoms. Methods: A depression support Web site (www.losetheblues.ie) was designed specifically for 18-24. year old students. The study used a mixed method, involving quantitative descriptive, pre- and post-test and qualitative descriptive designs. Data were collected using the Centre for Epidemiological Studies Depression Scale (CES-D), a background questionnaire and online forum posts. Results: The sample consisted of 117 university students with self-reported depressive symptoms. Results from participants in the pre- and post-test element of the study, showed no statistical significance. The forum posts revealed that the participants' main difficulties were loneliness and perceived lack of socialization skills. The Web site provided a place for sharing, offering and receiving emotional and informational support. Conclusion: Developing health care interventions in an online environment presents unique challenges to the research process, however they have the potential to provide mental health care that is accessible and affordable.
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Background: Depression is a major health problem worldwide and the majority of patients presenting with depressive symptoms are managed in primary care. Current approaches for assessing depressive symptoms in primary care are not accurate in predicting future clinical outcomes, which may potentially lead to over or under treatment. The Allostatic Load (AL) theory suggests that by measuring multi-system biomarker levels as a proxy of measuring multi-system physiological dysregulation, it is possible to identify individuals at risk of having adverse health outcomes at a prodromal stage. Allostatic Index (AI) score, calculated by applying statistical formulations to different multi-system biomarkers, have been associated with depressive symptoms. Aims and Objectives: To test the hypothesis, that a combination of allostatic load (AL) biomarkers will form a predictive algorithm in defining clinically meaningful outcomes in a population of patients presenting with depressive symptoms. The key objectives were: 1. To explore the relationship between various allostatic load biomarkers and prevalence of depressive symptoms in patients, especially in patients diagnosed with three common cardiometabolic diseases (Coronary Heart Disease (CHD), Diabetes and Stroke). 2 To explore whether allostatic load biomarkers predict clinical outcomes in patients with depressive symptoms, especially in patients with three common cardiometabolic diseases (CHD, Diabetes and Stroke). 3 To develop a predictive tool to identify individuals with depressive symptoms at highest risk of adverse clinical outcomes. Methods: Datasets used: ‘DepChron’ was a dataset of 35,537 patients with existing cardiometabolic disease collected as a part of routine clinical practice. ‘Psobid’ was a research data source containing health related information from 666 participants recruited from the general population. The clinical outcomes for 3 both datasets were studied using electronic data linkage to hospital and mortality health records, undertaken by Information Services Division, Scotland. Cross-sectional associations between allostatic load biomarkers calculated at baseline, with clinical severity of depression assessed by a symptom score, were assessed using logistic and linear regression models in both datasets. Cox’s proportional hazards survival analysis models were used to assess the relationship of allostatic load biomarkers at baseline and the risk of adverse physical health outcomes at follow-up, in patients with depressive symptoms. The possibility of interaction between depressive symptoms and allostatic load biomarkers in risk prediction of adverse clinical outcomes was studied using the analysis of variance (ANOVA) test. Finally, the value of constructing a risk scoring scale using patient demographics and allostatic load biomarkers for predicting adverse outcomes in depressed patients was investigated using clinical risk prediction modelling and Area Under Curve (AUC) statistics. Key Results: Literature Review Findings. The literature review showed that twelve blood based peripheral biomarkers were statistically significant in predicting six different clinical outcomes in participants with depressive symptoms. Outcomes related to both mental health (depressive symptoms) and physical health were statistically associated with pre-treatment levels of peripheral biomarkers; however only two studies investigated outcomes related to physical health. Cross-sectional Analysis Findings: In DepChron, dysregulation of individual allostatic biomarkers (mainly cardiometabolic) were found to have a non-linear association with increased probability of co-morbid depressive symptoms (as assessed by Hospital Anxiety and Depression Score HADS-D≥8). A composite AI score constructed using five biomarkers did not lead to any improvement in the observed strength of the association. In Psobid, BMI was found to have a significant cross-sectional association with the probability of depressive symptoms (assessed by General Health Questionnaire GHQ-28≥5). BMI, triglycerides, highly sensitive C - reactive 4 protein (CRP) and High Density Lipoprotein-HDL cholesterol were found to have a significant cross-sectional relationship with the continuous measure of GHQ-28. A composite AI score constructed using 12 biomarkers did not show a significant association with depressive symptoms among Psobid participants. Longitudinal Analysis Findings: In DepChron, three clinical outcomes were studied over four years: all-cause death, all-cause hospital admissions and composite major adverse cardiovascular outcome-MACE (cardiovascular death or admission due to MI/stroke/HF). Presence of depressive symptoms and composite AI score calculated using mainly peripheral cardiometabolic biomarkers was found to have a significant association with all three clinical outcomes over the following four years in DepChron patients. There was no evidence of an interaction between AI score and presence of depressive symptoms in risk prediction of any of the three clinical outcomes. There was a statistically significant interaction noted between SBP and depressive symptoms in risk prediction of major adverse cardiovascular outcome, and also between HbA1c and depressive symptoms in risk prediction of all-cause mortality for patients with diabetes. In Psobid, depressive symptoms (assessed by GHQ-28≥5) did not have a statistically significant association with any of the four outcomes under study at seven years: all cause death, all cause hospital admission, MACE and incidence of new cancer. A composite AI score at baseline had a significant association with the risk of MACE at seven years, after adjusting for confounders. A continuous measure of IL-6 observed at baseline had a significant association with the risk of three clinical outcomes- all-cause mortality, all-cause hospital admissions and major adverse cardiovascular event. Raised total cholesterol at baseline was associated with lower risk of all-cause death at seven years while raised waist hip ratio- WHR at baseline was associated with higher risk of MACE at seven years among Psobid participants. There was no significant interaction between depressive symptoms and peripheral biomarkers (individual or combined) in risk prediction of any of the four clinical outcomes under consideration. Risk Scoring System Development: In the DepChron cohort, a scoring system was constructed based on eight baseline demographic and clinical variables to predict the risk of MACE over four years. The AUC value for the risk scoring system was modest at 56.7% (95% CI 55.6 to 57.5%). In Psobid, it was not possible to perform this analysis due to the low event rate observed for the clinical outcomes. Conclusion: Individual peripheral biomarkers were found to have a cross-sectional association with depressive symptoms both in patients with cardiometabolic disease and middle-aged participants recruited from the general population. AI score calculated with different statistical formulations was of no greater benefit in predicting concurrent depressive symptoms or clinical outcomes at follow-up, over and above its individual constituent biomarkers, in either patient cohort. SBP had a significant interaction with depressive symptoms in predicting cardiovascular events in patients with cardiometabolic disease; HbA1c had a significant interaction with depressive symptoms in predicting all-cause mortality in patients with diabetes. Peripheral biomarkers may have a role in predicting clinical outcomes in patients with depressive symptoms, especially for those with existing cardiometabolic disease, and this merits further investigation.
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Abstract This study investigated depressive symptom and interpersonal relatedness outcomes from eight sessions of manualized narrative therapy for 47 adults with major depressive disorder. Post-therapy, depressive symptom improvement (d=1.36) and proportions of clients achieving reliable improvement (74%), movement to the functional population (61%), and clinically significant improvement (53%) were comparable to benchmark research outcomes. Post-therapy interpersonal relatedness improvement (d=.62) was less substantial than for symptoms. Three-month follow-up found maintenance of symptom, but not interpersonal gains. Benchmarking and clinical significance analyses mitigated repeated measure design limitations, providing empirical evidence to support narrative therapy for adults with major depressive disorder. RÉSUMÉ Cette étude a investigué les symptômes dépressifs et les relations interpersonnels d'une thérapie narrative en huit séances chez 47 adultes souffrant d'un trouble dépressif majeur. Après la thérapie, l'amélioration des symptômes dépressifs (d=1.36) et la proportion de clients atteignant un changement significatif (74%), le mouvement vers la population fonctionnelle (61%), enfin l'amélioration clinique significative (53%) étaient comparables aux performances des études de résultats. L'amélioration des relations interpersonnelles (d=0.62) était inférieure à l'amélioration symptomatique. Le suivi à trois mois montrait un maintien des gains symptomatiques mais pas pour les relations interpersonnelles. L’évaluation des performances et les analyses de significativité clinique modèrent les limitations du plan de recherche à mesures répétées et apportent une preuve empirique qui étaie l'efficacité des thérapies narratives pour des adultes avec un trouble dépressif majeur. Este estudo investigou sintomas depressivos e resultados interpessoais relacionados em oito sessões de terapia narrativa manualizada para 47 adultos com perturbação depressiva major. No pós terapia, melhoria de sintomas depressivos (d=1,36) e proporção de clientes que alcançam melhoria válida (74%), movimento para a população funcional (61%) e melhoria clinicamente significativa (53%) foram comparáveis com os resultados da investigação reportados. As melhorias pós terapia nos resultados interpessoais relacionados (d=.62) foi menos substancial do que para os sintomas. Aos três meses de seguimento houve a manutenção dos sintomas mas não dos ganhos interpessoais. As análises de benchemarking e de melhoria clinicamente significativas atenuam as limitações de um design de medidas repetidas, fornecendo evidência empírica para a terapia narrativa para adultos com perturbação depressiva major. Questo lavoro ha valutato i sintomi depressivi e gli outcome nella capacità di relazionarsi a livello interpersonale in 8 sedute di psicoterapia narrativa manualizzata in un gruppo di 47 adulti con depressione maggiore. I risultati ottenuti relativamente a: post terapy, miglioramento dei sintomi depressivi (d_1.36), proporzione di pazienti che hanno raggiunto un miglioramento affidabile e consistente (74%), movimento verso il funzionamento atteso nella popolazione (61%) e miglioramento clinicamente significativo (53%) sono paragonabili ai valori di riferimento della ricerca sull'outcome. I miglioramento della capacità di relazionarsi valutata alla fine del trattamento (d_.62) si è rivelata meno sostanziale rispetto ai sintomi. Un follow-up dopo 3 mesi ha dimostrato che il miglioramento sintomatologico è stato mantenuto, ma non quello degli obiettivi interpersonali. Valori di riferimento e analisi della significatività clinica hanno fatto fronte ai limiti del disegno a misure ripetute, offrendo prove empiriche sulla rilevanza della terapia narrativa in pazienti adulti con depressione maggiore
Resumo:
This paper is the second in a series of reviews of cross-cultural studies of menopausal symptoms. The goal of this review is to compare and contrast methods which have been previously utilized in Cross-Cultural Midlife Women's Health Studies with a view to (1) identifying the challenges in measurement across cultures in psychological symptoms and (2) suggesting a set of unified questions and tools that can be used in future research in this area. This review also aims to examine the determinants of psychological symptoms and how those determinants were measured. The review included eight studies that explicitly compared symptoms in different countries or different ethnic groups in the same country and included: Australian/Japanese Midlife Women's Health Study (AJMWHS), Decisions At Menopause Study (DAMeS), Four Major Ethnic Groups (FMEG), Hilo Women's Health Survey (HWHS), Penn Ovarian Aging Study (POAS), Study of Women's Health Across the Nation (SWAN), Women's Health in Midlife National Study (WHiMNS), and the Women's International Study of Health and Sexuality (WISHeS). This review concludes that mental morbidity does affect vasomotor symptom prevalence across cultures and therefore should be measured. Based on the review of these eight studies it is recommended that the following items be included when measuring psychological symptoms across cultures, feeling tense or nervous, sleeping difficulty, difficulty in concentrating, depressed and irritability along with the CES-D Scale, and the Perceived Stress Scale. The measurement of these symptoms will provide an evidence based approach when forming any future menopause symptom list and allow for comparisons across studies.