1000 resultados para Financial frictions
Resumo:
Using a large panel of unquoted UK over the period 2000-09, we examine the impact of firm-specific uncertainty on corporate failures. In this context we also distinguish between firms which are likely to be more or less dependant on bank finance as well as public and non-public companies. Our results document a significant effect of uncertainty on firm survival. This link is found to be more potent during the recent financial crisis compared with tranquil periods. We also uncover significant firm-level heterogeneity since the survival chance of bank-dependent and non-public firms are most affected by changes in uncertainty, especially during the recent global financial crisis.
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Using a large panel of unquoted UK firms over the period 2000-09, we examine the impact of firm-specific uncertainty on corporate failures. In this context we also distinguish between firms which are likely to be more or less dependent on bank finance as well as public and non-public companies. Our results document a significant effect of uncertainty on firm survival. This link is found to be more potent during the recent financial crisis compared with tranquil periods. We also uncover significant firm-level heterogeneity since the survival chances of bank-dependent and non-public firms are most affected by changes in uncertainty, especially during the recent global financial crisis.
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We studied the effects of changes in banking spreads on distributions of income, wealth and consumption as well as the welfare of the economy. This analysis was based on a model of heterogeneous agents with incomplete markets and occupational choice, in which the informality of firms and workers is a relevant transmission channel. The main finding is that reductions in spreads for firms increase the proportion of entrepreneurs and formal workers in the economy, thereby decreasing the size of the informal sector. The effects on inequality, however, are ambiguous and depend on wage dynamics and government transfers. Reductions in spreads for individuals lead to a reduction in inequality indicators at the expense of consumption and aggregate welfare. By calibrating the model to Brazil for the 2003-2012 period, it is possible to find results in line with the recent drop in informality and the wage gap between formal and informal workers
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Les trois essais dans cette thèse étudient les implications des frictions financières, telles que les contraintes de collatérale ou de crédit, pour les décisions économiques des agents et leur impact sur les variables macro-économiques agrégées. Dans le premier chapitre "Financial Contracts and the Political Economy of Investor Protection" nous proposons une théorie du niveau de protection des investisseurs. Une faible protection des investisseurs implique un coût de financement externe plus élevé à cause des problèmes d'agence plus aigus entre les investisseurs et les entrepreneurs. À l'équilibre, ceci exclut les agents plus dépendants sur le financement externe de l'entrepreneuriat, ce qui augmente les profits des entrepreneurs qui restent actifs. Quand le niveau de la protection des investisseurs est choisi par un vote majoritaire, la théorie génère (i) une protection des investisseurs plus faible dans les économies avec plus grande inégalité dans les besoins de financement externe parmi les entrepreneurs, (ii) une dynamique non-monotone de l'output, (iii) améliorations (détériorations) de la protection des investisseurs suite à des ralentissements (accélérations) de l'output agrégé. L'évidence empirique donne un support à ces prédictions de la théorie. Dans le deuxième chapitre "Financial Frictions, Internal Capital Markets, and the Organization of Production", nous examinons comment la présence des frictions financières peut mener à la formation des conglomérats et des "business groups" diversifiées. Particulièrement, nous construisons un modèle d'équilibre général d'entrepreneuriat dans lequel les conglomérats émergent de façon endogène et substituent partiellement le marché du crédit imparfait. Nous montrons que ce modèle est capable d'expliquer quantitativement plusieurs faits stylisés concernant l'organisation de la production, les différences de productivité entre les firmes et les différences en présence des conglomérats entre les pays. Le troisième chapitre "Size and Productivity of Single-segment and Diversified Firms: Evidence from Canadian Manufacturing" étudie empiriquement la relation entre la taille, la productivité, et la structure organisationnelle d'une firme. Utilisant les micro-données sur les établissements manufacturiers canadiens, nous documentons plusieurs faits stylisés concernant la taille et la productivité totale des facteurs des établissements dans les conglomérats et dans les firmes non-diversifiées. Nous trouvons que les établissements dans les conglomérats sont en moyenne plus larges que leurs contreparties dans les firmes non-diversifiées, les petits établissements dans les conglomérats sont moins productifs que les établissements de taille similaire dans les firmes non-diversifiées, mais les larges établissements dans les conglomérats sont plus productifs que ceux de taille similaire dans les firmes non-diversifiées. Cette évidence est consistante avec réallocation interne efficiente des ressources au sein des conglomérats.
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Cette thèse examine les effets des imperfections des marchés financiers sur la macroéconomie. Plus particulièrement, elle se penche sur les conséquences de la faillite dans les contrats financiers dans une perspective d'équilibre général dynamique. Le premier papier construit un modèle qui utilise l'avantage comparatif des banques dans la gestion des situations de détresse financière pour expliquer le choix des firmes entre les prêts bancaires et les prêts du marché financier. Le modèle réussit à expliquer pourquoi les firmes plus petites préfèrent le financement bancaire et pourquoi les prêts bancaires sont plus répandus en Europe. Le premier fait est expliqué par le lien négatif entre la valeur nette de l'entreprise et la probabilité de faire faillite. Le deuxième fait s'explique par le coût fixe d'émission de bons plus élevé en Europe. Le deuxième papier examine l'interaction entre les contraintes de financement affectant les ménages et les firmes. Une interaction positive pourrait amplifier et augmenter la persistance de l'effet d'un choc agrégé sur l'économie. Je construis un nouveau modèle qui contient des primes de financement externes pour les firmes et les ménages. Dans le modèle de base avec prix et salaires flexibles, j'obtiens une faible interaction négative entre les coûts de financement des firmes et des ménages. Le facteur clé qui explique ce résultat est l'effet du changement contre cyclique du coût de financement des ménages sur leur offre de travail et leur demande de prêts. Dans une période d'expansion, cet effet augmente les taux d'intérêt, réduit l'investissement et augmente le coût de financement des entreprises. Le troisième papier ajoute les contraintes de financement des banques dans un modèle macroéconomiques avec des prêts hypothécaires et des fluctuations dans les prix de l'immobilier. Les banques dans le modèle ne peuvent pas complètement diversifier leurs prêts, ce qui génère un lien entre les risques de faillite des ménages et des banques. Il y a deux effets contraires des cycles économiques qui affectent la prime de financement externe de la banque. Premièrement, il y a un lien positif entre le risque de faillite des banques et des emprunteurs qui contribue à rendre le coût de financement externe des banques contre cyclique. Deuxiément, le lissage de la consommation par les ménages rend la proportion de financement externe des banques pro cyclique, ce qui tend à rendre le coût de financement bancaire pro cyclique. En combinant ces deux effets, le modèle peut reproduire des profits bancaires et des ratios d'endettement bancaires pro cycliques comme dans les données, mais pour des chocs non-financiers les frictions de financement bancaire dans le modèle n'ont pas un effet quantitativement significatif sur les principales variables agrégées comme la consommation ou l'investissement.
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Cette thèse comporte trois essais en macroéconomie en économie ouverte et commerce international. Je considère tour à tour les questions suivantes: sous quelles conditions est-il optimal pour un pays de former une union économique? (essai 1); l'augmentation de la dispersion transversale des avoirs extérieurs nets des pays est-elle compatible avec une dispersion relativement stable des taux d'investissement? (essai 2); le risque de perte de marché à l'exportation du fait de l'existence des zones de commerce préférentiel joue t-il un rôle dans la décision des pays exclus de négocier des accords commerciaux à leur tour? (essai 3). Le premier essai examine les conditions d'optimalité d'une union économique. Il s'intéresse à une motivation particulière: le partage du risque lié aux fluctuations du revenu. Dans la situation initiale, les pays ont très peu d'opportunités pour partager le risque à cause des frictions: les marchés financiers internationaux sont incomplets et il n'y pas de mécanisme pour faire respecter les contrats de crédit entre pays. Dans ce contexte, une union économique apparait comme un arrangement qui pallie à ces frictions entre les pays membres seulement. Cependant, l'union dans son ensemble continue de faire face à ces frictions lorsqu'elle échange avec le reste du monde. L'arbitrage clé dans le modèle est le suivant. D'un coté, l'intégration économique permet un meilleur partage du risque entre pays membres et la possibilité pour le partenaire pauvre d'utiliser la ligne de crédit du partenaire riche en cas de besoin. De l'autre coté, l'union peut faire face à une limite de crédit plus restrictive parce que résilier la dette extérieure est moins coûteux pour les membres l'union. De plus, le fait que le partenaire pauvre peut utiliser la limite de crédit du partenaire riche génère une externalité négative pour ce dernier qui se retrouve plus fréquemment contraint au niveau des marchés internationaux des capitaux. En conformité avec les faits observés sur l'intégration économique, le modèle prédit que les unions économiques sont relativement peu fréquentes, sont plus susceptibles d'être créées parmi des pays homogènes, et généralement riches. Le deuxième essai porte sur la dispersion des avoirs extérieurs nets et la relation avec la dispersion des taux d'investissement. Au cours des récentes décennies, la dispersion croissante des déséquilibres extérieurs et les niveaux record atteints par certaines grandes économies ont reçu une attention considérable. On pourrait attribuer ce phénomène à une réduction des barrières aux mouvements internationaux des capitaux. Mais dans ce cas, il est légitime de s'attendre à une augmentation de la dispersion au niveau des taux d'investissement; ceci, parce que le financement des besoins en investissements constitue une raison fondamentale pour laquelle les pays échangent les capitaux. Les données indiquent cependant que la dispersion des taux d'investissement est restée relativement stable au cours des récentes décennies. Pour réconcilier ces faits, je construis un modèle d'équilibre général dynamique et stochastique où les pays sont hétérogènes en raison des chocs idiosyncratiques à leurs niveaux de productivité totale des facteurs. Au niveau des marchés internationaux des capitaux, le menu des actifs disponibles est restreint à une obligation sans risque et il n'y a pas de mécanisme pour faire respecter les contrats de crédit entre pays. A tout moment, un pays peut choisir de résilier sa dette extérieure sous peine d'exclusion financière et d'un coût direct. Ce coût direct reflète les canaux autres que l'exclusion financière à travers lesquels les pays en défaut sont pénalisés. Lorsque le modèle est calibré pour reproduire l'évolution de la dispersion transversale des avoirs extérieurs nets, il produit une dispersion relativement stable des taux d'investissement. La raison principale est que les incitations que les pays ont à investir sont liées à la productivité. Avec l'intégration financière, même si les opportunités d'emprunt se sont multipliées, les incitations à investir n'ont pas beaucoup changé. Ce qui permet de générer une dispersion accrue de la position des avoirs extérieurs nets des pays avec une dispersion relativement stable des taux d'investissement. Le troisième essai analyse un aspect de l'interdépendance dans la formation des accords commerciaux préférentiels: j'examine empiriquement si le risque de diversion des exportations en faveur des pays membres des zones de commerce préférentiel est un facteur déterminant dans la décision des pays exclus de ces accords de négocier un accord à leur tour. Je construis un indicateur qui mesure le potentiel de diversion des exportations auquel font face les pays et estime un modèle probit de formation des zones de commerce préférentiel créées entre 1961 et 2005. Les résultats confirment que les pays confrontés à un plus grand potentiel de détournement des échanges sont plus susceptibles de former une zone de commerce préférentiel à leur tour.
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This dissertation analyses quantitatively the costs of sovereign default for the economy, in a model where banks with long positions in government debt play a central role in the financial intermediation for private sector's investments and face financial frictions that limit their leverage ability. Calibration tries to resemble some features of the Eurozone, where discussions about bailout schemes and default risk have been central issues. Results show that the model captures one important cost of default pointed out by empirical and theoretical literature on debt crises, namely the fall in investment that follows haircut episodes, what can be explained by a worsening in banks' balance sheet conditions that limits credit for the private sector and raises their funding costs. The cost in terms of output decrease is though not significant enough to justify the existence of debt markets and the government incentives for debt repayment. Assuming that the government is able to alleviate its constrained budget by imposing a restructuring on debt repayment profile that allows it to cut taxes, our model generates an important difference for output path comparing lump-sum taxes and distortionary. For our calibration, quantitative results show that in terms of output and utility, it is possible that the effect on the labour supply response generated by tax cuts dominates investment drop caused by credit crunch on financial markets. We however abstract from default costs associated to the breaking of existing contracts, external sanctions and risk spillovers between countries, that might also be relevant in addition to financial disruption effects. Besides, there exist considerable trade-offs for short and long run path of economic variables related to government and banks' behaviour.
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I construct a model in which money and bond holdings are consistent with individual decisions and aggregate variables such as production and interest rates. The agents are infinitely-lived, have constant-elasticity preferences, and receive a fraction of their income in money. Each agent solves a Baumol-Tobin money management problem. Markets are segmented because financial frictions make agents trade bonds for money at different times. Trading frequency, consumption, government decisions and prices are mutually consistent. An increase in inflation, for example, implies higher trading frequency, more bonds sold to account for seigniorage, and lower real balances.
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We show that a flex-price two-sector open economy DSGE model can explain the poor degree of international risk sharing and exchange rate disconnect. We use a suite of model evaluation measures and examine the role of (i) traded and non-traded sectors; (ii) financial market incompleteness; (iii) preference shocks; (iv) deviations from UIP condition for the exchange rates; and (v) creditor status in net foreign assets. We find that there is a good case for both traded and non-traded productivity shocks as well as UIP deviations in explaining the puzzles.
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This paper is a contribution to the growing literature on constrained inefficiencies in economies with financial frictions. The purpose is to present two simple examples, inspired by the stochastic models in Gersbach-Rochet (2012) and Lorenzoni (2008), of deterministic environments in which such inefficiencies arise through credit constraints. Common to both examples is a pecuniary externality, which operates through an asset price. In the second example, a simple transfer between two groups of agents can bring about a Pareto improvement. In a first best economy, there are no pecuniary externalities because marginal productivities are equalised. But when agents face credit constraints, there is a wedge between their marginal productivities and those of the non-credit-constrained agents. The wedge is the source of the pecuniary externality: economies with these kinds of imperfections in credit markets are not second-best efficient. This is akin to the constrained inefficiency of an economy with incomplete markets, as in Geanakoplos and Polemarchakis (1986).
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This paper studies the macroeconomic implications of firms' precautionary investment behavior in response to the anticipation of future financing constraints. Firms increase their demand for liquid and safe investments in order to alleviate future borrowing constraints and decrease the probability of having to forego future profitable investment opportunities. This results in an increase in the share of short-term projects that produces a temporary increase in output, at the expense of lower long-run investment and future output. I show in a calibrated model that this behavior is at the source of a novel and powerful channel of shock transmission of productivity shocks that produces short-run dampening and long-run propagation. Furthermore, it can account for the observed business cycle patterns of the aggregate and firm-level composition of investment.
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We develop a stylized model of economic growth with bubbles. In this model, changes in investorsentiment lead to the appearance and collapse of macroeconomic bubbles or pyramid schemes.We show how these bubbles mitigate the effects of financial frictions. During bubbly episodes,unproductive investors demand bubbles while productive investors supply them. These transfersof resources improve the efficiency at which the economy operates, expanding consumption, thecapital stock and output. When bubbly episodes end, these transfers stop and consumption, thecapital stock and output contract. We characterize the stochastic equilibria of the model and arguethat they provide a natural way of introducing bubble shocks into business cycle models.
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This paper develops a model of the bubbly economy and uses it to study the effects of bailoutpolicies. In the bubbly economy, weak enforcement institutions do not allow firms to pledge futurerevenues to their creditors. As a result, "fundamental" collateral is scarce and this impairs the intermediationprocess that transforms savings into capital. To overcome this shortage of "fundamental"collateral, the bubbly economy creates "bubbly" collateral. This additional collateral supports anintricate array of intra- and inter-generational transfers that allow savings to be transformed intocapital and bubbles. Swings in investor sentiment lead to fluctuations in the amount of bubblycollateral, giving rise to bubbly business cycles with very rich and complex dynamics.Bailout policies can affect these dynamics in a variety of ways. Expected bailouts provideadditional collateral and expand investment and the capital stock. Realized bailouts reduce thesupply of funds and contract investment and the capital stock. Thus, bailout policies tend to fosterinvestment and growth in normal times, but to depress investment and growth during crisis periods.We show how to design bailout policies that maximize various policy objectives.