996 resultados para Interfaces recherche-politique


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Ce mémoire vise à mieux comprendre l'utilisation du concept d'autarcie à l'oeuvre dans les écrits d'Aristote et, ce faisant, à nous amener à une meilleure compréhension du lien entre l'éthique et la politique dans la pensée aristotélicienne. Pour ce faire, nous commençons tout d'abord par distinguer deux types d'autarcie, à savoir ce que nous appellerons dans la suite l'autarcie divine et l'autarcie humaine. L'autarcie divine doit être comprise comme le fait de se suffire pleinement à soi-même de la manière la plus rigoureuse qui soit et cette autarcie n'est, à proprement parler, attribuable qu'au divin. L'autarcie humaine, quant à elle, est celle qui est à l'oeuvre dans la définition que donne Aristote de la cité, à savoir qu'elle est un regroupement autarcique de personnes visant à vivre et à bien vivre. Par la suite, nous montrons que la pratique de la philosophie, qui est décrite comme une pratique autarcique en EN, X, est difficilement conciliable avec les activités de la cité et la constitution d'une communauté politique. En effet, comme c'est le besoin qui doit jouer le rôle de ciment de la cité, il est difficile de voir comment la philosophie peut s'insérer dans le cadre étatique de la cité, étant donné qu'elle n'est d'aucune utilité et qu'elle est recherchée pour elle-même. Toutefois, puisqu'Aristote ne présente jamais la cohabitation de la philosophie avec les autres activités de la cité comme problématique, nous tentons de voir comment il est possible de concilier la pratique de la philosophie avec la nécessité pour l'individu de vivre en cité. C'est en examinant la notion de loisir que nous en venons à conclure que la philosophie doit y être reléguée afin de pouvoir être pratiquée. C'est aussi en associant la philosophie au loisir et en étudiant le rôle que celui-ci doit jouer au sein de la cité que nous sommes en mesure de voir se dessiner le lien entre l'éthique et la politique.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

L’objectif général de cette thèse de doctorat est de mieux comprendre comment le public interprète les nouvelles scientifiques portant sur la génétique humaine, plus précisément les nouvelles portant sur la génétique des comportements et celles portant sur la génétique des groupes raciaux. L’ouvrage prend la forme d’une thèse par article. Le Chapitre 1 introduit le lecteur aux buts et aux pratiques de la vulgarisation scientifique, présente un sommaire de la recherche sur les effets des médias, résume les principaux travaux produits par le champ de la génopolitique, et définit la structure des croyances du public à l’égard de l’influence de la génétique sur les traits humains. Le Chapitre 2 présente les fondements de la méthode expérimentale, il en explique les atouts et il offre des exemples de différents types de devis expérimentaux utilisés en science politique. Toutes les recherches produites dans cette thèse reposent au moins en partie sur cette méthode. Le Chapitre 3 présente les résultats d’une expérience de sondage qui vise à mesurer l’effet de la lecture d’une nouvelle à propos de la recherche en génétique des comportements sur des participants. L’étude démontre que le public interprète la nouvelle avec maladresse et tend à généraliser l’influence de la génétique à d’autres traits humains qui n’y sont pas mentionnés. J’avance l’hypothèse qu’un raccourci psychologique amplement documenté puisse expliquer cette réaction : l’heuristique de l’ancrage et de l’ajustement. Le Chapitre 4 présente lui aussi les résultats d’une expérience de sondage. L’étude consiste à manipuler certaines informations du contenu d’une nouvelle sur la génopolitique de manière à vérifier si certains éléments sont particulièrement susceptibles de mener à la généralisation hâtive mise en évidence dans le Chapitre 3. Les analyses suggèrent que cette généralisation est amplifiée lorsque la nouvelle présente de hauts niveaux d’héritabilité tirés d’études de jumeaux, ainsi que lorsqu’elle présente des travaux de génétique des populations visant à étudier l’origine des différences géographiques. Ce chapitre présente des recommandations à l’égard des journalistes scientifiques. Le Chapitre 5 s’intéresse à un aspect différent de la génétique humaine : celui de la génétique des races. L’objectif de cette recherche est de comprendre comment le public réagit aux travaux qui invalident l’idée selon laquelle les humains sont divisés en différentes races génétiquement distinctes. Les analyses de données transversales ainsi que les résultats d’une expérience de sondage convergent et indiquent que les conservateurs et les libéraux réagissent de manière diamétralement opposée à cette information. D’un côté, les libéraux acceptent le constat scientifique et réduisent leur impression que la génétique explique en partie les inégalités sociales; de l’autre, les conservateurs rejettent l’argument avec une intensité si forte que le rôle qu’ils attribuent aux différences génétiques s’en voit bonifié. Ces résultats sont interprétés à partir de la théorie du raisonnement motivé. Enfin, le Chapitre 6 résume les principaux constats, met en évidence les contributions que ma thèse apporte à la science politique et à la communication scientifique, et présente quelques pistes pour la recherche future.