639 resultados para Intervalle de confiance simultané


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Ce mémoire porte sur la simulation d'intervalles de crédibilité simultanés dans un contexte bayésien. Dans un premier temps, nous nous intéresserons à des données de précipitations et des fonctions basées sur ces données : la fonction de répartition empirique et la période de retour, une fonction non linéaire de la fonction de répartition. Nous exposerons différentes méthodes déjà connues pour obtenir des intervalles de confiance simultanés sur ces fonctions à l'aide d'une base polynomiale et nous présenterons une méthode de simulation d'intervalles de crédibilité simultanés. Nous nous placerons ensuite dans un contexte bayésien en explorant différents modèles de densité a priori. Pour le modèle le plus complexe, nous aurons besoin d'utiliser la simulation Monte-Carlo pour obtenir les intervalles de crédibilité simultanés a posteriori. Finalement, nous utiliserons une base non linéaire faisant appel à la transformation angulaire et aux splines monotones pour obtenir un intervalle de crédibilité simultané valide pour la période de retour.

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Résumé de la thèse en français Titre : Différence entre hommes et femmes dans la réponse à un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et un diurétique chez des patients hypertendus d'origine Africaine. Introduction: L'efficacité des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ACEI) dans le traitement de l'hypertension artérielle chez les patients africains est controversée. Objectif: Nous avons examiné la baisse de la tension artérielle ambulatoire (ABP) en réponse à un diurétique et un ACEI chez des patients hypertendus d'origine africaine et nous avons évalué les différentes caractéristiques déterminant l'efficacité du traitement. Méthodes: Etude en simple-aveugle randomisée, en crossover AB/BA. Arrangement Familles hypertendues d'origine africaine de la population générale des Seychelles. Participants : 52 patients (29 hommes et 23 femmes) sur 62 patients hypertendus éligibles ont été inclus. Le principal résultat était la mesure de la réponse de l'ABP à 20 mg de lisinopril (LIS) ou 25 mg d'hydrochlorothiazide (HCT) quotidiennement pendant quatre semaines. Résultats: Le jour, la réponse systolique/diastolique de l'ABP sous HCT était de 4.9 (95% intervalle de confiance (IC) 1.2-8.6)/3.6 (1.0-6.2) mm Hg pour les hommes et 12.9 (9.216.6)/6.3 (3.7-8.8) mm Hg pour les femmes. Sous LIS, la réponse était de 18.8 (15.022.5)/14.6 (12.0-17.1) mm Hg pour les hommes et de 12.4 (8.7-16.2)/7.7 (5.1-10.2) mm Hg pour les femmes. La nuit, la réponse systolique/diastolique sous HCT était de 5.0 (0.6-9.4)/2.7 ((-0.4)-5.7) mm Hg pour les hommes et de 11.5 (7.1-16.0)/5.7 (2.6-8.8) mm Hg pour les femmes, et sous LIS était de 18.7 (14.2-22.1)/15.4 (12.4-18.5) mm Hg pour les hommes et de 3.5 ((-1.0)-7.9)/2.3 ((-0.8)-5.4) mm Hg pour les femmes. L'analyse de régression linéaire multiple a montré que le sexe est un prédicteur indépendant de la réponse tensionnelle à l'HCT et au LIS. Conclusions : Les patients hypertendus d'origine africaine ont présenté une baisse tensionnelle plus grande en réponse au LIS qu'à l'HCT. Les hommes ont mieux répondu au LIS qu'à l'HCT alors que les femmes ont répondu de manière similaire aux deux traitements.

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RAPPORT DE SYNTHÈSE Introduction En médecine de premier recours, les plaintes physiques sont fréquemment associées à des troubles dépressifs, anxieux et somatoformes et peuvent les masquer. Il est fréquemment reporté que ces troubles mentaux ont tendance à être insuffisamment diagnostiqués. Par ailleurs, peu d'études ont été conduites en médecine de premier recours concernant la possible association entre facteurs de stress psychosociaux et troubles dépressifs, anxieux et somatoformes. Objectifs Les objectifs étaient de déterminer la prévalence des troubles dépressifs, anxieux et somatoformes chez des patients consultant avec une plainte physique en médecine de premier recours, ainsi que d'explorer la possible association entre ces troubles mentaux et des facteurs de stress psychosociaux. Méthodes Nous avons conduit une étude transversale, multicentrique parmi vingt et un cabinets médicaux en Suisse Romande et la Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne. Les sujets étaient sélectionnés aléatoirement parmi des patients qui avaient présenté spontanément au moins une plainte physique et qui avaient consulté lors d'une demi- journée de consultation considérée pour l'étude. Les patients inclus ont rempli l'auto- questionnaire Patient Health Questionnaire (PHQ) entre novembre 2004 et juillet 2005. Nous avons utilisé la version française et validée du PHQ qui permet le diagnostic des principaux troubles mentaux selon les critères du DSM-IV et l'analyse de l'exposition aux facteurs de stress psychosociaux. Résultats Neuf cent dix-sept patients se présentant avec au moins une plainte physique ont été inclus. Le taux de troubles dépressifs, anxieux et somatoformes a été de 20,0% (intervalle de confiance [IC] à 95% = 17,4%-22,7%), 15,5% (IC 95% = 13,2%- 18,0%) et 15,1% (IC 95% = 12,8%~17,5%), respectivement. Les facteurs de stress psychosociaux ont été significativement associés aux troubles mentaux. Les patients avec une accumulation de facteurs de stress psychosociaux ont été le plus souvent déprimés, anxieux ou ont manifesté des troubles somatoformes, avec une augmentation par un facteur 2,2 (IC 95% = 2,0-2,5) pour chaque facteur additionnel. Conclusions Bien que la relation entre facteurs de stress psychosociaux et trouble dépressif soit bien établie, cette étude montre qu'il existe un lien entre ces facteurs de stress et les troubles dépressifs, anxieux et somatoformes. L'investigation de ces troubles mentaux chez des patients consultant avec un symptôme physique en médecine de premier recours est pertinente. D'autres explorations sont nécessaires pour investiguer le bénéfice potentiel d'une prise en charge intégrée des facteurs de stress psychosociaux sur la diminution des plaintes physiques et des troubles mentaux chez les patients que suivent les médecins de premier recours.

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Résumé en français Contexte Les interventions intensives d'aide à l'arrêt de la cigarette en milieu hospitalier n'ont pas été adoptées à large échelle, peut-être en raison de barrières organisationnelles. Nous évaluons dans cette étude l'efficacité d'une approche moins contraignante. Méthodes Nous avons conçu et réalisé une étude de cohorte avec un groupe de contrôle historique dans le département dedecine d'un hôpital universitaire de 850 lits. Cent dix-sept fumeurs éligibles consécutifs ont bénéficié d'une intervention d'aide à l'arrêt de la cigarette et 113 fumeurs hospitalisés avant l'implémentation de cette intervention ont constitué notre groupe de contrôle. L'intervention d'aide à l'arrêt de la cigarette, d'une durée de 30 minutes, était réalisée par un médecin assistant formé en désaccoutumance au tabac, sans aucun contact ultérieur de suivi. Tous les patients ont ensuite reçu un questionnaire pour évaluer quelles étaient leurs habitudes en matière de tabagisme 6 mois après leur sortie d'hôpital. Nous avons considéré les patients perdus de vue comme fumeurs et l'abstinence tabagique ponctuelle (au moins 7 jours consécutifs) des ex-fumeurs a été validée par leur médecin traitant. Résultats Les taux d'arrêt de la cigarette validés étaient de 23.9% dans le groupe intervention et de 9.7% dans le groupe contrôle (odds ratio 2.9, intervalle de confiance à 95% [IC95] 1.4 à 6.2). Après ajustement pour les facteurs confondants potentiels, l'intervention était toujours efficace, avec un odds ratio ajusté de 2.7 (1095 = 1.0 à 5.0). Conclusion Une intervention d'aide à l'arrêt de la cigarette de faible intensité, sans contact de suivi, est associée avec un plus haut taux d'arrêt de la cigarette à 6 mois en comparaison avec un groupe de contrôle historique.

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Rapport de synthèse : Objectif: nous avons regardé si les sujets dont les parents vivaient plus longtemps présentaient des niveaux plus faibles de facteurs de risques cardiovasculaires, y compris pour le syndrome métabolique. Méthodes: nous avons analysé les données d'un échantillon représentatif de la population suisse (1163 hommes et 1398 femmes) âgé de 55 à 75 ans, de la ville de Lausanne. Les participants ont été stratifiés par nombre de parents (0, 1, 2) qui ont vécu jusqu'à 85 ans ou plus. Les associations entre la longévité parentale et les facteurs de risques cardiovasculaires ou les variables métaboliques associées ont été analysées au moyen de régressions linéaires multiples. Résultats: la prévalence ajustée pour l'âge du syndrome métabolique varie de 24.8%, 20.5% à 13.8% chez les femmes (P<0.05) et de 28.8%, 32.1 % à 27.6% chez les hommes (non significatif) pour 0, 1 et 2 parents à forte longévité. L'association entre la longévité parentale et la prévalence du syndrome métabolique est particulièrement forte pour les femmes qui n'ont jamais fumé. Dans ce groupe, les femmes qui ont 2 parents à forte longévité ont un BMI plus faible et un tour de taille moins grand. Chez les gens qui n'ont jamais fumé, pour les deux sexes, les niveaux moyens (95% d'intervalle de confiance) et ajustés de cholestéro-HDL étaient de 1.64(1.61-1.67), 1.67(1.65-1.70) et 1.71(1.65-1.76) mmol/L pour 0, 1 et 2 parents à forte longévité (P<0.01), respectivement. La tendance n'était pas significative chez les anciens fiuneurs et fumeurs actuels. Conclusions: la longévité parentale est associée à un meilleur profil métabolique chez les femmes, mais pas chez les hommes. Les avantages métaboliques du fait d'avoir des parents âgés sont fortement atténués par le tabagisme.

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Problématique : Stenotrophomonas maltophilia est une bactérie Gram négatif présente dans¦l'environnement mais également responsable de nombreuses infections nosocomiales. Le but de cette¦étude a été de trouver quels étaient les facteurs de risques des patients non atteints de mucoviscidose¦ayant eu une bactériémie à S. maltophilia.¦Méthode : Il s'agit d'une étude cas-témoin. La population étudiée était les patients du CHUV de plus¦de 18 ans avec une ou plus paire(s) d'hémoculture positive pour S. maltophilia entre 2000-2010, en¦excluant tout patient atteint de mucoviscidose. Les variables binaires ont été analysées par le test de¦McNemar. Les variables continues ont été comparées avec le Wilcoxon Rank-Sum test. L'analyse¦multivariée des facteurs de risque indépendants a été effectuée par une régression logistique¦conditionnelle.¦Résultats : 46 épisodes d'hémocultures positives ont été identifiés. L'insuffisance rénale, une maladie¦oncologique et l'agranulocytose ont été identifiés comme des facteurs de risques significatifs.¦L'analyse multivariée a montré les facteurs suivants sont associés indépendamment à une bactériémie :¦1) l'agranulocytose (odds ratio, 7.0 ; 95% intervalle de confiance, 1.5 - 32.2 ; p= 0.012) 2) le cancer¦(odds ratio, 4.9 ; 95% intervalle de confiance, 1.7 - 14.2 ; p= 0.003) 3)l'insuffisance rénale (odds¦ratio, 5.2 ; 95% intervalle de confiance, 1.5 - 17.4 ; p= 0.008)¦Conclusions : L'insuffisance rénale, la maladie oncologique et l'agranulocytose sont des facteurs de¦risque indépendants pour une bactériémie à S. maltophilia. Les patients présentant ces critères de¦vulnérabilité doivent donc être particulièrement surveillés.

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Le "Chest wall syndrome" (CWS) est défini comme étant une source bénigne de douleurs thoraciques, localisées sur la paroi thoracique antérieure et provoquées par une affection musculosquelettique. Le CWS représente la cause la plus fréquente de douleurs thoraciques en médecine de premier recours. Le but de cette étude est de développer et valider un score de prédiction clinique pour le CWS. Une revue de la littérature a d'abord été effectuée, d'une part pour savoir si un tel score existait déjà, et d'autre part pour retrouver les variables décrites comme étant prédictives d'un CWS. Le travail d'analyse statistique a été effectué avec les données issues d'une cohorte clinique multicentrique de patients qui avaient consulté en médecine de premier recours en Suisse romande avec une douleur thoracique (59 cabinets, 672 patients). Un diagnostic définitif avait été posé à 12 mois de suivi. Les variables pertinentes ont été sélectionnées par analyses bivariées, et le score de prédiction clinique a été développé par régression logistique multivariée. Une validation externe de ce score a été faite en utilisant les données d'une cohorte allemande (n= 1212). Les analyses bivariées ont permis d'identifier 6 variables caractérisant le CWS : douleur thoracique (ni rétrosternale ni oppressive), douleur en lancées, douleur bien localisée, absence d'antécédent de maladie coronarienne, absence d'inquiétude du médecin et douleur reproductible à la palpation. Cette dernière variable compte pour 2 points dans le score, les autres comptent pour 1 point chacune; le score total s'étend donc de 0 à 7 points. Dans la cohorte de dérivation, l'aire sous la courbe sensibilité/spécificité (courbe ROC) est de 0.80 (95% de l'intervalle de confiance : 0.76-0.83). Avec un seuil diagnostic de > 6 points, le score présente 89% de spécificité et 45% de sensibilité. Parmi tous les patients qui présentaient un CWS (n = 284), 71% (n = 201) avaient une douleur reproductible à la palpation et 45% (n= 127) sont correctement diagnostiqués par le score. Pour une partie (n = 43) de ces patients souffrant de CWS et correctement classifiés, 65 investigations complémentaires (30 électrocardiogrammes, 16 radiographies du thorax, 10 analyses de laboratoire, 8 consultations spécialisées, et une tomodensitométrie thoracique) avaient été réalisées pour parvenir au diagnostic. Parmi les faux positifs (n = 41), on compte trois angors stables (1.8% de tous les positifs). Les résultats de la validation externe sont les suivants : une aire sous la courbe ROC de 0.76 (95% de l'intervalle de confiance : 0.73-0.79) avec une sensibilité de 22% et une spécificité de 93%. Ce score de prédiction clinique pour le CWS constitue un complément utile à son diagnostic, habituellement obtenu par exclusion. En effet, pour les 127 patients présentant un CWS et correctement classifiés par notre score, 65 investigations complémentaires auraient pu être évitées. Par ailleurs, la présence d'une douleur thoracique reproductible à la palpation, bien qu'étant sa plus importante caractéristique, n'est pas pathognomonique du CWS.

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RESUME : Actuellement la brachythérapie endovasculaire reste le seul traitement efficace pour la resténose intrastent. Malgré ceci, la limitation majeure de cette technique est la resténose aux extrémités du stent (effet de bord) due à une couverture incomplète par la source radioactive (geographical miss). Le ballon coupant et qui ne glisse pas pourrait limiter le barotraumatisme engendré par la dilatation et qui avec la diminution de la radiation aux extrémités de la source radioactive, est à la base du geographical miss. Cette étude prospective a pour but d'examiner l'efficacité du traitement de la resténose intrastent par la combinaison d'angioplastie avec cutting ballon et β - irradiation. Le registre « Radiation in Europe NOvoste » (RENO) inclut tous les patients traités par β - irradiation coronaire avec le système Beta-CathTM System (Novoste Corporation, Brussels, Belgium) n'ayant pas été inclus dans une autre étude randomisée. Un premier sous-groupe de ces patients (groupe 1, n=166), représente les patients traités par cutting ballon et β - irradiation intra coronaire. Ce groupe a été défini d'une manière prospective et les résultats cliniques à 6 mois ont été comparés par rapport aux autres patients qui ont reçu un traitement par dilatation coronaire conventionnelle et β - irradiation (groupe 2, n=712). A 6 mois de suivi, on a retrouvé une différence significative entre les 2 groupes par rapport à la nécessité d'une nouvelle revascularisation du vaisseau préalablement traité (10,2% de récidive dans le groupe 1 contre 16,6 % dans le groupe 2 , p=0,04). Le nombre d'événements cardiaques majeurs (mortalité, infarctus du myocarde et revascularisation) a également été diminué de manière significative (10,8% contre 19,2% ; />=0,01). Cette observation a été confirmée par une analyse multivariée qui indique un risque diminué pour les événements cardiaques majeurs à 6 mois, (rapport de côtes : 0,49 ; intervalle de confiance 0,27-0,88 ; p=0,02). Comparé à l'angioplastie coronarienne avec ballon conventionnel, l'utilisation de cutting ballon avant la β - irradiation dans le traitement de la resténose intrastent démontre une meilleure évolution clinique à 6 mois. ABSTRACT: At present, vascular brachytherapy is the only efficient therapy for in-stent restenosis. Nevertheless edge restenosis often relat¬ed to geographical miss has been identified as a major limitation of the technique. The non-slippery cutting balloon has the potential to limit vascular barotraumas which, together with low-dose irradiation at both ends of the radioactive source, are the prerequisite for geographical miss. This prospective study aimed to examine the efficacy of combining cut¬ting balloon angioplasty and brachytherapy for in-stent restenosis. The Radiation in Europe NOvoste (RENO) registry prospectively tracked all patients who had been treated by coronary β-radiation with the Beta-CathTM System (Novoste Corporation. Brussels, Belgium) but were not included in a randomized radiation trial, A subgroup of patients with in-stent restenosis treated by cutting balloon angioplasty and coronary β-radiation (group 1, n = 166) was prospectively defined, and clinical outcomes of patients at 6 months were compared with those of patients treated by conventional angioplasty and coronary β -radiation (group 2, n = 712). At 6-month follow-up, there was a significant difference between groups 1 and 2 in- target vessel revascularization (10.2% versus 16.6% respectively; p = 0.04) and in the incidence of major adverse clinical events (MACE) including, death, myocardial infarction, and revascularization (10.8% versus 19.2%; p= 0.01). This observation was confirmed by a multivariate analysis indicating a. lower risk for MACE at 6 months (odds ratio: 0.49; confidence intervals: 0.27-0.88; p = 0.02). Compared to conventional angioplasty, cutting balloon angio¬plasty prior to coronary beta-radiation with the Beta-CathTM System seems to improve the 6-month clinical outcome in patients with in-stent restenosis.

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Objectifs - Identifier les facteurs de vulnérabilité sociaux et médicaux associés au recours multiple aux consultations des urgences. - Déterminer si les patients à recours multiple sont plus à même de combiner ces facteurs dans un système d'assurance universelle. Méthode Il s'agit d'une étude cas-contrôle rétrospective basée sur l'étude de dossiers médico-administratifs comparant des échantillons randomisés de patients à recours multiple à des patients n'appartenant pas à cette catégorie, au sein des urgences du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois et de la Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne. Les auteurs ont défini les patients à recours multiple comme comptabilisant au moins quatre consultations aux urgences durant les douze mois précédents. Les patients adultes (>18 ans) ayant consulté les urgences entre avril 2008 et mars 2009 (période d'étude) étaient inclus ; ceux quittant les urgences sans décharge médicale étaient exclus. Pour chaque patient, le premier dossier d'urgence informatisé inclus dans la période d'étude était sélectionné pour l'extraction des données. Outre les variables démographiques de base, les variables d'intérêt comprennent des caractéristiques sociales (emploi, type de résidence) et médicales (diagnostic principal aux urgences). Les facteurs sociaux et médicaux significatifs ont été utilisés dans la construction d'un modèle de régression logistique, afin de déterminer les facteurs associés avec le recours multiple aux urgences. De plus, la combinaison des facteurs sociaux et médicaux a été étudiée. Résultats Au total, 359/Γ591 patients à recours multiple et 360/34'263 contrôles ont été sélectionnés. Les patients à recours multiple représentaient moins d'un vingtième de tous les patients des urgences (4.4%), mais engendraient 12.1% de toutes les consultations (5'813/48'117), avec un record de 73 consultations. Aucune différence en termes d'âge ou de genre n'est apparue, mais davantage de patients à recours multiples étaient d'une nationalité autre que suisse ou européenne (n=117 [32.6%] vs n=83 [23.1%], p=0.003). L'analyse multivariée a montré que les facteurs de vulnérabilité sociaux et médicaux les plus fortement associés au recours multiple aux urgences étaient : être sous tutelle (Odds ratio [OR] ajusté = 15.8; intervalle de confiance [IC] à 95% = 1.7 à 147.3), habiter plus proche des urgences (OR ajusté = 4.6; IC95% = 2.8 à 7.6), être non assuré (OR ajusté = 2.5; IC95% = 1.1 à 5.8), être sans emploi ou dépendant de l'aide sociale (OR ajusté = 2.1; IC95% = 1.3 à 3.4), le nombre d'hospitalisations psychiatriques (OR ajusté = 4.6; IC95% = 1.5 à 14.1), ainsi que le recours à au moins cinq départements cliniques différents durant une période de douze mois (OR ajusté = 4.5; IC95% = 2.5 à 8.1). Le fait de comptabiliser deux sur quatre facteurs sociaux augmente la vraisemblance du recours multiple aux urgences (OR ajusté = 5.4; IC95% = 2.9 à 9.9) ; des résultats similaires ont été trouvés pour les facteurs médicaux (OR ajusté = 7.9; IC95% = 4.6 à 13.4). La combinaison de facteurs sociaux et médicaux est fortement associée au recours multiple aux urgences, puisque les patients à recours multiple étaient dix fois plus à même d'en comptabiliser trois d'entre eux (sur un total de huit facteurs, IC95% = 5.1 à 19.6). Conclusion Les patients à recours multiple aux urgences représentent une proportion modérée des consultations aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois et de la Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne. Les facteurs de vulnérabilité sociaux et médicaux sont associés au recours multiple aux urgences. En outre, les patients à recours multiple sont plus à même de combiner les vulnérabilités sociale et médicale que les autres. Des stratégies basées sur le case management pourraient améliorer la prise en charge des patients à recours multiple avec leurs vulnérabilités afin de prévenir les inégalités dans le système de soins ainsi que les coûts relatifs.

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Rapport de synthèse : Introduction : plusieurs études observationnelles suggèrent qu'il existe une association entre le tabagisme actif et l'incidence du diabète de type 2. Toutefois de telles études n'ont jamais été synthétisées de façon systématique. Objectif : conduire une revue systématique avec meta-analyse des études évaluant l'association entre le tabagisme actif et l'incidence du diabète de type 2. Méthode : nous avons effectué une recherche dans les bases de donnée électroniques MEDLINE et EMBASE de 1966 à mai 2007, et l'avons complétée par une recherche manuelle des bibliographies des articles clés retenus ainsi que par la recherche d'abstracts de congrès scientifiques et le contact d'experts. Pour être inclues dans notre revue, les études devaient avoir un design de type cohorte, reporter un risque de glycémies jeun élevée, d'intolérance au glucose ou de diabète de type 2 en relation avec le statut tabagique des participants lors du recrutement et devaient exclure les sujets avec un diabète au début de l'étude. Deux auteurs ont sélectionné de façon indépendante les études et ont extrait les données. Les risques relatifs de diabète étaient ensuite compilés, utilisant un modèle de type « random effect ». Résultats : la recherche a aboutit à 25 études de cohorte prospectives (N=1'165'374 participants) et a reporté en tout 45'844 cas de diabète de type 2 pendant une durée de suivi s'étendant sur 5 à 30 années. Sur les 25 études, 24 reportaient un risque augmenté de diabète chez les fumeurs par comparaison aux non fumeurs. Le risque relatif (RR) commun de toutes les études était de 1.44 (intervalle de confiance (IC) à 95% : 1.31-1.58). Le risque de diabète était plus élevé chez les fumeurs de plus de 20 cigarettes par jour (RR : 1.61, IC 95% : 1.43-1.80) en comparaison aux fumeurs ayant une consommation inférieure (RR : 1.29, IC 95% : 1.13-1.48) et le risque était moindre pour les anciens fumeurs (RR :1.23; IC 95% : 1.14-1.33) comparé aux fumeurs actifs. Ces éléments parlent en faveur d'un effet dose-réponse et donc d'une relation de causalité, sans pour autant la prouver. Conclusion : notre étude révèle que le tabagisme actif est associé avec un risque augmenté de 44% de diabète de type 2. Des recherches futures sont nécessaires pour évaluer si cette association est causale et pour clarifier les mécanismes d'action. Dans l'intervalle, les professionnels de santé devraient mentionner l'éviction du diabète comme une raison supplémentaire d'arrêter de fumer ou de ne pas commencer à fumer.

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Le "Chest wall syndrome" (CWS) est défini comme étant une source bénigne de douleurs thoraciques, localisées sur la paroi thoracique antérieure et provoquées par une affection musculosquelettique. Le CWS représente la cause la plus fréquente de douleurs thoraciques en médecine de premier recours. Le but de cette étude est de développer et valider un score de prédiction clinique pour le CWS. Une revue de la littérature a d'abord été effectuée, d'une part pour savoir si un tel score existait déjà, et d'autre part pour retrouver les variables décrites comme étant prédictives d'un CWS. Le travail d'analyse statistique a été effectué avec les données issues d'une cohorte clinique multicentrique de patients qui avaient consulté en médecine de premier recours en Suisse romande avec une douleur thoracique (59 cabinets, 672 patients). Un diagnostic définitif avait été posé à 12 mois de suivi. Les variables pertinentes ont été sélectionnées par analyses bivariées, et le score de prédiction clinique a été développé par régression logistique multivariée. Une validation externe de ce score a été faite en utilisant les données d'une cohorte allemande (n= 1212). Les analyses bivariées ont permis d'identifier 6 variables caractérisant le CWS : douleur thoracique (ni rétrosternale ni oppressive), douleur en lancées, douleur bien localisée, absence d'antécédent de maladie coronarienne, absence d'inquiétude du médecin et douleur reproductible à la palpation. Cette dernière variable compte pour 2 points dans le score, les autres comptent pour 1 point chacune; le score total s'étend donc de 0 à 7 points. Dans la cohorte de dérivation, l'aire sous la courbe sensibilité/spécificité (courbe ROC) est de 0.80 (95% de l'intervalle de confiance : 0.76-0.83). Avec un seuil diagnostic de > 6 points, le score présente 89% de spécificité et 45% de sensibilité. Parmi tous les patients qui présentaient un CWS (n = 284), 71% (n = 201) avaient une douleur reproductible à la palpation et 45% (n= 127) sont correctement diagnostiqués par le score. Pour une partie (n = 43) de ces patients souffrant de CWS et correctement classifiés, 65 investigations complémentaires (30 électrocardiogrammes, 16 radiographies du thorax, 10 analyses de laboratoire, 8 consultations spécialisées, et une tomodensitométrie thoracique) avaient été réalisées pour parvenir au diagnostic. Parmi les faux positifs (n = 41), on compte trois angors stables (1.8% de tous les positifs). Les résultats de la validation externe sont les suivants : une aire sous la courbe ROC de 0.76 (95% de l'intervalle de confiance : 0.73-0.79) avec une sensibilité de 22% et une spécificité de 93%. Ce score de prédiction clinique pour le CWS constitue un complément utile à son diagnostic, habituellement obtenu par exclusion. En effet, pour les 127 patients présentant un CWS et correctement classifiés par notre score, 65 investigations complémentaires auraient pu être évitées. Par ailleurs, la présence d'une douleur thoracique reproductible à la palpation, bien qu'étant sa plus importante caractéristique, n'est pas pathognomonique du CWS.

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Le diabète de type 2 (DT2) a une prévalence élevée dans les pays industrialisés, et on s'attend à une augmentation dans les années à venir en raison du vieillissement de la population ainsi que des modifications du mode de vie. Il existe malheureusement peu de données épidémiologiques sur la prévalence et la prise en charge du diabète en Suisse. Les objectifs de cette étude étaient donc 1) évaluer la prévalence du DT2 dans une cohorte lausannoise ; 2) caractériser la prise en charge des patients atteints de DT2, et 3) identifier les facteurs associés à la prévalence, la connaissance par les patients de leur maladie et le traitement du DT2. Pour ce faire, 6181 sujets (3246 femmes), âgés de 35 à 75 ans et vivant à Lausanne ont été inclus dans l'étude. La prévalence totale du DT2 était de 6.3% (intervalle de confiance à 95%: 5.7-7.0%), une valeur comparable à celle des pays avoisinants. La prévalence était plus élevée chez les hommes que chez les femmes (9.1% contre 3.8%, p<0.001), et augmentait avec l'âge. Deux tiers des patients avec DT2 (65.3% ; 60.4-70.0%) avaient connaissance de leur situation, et plus de trois-quarts d'entre eux étaient traités. Les hommes étaient plus fréquemment traités que les femmes (91.3% contre 75.9%, p<0.001). La plupart des patients suivait une monothérapie (majoritairement par biguanides). Parmi les sujets avec une thérapie multiple, une prévalence plus élevée de glycémie à jeun >7 mmol/1 était présente. L'analyse multivariée a montré que le sexe masculin, l'âge croissant et un indice de masse corporelle élevé étaient associés à une plus grande prévalence du DT2, alors qu'aucune association n'a été trouvée pour l'activité physique et la consommation d'alcool. Parmi les sujets atteints de DT2, l'âge croissant était positivement associé à la connaissance du diabète, de même que l'âge croissant et le sexe masculin étaient associés à une plus grande prévalence du traitement. Le faible taux de connaissance de diabète pourrait être dû à un manque de dépistage par les médecins de premier recours. La présence d'autres facteurs de risque cardiovasculaire devrait inciter les médecins à un dépistage du diabète pour obtenir un meilleur profil de risque. Cette étude a des limitations. D'abord, aucune mesure de l'hémoglobine glyquée n'a été mesurée, et par conséquent la détermination de la prise en charge uniquement par la glycémie à jeun peut être difficile. Ensuite, le taux de participation était bas et pourrait limiter l'interprétation des résultats ; néanmoins, il est comparable à celui d'autres études effectuées dans les pays occidentaux. Il existe peu de données épidémiologiques du DT2 en Suisse, cette étude permet donc d'évaluer la situation actuelle et de déterminer la prévalence et la prise en charge du diabète à Lausanne à travers la cohorte CoLaus. Une telle étude a par conséquent son importance dans le contexte actuel, au vu du vieillissement de la population et de l'augmentation des facteurs de risque cardio-vasculaires.

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RESUME: Contexte : l'objectif de cette étude de cohorte prospective était de déterminer la relation entre la survenue d'infections et la dépendance fonctionnelle chez des résidents d'établissements de long séjour durant une période de 6 mois. Population et méthode : les patients inclus (1324 résidents) étaient âgés de 65 ans et plus (âge moyen 85.7 ans, 76.6% de femmes), étaient des résidents de 39 EMS du canton de Vaud. Au baseline, des données démographiques, médicales, concernant les facteurs de risque et protecteurs des infections ont été récoltées. Au cours du suivi de 6 mois, les infirmières des EMS ont documenté la survenue de symptômes et signes d'infection en utilisant les critères développés spécifiquement par l'APIC pour les établissements de long séjour. Les mesures du status fonctionnel ont été évaluées au baseline, à 3 mois et à 6 mois. Deux outcomes différents ont été utilisés : a) le déclin fonctionnel défini comme le décès ou une diminution des capacités fonctionnelles au suivi, b) le status fonctionnel mesuré par une échelle standardisée. Résultats : à la fin du suivi, la mortalité était de 14.6%, similaire pour les résidents avec et sans infection (16.2% versus 13.1%, P .11). Durant les 2 périodes de suivi de 3 mois, les sujets ayant présenté une ou plusieurs infections avaient des odds de déclin fonctionnel plus élevés, y compris après ajustement pour les caractéristiques démographiques, médicales et fonctionnelles du baseline, ainsi que la survenue de nouvelles maladies (odds ratio ajustés (OR) = 1.6, intervalle de confiance à 95% (IC) = 1.2-2.2, P = .002 et OR = 1.5, 95% IC= 1.1-2.0, P= .008, respectivement). Comparés aux résidents non infectés, les odds de déclin fonctionnel augmentaient significativement et graduellement chez ceux ayant eu une, respectivement 2 infections ou plus. L'analyse prédisant le score fonctionnel (restreinte aux sujets ayant survécu) a donné des résultats similaires. Finalement, une analyse de survie prédisant le temps jusqu'à la première infection a confirmé une augmentation progressive de la probabilité d'infection chez les sujets avec dépendance fonctionnelle modérée, respectivement sévère, comparés aux sujets indépendants à la ligne de base. Conclusion : chez les résidents de long séjour, les infections sont à la fois cause et conséquence de la dépendance fonctionnelle. Des études futures devraient être entreprises pour investiguer si des programmes de prévention des infections peuvent également contribuer à prévenir le déclin fonctionnel, un facteur important pour la qualité de vie de ces résidents. ABSTRACT: Objectives: To determine the relationship between infections and functional impairment in nursing home residents. Design: Prospective cohort study (follow-up period, 6 months). Setting: Thirty-nine nursing homes in western Switzerland. Participants: A total of 1,324 residents aged 65 and older (mean age 85.7; 76.6% female) who agreed to participate, or their proxies, by oral informed consent. Measurements: Functional status measured every 3 months. Two different outcomes were used: (a) functional decline defined as death or decreased function at follow-up and (b) functional status score using a standardized measure. Results: At the end of follow-up, mortality was 14.6%, not different for those with and without infection (16.2% vs 13.1%, P= .11) During both 3-month periods, subjects with infection had higher odds of functional decline, even after adjustment for baseline characteristics and occurrence of a new illness (adjusted odds ratio (AOR) = 1.6, 95% confidence interval (CI) = 1.2-2.2, P = .002, and AOR 1.5, 95% CI 1.1-2.0, P .008, respectively). The odds of decline increased in a stepwise fashion in patients with zero, one, and two or more infections. The analyses predicting functional status score (restricted to subjects who survived) gave similar results. A survival analysis predicting time to first infection confirmed a stepwise greater likelihood of infection in subjects -with moderate and severe impairment at baseline than in subjects with no or mild functional impairment at baseline. Conclusion: Infections appear to be both a cause and a consequence of functional impairment in nursing home residents. Further studies should be undertaken to investigate whether effective infection control programs can also contribute to preventing functional decline, an important component of these residents' quality of life.

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Contexte L'hyperthyroïdie infra-clinique est une perturbation de la fonction thyroïdienne, définie par une thyrotropine (TSH) basse et des taux normaux de thyroxine libre (T4L) et triiodothyronine (T3). Cette dysfonction affecte de 1% à 5% des adultes de plus de 65 ans, surtout les femmes, et pourrait être associée avec les maladies cardiovasculaires, la fibrillation auriculaire et l'insuffisance cardiaque. Toutefois, les conclusions des différentes études de cohortes sont contradictoires, avec des limites méthodologiques empêchant leur comparaison de manière formelle. L'objet du travail de thèse était d'estimer le risque de mortalité de toute cause, le risque de mortalité de cause cardiovasculaire, le risque d'événements cardiovasculaires et le risque de fibrillation auriculaire associés à l'hyperthyroïdie infra-clinique dans toutes les grandes études de cohorte prospectives disponibles à ce jour. Méthode et Résultats Les données individuelles de 52'674 participants provenant de 10 études de cohorte prospectives des Etats-Unis, d'Europe, du Brésil et d'Australie ont été analysées pour évaluer les risques à long-terme de l'hyperthyroïdie infra-clinique. L'euthyroïdie était définie par une TSH entre 0.45 et 4.49 mUI/l et l'hyperthyroïdie infra-clinique par une TSH inférieure à 0.45 mUI/l avec un taux normal de T4L, après exclusion des participants prenant des médicaments pouvant perturber la thyroïde. Sur les 52'674 participants, 2188 (4.2%) avaient une hyperthyroïdie infra-clinique. Pendant un suivi de plus de 8 ans, 8527 participants sont décédés (dont 1896 de cause cardiovasculaire), 3653 sur 22'437 ont eu un événement cardiovasculaire et 785 sur 8711 ont développé une fibrillation auriculaire. Dans des analyses ajustées pour l'âge et le sexe, l'hyperthyroïdie infra-clinique était associée à une hausse de la mortalité de toute cause (hazard ratio [HR] 1.24, intervalle de confiance à 95% [IC] 1.06-1.46), de la mortalité cardiovasculaire (HR 1.29, IC 1.02-1.62), des événements cardiovasculaires (HR 1.21, IC 0.99- 1.46) ainsi qu'une hausse de l'incidence de fibrillation auriculaire (HR 1.68, IC 1.16-2.43). Les risques ne différaient pas significativement dans les analyses stratifiées selon l'âge, le sexe ou la présence de maladies cardiovasculaires préexistantes, et étaient similaires après ajustement multiple pour les facteurs de risque cardiovasculaire. Le risque de mortalité cardiovasculaire et de fibrillation auriculaire était plus élevé avec une TSH très basse (< 0.10 Ul/I) comparé à une TSH modérément abaissée (0.10-0.44 mUI/l, valeurs ρ for trend < 0.03). Conclusions et perspectives L'hyperthyroïdie infra-clinique est associée à un risque augmenté de mortalité de toute cause, de cause cardiovasculaire et de fibrillation auriculaire, avec un risque plus élevé quand la TSH est inférieure à 0.10 mUI/l. Ces résultats sont cohérents avec les dernières recommandations internationales conseillant de considérer un traitement de l'hyperthyroïdie infra-clinique pour les adultes de plus de 65 ans ou les patients avec maladie cardiaque, en particulier si la TSH est inférieure à 0.10 mUI/l. Toutefois, des études cliniques randomisées sont encore nécessaires pour prouver l'efficacité du traitement et déterminer si l'on devrait dépister les problèmes de thyroïde dans la population générale.

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Le cytomégalovirus (CMV) est le pathogène viral le plus important après transplantation d'organe. Le risque de développer une maladie à CMV chez les patients transplantés dépend d'une combinaison de facteurs de l'hôte et de facteurs viraux. Par exemple, il est bien établi que le status sérologique à CMV du donneur et du receveur est un facteur de risque très important pour développer une maladie à CMV, notamment chez le sous-groupe de patients donneurs positifs / receveurs négatifs (D+/R-). Par contre, il n'est pas complètement élucidé si des polymorphismes viraux spécifiques peuvent influencer l'évolution en la réponse thérapeutique chez des patients avec une infection à CMV. Nous avons évalué le rôle des différents génotypes de la glycoprotéine Β (gB) du CMV sur l'évolution clinique et virologique de la maladie à CMV chez des patients transplantés d'organe sous traitement antiviral.¦Pour ce faire, nous avons étudié 239 patients transplantés d'organe inclus dans une étude multicentrique évaluant deux médicaments antiviraux utilisés comme traitement de la maladie à CMV. Le génotypage de la gB du CMV a été réalisé en utilisant une PCR quantitative en temps réel au début du traitement antiviral. Les polymorphismes de la gB du CMV permettent la discrimination de quatre génotypes distincts (gBl, gB2, gB3 et gB4). Nous avons défini une infection mixte comme la présence simultanée de plus d'un génotype chez un patient avec maladie à CMV.¦La prévalence des différents génotypes de la gB a été 26% pour la gBl, 10% pour la gB2, 10% pour la gB3, et 5% pour la gB4, alors que les infections mixtes étaient présentes dans 49% des cas. Les patients D+/R+ présentaient plus fréquemment une infection mixte que les patients D+/R- (40% vs 12%, ρ <0.001). Les patients avec une infection mixte présentaient une médiane de la charge virale à CMV plus élevée et un temps d'éradication virale plus long comparé à des patients avec une infection par un génotype unique (p=0.005 et p=0.026, respectivement). Dans un modèle multivarié, les infections mixtes étaient un prédicteur important de l'échec de l'éradication de virus au jour 21 du début du traitement antiviral (rapport de côtes entre l'infection mixte vs. infection par un génotype unique = 2.66, intervalle de confiance à 95%= 1.31 à 5.38, p= 0.007). Aucun effet du génotype gB sur le développement d'une récidive clinique ou virologique de l'infection à CMV a été observé.¦Ces résultats indiquent qu'aucun génotype spécifique de la gB ne semble conférer un avantage de virulence au CMV. Cependant, les infections mixtes avec plusieurs génotypes de la gB sont associées à une charge virale plus élevée et à un retard de l'éradication virale suite au traitement antiviral.