992 resultados para Le Normand, Michelle--Œuvres romanesques
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Cette thèse propose de voir comment les romancières des années 1930 poursuivent un mouvement collectif d’accès à la vie littéraire amorcé depuis la fin du XIXe siècle, tout en ouvrant le chemin à de nombreuses voies inexplorées dans la littérature canadienne-française. Dans la foulée de la démarche sociopoétique proposée par Alain Viala, elle emprunte aux travaux en sociocritique des textes, en histoire littéraire et culturelle et aux études sur le genre afin de retracer la trajectoire des écrivaines et d’examiner, à travers les romans et les textes intimes (lettres, journaux intimes), les modulations d’un ensemble de discours, tant publics que privés, tenus par les femmes qui font le choix d’une carrière littéraire. Après avoir présenté l’ensemble des dynamiques ainsi que l’imaginaire générique qui structurent et encadrent la production littéraire féminine durant l’entre-deux-guerres, l’analyse est resserrée autour de trois auteures : Jovette-Alice Bernier, Éva Senécal et Michelle Le Normand. L’étude des archives révèle comment les discours épistolaires et diaristiques figurent des laboratoires du texte en gestation, tout comme ils dynamisent l’infusion de plusieurs postures tendant à négocier et à légitimer l’action et le discours des écrivaines ; postures qui trouveront leur prolongement dans les fictions. Puis, l’analyse des formes narratives, des motifs et des figures à l’œuvre dans les romans publiés en volumes esquisse les contours d’un imaginaire qui problématise la place du féminin dans la société canadienne-française. Enfin, l’analyse de la réception des romans entend démontrer comment le discours critique se borne à déconsidérer la production des femmes et invite ces dernières à interrompre leur carrière ou à bifurquer vers d’autres pratiques discursives. Dans un contexte où « modernité culturelle » rime autant avec « révolution » qu’avec « crise », et où les conditions politiques, socioéconomiques et culturelles transforment l’action, la place et la parole des femmes dans l’espace social, cette étude entend ainsi montrer comment les écrivaines et leurs textes participent d’un renouvellement des pratiques d’écriture, tout en étant les témoins, les critiques et les acteurs privilégiés des tensions et des contradictions qui agitent le Québec des années 1930.
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L’objectif de la thèse est de montrer en quoi le roman ou la littérature incarne une forme de connaissance qui lui est propre, que Pierre Klossowski appelle la « connaissance pathétique ». Celle-ci fait appel aux passions plutôt qu’à la seule raison et repose sur des percepts et des affects bien davantage que sur des idées et sur des concepts. L’œuvre romanesque de Georges Bataille et de Pierre Klossowski me servira d’exemple et d’objet d’analyse, dans la mesure où l’écriture fictionnelle y est toujours au service d’une ‘’passion’’ philosophique, dans laquelle l’auteur entraîne ses personnages en même temps que le lecteur. Cette « connaissance pathétique » que le sujet est amené à vivre passe notamment par les mécanismes d’une écriture qui tente d’énoncer l’innommable. Cette orientation esthétique suit la voie tracée par Nietzsche, et les grandes thématiques associées à ce dernier constituent à la fois, au niveau de l’énoncé, un contenu thématique et diégétique récurrent (par exemple : dans Le Baphomet, nous sommes en présence du personnage de Friedrich l’Antéchrist) et, au niveau de l’énonciation, une stratégie narrative qui consiste à piéger le lecteur dans un système d’interprétations ambiguës, contradictoires et provocatrices qui déclenchent chez lui une activité cognitive effrénée, de nature passionnelle ou pathétique (par exemple : Le récit Les lois de l’hospitalité commence par un avertissement au lecteur, où on le met en garde contre « l’attrape concertée » que représente le récit). J’étudierai en détail, sur le plan de l’expression et du contenu, ces stratégies cognitives de la transgression et du simulacre grâce auxquelles l’auteur amène ses personnages et son lecteur à éprouver des pensées comme une forme de passion. L’analyse de la poétique pathique comme forme privilégiée de l’écriture narrative chez Pierre Klossowski et chez Georges Bataille nécessitera le recours à une analyse de l’œuvre de Nietzsche et de Sade dans un premier temps pour retracer ce qui est l’enjeu de la réception de ces œuvres par les deux auteurs français. Dans un deuxième temps, l’analyse des œuvres de Georges Bataille et de Pierre Klossowski me permettra de comprendre comment elles déclenchent chez le lecteur une expérience pathétique où la difficulté d’atteindre à une connaissance rationnelle univoque déclenche chez le destinataire du texte une activité cognitive complexe de nature proprement littéraire ou romanesque. Enfin, le corpus qui me servira d’exemple dans la description de ces phénomènes sera constitué des principales œuvres discursives de Bataille et de Klossowski (L’expérience intérieure, Nietzsche et le cercle vicieux) ainsi que de leurs œuvres romanesques (L’histoire de l’œil, Divinus Deus, L’abbé C., La vocation suspendue, Les lois de l’hospitalité et Le Baphomet).
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Le web et les images qui y foisonnent font désormais partie de notre quotidien et ils façonnent notre manière de penser le monde. Certaines œuvres d’art permettent, semble-t-il, de réfléchir à la fois sur l’image, les technologies web, les relations qu’elles entretiennent et les enjeux sociopolitiques qui les sous-tendent. C’est dans cette perspective que ce mémoire s’intéresse aux travaux de la série des Googlegrams (2004-2006) de Joan Fontcuberta, particulièrement à deux œuvres qui reprennent les photographies de torture de la prison d’Abu Ghraib devenues iconiques. Ce sont des photomosaïques utilisant ces images comme matrices dans lesquelles viennent s’insérer des milliers de petites images qui ont été trouvées dans le web grâce au moteur de recherche d’images de Google, selon certains mots-clés choisis par l’artiste de façon à faire écho à ces photographies-matrices. Ces œuvres sont ici considérées en tant qu’outils d’études actifs nous permettant de déployer les assemblages d’images et de technologies qu’elles font interagir. Il s’agit de suivre les acteurs et les réseaux qui se superposent et s’entremêlent dans les Googlegrams : d’abord les photographies d’Abu Ghraib et leur iconisation ; ensuite le moteur de recherche et sa relation aux images ; finalement les effets de la photomosaïque. Cette étude s’effectue donc à partir des interactions entre ces différents éléments qui constituent les œuvres afin de réfléchir sur leurs rôles dans le façonnement de la représentation de l’information.
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Contient : « Ci commence le Chastoiement que li peres ensaigne à son filz. » Barbazan et Méon, Fabliaux et contes, II, 40 ; Fables de MARIE DE FRANCE. « Ci commence de Ysopes. Cil qui sevent de l'estreure... » ; «... Que ge li puisse l'ame rendre. Explicit de Ysopes » ; « Ci commence des XV signes. Se ne vos quidasse annuier... » ; «... Explicit des XV signes. » Cf. Romania, VI, 23 ; « Ci commence de seinte Leocade, qui fu dame de Tolete, et du saint arcevesque », par GAUTIER DE COINCY. Barbazan et Méon, I, 270, et Poquet, Les Miracles de la sainte Vierge, col. 77 ; « De quoi viennent li traitor et li mauvés. Or escoutez, et cler et lai... » Cf. Paulin Paris, Hist. littér. de la France, XXIII, 285 ; « Du cors et de l'ame. Cors en toi n'a point de savoir... » ; « D'un preudome qui rescolt son compere de noier. » Montaiglon, Recueil général et complet des fabliaux, I, 301 ; « Du segretain moine. » Montaiglon et Raynaud, Recueil... des fabliaux, V, 215 ; « Des eles de cortoisie», par RAOUL DE HOUDAN . Cf. Romania, IX, 150 ; « Ci commance de Florance et Blancheflor. » Barbazan et Méon, IV, 358 ; « D'un mercier. » G.-A. Crapelet, Proverbes et dictons populaires aux XIIIe et XIVe siècles (1831), p. 149 ; cf. Hist. littér. de la France, XXIII, 184 ; « Ci commence de la dame escolliée. » Montaiglon et Raynaud, Recueil... des fabliaux, VI, 95 ; « D'un jugleor qui ala en enfer et perdi les ames as dez. » Ibid., V, 65 ; Du vilain qui conquist paradis par plait. » Ibid., III, 209 ; « De II Angloys et de l'agnel. » Ibid., II, 178 ; « Du foteor. » Ibid., I, 304 ; « Du prestre et d'Alison », par GUILLAUME LE NORMAND. Ibid., II, 8 ; « Del convoiteus et de l'envieus », titre erroné pour « Estula ». Ibid., IV, 87 ; « Du convoitox », par JEAN DE BOVES. Ibid., V, 211 ; « De Haimet et de Barat, etc. » Ibid., IV, 93 ; « De Bérangier au lonc cul », par GUERIN. Ibid., III, 253 ; « De la pucele qui abevra le polain. » Ibid., IV, 199 ; « Du vilain asnier. » Ibid., V, 40 ; « Du provoire qui menga les meures. » Ibid., IV, 53 ; « De la damoiselle à la grue », par GARIN, Ibid., V, 151 ; « Du prestre qui ot mere malgré sien. » Ibid., V, 143 ; « Du chevalier qui fist les c... parler », par GUERIN. Ibid., VI, 68 ; « De Guillaume au faucon. » Ibid., II, 92 ; « De la male honte », par GUILLAUME LE NORMAND. Ibid., IV, 41 ; « Du c... Guautiers li leus dit a devise... » ; « ... Mais que ce fust li rois de France. Explicit du c... » ; « Du prestre qui dist la Passion. » Ibid., V, 80 ; « Du prestre et de la dame. » Ibid, II, 235 ; « De Audigier. » Barbazan et Méon, Fabliaux et contes, IV, 217 ; « De II bordeors ribauz. » Montaiglon, Recueil général... des fabliaux. I, 1 ; « La response de l'un des II ribauz. » Ibid, I, 7 ; « Du chevalier tort. » Barbazan et Méon, III, 444 ; « De l'apostoile. » G.-A. Crapelet, Proverbes et dictons populaires..., pp. 1-123 ; « D'Alixandre et d'Aristote. » Lai d'Aristote, par HENRI D'ANDELI. Montaiglon et Raynaud, Recueil, etc., V, 243 ; manuscrit C de l'édition des OEuvres d'Henri d'Andeli, par A. Héron, 1880, p. 1 ; « Des proverbes et du vilain. Qui vult oïr bons dis, Bons proverbes, bons ris... » Le texte est en grande partie différent de celui qu'a publié Le Roux de Lincy, Le Livre des Proverbes français, t. II (1859), pp. 459-470 ; « De Constant Du Hamel. » Montaiglon et Raynaud, Recueil, etc., IV, 166 ; « D'Auberée la vielle maquerel[le]. » Ibid., V, 1 ; « Ci comence le cortois d'Artois. » Barbazan et Méon, Fabliaux et contes, I, 356 ; « Ci comence de l'onbre et de l'anel. » Cf. Legrand d'Aussi, Fabliaux (1829), I, 256 ; « Ci comence l'erberie. » Rutebeuf, édit. Ach. Jubinal, 1839, t. I, Notes et éclaircissements, pp. 468-475, et 1875, t. III, Notes et éclaircissements, pp. 182-192 ; « Ci comence la bataille de quaresme et de charnage. » Barbazan et Méon, Fabliaux et contes, IV, 80 ; « Ci comence de Ovide, de Arte. Entendez tuit, grant et petit, Ce que maistre ÉLIE nos dit... » ; «... Que de cest mal, par s. Johan, N'aurez vos jà fors que l'ahan. » Cf. Gaston Paris, Hist. littér. de la France, XXIX, 458-461 ; « Ci commence de Piramo et de Tisbe. » Barbazan et Méon, Fabliaux et contes, IV, 326 ; cf. Gaston Paris, Hist. littér. de la France, XXIX, 498 ; « Ci commence Doctrinal de latin en roumans » [Doctrinal sauvage]. Cf. P. Meyer, Romania, VI, 20-22, et Notices et extraits des manuscrits, t. XXXIII, 1re partie, pp. 45-46 ; « Ci commence de la chante-pleure. » Cf. P. Meyer, Romania, VI, 26, et IX, 510 ; « Ci commence chastie-musart. » Cf. P. Meyer, Romania, XV, 604 et suiv ; « Ci commence la desputoison du juyf et du chrestien. Omnis credencium letetur populus... » ; «... Puis que j'ay I juyf à creance amené. Explicit. » Cf. Hist. littér. de la France, XXIII, 217 ; « Ci coumence d'amors et de jalousie. Comencer vueil I poi d'afaire, Que plus ne s'en puet mon cuer taire... » ; «... Ou jamais nul n'i faudrai. Explicit » ; « La bataille des VII arz », par HENRI D'ANDELI. A. Héron, OEuvres d'Henri d'Andeli, p. 43 ; « Ci commencent les proverbes au conte de Bretaigne. » G.-A. Crapelet, Proverbes et dictons populaires, p. 169 ; cf. Hist. littéraire de la France, XXIII, 686-688 ; « Ci coumence de Marcoul et de Salemon, que li cuens de Bretagne fist. » G.-A. Crapelet, Ibid., p. 189 ; cf. Hist. littér. de la France, XXIII, 688-689 ; « Ci coumence de Narciso le roumanz. » Barbazan et Méon, Fabliaux et contes, IV, 143 ; cf. Gaston Paris, Hist. littér. de la France, XXIX, 498-499 ; « C'est li romanz des braies » [les braies du Cordelier]. Montaiglon et Raynaud, Recueil général... des fabliaux, III, 275 ; « Commence des tresces. » Ibid., IV, 67 ; Partonopex de Blois. Ms. utilisé dans l'édition G.-A. Crapelet, 1834 ; « C'est le romanz de Blanchandin et de Orgueillose d'amors. » Cf. l'édition Michelant, 1867, et Romania, XVIII, 290 ; « Ci commence le romanz de Floire et de Blanche-Flor. » Seconde version d' Édélestand Du Méril ; édition Éd. Du Méril (1856), pp. CCVII-CCVIII et 125-227
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Contient : « Description des côtes de l'Amérique espagnole, depuis la Marguerite jusqu'à la côte des Mosquites. » — « Communiqué par M. de Forbonnès » ; « Description des terres de l'Amérique par où j'ay parcouru. » Amérique centrale ; « Mémoire sur l'importance du commerce du tabac,... 1739. » Attribué à M. de Silhouette ; « Mémoire sur les établissements... de la Louisianne,... novembre 1747. » Attribué à M. Fabri ; Autre mémoire sur la Louisiane, adressé au ministre de la Marine, Rouillé, par M. Le Normand ; « Observations faites à Nantes sur le mémoire dressé par M. Le Normand... » ; « Mémoire sur la Louisiane et sur l'Amérique en général » ; Autre « mémoire sur la Louisiane » ; « État des dépenses de la Louisiane » ; « Troupes de la colonie » ; « Mémoire sur la rivière de l'Amérique septentrionale dite Oyo, ou Ovabache, par le sr D. L. G. D. [de La Grange de Chessieux], avocat au Parlement, auteur de La conduite des François justifiée » ; « Mémoire envoyé de Cadis sur les missions du Paraguay » ; « Mémoire sur quelques endroits propres à observer le passage de Vénus sur le disque du soleil, lu à l'Académie par M. de Chabert, au mois de may 1760 »
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La présente recherche a pour but de faire le point sur l'état du droit canadien et sur ses perspectives futures en relation avec les œuvres créées par ordinateurs. L'outil terminologique choisi pour notre objectif est le logiciel de traduction automatique multilingue qui, à cause de sa complexité, s'éloigne le plus du programmeur « créateur» et se rapproche le plus d'œuvres qui ne peuvent être directement attribuées aux linguistes et programmeurs. Ces outils et leurs créations seront d'après nous les prochains outils technologiques à confronter le droit. En effet, dans un avenir prévisible, considérant l'évolution technologique, ces logiciels produiront des textes qui bénéficieront d'une valeur commerciale ajoutée et c'est alors que certains feront valoir leurs « droits », non seulement sur les textes mais aussi sur la technologie. Pour atteindre cet objectif, nous débuterons par un retour historique sur la technologie et ses origines. Par la suite, nous ferons une analyse de la protection actuelle accordée aux logiciels, aux banques de données et aux traductions qu'ils produisent. Nous déterminerons ensuite qui sera responsable des textes produits en relation avec le texte d'origine et avec sa résultante au niveau du droit d'auteur et de celui de la responsabilité civile. Cette recherche nous amènera à conclure que le droit actuel est « mésadapté » tant à l'égard de la protection qu'au niveau de la responsabilité. Ces conclusions devront d'après nous imposer un retour aux principes fondamentaux du droit. Ce fondamentalisme légal sera pour nous le prix à payer pour la légitimité. En effet, plus particulièrement concernant le droit d'auteur, nous conclurons qu'il devra cesser d'être le « fourre-tout» du droit de la propriété intellectuelle et redevenir ce qu'il doit être: un droit qui protège la créativité. Cette démarche prospective tirera ses racines du fait que nous serons obligés de conclure que les juristes canadiens ont refusé, à tort à notre point de vue, de renvoyer au monde des brevets les méthodes et procédés nouveaux et inventifs, ce qui donc a introduit des problématiques inutiles qui exacerbent l'incertitude. Finalement, notre cheminement nous dirigera vers le droit de la responsabilité où nous soutiendrons que le fournisseur ne peut actuellement être responsable du texte produit puisqu'il ne participe pas directement aux choix et ne porte pas atteinte au contenu. Voici donc en quelques mots le cœur de notre recherche qui entrouvre une boîte de Pandore.
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À l’image des théories de la bande dessinée imprimée, la BD numérique est elle aussi accaparée par les analyses formalistes, dont la plus connue, celle de Scott McCloud, est critiquable, car elle réduit le média à un langage. Or, les mutations provoquées par la remédiation numérique ne sont pas uniquement formelles : l’expérience du lecteur, de l’auteur, et le rapport qu’ils entretiennent ensemble sont modifiés. Ce nouveau rapport influence le contenu des œuvres : on ne raconte pas la même chose dans le livre que sur Internet. L’autobiographie en BD, courant qui a explosé dans l’édition indépendante des années 1990, puis a été largement repris par les blogueurs, permet d’observer les différences de contenus et d’approches véhiculées par le livre et le numérique. Le dispositif du blogue propose un outil de liberté d’expression et de réflexion, mais les paramètres de son exécution (immédiateté, interactivité, désir de popularité, etc.) peuvent détourner cet objectif. Ainsi, beaucoup d’auteurs de blogues n’ont pas produit une autobiographie singulière, mais ont reproduit un courant de pensée existant (en exposant une libido fortement orientée vers la consommation) ainsi qu’un genre codifié, au sein duquel les autobiographies deviennent uniformes. Pour qualifier leurs blogues, on ne peut pas vraiment parler d’autobiographies, car ils ne mettent pas en scène un passé rétrospectif. Il s’agirait davantage de journaux intimes dont l’intimité est communiquée (ou publicisée) plutôt qu’expérimentée. Ce à quoi ces blogues ressemblent finalement le plus, c’est à une sorte de télé-réalité, une « bédé-réalité ».