999 resultados para Gaston Leroux
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Le motif de la « chambre close », considéré comme emblématique du roman policier, a été exploité par de nombreux écrivains depuis le XIXe siècle. Chez les pères fondateurs du genre, tels Edgar Allan Poe et Arthur Conan Doyle, il s’est d’abord incarné sous une forme simple, celle d’un mécanisme permettant la mise en scène d’un « défi à la raison » (Christiane Cadet, 2008), avant de se complexifier à la Belle Époque. Sous la plume de Gaston Leroux, la simplicité cède la place à l’hybridité alors que la « chambre close », en s’emplissant d’un étonnant parfum de femme, devient le lieu où se croisent le crime et la passion, le privé et le public, la raison et la superstition. Dans Le Mystère de la chambre jaune (1907) et Le Fantôme de l’Opéra (1910), le romancier articule ses intrigues autour d’espaces atypiques, destinés à bouleverser les codes du genre policier. Ce mémoire s’attache ainsi à la manière dont un roman populaire, malgré son recours à un motif largement exploité, peut déplacer et transgresser l’horizon d’attente auquel il est associé. Plutôt que d’être figée à la manière d’un cliché photographique, la « chambre close » évolue sans cesse dans les récits à l’étude. Influencée par le phénomène d’hybridité générique qui sous-tend les romans, elle se dote de nouvelles significations qui la singularisent par rapport à l’emploi qu’en ont fait les prédécesseurs. En s’intéressant, dans un premier temps, à la trajectoire empruntée par les corps féminins et à leur influence sur les décors et, dans un deuxième temps, à la manière dont l’espace canalise un certain imaginaire propre à la littérature du XIXe siècle, il s’agira de voir comment Leroux parvient à faire éclater les murs d’un lieu qui, jusqu’alors, était clos « comme un coffre-fort » (Gaston Leroux, 1925).
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Los cuerpos artificiales ( muñecos, autómatas, maniquíes) son tratados a través de tres tipos de discurso: del artificio, de la mirada y del deseo. Esta perspectiva permite abordarlos, no como representaciones ni como dobles (Döppelgänger) sino como significantes en el discurso , como objetos de deseo y como puntos de articulación de la mirada. En el discurso del artificio se pasa revista al binomio natural/artificial y , a través de distintos textos , El tratado de Hombre de René Descarrtes, la “teoría de los maniquíes” y la “generatio aequivoca” de Bruno Schulz, y el film Jidlo (Comida) de Jan Svankmajer, se hace lo propio con los paradigmas desde los que se ha metaforizado al cuerpo humano. En el discurso de la mirada, se los aborda desde la perspectiva psicoanalítica del campo escópico, a través de El hombre de la arena, de ETA Hoffmann. Los discursos del deseo tratan de algunos aspectos de esta pulsión : el deseo masculino desde La Eva futura de Villiers de l’Isle Adam, el “deseo de hijo”, a través del film Otesánek de Jan Svankmajer y la genericidad del deseo en dos novelas de Gaston Leroux , La muñeca sangrienta y la máquina de asesinar . Los cuerpos artificiales, así, podrían ser considerados, en su potencia significativa, no ya como dobles , sino como efectos de lo real, como “pequeños otros”, como “objetos a” lacanianos y como simulacros.
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L’objet de la présente étude est le personnage principal dans l’oeuvre Le Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux. Le but de cette analyse littéraire est de mettre en évidence l'ambiguïté et la complexité psychologique et morale de ce personnage.L’analyse est basée sur les théories de Vincent Jouve à propos de la perception du personnage romanesque. Le résultat de l'analyse montre que l'ambiguïté du personnage principal peut être déduite de ce que Jouve appelle le « système de la sympathie » constitué de trois codes : le code narratif, le code affectif et le code culturel.
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Gaston Paris: le maître; Joseph Bédier: le disciple. Ces deux grands érudits, dont les car- rières glorieuses consacrent l'accession de la philologie romane, en France, au statut de dis- cipline scientifique, restent sans doute les deux figures les plus célèbres des temps héroïques de la médiévistique française.Tous deux professeurs au Collège de France et membres de l'Académie française, ils ont renouvelé l'image que non seulement les spécialistes, mais aussi le grand public se faisaient de la littérature du Moyen Âge: nous vivons aujourd'hui encore de leurs travaux.Tout les sépare (Bédier n'ayant eu de cesse de contester les idées de Paris), mais tout les unit, car tous deux professent un égal amour de la vérité et de la probité scientifique. Enfin réunie (même si on doit déplorer la perte de beaucoup de let- tres du maître), leur correspondance offre un tableau extraordinairement vivant et ins- tructif du débat incessant qu'ont mené les deux hommes et, surtout, d'une amitié profonde faite de respect mutuel et d'un désir sincère de voir la science l'emporter sur les querelles partisanes. Demandant à Bédier de se mesurer à lui de la même manière queTaras Boulba incitait ses fils à le battre, Gaston Paris répond ainsi d'avance à ceux qui après sa mort ont accusé Bédier d'avoir voulu "tuer" son maître. La présente publication ouvre une collection qui a l'ambition de nous restituer les plus belles correspondances des princi- paux représentants de la philologie romane des XIXe et XXe siècles.
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[Mystère de la Passion (français moyen). 1878]