8 resultados para Jewishness
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La «troisième Quête» du Jésus historique relance le débat sur des acquis de la recherche. Bien qu'il s'agisse d'une nébuleuse de positions dissemblables plutôt que d'un courant homogène, cette constellation de chercheurs remet en cause le consensus antérieur. Son nouveau paradigme peut être saisi sur cinq points : 1) Les sources documentaires sur Jésus sont étendues et leur exploitation modifiée. 2) On relève un puissant retour à la judaïté du Nazaréen. 3) Le coeur de l'agir de Jésus n'est plus nécessairement une position millénariste, mais une conviction sapientiale. 4) L'histoire sociale met en valeur la réaction du messianisme populaire contre une politique d'acculturation gréco-romaine en Palestine. 5) Une christologie implicite redevient pensable au niveau de Jésus lui-même. The third Quest for the historical Jesus has re-opened the debate concerning research findings. Although this consists of a nebulous set of dissimilar positions rather than a homogenous trend, five previous points of consensus are being challenged by the constellation of researchers. The new paradigm may be summarised in five points: 1) The documentary sources on Jesus are spread out and their use is thereby modified. 2) A notable return to the Jewishness of Jesus of Nazareth. 3) The heart of Jesus' action is no longer seen as a millenarist position, but more as a conviction informed by Wisdom. 4) Social history emphasises the reaction of popular messianism confronting Greek-Roman political acculturation. 5) An implicit Christology becomes possible once more at the level of Jesus Himself.
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Ce mémoire propose des lectures croisées de la mémoire urbaine dans Dora Bruder de Patrick Modiano et La Québécoite de Régine Robin. Les deux récits mettent en scène des narrateurs héritiers de la mémoire de la Shoah qui déambulent dans les villes de Paris et Montréal. La ville est espace d’intelligibilité dont les signes sont porteurs de sens à activer par l’observateur. À l’aide de la sémiotique de la ville (Benjamin) et des pratiques de la ville (De Certeau) et en tenant compte de la position particulière des narrateurs autour des enjeux du témoignage et de l’écriture, ce mémoire cherche à étudier comment la ville participe au déploiement d’une mémoire juive en même temps qu’elle contribue à son inévitable perte. La Deuxième Guerre mondiale a eu lieu en partie à Paris, qui en porte les traces dans une forte densité mémorielle, tandis que Montréal, ville diasporique où les événements ne se sont pas déroulés, accueille les mémoires écorchées qui se fixent d’une autre manière dans l’espace urbain. Dans les deux récits, l’espace urbain est nécessaire à la mise en texte de la rupture et de la perte, qui se dévoilent à la fois au niveau thématique (destruction urbaine, échecs répétés, perte identitaire) et formel (remise en question du récit, hybridité générique.)
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Dans le cadre des politiques migratoires québécoises du début des années 2000, quelques familles juives argentines ont décidé de s'établir à Montréal. Ces migrants adhérent à un judaïsme culturel, où l’ethnicité devient une dimension identificatoire plus importante que la religion. Les Juifs argentins sont porteurs des histoires de migration familiales des ancêtres, lesquelles sont encore présentes dans la mémoire collective. Dans le cadre de leur établissement au Québec, ils se trouvent confrontés au contexte juif montréalais qui présente d’autres façons de vivre les judéités. Comment ces migrants perçoivent la rencontre et la cohabitation parmi les judéités montréalaises? Continueront-ils à se reconnaitre dans la spécificité de leurs judéités argentines? Les histoires migratoires de famille jouent-elles un rôle précis dans leur actuel processus d’établissement? Au-delà de l’adhésion à un judaïsme culturel, ces migrants croient-ils à une forme de transcendance?
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Ce mémoire est consacré à la construction des personnages féminins juifs dans trois romans modernes et contemporains de la littérature québécoise de langue française. Il se penche sur les romans L’avalée des avalés (1967) de Réjean Ducharme, La Québécoite (1983) de Régine Robin et Hadassa (2006) de Myriam Beaudoin. Les fonctions, les valeurs et les discours entourant la présence des figures féminines juives sont analysés par le biais des dialogues entre les lieux et l’espace de manière à cerner les marqueurs identitaires, culturels, sociaux, linguistiques et religieux. Nous avons cherché à inscrire ce mémoire dans le prolongement du chapitre portant sur la figure féminine juive de l’ouvrage pionnier Mythes et images du Juif au Québec (1977) de Victor Teboul. Teboul considère la figure féminine juive comme un personnage principalement secondaire et sexuel. Cette analyse, très ancrée dans les discours sociaux de la période de publication, mérite d’être revisitée avec un corpus plus élargi et plus contemporain. Pour ce faire, nous avons cerné les principaux vecteurs identitaires féminins juifs en analysant les discours entourant leur présence, les dialogues entre identité, culture, Histoire et société et les dynamiques entre espaces et lieux. Nous avons constaté que, en plus de sortir des stéréotypes, l’identité des figures féminines juives des trois romans est modelée en fonction de son rapport aux lieux et à l’espace. D’une judéité littéraire foncièrement iconoclaste, en passant par une judéité culturelle et mémorielle jusqu’à une judéité qui se veut le plus réaliste, les trois romans du corpus diffèrent largement par leur rapport à la judéité.
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This essay explores the ways in which the performance of Jewish identity (in the sense both of representing Jewish characters and of writing about those characters’ conscious and unconscious renditions of their Jewishness) is a particular concern (in both senses of the word) for Lorrie Moore. Tracing Moore's representations of Jewishness over the course of her career, from the early story “The Jewish Hunter” through to her most recent novel, A Gate at the Stairs, I argue that it is characterized by (borrowing a phrase from Moore herself) “performance anxiety,” an anxiety that manifests itself in awkward comedy and that can be read both in biographical terms and as an oblique commentary on, or reworking of, the passing narrative, which I call “anti-passing.” Just as passing narratives complicate conventional ethno-racial definitions so Moore's anti-passing narratives, by representing Jews who represent themselves as other to themselves, as well as to WASP America, destabilize the category of Jewishness and, by implication, deconstruct the very notion of ethnic categorization.
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Contemporary artists exploring Jewish identity in the UK are caught between two exclusions, broadly speaking: an art community that that sees itself as ‘post –identity’ and a ‘black’ art scene that revolves around the organizations that emerged out of the Identity debates of the 1980s and 1990s, namely Iniva, Third Text, Autograph. These organizations and those debates, don’t usually include Jewish identity within their remit as Jewish artists are considered to be well represented in the British art scene and, in any case, white. Out of these assumptions, questions arise in relation to the position of Jews in Britain and what is at stake for an artist in exploring Jewish Identity in their work. There is considerable scholarship, relatively speaking on art and Jewish Identity in the US (such as Lisa Bloom; Norman Kleeblatt; Catherine Sousslouf), which inform the debates on visual culture and Jews. In this chapter, I will be drawing out some of the distinctions between the US and the UK debates within my analysis, building on my own writing over the last ten years as well as the work of Juliet Steyn, Jon Stratton and Griselda Pollock. In short, this chapter aims to explore the problematic of what Jewish Identity can offer the viewer as art; what place such art inhabits within a wider artistic context and how, if at all, it is received. There is a predominance of lens based work that explores Identity arising out of the provenance of feminist practices and the politics of documentary that will be important in the framing of the work. I do not aim to consider what constitutes a Jewish artist, that has been done elsewhere and is an inadequate and somewhat spurious conversation . I will also not be focusing on artists whose intention is to celebrate an unproblematised Jewishness (however that is constituted in any given work). Recent artworks and scholarship has in any case rendered the trumpeting of attachment to any singular identity anachronistic at best. I will focus on artists working in the UK who incorporate questions of Jewishness into a larger visual enquiry that build on Judith Butler’s notion of identity as process or performative as well as the more recent debates and artwork that consider the intersectionality of identifications that co-constitute provisional identities (Jones, Modood, Sara Ahmed, Braidotti/Nikki S Lee, Glenn Ligon). The case studies to think through these questions of identity, will be artworks by Susan Hiller, Doug Fishbone and Suzanne Triester. In thinking through works by these artists, I will also serve to contextualise them, situating them briefly within the history of the landmark exhibition in the UK, Rubies and Rebels and the work of Ruth Novaczek, Lily Markewitz, Oreet Ashery and myself.
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En este artículo se presenta una visión panorámica de la situación actual del judaísmo así como de los principales problemas y desafíos que afronta en la actualidad. De manera especial se reflexiona sobre el concepto de identidad judía, pues son muchas y diferentes las respuestas a las preguntas ¿quién es judío? y ¿qué significa ser judío?