Imagination and diversity in the philosophy of Hobbes

This dissertation is a study of some aspects of theoretical philosophy of the early modern thinker Thomas Hobbes (1588-1679). The focal point of the work is Hobbes s conception of imagination, which is discussed from both a systematic and a historical point of view, as well as in the light of contemporary scholarship. I argue that though there are significant similarities between the view of Hobbes and that of his predecessors, he gives a novel theory of imagination, which clarifies not only early modern discussions on human nature, knowledge, science, and literary criticism, but above all his own versatile philosophy. The prologue of the dissertation introduces methodological principles and gives critical remarks on the standard view of Hobbes. In Chapter II, I discuss the prominent theories of imagination before Hobbes and link them to his account. I argue that though Hobbes adopted the Aristotelian framework, his view is not reduced to it, as he borrows from various sources, for instance, from the Stoics and from Renaissance thought. Chapters III and IV form the psychological part of the work. In the Chapter III I argue that imagination, not sense, is central in the basic cognitive operations of the mind and that imagination has a decisive role in Hobbes s theory of motivation. The Chapter IV concentrates on various questions of Hobbes s philosophy of language. The chapter ends with a defence of a less naturalistic reading of Hobbes s theory of human nature. Chapters V and VI form the epistemological part of the work. I suggest, contrary to what has been recently claimed, that though Hobbes s ideas of good literary style do have a point of contact with his philosophy (e.g. the psychology of creative process), his ideas in the field are independent of his project of demonstrative political science. Instead I argue that the novelty of his major political work, Leviathan (1651), is based on a new theory of knowledge which he continued to develop in the post-Leviathan works. Chapter VII seeks to connect the more theoretical conclusions of Chapters V and VI to Hobbes's idea(l) of science as well as to his philosophical practice. On the basis of Hobbes s own writings as well as some historical examinations, I argue that method is not an apt way to conceptualise Hobbes s philosophical practice. Contemporary readings of Hobbes s theory of science are critically discussed and the chapter ends with an analysis of Hobbes s actual argumentation. In addition to the concluding remarks, the epilogue suggest three things: first, imagination is central when trying to understand Hobbes s versatile philosophy; second, that it is misleading to depict Hobbes as a simple materialist, mechanist, and empiricist; and, third, that in terms of imagination his influence on early modern thought has not been fully appreciated.

Kant's Critique of Hobbes: sovereignty and cosmopolitanism

Willaims, H. (2003). Kant's Critique of Hobbes. Cardiff: University of Wales Press. RAE2008

Zwischen Widerstandsrecht und starkem Staat. Ein Beitrag zur deutschen Rezeptionsgeschichte von Hobbes

Williams, H. and Wischke, M. (2004). Zwischen Widerstandsrecht und starkem Staat. Ein Beitrag zur deutschen Rezeptionsgeschichte von Hobbes. In K. Graf Ballestrem, V. Gerhardt, H. Ottmann and M. Thompson, Politisches Denken. Jahrbuch 2004 (pp.25-42). Berlin: Duncker & Humblot.

Le problème de la souveraineté politique chez Thomas Hobbes

Sur le rapport de Hobbes au monarchisme, les études hobbesiennes font largement consensus : tout au long de sa vie, le théoricien du Léviathan aurait été, disent-elles, un monarchiste convaincu, fidèle à la dynastie anglaise des Stuart. Or le présent travail cherche à ébranler la rigueur de cette thèse traditionnelle. Acquis aux recherches contextualistes de J. Collins, qui ont déjà montré les affinités hobbesiennes à l’égard des politiques anticléricales de Cromwell, il souhaite montrer que de telles affinités dissimulent une intention politique beaucoup plus profonde, celle de la réalisation politique des principes moraux de la loi naturelle. Dans cette perspective, Hobbes serait, sous l’impulsion de la méthode résolutive-compositive, non seulement l’inventeur du premier droit naturel subjectif dans l’histoire de la philosophie politique, mais aussi le théoricien d’une loi naturelle inédite, édifiée sur la rationalité des volontés individuelles. Ainsi, par la publication du Léviathan en 1651, Hobbes n’aurait pas exprimé ses affinités politiques pour la monarchie anglaise renversée : il aurait plutôt dévoilé son projet politique d’instituer une souveraineté politique qui repose sur le consentement rationnel de tous les sujets. Monarchiste dans sa jeunesse, Hobbes serait alors devenu, en élaborant sa science politique, partisan d’un régime politique que l’on pourrait nommer démocratie de la raison positive.

Droit naturel comme fondement du droit international chez Hobbes

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

La guerre chez Thomas Hobbes et Carl von Clausewitz : entre théorie et réalité

La guerre et ses conséquences sont trop importantes pour que la réflexion philosophique ne s’y attarde pas. Pour comprendre ses fondements et ses mécanismes internes, il faut une pensée qui creuse au coeur même des comportements guerriers. C’est ce que Thomas Hobbes et Carl von Clausewitz ont chacun tenté de faire en réfléchissant sur la nature de la guerre. Ce mémoire vise entre autres à rendre compte de leur théorie respective sur la nature de la guerre et de voir les rapprochements possibles. L’analyse du concept d’état de guerre et de ses causes chez Hobbes, de même que la pensée de Clausewitz centrée sur la nature de la guerre, rendent compte d’une même dynamique où la relation de réciprocité qu’entretiennent les belligérants conduit à une montée de la violence. La notion de volonté est centrale chez nos auteurs, car elle explique autant cette montée continue de la violence que sa possible résolution vers la paix. Écartant la sphère de la morale et du droit pour penser le phénomène guerrier, leurs réflexions se veulent froides et sans illusion. En saisissant la dynamique relationnelle (et mimétique) qui conduit à un désir illimité de puissance, nos deux auteurs décortiquent l’essence de la guerre par une pensée fondamentalement orientée vers la paix. Ainsi nous donnent-ils des outils pour éviter le pire.

Les interprétations féministes du concept d'état de nature chez Hobbes : une clé de lecture

Pour comprendre l’origine des différentes interprétations féministes portant sur la famille et le patriarcat chez Hobbes, il faut avoir pour clé de lecture la double compréhension possible de l’état de nature. Une première lecture fait de l’état de nature un outil démonstratif dans un système logique, alors qu’une seconde lecture en fait une hypothèse historique sur la genèse de nos institutions. Comprendre la distinction entre une lecture purement logique et une lecture plus historisante de l’état de nature peut permettre une meilleure compréhension des différentes interprétations féministes. En effet, nous tenterons de démontrer que derrière ces positions polarisées se cache une lecture différente de l’état de nature chez Hobbes.

Thomas Hobbes : Leviatán, capítulos I-XIII.

En la cub. además: Materiales de historia de la filosofía

Natureza Humana em Thomas Hobbes e Hans Morgenthau

O artigo discute a conceção de natureza humana presente na obra de Hans Morgenthau (1904-1980) a partir de seu clássico. A Política entre as Nações: a luta pelo poder e pela Paz, debatendo o seu papel para o conjunto de sua teoria. Aqui se discutem as diferenças entre esta conceção de Morgenthau e a de Thomas Hobbes, na qual se inspira, e as consequências disso para a relação entre Estado, sociedade e entre os próprios Estados na esfera internacional. Discute também a ligação dessa ontologia para o campo das relações internacionais, ligando ao debate da impossibilidade do Estado Mundial e sobre o fenómeno do equilíbrio de poder, na esferadoméstica e no cenário internacional.