933 resultados para Lymphocytes T CD4


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Le diabète auto-immun résulte de la destruction des cellules bêta pancréatiques sécrétrices d’insuline par les lymphocytes T du système immunitaire. Il s’ensuit une déficience hormonale qui peut être comblée par des injections quotidiennes d’insuline d’origine exogène, toutefois il demeure à ce jour impossible de guérir les patients atteints de la maladie. De façon générale, un système immunitaire sain reconnaît une multitude d’antigènes différents et assure ainsi notre défense à l’égard de différents pathogènes ou encore de cellules tumorales. Il arrive cependant que, pour des raisons génétiques et/ou environnementales, les lymphocytes T puissent s’activer de façon aberrante suite à la reconnaissance d’antigènes provenant du soi. C’est ce bris de tolérance qui mène au développement de pathologies auto-immunes telles que le diabète auto-immun. Afin de limiter l’auto-immunité, des mécanismes de sélection stricts permettent d’éliminer la majorité des lymphocytes T présentant une forte affinité envers des antigènes du soi lors de leur développement dans le thymus. Certains de ces lymphocytes réussissent toutefois à échapper à l’apoptose et migrent en périphérie afin d’y circuler en quête d’un antigène spécifiquement reconnu. Il est alors primordial que des mécanismes périphériques assurent le maintien de la tolérance immunitaire en faisant obstacle à l’activation et à la prolifération des lymphocytes T auto-réactifs. L’une des avenues afin d’inhiber le développement de réponses immunitaires aberrantes est la génération de lymphocytes T régulateurs. Ces cellules, d’origine thymique ou périphérique, peuvent arborer différents phénotypes et agissent via de multiples mécanismes afin d’inactiver et/ou éliminer les cellules impliquées dans l’apparition de pathologies auto-immunes. L’utilisation de modèles murins transgéniques a permis la mise en évidence d’une population peu caractérisée de lymphocytes T au potentiel régulateur. En effet, la proportion de ces cellules T n’exprimant pas les corécepteurs CD4 et CD8 (double négatives, DN) a été inversement corrélée à la prédisposition à l’auto-immunité chez ces ii souris. L’objectif principal de cette thèse est de démontrer la fonction immuno-régulatrice des lymphocytes T DN, tout en investiguant les facteurs génétiques responsables du maintien de cette population cellulaire. Nous avons observé que les lymphocytes T DN exercent une activité cytotoxique à l’égard des lymphocytes B de façon spécifique à l’antigène, via la libération de granules cytolytiques contenant du granzyme B et de la perforine. Par ailleurs, nous avons établi qu’un unique transfert adoptif de ces cellules est suffisant afin d’inhiber le développement du diabète auto-immun chez des hôtes transgéniques prédisposés à la maladie. Le recours à des souris déficientes pour l’expression du gène CD47 a permis de constater que la voie de signalisation CD47-Sirp est essentielle dans le maintien de la proportion des lymphocytes T DN. De plus, le locus murin de prédisposition au diabète auto-immun Idd13, qui contient le gène Sirp, a été identifié pour son rôle dans la régulation de la proportion de ces cellules. Finalement, une analyse génétique a révélé que d’autres intervalles génétiques sont impliqués dans le contrôle de la population des lymphocytes T DN. Parmi ceux-ci, un locus situé en région proximale du chromosome 12 a été validé grâce à la création de souris congéniques. Grâce aux résultats présentés dans cette thèse, notre compréhension de la biologie ainsi que de la régulation des lymphocytes T DN est approfondie. Ces connaissances constituent un pas important vers la création de thérapies cellulaires novatrices permettant de prévenir et de guérir diverses pathologies auto-immunes.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Dans les cas de lymphopénie, les lymphocytes T résiduels prolifèrent exagérément dans un phénomène appelé «expansion homéostatique périphérique» (HPE), qui est efficace pour la régénération des T CD8+, mais inefficace pour les T CD4+. L’interleukine-7 (IL7) est une cytokine homéostatique utilisée afin d’augmenter les comptes lymphocytaires T des patients lymphopéniques. Toutefois, la raison de l’expansion préférentielle des lymphocytes T CD8+ par l’IL7 demeure toujours inconnue. Nous montrons que cette expansion est due au fait que l’IL7 induit une prolifération efficace des T CD8+ périphériques (CD8+PERI) ainsi que des émigrants thymiques CD8+ (CD8+RTEs). Par contre, l’effet prolifératif de l’IL7 est restreint presqu’uniquement aux CD4+RTEs même si les CD4+PERI survivent mieux que les CD4+RTEs. De plus faibles doses d’IL7 sont nécessaires aux CD4+RTEs afin de phosphoryler STAT5 ou de proliférer comparativement aux CD4+PERI et nous démontrons que les contacts TCR/CMHII sont nécessaires à la prolifération induite par l’IL7 des CD4+RTEs en périphérie. De fait, augmenter au Flt3 ligand le nombre de cellules dendritiques périphériques d’une souris donneuse, avant de transférer ses TPERI dans des souris receveuses traitées à l’IL7 induit une prolifération significative des CD4+PERI. Nos résultats indiquent donc que l’abondance des contacts TCR/CMHII reçus dans le thymus semble contrôler la sensibilité à l’IL7 des CD4+RTEs. Finalement, l’observation que les CD8+PERI et CD8+RTEs prolifèrent pareillement pendant la thérapie à l’IL7, alors que la prolifération des T CD4+ est largement restreinte aux RTEs expliquerait pourquoi, dans les cas de lymphopénie, la régénération des T CD4+ est aussi dépendante de la thymopoïèse.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Une petite population de lymphocytes T exprimant les deux corécepteurs CD4 et CD8 et appelée double positive (DP), a été détectée dans le sang périphérique de donneurs sains et de patients atteints de diverses pathologies dont la sclérose en plaques (SEP). Nous avons émis l’hypothèse qu’il s’agissait de lymphocytes T hautement activés pouvant contribuer à l’inflammation chronique présente dans la SEP. Nous avons comparé les cellules T DP obtenues du sang de donneurs sains et de patients atteints de la SEP et non traités. La fréquence des cellules DP était similaire chez les patients et les donneurs sains. La proportion de lymphocytes T DP qui exprimaient les chaines du récepteur de l’interleukine-15 (IL-15) était plus élevée que pour les autres populations lymphocytaires. Des mesures d’induction de la phosphorylation du STAT5 (signal transducer and activator of transcription) ont démontré que les cellules DP ont répondu à des doses plus faibles et pour de plus longues périodes à l’IL-15 comparativement aux autres lymphocytes T. Le pourcentage de lymphocytes T DP ayant la capacité de produire l’interféron-gamma et des enzymes lytiques était élevé chez les témoins sains mais ces niveaux étaient significativement réduits chez les patients atteints de la SEP. La caractérisation phénotypique de cellules DP a suggéré que ces cellules ont des propriétés similaires aux lymphocytes T activés. Bien qu’il ne s’agisse que d’une caractérisation partielle, il semble que les lymphocytes T DP perdent une partie de leurs propriétés chez les patients atteints de la SEP.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

CD4+CD25highFOXP3+ regulatory T (Treg) cells have recently been found at elevated levels in the peripheral blood of tuberculosis patients, compared to Mycobacterium tuberculosis latently infected (LTBI) healthy individuals and non-infected controls. Here, we show that CD4+CD25highFOXP3+ T lymphocytes can be expanded in vitro from peripheral blood mononuclear cells (PBMC) of LTBI individuals, but not of uninfected controls by incubating them with BCG in the presence of TGF-beta. These expanded cells from the PBMC of LTBI subjects expressed CTLA-4, GITR and OX-40, but were CD127low/- and have therefore the phenotype of Treg cells. In addition, they inhibited in a dose-dependant manner the proliferation of freshly isolated mononuclear cells in response to polyclonal stimulation, indicating that they are functional Treg lymphocytes. In contrast, incubation of the PBMC with BCG alone preferentially induced activated CD4+ T cells, expressing CD25 and/or CD69 and secreting IFN-gamma. These results show that CD4+CD25highFOXP3+ Treg cells can be expanded or induced in the peripheral blood of LTBI individuals in conditions known to predispose to progression towards active tuberculosis and may therefore play an important role in the pathogenesis of the disease.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

The Fas/APO-1 cytotoxic pathway plays an important role in the regulation of peripheral immunity. Recent evidence indicates that this regulatory function operates through deletion of activated T and B lymphocytes by CD4+ T cells expressing the Fas ligand. Because macrophages play a key role in peripheral immunity, we asked whether Fas was involved in T-cell-macrophage interactions. Two-color flow cytometry revealed that Fas receptor (FasR) was expressed on resting murine peritoneal macrophages. FasR expression was upregulated after activation of macrophages with cytokines or lipopolysaccharide, although only tumor necrosis factor-alpha rendered macrophages sensitive to anti-FasR antibody-mediated death. To determine the consequence of antigen presentation by macrophages to CD4+ T cells, macrophages were pulsed with antigen and then incubated with either Th1 or Th2 cell lines or clones. Th1, but not Th2, T cells induced lysis of 60-80% of normal macrophages, whereas macrophages obtained from mice with mutations in the FasR were totally resistant to Th1-mediated cytotoxicity. Macrophage cytotoxicity depended upon specific antigen recognition by T cells and was major histocompatibility complex restricted. These findings indicate that, in addition to deletion of activated lymphocytes, Fas plays an important role in deletion of activated macrophages after antigen presentation to Th1 CD4+ T cells. Failure to delete macrophages that constitutively present self-antigens may contribute to the expression of autoimmunity in mice deficient in FasR (lpr) or Fas ligand (gld).

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

BACKGROUND & AIMS: Few data are available on the potential role of T lymphocytes in experimental acute pancreatitis. The aim of this study was to characterize their role in the inflammatory cascade of acute pancreatitis. METHODS: To type this issue, acute pancreatitis was induced by repeated injections of cerulein in nude mice and in vivo CD4(+) or CD8(+) T cell-depleted mice. The role of T lymphocyte-costimulatory pathways was evaluated using anti-CD40 ligand or anti-B7-1 and -B7-2 monoclonal blocking antibodies. The role of Fas-Fas ligand was explored using Fas ligand-targeted mutant (generalized lymphoproliferative disease) mice. Severity of acute pancreatitis was assessed by serum hydrolase levels and histology. Intrapancreatic interleukin 12, interferon gamma, Fas ligand, and CD40 ligand messenger RNA were detected by reverse-transcription polymerase chain reaction. Intrapancreatic T lymphocytes were identified by immunohistochemistry. RESULTS: In control mice, T cells, most of them CD4(+) T cells, are present in the pancreas and are recruited during acute pancreatitis. In nude mice, histological lesions and serum hydrolase levels are significantly decreased. T-lymphocyte transfer into nude mice partially restores the severity of acute pancreatitis and intrapancreatic interferon gamma, interleukin 12, and Fas ligand gene transcription. The severity of pancreatitis is also reduced by in vivo CD4(+) (but not CD8(+)) T-cell depletion and in Fas ligand-targeted mutant mice. Blocking CD40-CD40 ligand or B7-CD28 costimulatory pathways has no effect on the severity of pancreatitis. CONCLUSIONS: T lymphocytes, particularly CD4(+) T cells, play a pivotal role in the development of tissue injury during acute experimental pancreatitis in mice.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Over the past decade, many efforts have been made to identify MHC class II-restricted epitopes from different tumor-associated Ags. Melan-A/MART-1(26-35) parental or Melan-A/MART-1(26-35(A27L)) analog epitopes have been widely used in melanoma immunotherapy to induce and boost CTL responses, but only one Th epitope is currently known (Melan-A51-73, DRB1*0401 restricted). In this study, we describe two novel Melan-A/MART-1-derived sequences recognized by CD4 T cells from melanoma patients. These epitopes can be mimicked by peptides Melan-A27-40 presented by HLA-DRB1*0101 and HLA-DRB1*0102 and Melan-A25-36 presented by HLA-DQB1*0602 and HLA-DRB1*0301. CD4 T cell clones specific for these epitopes recognize Melan-A/MART-1+ tumor cells and Melan-A/MART-1-transduced EBV-B cells and recognition is reduced by inhibitors of the MHC class II presentation pathway. This suggests that the epitopes are naturally processed and presented by EBV-B cells and melanoma cells. Moreover, Melan-A-specific Abs could be detected in the serum of patients with measurable CD4 T cell responses specific for Melan-A/MART-1. Interestingly, even the short Melan-A/MART-1(26-35(A27L)) peptide was recognized by CD4 T cells from HLA-DQ6+ and HLA-DR3+ melanoma patients. Using Melan-A/MART-1(25-36)/DQ6 tetramers, we could detect Ag-specific CD4 T cells directly ex vivo in circulating lymphocytes of a melanoma patient. Together, these results provide the basis for monitoring of naturally occurring and vaccine-induced Melan-A/MART-1-specific CD4 T cell responses, allowing precise and ex vivo characterization of responding T cells.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Les cytokines jouent un rôle fondamental dans la régulation des processus biologiques via la cascade de signalisation JAK-STAT. Les « Suppressors of Cytokine Signalling » (SOCS), protéines intracellulaires, inhibent la voie JAK-STAT. Plusieurs études supportent leur implication dans des maladies immunitaires, mais peu d’informations sont disponibles sur leur expression par les lymphocytes T humains. Nous postulons que les cytokines Interféron-β(IFN-β) et Interleukine-27 (IL-27), dotées d’un potentiel immuno-régulateur, ont des rôles bénéfiques via l’induction des SOCS. L’impact de l’IFN-β et l’IL-27 sur l’expression des SOCS-1 et SOCS-3 par des cellules T CD8 et CD4 humaines a été étudié en utilisant des cellules sanguines de donneurs sains. L’expression de ces régulateurs a été évaluée aux niveaux de l’ARNm par qRT-PCR et protéique par immunocytochimie. Les SOCS-1 et SOCS-3 ont été rapidement induits en ARNm dans les deux types cellulaires en réponse à l’IFN-β ou l’IL-27 et une augmentation de l’expression a été confirmée au niveau protéique. Afin de mimer les thérapies à base d’IFN-β, les cellules T ont été exposées chroniquement à l’IFN-β. Après chaque ajout de cytokine les cellules T ont augmenté l’expression du SOCS-1, sans moduler le SOCS-3. L’IL-27 a induit les SOCS-1 et SOCS-3 préférentiellement dans les cellules T CD8 ; ceci corrèle avec des résultats du laboratoire démontrant une plus petite expression des récepteurs à l’IL-27 par les lymphocytes T CD4 que les CD8. Notre projet a permis d’élucider l’expression des SOCS dans deux populations de cellules T et de clarifier les mécanismes d’actions de l’IFN-β et l’IL-27.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

La réaction du greffon contre l’hôte (GvH) est responsable d’un grand taux de morbidité et de mortalité chez les patients recevant des greffes de cellules souches (GCSH) allogéniques. Dans ce contexte, les cellules T régulatrices sont largement étudiées et semblent avoir un grand potentiel d’utilisation dans le domaine de la thérapie cellulaire de la GvH. Parmi les populations cellulaires T régulatrices, les lymphocytes T CD4-CD8- TCRαβ+ « Doubles-Négatifs » (DN), qui ne représentent que 1-3% des lymphocytes T, ont été décrits. Ces cellules ont des propriétés inhibitrices de la réponse immunitaire qui s’avèrent spécifiques aux antigènes auxquels elles ont préalablement été exposées. La répression de la réponse immunitaire par les cellules T DN régulatrices semble être un mécanisme important impliqué dans l’induction de la tolérance aux allo-antigènes. De plus, ces cellules confèrent une tolérance immunitaire dans des modèles de greffes allogéniques et xénogéniques. En effet, ces cellules ont la capacité d’inhiber la réaction contre un allo-antigène auquel elles ont été exposées, sans inhiber la réaction contre un allo-antigène inconnu. Les cellules T DN ont été isolées et caractérisées chez l’homme où elles ont la capacité d’interagir avec des cellules présentatrices d’antigènes (APCs) par un contact cellulaire, comme chez la souris. Cependant, leur capacité immunomodulatrice reste inconnue chez l’humain. Notre objectif consistait donc principalement à étudier le rôle et le mécanisme d’action des cellules T DN régulatrices humaines in vitro, en étudiant leur capacité à inhiber une réaction lymphocytaire mixte (MLR). Nous avons montré que les cellules T DN stimulées par un allo-antigène donné inhibent des cellules syngéniques effectrices dirigées contre ce même alloantigène mais n’inhibent pas des cellules syngéniques effectrices dirigées contre un autre alloantigène, démontrant ainsi la spécificité aux antigènes de ces cellules. De plus, les T DN non stimulées par un allo-antigène n’ont pas de rôle inhibiteur. Cependant, durant cette inhibition, nous n’observons pas de modulation de l’expression des marqueurs d’activation et d’induction de l’apoptose. Afin d’étudier le mécanisme d’action des cellules T DN, nous avons mesuré l’expression intracellulaire de la granzyme B. Les résultats démontrent que les cellules T DN stimulées expriment un niveau significativement plus élevé de granzyme B que les cellules T DN non-stimulées par l’allo-antigène. Ceci suggère que l’immunosuppression induite par les cellules T DN stimulées pourrait passer par la voie granzyme B. Le mécanisme utilisé par ces cellules reste à être confirmé par nos futures expériences.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Les tumeurs solides sont infiltrées par des cellules immunes (TIIC) dont la nature, la fonction et la composition varient d’un patient à l'autre. Ces cellules inflammatoires influencent l'invasion tumorale en contrôlant la croissance et le potentiel métastatique d’une tumeur. Ainsi, il est proposé d’utiliser cette infiltration comme outil diagnostic et pronostic de routine. Certaines cellules sont bien connues pour jouer un rôle important dans le contrôle de la progression tumorale, comme c’est le cas des lymphocytes T cytotoxiques CD8+ alors que d’autres possèdent un rôle contradictoire. Étant donné la dépendance des tumeurs sur l’équilibre entre ces différentes cellules, il est important d’identifier les fonctions précises des cellules immunes au sein de la tumeur. De nombreuses études sont réalisées afin d’identifier des marqueurs descriptifs du phénotype et la fonction des cellules immunes dans la tumeur. Ce projet de doctorat se divise en deux parties : 1- Identifier la méthode de désagrégation des tissus tumoraux altérant le moins la biologie des TIIC pour leur caractérisation. 2- Caractériser l’expression de la molécule d’adhérence CD146 dans les TIIC et en identifier l’origine. L’identification de marqueurs pour la caractérisation phénotypique et fonctionnelle des TIIC a été réalisée, entre autres, par la détection de protéines exprimées par la cellule. Dans la première partie de ce projet, nous avons démontré que les méthodes utilisées pour désagréger les tissus tumoraux dans le but d’isoler les TIIC induisent des changements dans la biologie de ces cellules ce qui peut fausser les conclusions qui en dérivent. Nous avons donc comparé l'impact de trois méthodes de désagrégation : une dissociation mécanique utilisant la MédimachineTM et deux digestions enzymatiques utilisant une collagénase de type I seule ou combinée à de la collagénase de type IV et de la DNase I de type II. Nous nous sommes intéressés à l'effet de ces méthodes sur des paramètres tels que la viabilité cellulaire, l’altération des protéines de surface et la capacité des cellules à proliférer. Nous avons démontré que ces méthodes affectent la viabilité des cellules de manière comparable, alors que la détection de certaines protéines de surface et la capacité de proliférer est réduite/inhibée par les traitements enzymatiques. Nous concluons qu’une méthode mécanique utilisant la MédimachineTM est mieux adaptée à la caractérisation des TIIC afin de conserver leurs propriétés. Dans la deuxième partie de notre projet, nous avons adapté cette méthode à la caractérisation des TIIC. Nous avons porté une attention particulière à la molécule d’adhérence CD146 dont l’implication dans la migration des cellules immunes à travers l’endothélium vers les sites d’inflammation est de plus en plus étudiée dans les maladies autoimmunes. Nous avons mis en évidence une augmentation des proportions de cellules immunes exprimant CD146 dans les tumeurs comparativement au sang de patients de cancers. Cette expression est induite par les cellules tumorales tout en étant accrue par la nécrose de celles-ci. Nous démontrons que ces cellules sont majoritairement des lymphocytes T CD4+ présentant un profil immunosuppressif. En conclusion, nos résultats suggèrent que CD146 participe à la mise en place du contexte immunitaire dans la tumeur et augmente la capacité de migration des lymphocytes T CD4+. L’induction par les cellules tumorales de cette molécule d’adhérence dans les cellules suppressives pourrait contribuer aux mécanismes immunorégulateurs mis en place par la tumeur. CD146 pourrait être un marqueur d’intérêt pour l’identification des cellules immunosuppressives et pour le développement de nouvelles thérapies.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Gastrointestinal complications in AIDS patients with diarrhoea are common clinical manifestations, frequently diagnosed by colonoscopy as non-specific colitis. We retrospectively study colon biopsies diagnosed as chronic colitis associated with HIV (CCH). Biopsies were sorted as patients with AIDS (serum CD4 < 200 cell/mm(3)) but without any clear infectious process (n = 12) and patients without HIV infection (n = 24). There are low numbers of CD4+ T lymphocytes in lamina propria of AIDS patients, but CD8+ T populations in this area appear to be similar in all studied groups, regardless of HIV infection or laboratory evidence of a specific agent. We found the clear evidence of CD8+ T cells infiltration in colonic mucosa in HIV patients with microscopic colitis. An imbalance of lymphocyte subpopulations in the colon, both in the lamina propria and epithelium, could result in an intraepithelial CD8 infiltration, involved in the pathogenesis of CCH in AIDS patients.

Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

We have previously demonstrated that PAS-1, a 200 kDa protein from Ascaris suum, has a potent immunomodulatory effect on humoral and cell-mediated responses induced by APAS-3 (an allergenic protein from A. suum) or unrelated antigens. In this study, we investigated the mechanisms by which PAS-1 is able to induce this effect on an allergic airway inflammation induced by OVA in mice. C57BL/6 mice were adoptively transferred on day 0 with seven different PAS-1-primed cell populations: PAS-1-primed CD19(+) or B220(+) or CD3(+) or CD4(+) or CD8(+) or CD4(+) CD25) or CD4(+) CD25(+) lymphocytes. These mice were immunized twice with OVA and alum by intraperitoneal route (days 0 and 7) and challenged twice by intranasal route (days 14 and 21). Two days after the last challenge, the airway inflammation was evaluated by antibody levels, cellular migration, eosinophil peroxidase levels, cytokine and eotaxin production, and pulmonary mechanical parameters. Among the adoptively transferred primed lymphocytes, only CD4(+) CD25(+), CD8(+) or the combination of both T cells impaired the production of total IgE and OVA-specific IgE and IgG1 antibodies, eosinophilic airway inflammation, Th2-type cytokines (IL-4, IL-5 and IL-13), eotaxin release and airway hyperreactivity. Moreover, airway recruited cells from CD4(+) CD25(+) and CD8(+) T-cell recipient secreted more IL-10/TGF-beta and IFN-gamma, respectively. Moreover, we found that PAS-1 expands significantly the number of CD4(+) CD25(+) FoxP3(+) and CD8(+) gamma delta TCR(+) cells. In conclusion, these findings demonstrate that the immunomodulatory effect of PAS-1 is mediated by these T-cell subsets.