997 resultados para Hémorragie sous-arachnoïdienne - diagnostic - CT - ponction lombaire - xantochromie
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Introduction : L'HSA d'origine anévrismale est une pathologie au pronostic sombre, tout retard diagnostique exposant le patient à un risque élevé de récidives hémorragiques potentiellement fatales. La sensibilité du CT scanner étant jugée insuffisante dans cette indication, la majorité des recommandations actuelles préconisent la réalisation systématique d'une ponction lombaire après toute imagerie cérébrale négative. L'analyse spectrophotométrique du LCR permet en effet de différencier un saignement récent dans l'espace sous-arachnoïdien d'une ponction lombaire traumatique par détection de bilirubine. Or, le caractère invasif de cet examen et son manque de spécificité posent des difficultés en pratique. De plus, l'excellente sensibilité des CT de dernières générations, du moins dans les premières heures suivant la survenue de l'HSA, remet en question le dogme d'une PL systématique dans l'algorithme diagnostique d'une céphalée suspecte. Objectif : Evaluer le rendement diagnostique de la spectrophotométrie du LCR dans le cadre d'une suspicion d'HSA après une imagerie normale, afin d'en préciser les indications. Méthode : Étude monocentrique et rétrospective au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois de Lausanne du 1er janvier 2005 au 18 novembre 2010. Extraction de toutes les spectrophotométries positives et analyse approfondie des dossiers concernés. Dans un second temps, et durant la même période, revue de tous les séjours hospitaliers comportant le diagnostic d'HSA , afin d'extraire en particulier les HSA dont le diagnostic a été établi par spectrophotométrie en raison d'une imagerie initiale négative ou non conclusive. Résultats : 869 PL du 1er janvier 2005 au 18 novembre 2010. 36 (4.1%) examens positifs (concentration de bilirubine dans le LCR > 0.3 μmol/l), dont 14 (38.9%) dans un contexte d'HSA (valeur prédictive positive de 38.9%). Sur les 14 cas positifs, 3 ont été diagnostiqués exclusivement par la PL, mais aucune dans un cadre d'HSA anévrismale. Dans la même périodepériode, 235 HSA diagnostiquées, dont 7 (2.9%) avec une imagerie cérébrale initiale négative. Sur ces 7 cas, seuls 2 ont été diagnostiqués comme une HSA d'origine anévrismale. La sensibilité du CT dans notre recherche atteint donc 99.15%. Discussion : Sur les 36 spectrophotométries positives, 22 se sont révélées a posteriori faussement positives, confirmant dès lors la faible spécificité et la faible valeur prédictive positive de l'analyse spectrophotométrique du LCR . Ces faux positifs entraînent la réalisation d'examens invasifs (angiographie cérébrale conventionnelle), dont les complications sont bien décrites. Bien que les résultats ne nous permettent pas de chiffrer le nombre potentiel d'HSA manquées faute d'un examen du LCR, aucun cas d'HSA d'origine anévrismale n'a été diagnostiqué sur la base exclusive de la PL durant la période étudiée. Cette faible spécificité appuie l'idée de développer un score clinique prédictif afin de ne réserver la PL qu'aux patients jugés à haut risque d'HSA. La PL garde néanmoins un rôle dans la détection des HSA d'origine non anévrismales. Conclusions : Lors d'une suspicion clinique d'HSA, le rendement diagnostique de l'analyse du LCR après un angio- CT cérébral normal est faible, tout comme son impact sur la prise en charge, au prix d'un nombre important de faux positifs. La PL reste certainement indiquée face à des céphalées suspectes évoluant depuis plus de 24 heures. Toutefois, au vu de l'excellente valeur prédictive négative d'un CT cérébral réalisé précocement et interprété par un neuroradiologue, cet examen ne devrait être réservé qu'aux situations à haut risque d'HSA. A cet égard, le développement d'un score prédictif validé permettrait de mieux sélectionner les candidats à une PL.
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Usefulness of a predictive score in subarachnoid hemorrhage diagnosis Nearly half of the patients with non-traumatic subarachnoid hemorrhage (SAH) present with no neurological signs, inducing clinical underestimation of the gravity of their affection. As the outcome of aneurismal SAH is highly dependant on the initial neurological status and the recurrence of untreated hemorrhagic events, these neurologically intact patients stand to suffer the most from delayed diagnosis. Although there is currently no validated predictive score that reliably identifies SAH-induced headache, a combination of clinical criteria derived from a cohort of sudden-onset headache patients should allow risk stratification and identification of those patients requiring further investigation.
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Contexte : Identifier les patients avec une hémorragie sous-arachnoïdienne spontanée chez qui l'angio-CT suffit pour exclure des anévrysmes rompus.Méthodes : Une étude rétrospective a été effectuée de tous les patients avec une hémorragie sous-arachnoïdienne qui ont eu un angio-CT ainsi qu'une angiographie par cathéter dans le but d'exclure un anévrysme. Les cas négatifs de l'angio-CT (sans anévrysmes) ont été classés d'après leur schéma hémorragique au CT dans les catégories suivantes : « anévrysmale », « périmésencéphalique » puis « sans hémorragie ».Résultats : Deux-cent-quarante-et-un patients ont été inclus. Une sensibilité de 96.4% et une spécificité de 96.0% ont été observée pour l'exclusion d'anévrysmes par l'angio-CT. Parmi les 78 cas négatifs de l'angio-CT, chacun des 35 cas avec un motif hémorragique périmésencéphalique ou sans hémorragie au CT n'ont pas eu d'anévrysmes démontrés à l'angiographie par cathéter.Conclusions: L'angio-CT est fiable pour exclure les anévrysmes rompus lorsqu'un motif hémorragique périmésencéphalique ou pas d'hémorragie sont visibles au CT à une semaine depuis le début des symptômes.
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Two patients affected with a multiple sclerosis developed cerebral venous thrombosis after lumbar puncture and treatment with intravenous methylprednisolone. In one case, the course was favorable. The second patient died in spite of intracerebral thrombolysis. The autopsy confirmed the diagnosis of cerebral venous thrombosis and multiple sclerosis. We discuss the relationship between lumbar puncture, steroid treatment and cerebral venous thrombosis.
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La ponction lombaire (PL) est un geste fréquent en médecine interne, en particulier dans les services d'urgences. Dans cet article, nous présentons une description détaillée de ce geste en donnant quelques conseils pratiques pour sa réussite, la gestion des cas difficiles et la prévention des complications. Nous abordons aussi des questions pratiques comme l'indication à une imagerie cérébrale avant le geste et la mobilisation après la PL. La connaissance des indications, des détails de la procédure ainsi que des complications potentielles et de leur prise en charge constitue la base pour une information complète à donner au patient. Lumbar puncture (LP) is a procedure frequently performed by internists. The aim of this article is to describe in detail the procedure, to give some practical advices to always succeed in doing a lumbar puncture and to discuss the most frequent complications, how to prevent them and how to treat them. We will also answer some frequently asked questions, such as indications to perform neuroimaging before a lumbar puncture, or patient mobilisation after LP. Knowledge of these points is key to give a complete information to the patients and obtain an informed consent
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Question de recherche : Est-ce que la limite de taille de 7 mm d'un anévrisme intracrânien non rompu¦proposée par les études internationales est un critère valable de sélection entre un traitement¦conservateur (observation périodique) ou une intervention curative sur la population du CHUV ?¦Contexte : On estime actuellement la fréquence des anévrismes intracrâniens à 0.2-9% dans la¦population générale. Le taux d'hémorragie sous-arachnoïdienne due à une rupture d'anévrisme est¦estimé à 6-16 pour 100'000 personnes.¦Selon les investigateurs de l'International Study of Unruptured Intracranial Aneurysms (ISUIA, 2003),¦le taux cumulé de rupture à 5 ans pour les anévrismes de moins de 7 mm de diamètre est de 0.05% ou¦2.5% selon que l'anévrisme se situe sur une artère de la circulation cérébrale antérieure ou postérieure,¦respectivement.¦Ces chiffres sont fortement controversés. En effet, d'autres études montrent que le risque de rupture des¦anévrismes inférieurs à 7 mm de diamètre est bien plus important que ne le laisse supposer l'étude¦ISUIA.¦Objectifs : L'objectif de ce travail de maîtrise vise à déterminer si la limite de taille de 7 mm d'un¦anévrisme cérébral non rompu proposé par certaines études internationales (et notamment l'étude¦ISUIA) est un critère valable pour sélectionner entre une observation périodique ou une intervention¦curative (chirurgicale ou endovasculaire) des patients.¦Un corollaire qui découle de cette question est de savoir s'il est justifié de traiter d'emblée un¦anévrisme cérébral non rompu mesurant moins de 7 mm.¦Matériel et Méthodes : Etude rétrospective observationnelle basée sur des données provenant des¦dossiers médicaux des patients admis aux urgences du CHUV avec une hémorragie sousarachnoïdienne¦due à la rupture d'un anévrisme intracrânien pendant une période allant de juin 2005 à¦avril 2011.¦Différents paramètres sont pris en considération : l'âge et le sexe du patient, la taille, la localisation et le¦nombre d'anévrismes, les facteurs de risque de rupture comme le tabac, l'hypertension artérielle et la¦consommation d'alcool, ainsi que les antécédents et l'histoire familiale de rupture d'anévrisme.¦Le critère de jugement principal est la taille de l'anévrisme, suivi par sa localisation.¦Les critères d'exclusion des patients sont les suivants : anévrismes mycotique, fusiforme ou¦traumatique, tumeur cérébrale maligne.¦Résultats escomptés : Avec ce travail, une nouvelle limite de diamètre anévrismal pourrait être¦proposée, en tenant compte des différents paramètres analysés sur un échantillon de la population¦locale. Les résultats pourraient apporter plus de précisions dans le bilan du risque d'une rupture¦anévrismale. Ainsi, la décision d'une intervention bénéficierait d'une base de réflexion nouvelle pour¦les anévrismes non rompus de petite taille.¦Plus-value escomptée : Cette étude pourrait contribuer à améliorer le pronostic des patients porteurs¦d'anévrisme(s) intracrânien(s). Elle permettrait en effet d'intervenir en cas d'anévrismes intracrâniens¦non rompus de taille inférieure à 7 mm, avant que ceux-ci ne se rompent et provoquent une hémorragie¦sous-arachnoïdienne.
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Introduction: Le glucose est le principal substrat énergétique cérébral. Sa concentration dans le cerveau est étroitement liée à la glycémie. Chez le patient neurolésé, du fait de l'augmentation des besoins énergétiques, les réserves cérébrales de glucose sont limitées. Une glycémie suffisamment élevée paraît nécessaire pour assurer un apport adéquat de glucose au cerveau. Objectifs : Le but de cette étude est de mieux comprendre la relation entre glucose cérébral et glycémie lors de lésion cérébrale en analysant la physiologie cérébrale chez des patients neurolésés. Plus précisément nous investiguerons: La relation entre le glucose cérébral et le glucose systémique et son association avec le pronostic vital, l'association entre la neuroglucopénie et différents paramètres cérébraux tel que l'hypertension intracrânienne (HTIC) ou la dysfonction énergétique et finalement l'effet d'une perfusion de glucose 10% sur le glucose cérébral lors d'état de neuroglucopénie. Méthodologie : Analyse d'une base de données prospective comportant des patients souffrant d'un traumatisme crânio-cérébral (TCC) ou une hémorragie sous- arachnoïdienne (HSA) sévères. Les patients comateux sont monitorés par un dispositif intra-parenchymateux avancé, comprenant un cathéter de microdialyse cérébrale et un capteur de PbO2. Résultats : 34 patients consécutifs (moyenne d'âge 42 ans, moyenne de temps jusqu'au début du monitoring : 1.5 jours ± 1 ; moyenne de la durée maximale du monitoring : 6 jours ± 3) ont été étudiés, 25 patients souffrant d'un TCC et 9 patients avec une HSA. Nous avons obtenu une corrélation individuelle entre le glucose cérébral et la glycémie chez 52.9 % des patients. Lorsque la glycémie est inférieure à 5 mmol/l, on observe plus fréquemment des épisodes de neuroglucopénie en comparaison aux valeurs intermédiaires de glycémie (5 - 9.9 mmol/l). Les épisodes d'HTIC (pression intracrânienne (PIC) > 20 mmHg) sont plus fréquemment associés à des épisodes de neuroglucopénie que lorsque la pression intracrânienne est normale 75 % vs. 35%. La dysfonction énergétique est plus souvent associés à des épisodes de neuroglucopénie que lorsque le LPR est normal: 55% contre 36%. Un coefficient de corrélation entre glucose cérébral et glycémie significativement plus élevé a été obtenu chez les survivants que chez les non-survivants (0.1 [interquartile range 0.02- 0.3] contre 0.32 [0.17-0.61]). Chez les patients neuroglucopéniques ayant une corrélation entre glucose cérébral et glycémie, la perfusion de glucose i.v. fait monter le glucose cérébral jusqu'à l'arrêt de la perfusion. Conclusion : Malgré une étroite relation entre glycémie et glucose cérébral en conditions stables, cette relation peut être altérée par des causes cérébrales chez les patients neurolésés montrant que la diminution de la disponibilité du glucose extracellulaire ne résulte pas uniquement d'une hypoglycémie relative mais également de causes cérébrales tel que l'hypoperfusion, l'HTIC ou la dysfonction énergétique.
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IntroductionNous avons diagnostiqué et traité un patient atteint de nocardiose oculaire endogène. Grâce à la chirurgie vitréo-rétinienne, le diagnostique définitif a pu être établi avec un résultat oculaire fonctionnel excellent. La nocardiose oculaire endogène étant une maladie rare, l'image clinique oculaire et la prise en charge n'ont pas encore été décrites systématiquement. Nous avons analysé tous les cas rapportés dans la littérature mondiale (38 cas, publiés jusqu'en 2007) pour trouver des indices sur la physiopathologie, la présentation oculaire, sur la meilleure façon d'établir le diagnostique et sur l'efficacité du traitement antibiotique systémique. Enfin, nous avons établit des directives pour la prise en charge oculaire.La nocardiose (défini comme maladie systémique ou locale) est une maladie touchant surtout des patients immunosupprimés ou immunocompromis comme les patients transplantés, avec maladie auto-immune, atteints du virus HIV sans HAART ou des patients ayant subit un trauma, une opération avec inoculation du germe. Aux Etats-Unis environs 500-1000 nouveaux cas sont diagnostiqués par année avec 20% de dissémination dans des autres organes, le plus fréquemment dans le cerveau. Environs 0.6-1% des patients (3-5 cas/année/US) auront un foyer dans l'oeil, c'est-à-dire la nocardiose oculaire endogène. Nocarida est un Actinomycète, classé comme bactérie, avec une morphologie et un comportement proche aux champignons, avec un cycle de reproduction lente, se trouvant dans la poussière (ubiquitaire) et la matière végétale se décomposant. Elle est sensible aux sulfamides avec émergence de résistances. La mortalité est environs de 25%.RésultatsLa moitié des patients présentait comme premier signe de la maladie systémique des problèmes oculaires, le plus souvent une baisse d'acuité visuelle progressive indolore. Un abcès choroïdien unilatéral unique dans la région maculaire associé ou non à un décollement rétinien séreux et/ou à une vitrite variable était la présentation dans 70% des cas. Nocardia dissémine au niveau des choriocapillaires, rarement, dans l'iris résultant dans un hypopyon isolé. Il y a deux modes de propagation locale: vers l'intérieur, par une nécrose de l'épithélium pigmentaire avec l'envahissement de la rétine et du corps vitré; vers l'extérieure, produisant une sclérite résultant dans une perforation du globe. Avant la séquestration au niveau du corps vitré, la réponse au traitement par antibiose voie générale est favorable: 75% des cas analysés. La rupture de la barrière hémato-oculaire externe (épithélium pigmentaire) peut être mis en évidence par la fluorescence angiographique : les images tardives montrent la diffusion de la fluorescéine dans le corps vitré. Si le corps vitré est atteint, au minimum des injections antibiotiques intravitréen (amikacin), mieux une vitréctomie sont indiqué pour diminuer la charge bactérienne et faciliter la pénétration des antibiotiques donnés par voie systémique. Signes d'une extériorisation d'un abcès choroïdien sont des douleurs intenses, l'exophthalmie et l'hypopyon associé.Soixante-deux pourcents des patients ont souffert d'une dissémination continue par retardement du diagnostique/traitement. La moitié des patients ont eu des abcès cérébraux avant, simultanément ou après présentation. Un quart des patients sont décédés suite de la nocardiose, 32% incluant la maladie de base (tumeur maligne hématologique) ou des autres infections opportunistiques (aspergillose). La morbidité oculaire est importante: un tiers des patients survivants ont retenu une acuité visuelle 0.5 ou mieux, un tiers une acuité visuelle égale ou inférieure à 0.1 et un tiers ont perdu l'oeil par énucléation/éviscération(l). La suspicion clinique et la biopsie de la lésion pour un examen microbiologique direct et des cultures sont cruciales pour la prise en charge. Les risques facteurs sont sexe masculin (4 :1), stéroïdes, immunosuppression pour transplantation ou maladie auto-immune et des tumeurs hématologiques malignes, plus rarement des accidents/ traumas graves. La ponction directe de la lésion assure les meilleures chances pour collectionner un spécimen contenant des bactéries: dans des petits abcès sous-rétiniens maculaires par ponction transvitréenne sous-rétinienne par aiguille fine décrit par le Prof. Augsburger (Référence 7) ou dans des lésions avancées par biopsie sous-rétinienne/rétinienne pendant une vitréctomie selon l'extension et la localisation de l'abcès. Le spécimen doit être préparé pour un examen direct (4 lames) et des cultures utilisant des plaques ordinaires sauf exceptions. La suspicion doit être communiquée au laboratoire et les cultures incubées de façon prolongée (4-6 semaines). Un bilan d'extension avec au minimum un CT scan thoracique et une IRM cérébrale sont indiqués.Le traitement de choix est un antibiotique du groupe des sulfamides à haute dose comme par exemple le co- trimoxazole à double dose. Le choix, le nombre et le dosage du/des médicaments doivent être adapté selon résistance, extension de la maladie, médicaments autres et état de santé général du patient (foie, reins). Les figures 6a et 6b illustrent la prise en charge de patients selon diagnostique établit (Fig. 6b) ou non (Fig 6a).
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PURPOSE: To compare examination time with radiologist time and to measure radiation dose of computed tomographic (CT) fluoroscopy, conventional CT, and conventional fluoroscopy as guiding modalities for shoulder CT arthrography. MATERIALS AND METHODS: Glenohumeral injection of contrast material for CT arthrography was performed in 64 consecutive patients (mean age, 32 years; age range, 16-74 years) and was guided with CT fluoroscopy (n = 28), conventional CT (n = 14), or conventional fluoroscopy (n = 22). Room times (arthrography, room change, CT, and total examination times) and radiologist times (time the radiologist spent in the fluoroscopy or CT room) were measured. One-way analysis of variance and Bonferroni-Dunn posthoc tests were performed for comparison of mean times. Mean effective radiation dose was calculated for each method with examination data, phantom measurements, and standard software. RESULTS: Mean total examination time was 28.0 minutes for CT fluoroscopy, 28.6 minutes for conventional CT, and 29.4 minutes for conventional fluoroscopy; mean radiologist time was 9.9 minutes, 10.5 minutes, and 9.0 minutes, respectively. These differences were not statistically significant. Mean effective radiation dose was 0.0015 mSv for conventional fluoroscopy (mean, nine sections), 0.22 mSv for CT fluoroscopy (120 kV; 50 mA; mean, 15 sections), and 0.96 mSv for conventional CT (140 kV; 240 mA; mean, six sections). Effective radiation dose can be reduced to 0.18 mSv for conventional CT by changing imaging parameters to 120 kV and 100 mA. Mean effective radiation dose of the diagnostic CT arthrographic examination (140 kV; 240 mA; mean, 25 sections) was 2.4 mSv. CONCLUSION: CT fluoroscopy and conventional CT are valuable alternative modalities for glenohumeral CT arthrography, as examination and radiologist times are not significantly different. CT guidance requires a greater radiation dose than does conventional fluoroscopy, but with adequate parameters CT guidance constitutes approximately 8% of the radiation dose.
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Le propos de cette thèse est de discuter la question de la causalité psychique dans les phénomènes d'angoisse, en partant d'un cas de notre pratique clinique. Notre patient est un jeune homme, victime d'une hémorragie sous-corticale frontale droite, qui présente principalement un hémisyndrome sensitivo-moteur gauche. De façon surprenante, un apaisement de son angoisse survient, alors qu'avant l'accident vasculaire ce symptôme était bien présent. A partir de ce cas et en prenant appui sur la littérature médicale et psychanalytique, nous tentons d'expliquer l'apaisement de l'angoisse. Finalement, nous proposons une manière d'appréhender et de soutenir les patients atteints d'un accident vasculaire cérébral, en particulier lorsqu'ils souffrent de symptômes de la lignée psychiatrique, une problématique qui s'observe fréquemment.
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Epithelial ovarian cancer (EOC) is usually diagnosed in an advanced stage. The prognosis depends highly on the amount of the residual tumor in surgery. In patients with extensive disease, neoadjuvant chemotherapy (NACT) is used to diminish the tumor load before debulking surgery. New non-invasive methods are needed to preoperatively evaluate the disease dissemination and operability. [18F] FDG PET/CT (Positron emission tomography/computed tomography) is a promising method for cancer diagnostics and staging. The biomarker profiles during treatment can predict patient’s outcome. This prospective study included 41 EOC patients, 21 treated with primary surgery and 20 with NACT and interval surgery. The performances of preoperative contrast enhanced PET/CT (PET/ceCT) and diagnostic CT (ceCT) were compared. Perioperative visual estimation of tumor spread was studied in primary and interval surgery. The profile of the serum marker HE4 (Human epididymis 4) during primary chemotherapy was evaluated. In primary surgery, surgical findings were found to form an adequate reference standard for imaging studies. After NACT, the sensitivity for visual estimation of cancer dissemination was significantly worse. Preoperative PET/ceCT was more effective than ceCT alone in detecting extra-abdominal disease spread. The high number of supradiaphragmatic lymph node metastases detected by PET/ceCT at the time of diagnosis brings new insight in EOC spread patterns. The sensitivity of both PET/CT and ceCT remained modest in intra-abdominal areas important to operability. The HE4 profile was in concordance with the CA125 profile during primary chemotherapy. Its role in the evaluation of EOC chemotherapy response will be clarified in further studies.
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In order to assess the clinical relevance of a slice-to-volume registration algorithm, this technique was compared to manual registration. Reformatted images obtained from a diagnostic CT examination of the lower abdomen were reviewed and manually registered by 41 individuals. The results were refined by the algorithm. Furthermore, a fully automatic registration of the single slices to the whole CT examination, without manual initialization, was also performed. The manual registration error for rotation and translation was found to be 2.7+/-2.8 degrees and 4.0+/-2.5 mm. The automated registration algorithm significantly reduced the registration error to 1.6+/-2.6 degrees and 1.3+/-1.6 mm (p = 0.01). In 3 of 41 (7.3%) registration cases, the automated registration algorithm failed completely. On average, the time required for manual registration was 213+/-197 s; automatic registration took 82+/-15 s. Registration was also performed without any human interaction. The resulting registration error of the algorithm without manual pre-registration was found to be 2.9+/-2.9 degrees and 1.1+/-0.2 mm. Here, a registration took 91+/-6 s, on average. Overall, the automated registration algorithm improved the accuracy of manual registration by 59% in rotation and 325% in translation. The absolute values are well within a clinically relevant range.
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OBJECTIVE Standard stroke CT protocols start with non-enhanced CT followed by perfusion-CT (PCT) and end with CTA. We aimed to evaluate the influence of the sequence of PCT and CTA on quantitative perfusion parameters, venous contrast enhancement and examination time to save critical time in the therapeutic window in stroke patients. METHODS AND MATERIALS Stroke CT data sets of 85 patients, 47 patients with CTA before PCT (group A) and 38 with CTA after PCT (group B) were retrospectively analyzed by two experienced neuroradiologists. Parameter maps of cerebral blood flow, cerebral blood volume, time to peak and mean transit time and contrast enhancements (arterial and venous) were compared. RESULTS Both readers rated contrast of brain-supplying arteries to be equal in both groups (p=0.55 (intracranial) and p=0.73 (extracranial)) although the extent of venous superimposition of the ICA was rated higher in group B (p=0.04). Quantitative perfusion parameters did not significantly differ between the groups (all p>0.18), while the extent of venous superimposition of the ICA was rated higher in group B (p=0.04). The time to complete the diagnostic CT examination was significantly shorter for group A (p<0.01). CONCLUSION Performing CTA directly after NECT has no significant effect on PCT parameters and avoids venous preloading in CTA, while examination times were significantly shorter.
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Aortotracheal fistula is a rare condition that is invariably fatal if not diagnosed and surgically treated. Patients usually present with small intermittent hemoptysis. The findings using computerized tomography (CT) are usually diagnostic. CT should be considered in the initial investigation of patients suspected to have such a disease. A 62-year-old woman with a aneurysm of the descending thoracic aorta presented with new-onset back pain and hemoptysis. The hemoptysis was thought to be the result of invasion of the bronchial tree by the aneurysm.