Dialect features indexing hipster identity on social media: the case of the city of Malaga

Identity is a recurrent research interest in current sociolinguistics and it is also of primary interest in digital discourse studies. Identity construction is closely related to stance and style (Eckert 2008; Jaffe 2009), which are fundamental concepts for understanding the language use and its social meanings in the case of social media users from Malaga. As the specific social meanings of a set of dialect features constitute a style, this style and the social (and technological) context in which the variants are used determine the meanings that are actually associated with each variant. Hence, every variant has its own indexical field covering any number of potential meanings. The Spanish spoken in Malaga, as Andalusian Spanish in general, was in the past often times considered an incorrect, low prestige variety of Spanish which was strongly associated with the poor, rural, backward South of Spain. This southern Spanish variety is easily recognised because of its innovative phonetic features that diverge from the national standard. In this study several of these phonetic dialect features are looked at, which users from Malaga purposefully employ (in a textualised form) on social media for identity construction. This identity construction is analysed through interactional and ethnographic methods: A perception and an imitation task served as key data and were supplemented by answers to a series of open questions. Further data stems from visual, multimodal elements (e.g. images, photos, videos) posted by users from the city of Malaga. The program TAMS Analyzer was used for data codification and analysis. Results show that certain features that in spoken language are considered rural and old-fashioned, acquire new meaning on social media, namely of urbanity and fashion. Moreover, these features, if used online, are associated with hipsters. That is, the “cool” social media index the “coolness” of the dialect features in question and, thus, the mediatisation makes their indexical fields even more multi-layered and dynamic. Social media users from Malaga performatively employ these stylised dialect features to project a hipster identity and certain related stances.

Brooklyn, capitale du rock indépendant : médiations, réseaux et le train « L »

Brooklyn est depuis quelques années un épicentre de la musique indépendante aux États-Unis. En utilisant la démarche ethnographique, l’auteur s’intéresse au rôle des médiateurs dans la définition du réseau socio-musical de la scène « indie » de Brooklyn à New York. Il met en relief la façon dont historiquement, le quartier brooklynois de Williamsburg est devenu un lieu important d’établissement des Brooklyn est depuis quelques années un épicentre de la musique indépendante aux États-Unis. En utilisant la démarche ethnographique, l’auteur s’intéresse au rôle des médiateurs dans la définition du réseau socio-musical de la scène « indie » de Brooklyn à New York. Il met en relief la façon dont historiquement, le quartier brooklynois de Williamsburg est devenu un lieu important d’établissement des musiciens alternatifs. Il aborde la façon dont les hipsters, comme communauté, font appel à différentes pratiques pour contourner le rapport d’infériorité avec les étiquettes majors. Il s’intéresse aussi au « do it yourself » ainsi qu’au rôle de New York dans le milieu musical mondial. Finalement, il s’intéresse aux médias qui définissent et structurent le milieu de la musique indépendante de Brooklyn.

Disunion City : the fashion of urban youth in Montreal, Quebec

Ce petit échantillon d’une étude ethnographique, fait à partir de la méthode d’observation participante, interroge la nature de la tendance de la mode auprès de jeunes citadins au coeur d'un centre urbain francophone du Canada. Les participants identifient un « look » comme étant emblématique du Plateau, un arrondissement de Montréal qui est démographiquement divers et contenant beaucoup de commerces dynamiques. Le Plateau a été promu par les organisations de la ville de Montréal comme le point central de la mode, arts et culture. Locaux ou simples touristes voient le Plateau comme un environnement aidant à la transformation personnelle et à l’autoréalisation, particulièrement chez les locaux de 18-30 ans. Plus particulièrement, les membres appartenant à cette tranche d’âge conçoivent leurs propres interprétations de la mode et participent à un certains nombres de projets créatifs en vue de réaliser d’authentiques et véritables expressions de soi. Cependant, à cause de la commercialisation de la mode présentée pour les consommateurs du Plateau, la jeune population perçoit le courant dominant du « hipster » comme n’étant plus l’authentique représentation à leur course à l’authenticité individuelle dans un monde en perpétuel globalisation. La chercheuse a découvert l’existence d’une idéologie de l’individu restreint à ce quartier. Vu l’animosité présente parmi la population locale du Plateau pour le courant principal hipster, l’ensemble de ces données montrent qu’il y a un besoin d’une meilleure compréhension de la relation entre la commercialisation de la mode occidentale et de ces acheteurs au niveau de l’individu et au niveau local dans les espaces urbaine en perpétuel globalisation. Le contexte de la mode dans cet environnement est contraint par l’hypothèse de la valeur qu'être différent est imaginé et digne d’intérêt dans cette communauté si et seulement si quelqu’un est confiant au point de se tenir debout avec ses idéaux au milieu des autres.