5 resultados para Logocentrism
Resumo:
Neste artigo, pretende-se analisar a performance como um gênero artístico que exige uma reflexão em torno do ritual e das transposições dos atos cotidianos para o campo da arte, mas principalmente como uma manifestação que implica a inevitável consideração de que é um recurso cênico não mais calcado na palavra, funcionando como fator determinante para o teatro pós-modernista, que faz constante recusa ao texto em prol do chamado teatro pós-dramático.
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In this article, I examine the implications of rewriting definitions of sanity and insanity through the use of noise, silence, and language,positioningElizabeth Bishop’s short story “In the Village” as a form of resistance against traditional readings of madness, logocentrism, and identity. I suggest that by writing her characters as undivided from the world of sound, Elizabeth Bishop’s story shifts understandings of insanity, which is often conceptualized through denials of agency, allowing her characters to escape in noises and hesitations in language and communication. “In the Village” avoids silencing the “insane” mother through her placement in a caesura of sound and silence. This article avoids a biographical reading of “In the Village,” which is often connected with her own mother’s “mental breakdown,” because Bishop’s writing would have been as much affected by her conscious awareness of her past as it was by the unconscious impulses and histories of writing in the West. Rather, I take into account Bishop’s own personal history as well as the repetitions that reflect a placement in a tradition appearing in the story itself. Using this particular lens, I believe a rereading of “In the Village” is in order, where the “mad mother” is not silenced by the oppressive social structures that control the insane,” but she instead finds escape in the multitudes of sounds that associate with her, erasing the power of language and opening a new world where agency exists in a scream or in a striking hammer.
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Central to animal studies is the question of words and how they are used in relation to wordless beings such as non-human animals. This issue is addressed by the writer D.H. Lawrence, and the focus of this thesis is the linguistic vulnerability of humans and non-humans in his novel Women in Love, a subject that will be explored with the help of the philosopher Jacques Derrida’s text The Animal That Therefore I Am. The argument is that Women in Love illustrates the human subjection to and constitution in language, which both enables human thinking and restricts the human ability to think without words. This linguistic vulnerability causes a similar vulnerability in non-human animals in two ways. First, humans tend to imagine others, including non-verbal animals, through words, a medium they exist outside of and therefore cannot be defined through. Second, humans are often unperceptive of non-linguistic means of expression and they therefore do not discern what non-human animals may be trying to communicate to them, which often enables humans to justify abuse against non-humans. In addition, the novel shows how this shared but unequal vulnerability can sometimes be dissolved through the likewise shared but equal physical vulnerability of all animals if a human is able to imagine the experiences of a non-human animal through their shared embodiment rather than through human language. Hence the essay shows the importance of recognizing the limitations of language and of being aware of how the symbolizing effect of words influences the human treatment of its others.
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Le mouvement derridien de la différance marque la rupture avec l'affirmation de la métaphysique de la présence, avec l'autorité du signifié transcendantal. Dans cet univers mouvant de signifiants qui se renvoient perpétuellement les uns aux autres, la logique d'univocité se disloque. La "présence" n'est que fantomatique, s'esquissant au sein d'une chaîne ininterrompue de signifiants et se laissant toujours creuser par la marque d'un irréductible manque. Face au logocentrisme, corollaire de l'affirmation de la présence, l'écriture se veut siège et articulation de la trace, d'une origine qui ne peut être que raturée, véhicule d'une irrémédiable fêlure. La volet littéraire de la déconstruction a pour but de mettre en évidence le fonctionnement de l'"indécidabilité" du discours, soit une certaine ambivalence dans la signification qui caractérise tout texte. L'objectif principal de la présente recherche est de fournir une compréhension plus approfondie de la déconstruction en insistant sur l'ancrage langagier de tout texte. Le discours philosophique n'échappe ainsi pas au mécanisme différentiel du langage et de la dérive métaphorique. La parenté entre la perspective déconstructiviste derridienne et la conception mallarméenne du langage poétique semble frappante. La mise en oeuvre, par Mallarmé, d'une dislocation de l'espace textuel, son minutieux "creusement" du vers après renoncement à toute quête d'"Idéal", la mise en relief du leurre de l'appropriation langagière, voilà qui trouve un écho particulier dans les thèses derridiennes. La "mimésis" platonicienne se voit au travers du prisme de la "mimique" mallarméenne. La déconstruction poursuit son travail de "luxation" de l'oreille philosophique, insérant les philosophèmes dans la matrice langagière, les livrant ainsi au hasard du cheminement textuel et les confrontant à l'aporie. La philosophie n'a alors d'autre choix que d'abandonner ses prétentions transcendantales. La marche de la "différance" instaure une inexorable distance qui prive le sujet de tout rapport direct avec une origine assurée et lui ôte toute possibilité de maîtrise sur le monde. Au travers de la langue, se profile la question de l'altérité, de la relation dissymétrique qui nous lie à cet "autre", ce "tout-autre" qui nous fonde et nous constitue. L'accueil inconditionnel de cette altérité nous mènera à l'étude de la "religion", la déconstruction se tournant vers le "religieux" tout en effectuant un "retournement" habile de tout credo essentialiste.
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Le mouvement derridien de la différance marque la rupture avec l'affirmation de la métaphysique de la présence, avec l'autorité du signifié transcendantal. Dans cet univers mouvant de signifiants qui se renvoient perpétuellement les uns aux autres, la logique d'univocité se disloque. La "présence" n'est que fantomatique, s'esquissant au sein d'une chaîne ininterrompue de signifiants et se laissant toujours creuser par la marque d'un irréductible manque. Face au logocentrisme, corollaire de l'affirmation de la présence, l'écriture se veut siège et articulation de la trace, d'une origine qui ne peut être que raturée, véhicule d'une irrémédiable fêlure. La volet littéraire de la déconstruction a pour but de mettre en évidence le fonctionnement de l'"indécidabilité" du discours, soit une certaine ambivalence dans la signification qui caractérise tout texte. L'objectif principal de la présente recherche est de fournir une compréhension plus approfondie de la déconstruction en insistant sur l'ancrage langagier de tout texte. Le discours philosophique n'échappe ainsi pas au mécanisme différentiel du langage et de la dérive métaphorique. La parenté entre la perspective déconstructiviste derridienne et la conception mallarméenne du langage poétique semble frappante. La mise en oeuvre, par Mallarmé, d'une dislocation de l'espace textuel, son minutieux "creusement" du vers après renoncement à toute quête d'"Idéal", la mise en relief du leurre de l'appropriation langagière, voilà qui trouve un écho particulier dans les thèses derridiennes. La "mimésis" platonicienne se voit au travers du prisme de la "mimique" mallarméenne. La déconstruction poursuit son travail de "luxation" de l'oreille philosophique, insérant les philosophèmes dans la matrice langagière, les livrant ainsi au hasard du cheminement textuel et les confrontant à l'aporie. La philosophie n'a alors d'autre choix que d'abandonner ses prétentions transcendantales. La marche de la "différance" instaure une inexorable distance qui prive le sujet de tout rapport direct avec une origine assurée et lui ôte toute possibilité de maîtrise sur le monde. Au travers de la langue, se profile la question de l'altérité, de la relation dissymétrique qui nous lie à cet "autre", ce "tout-autre" qui nous fonde et nous constitue. L'accueil inconditionnel de cette altérité nous mènera à l'étude de la "religion", la déconstruction se tournant vers le "religieux" tout en effectuant un "retournement" habile de tout credo essentialiste.