993 resultados para Histoire de la psychanalyse
Resumo:
Ce texte comprend quatre parties. Dans la première, nous insistons sur deux aspects : la présentation de l’analyse de 31 cas traités par Freud mettant en évidence la non efficacité de son approche et l’aveu de Freud quant à sa vocation littéraire. Au cours de la deuxième partie, nous montrons que le caractère dogmatique des débuts de la psychanalyse sévit encore aujourd’hui dans certains milieux. Nous verrons d’abord que le dogmatisme a mis fin à la carrière de Piaget à titre de psychanalyste, puis nous insisterons sur le fait que la soumission à l’autorité, une caractéristique centrale du dogmatisme, imprègne la psychanalyse et que le cas fondateur de celle-ci, Anna O., repose sur le dogme et le mensonge. Dans la troisième partie, à l’aide d’exemples tirés des écrits de Lacan, Dolto et Bettelheim ainsi que de la pratique actuelle, nous répondrons à ceux qui prétendent que la psychanalyse a évolué, que tel n’est pas nécessairement le cas. Enfin, nous mettons en évidence que la tentative des psychanalystes de récupérer le courant de la neuropsychologie à leur profit ne tient pas la route.
Resumo:
Jusqu’à son suicide dans la nuit du 12 au 13 mars 1990, à l’âge de 86 ans, Bruno Bettelheim a marqué l’histoire de la psychologie. Dix-sept ouvrages, dont quatre écrits en collaboration, constituent, pour l’essentiel, sa contribution originale au traitement de l’autisme infantile : une thérapie de milieu, entièrement fondée sur les travaux de Freud. Certains n’hésitent pas, d’ailleurs, à le considérer comme un pionnier de l’histoire de la psychanalyse. Après sa mort, cependant, les langues se délient. D’anciens pensionnaires de l’école orthogénique de Chicago racontent que Bettelheim les battait, témoignages corroborés par d’anciens membres du personnel. Des proches collaborateurs ont même affirmé que Bettelheim mentait tout le temps, mensonges qui ont contribué à créer « le mythe Bettelheim », bien décrit dans l’ouvrage de Pollak (1997/2003), Bruno Bettelheim ou la fabrication d’un mythe. L’objectif de ce texte n’est pas d’aborder l’ensemble des reproches adressés à Bettelheim et à son oeuvre, mais d’examiner les failles de son fameux ouvrage Psychanalyse des contes de fées (Bettelheim, 1976). Salué par deux prix en 1977 (National Book Critics Circle Award et National Book Award), Psychanalyse des contes de fées reste, sans conteste, le plus grand succès populaire de tous ses ouvrages, tant aux États-Unis d’Amérique que dans les pays francophones. En 1995, la New York Public Library plaçait l’ouvrage parmi les 159 « livres du siècle », en dépit des quelques critiques dévastatrices parues dès sa sortie (Arthur, 1978 ; Blos, 1978 ; Heisig, 1977 ; Lurie, 1976 ; Zipes, 1979), dont une accusation de plagiat, laquelle accusation réapparaîtra après sa mort (Dundes, 1991b ; Pollak, 1997/2003). Nous présenterons, d’abord, le point de vue de Bettelheim, quant aux bienfaits, pour les enfants, de s’entendre raconter, par un adulte, les contes de fées. Nous verrons alors, à notre grande surprise, que la valeur qu’il leur accorde, en utilisant une grille psychanalytique, est non seulement largement exagérée, mais contraire aux données empiriques et historiques. Le recours de Bettelheim à la notion du complexe d’OEdipe, largement commentée dans son ouvrage, servira d’exemple. Nous discuterons brièvement, ensuite, du silence de Bettelheim sur les auteurs qui ont écrit sur le sujet et de l’accusation de plagiat portée contre lui.
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Jusqu’à son suicide dans la nuit du 12 au 13 mars 1990, à l’âge de 86 ans, Bruno Bettelheim a marqué l’histoire de la psychologie. Dix-sept ouvrages, dont quatre écrits en collaboration, constituent, pour l’essentiel, sa contribution originale au traitement de l’autisme infantile : une thérapie de milieu, entièrement fondée sur les travaux de Freud. Certains n’hésitent pas, d’ailleurs, à le considérer comme un pionnier de l’histoire de la psychanalyse. Après sa mort, cependant, les langues se délient. D’anciens pensionnaires de l’école orthogénique de Chicago racontent que Bettelheim les battait, témoignages corroborés par d’anciens membres du personnel. Des proches collaborateurs ont même affirmé que Bettelheim mentait tout le temps, mensonges qui ont contribué à créer « le mythe Bettelheim », bien décrit dans l’ouvrage de Pollak (1997/2003), Bruno Bettelheim ou la fabrication d’un mythe. L’objectif de ce texte n’est pas d’aborder l’ensemble des reproches adressés à Bettelheim et à son oeuvre, mais d’examiner les failles de son fameux ouvrage Psychanalyse des contes de fées (Bettelheim, 1976). Salué par deux prix en 1977 (National Book Critics Circle Award et National Book Award), Psychanalyse des contes de fées reste, sans conteste, le plus grand succès populaire de tous ses ouvrages, tant aux États-Unis d’Amérique que dans les pays francophones. En 1995, la New York Public Library plaçait l’ouvrage parmi les 159 « livres du siècle », en dépit des quelques critiques dévastatrices parues dès sa sortie (Arthur, 1978 ; Blos, 1978 ; Heisig, 1977 ; Lurie, 1976 ; Zipes, 1979), dont une accusation de plagiat, laquelle accusation réapparaîtra après sa mort (Dundes, 1991b ; Pollak, 1997/2003). Nous présenterons, d’abord, le point de vue de Bettelheim, quant aux bienfaits, pour les enfants, de s’entendre raconter, par un adulte, les contes de fées. Nous verrons alors, à notre grande surprise, que la valeur qu’il leur accorde, en utilisant une grille psychanalytique, est non seulement largement exagérée, mais contraire aux données empiriques et historiques. Le recours de Bettelheim à la notion du complexe d’OEdipe, largement commentée dans son ouvrage, servira d’exemple. Nous discuterons brièvement, ensuite, du silence de Bettelheim sur les auteurs qui ont écrit sur le sujet et de l’accusation de plagiat portée contre lui.
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‘Relations veritables et curieuses de l'Isle de Madagascar, et du Bresil’, de responsabilidade do livreiro Augustin Courbé, foi redigida em parte por Morisot, de DiJon, com base em documentos fornecidos pelos irmãos Dupuy. A obra, composta por dois volumes reunidos em um tomo, contém diversos relatos. Muita confusão existe acerca dessa edição de Courbé, seja relativamente ao número de volumes da obra, seja quanto à autoria dos relatos. Borba de Moraes a firma que "esses erros decorrem da raridade do trabalho completo". O primeiro volume, apresentado sob o titulo geral ‘Relations veritables et curieuses de l’Isle de Madagascar, et du Bresil’, contém os trabalhos ‘Relation du voyage de François Couché...: De la religion, moeurs, et façons de faire de ceux de I'Lsle de Madagascar: colloque entre le madagascarois et le françois...’, e ‘Re1ation du voyage de Roulox Baro’. O segundo volume é intitulado ‘Histoire des derniers troubles du Bresil entre les hollandois et les portugais’ e foi escrito por Pierre Moreau, cujo texto ocupa as 212 páginas iniciais. Além deste, constam do volume ‘Trois relations d'Egypte et autres memoires...’ e a ‘Relation d'um voyage de Perse’. Prod uzida a partir da observação dos fatos ocorridos durante o período de sua permanência em Pernambuco durante a ocupação pelos holandeses, a obra de Moreau é de capital importância para o estudo da situação socioeconômica de Pernambuco sob o domínio holandês. A edição de A. Courbé, conhecido livreiro que se estabeleceu em Paris de 1629 a 1660, teve o projeto das ilustrações a cargo de Jean Picard, oriundo de uma famosa família de gravadores, cujo nome aparece no primeiro volume apenas, segundo Borba de Moraes
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Dédié au très-illustre seigneur D. Lionis Pereira