802 resultados para Fifth-century
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En année 408 après J.-C., l’Espagne, malgré sa position péninsulaire à la fin de l’Europe, était intégrée à une culture pan-Méditerranéenne qui s’étendait du Portugal jusqu’à la Syrie. Trois décennies n’étaient pas encore passées depuis l’instauration du Christianisme comme religion de l’état romain et l’Eglise Catholique était en pleine croissance. L’année suivante, l’Espagne entra sur une voie de transformation irrémédiable alors que les païens, avec leurs langues barbares Germaniques franchirent les Pyrénées portant la guerre et la misère aux Hispano-Romains et fondant leurs royaumes là où auparavant gouvernait l’état romain. Dans le désarroi du Ve siècle, les évêques Catholiques luttèrent pour imposer leur dominance dans les communautés et dans les coeurs des pieux. À la lumière des progrès dans l’archéologie et la qualité des éditions critiques de nos sources littéraires est venu le moment d’identifier les évêques ibériques avec une attention aux conditions régionales. Ce mémoire caractérise les évêques de l’Espagne et du Portugal et démontre les épreuves auxquelles ils firent face comme intermédiaires entre indigènes et envahisseurs, comme évangélistes parmi les païens, persécuteurs des apostates et gardiens de la romanitas à la fin du monde Antique.
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by Moses Buttenwieser
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ed. with transl. and notes by A. Cowley
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Mode of access: Internet.
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Bibliographical footnotes.
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Estudi realitzat a partir d’una estada al Laboratoire d’études sur les monothéismes (UMR 8584, Centre national de la recherche scientifique / École pratique des hautes études / Université Paris IV-Sorbonne), França, entre 2010 i 2011. Anàlisi de la crisi estructural que afectà a l’església gal•la entre el darrer quart del segle IV i el primer del segle VI, crisi causada per la cristianització a gran escala de les elits aristocràtiques gal•loromanes i per la reivindicació per part d’aquest estament de la translació a l’esfera de la jerarquia institucional de l’Església de la seva preeminència econòmica i social. Aquest procés implicà l’aparició d’algunes interpretacions del “fet existencial cristià” que tractaven de legitimar en el plànol teòric la presa del control de les comunitats cristianes per part de la noblesa senatorial. En relació a aquest últim punt, s’ha donat particular rellevància a l’anomenada “controvèrsia semipelagiana” a Provença, amb especial èmfasi en dos punts: a) la relació entre l’oposició a la teologia agustiniana de la gràcia en alguns cercles monàstics provençals –Marsella, Lérins– i l’emergència en aquests ambients d’una literatura autobiogràfica en la que la reflexió sobre els conceptes de uocatio divina i conuersio a l’ascetisme cristià està estretament vinculada a un esforç teòric de redefinició i reorientació de l’ethos aristocràtic; i b) la relació entre els punts teològics debatuts en aquesta controvèrsia i les concepcions eclesiològiques dels pensadors que hi prengueren part –entengui’s aquí per eclesiologia la definició teòrica dels límits i dels fonaments de la “comunitat cristiana”, amb especial incidència en aquest cas en els plantejaments sobre el rol que l’aristòcrata havia d’exercir en aquestes noves comunitats “transversals”–. Aquest projecte bianual ha posat de manifest la inexistència d’una “teologia semipelagiana”, ateses les antagòniques concepcions eclesiològiques dels autors tradicionalment associats a aquesta corrent de pensament: Cassià entén la comunitat cristiana com una elit ascètica en la que els criteris “laics” d’estratificació social queden suspesos, i rebutja –en la teoria i en la pràctica– que aquesta elit hagi d’assumir el lideratge de la comunitat de fidels seglars; en els autors del cercle de Lérins, en canvi, l’oposició a la teologia agustiniana de la gràcia és inspirada per l’esforç d’importar a tota la comunitat cristiana els ideals monàstics, quelcom que fou també una via de legitimació de l’autoritat dels monjos-bisbes d’origen aristocràtic sorgits del cenobi de Lérins.
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Les romans grecs et les Métamorphoses d'Apulée - même si les modalités sont différentes pour ce dernier - sont des fictions en prose qui fonctionnent autour de topoi auxquels la figure de l'Autre n'échappe pas. Bien que le monde grec soit alors radicalement différent de ce qu'il était au Ve siècle avant J.-C, période à laquelle l'identité grecque est construite par opposition à la figure du barbare, les romanciers qui prennent la plume à partir du 1er siècle avant notre ère utilisent un certain nombre de stéréotypes hérités de l'époque classique, alors mise à l'honneur par le mouvement de la Seconde Sophistique. Il s'agit d'étudier dans le détail certains éléments de la représentation de l'Autre pour déterminer qui il est, comment il se comporte, ce qui le constitue en Autre. Puis, à partir de cette esquisse, nécessairement incomplète, d'évaluer ce que cette représentation peut induire sur l'image de l'identité grecque à l'époque impériale, par le jeu de miroir que F. Hartog a décelé dans l'oeuvre d'Hérodote. Une première partie est consacrée aux rapports entre l'homme et l'animal ainsi qu'à l'image de la sauvagerie, ce qui permet d'explorer les bornes romanesques de l'humanité. La seconde partie s'attache à des éléments que l'époque classique a plus particulièrement mis en avant pour distinguer les Grecs des non-Grecs : le critère de la langue, l'art de faire la guerre et le discours politique qui est tenu sur les institutions barbares. La troisième partie étudie la place des dieux et des pratiques religieuses dans la définition de l'Autre. J'espère ainsi contribuer à la compréhension du genre romanesque et des représentations culturelles de l'empire « gréco-romain ». -- The Greek novels and The Metamorphoses of Apuleius, even if it is in different terms for the last, are prose fictions which are based on topoi, and the figure of the Other is one of them. Although the Greek world was radically different of what it was in the fifth century BC, time during which Greek identity is contructed as opposed to the figure of the barbaros, the authors of novels, who wrote from the first century BC onward, used some stereotypes inherited from classical period, which was celebrated by the Second Sophistic movement. The aim of this thesis is to study in detail some elements of the representation of the Other to determine who it is, how he behaves, what makes him other. Then, from this sketch, necessarily incomplete, to evaluate what this representation says about the image of Greek identity in the imperial age, according to the play of the mirror detected by F. Hartog in the text of Herodotus. The first part of the thesis is dedicated to the relationship between man and animal and to the image of savagery, in order to explore the novelistic limits of humanity. The second part concentrates on elements that classical period had particularly insisted on to promote the distinction between Greeks and non-Greeks : the linguistic criterion, the way to make war, and the politic discourse on the barbaric institutions. The third part study the place of the gods and of religious practices in the definition of the Other. I hope to contribute to the understanding of novel genre and of cultural representations of the « greco- roman- empire ».
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Salvien de Marseille est un auteur incontournable pour l'histoire du Ve siècle ap. J.-C. Il s'est abondamment exprimé au sujet des Barbares, d'une façon si positive que cela ne cesse de nous étonner, au vu des invasions qui s'étaient produites dans sa Gaule natale peu avant la période où il rédigea le De gubernatione dei. Une étude attentive de ce que Salvien affirma au sujet des Barbares démontre que celui-ci utilisa souvent des topoï pour parler d'eux. Parfois aussi, il inversa ces topoï, se plaçant ainsi en opposition avec la tradition littéraire romaine. Ce mémoire s'attache à identifier ces topoï et voir comment Salvien de Marseille s'accordait ou se détachait des idées reçues sur les Barbares dans chaque cas.
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Thrasymaque de Chalcédoine, un sophiste de renom dans l'Athènes du Ve siècle av. J.C. est présenté comme l'interlocuteur principal de Socrate dans le livre I de la République. Il y est surtout question de la justice et des implications qui en découlent, Socrate et Thrasymaque ne s'entendant évidemment pas sur la nature de la justice. Thrasymaque, poussé par le questionnement constant de Socrate, en vient à formuler différentes thèses sur la justice, notamment : «Je soutiens, moi, que le juste n'est rien d'autre que l'intérêt du plus fort» (Rép. 338c) et «la justice et le juste constituent en réalité le bien d'un autre.» (Rép. 343c) Parallèlement, il oppose au philosophe une vision de la justice difficile à accepter, mais aussi difficile à réfuter : celui qui commet l'injustice est plus heureux que celui qui agit en fonction de la justice. Ainsi, pour Thrasymaque, l'injuste est meilleur que le juste et est plus heureux, car l'injustice est plus profitable pour soi-même. Selon cette vision, qu'est-ce donc que la justice, et en quoi n'est-elle pas profitable pour soi-même? L'objectif de ce mémoire sera de faire ressortir positivement la conception de la justice de Thrasymaque, car c'est avec elle qu'entre en conflit la recherche du bonheur. En effet, si la justice est la représentation des intérêts du dirigeant, comme l'avance le sophiste, alors être juste n'est rien d'autre qu'agir en fonction des intérêts d'autrui et non de soi-même. Cependant, dans une Cité où les individus sont sous la gouverne de la loi, il n'est pas si simple d'agir toujours selon ses propres intérêts lorsque ceux-ci sont contraires à la justice. C'est pourquoi il sera également pertinent de s'attarder aux caractéristiques et aux vertus qu'un individu doit posséder, selon Thrasymaque, pour être heureux. Nous essaierons donc de dégager de la pensée de Thrasymaque un modèle de vie à suivre : le κρείττων. En dernière analyse, nous mettrons en relief la position de Thrasymaque avec la critique platonicienne. Pour Socrate, la position voulant que l'injustice soit profitable est difficile, car il lui faudra montrer que c'est en fait la justice qui apporte le bonheur, en tant qu'elle est une vertu de l'âme.
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Despite recent scholarship that has suggested that most if not all Athenian vases were created primarily for the symposium, vases associated with weddings constitute a distinct range of Athenian products that were used at Athens in the period of the Peloponnesian War and its immediate aftermath (430-390 BCE). Just as the subject matter of sympotic vases suggested stories or other messages to the hetaireia among whom they were used, so the wedding vases may have conveyed messages to audiences at weddings. This paper is an assessment of these wedding vases with particular attention to function: how the images reflect the use of vases in wedding rituals (as containers and/or gifts); how the images themselves were understood and interpreted in the context of weddings; and the post-nuptial uses to which the vases were put. The first part is an iconographic overview of how the Athenian painters depicted weddings, with an emphasis on the display of pottery to onlookers and guests during the public parts of weddings, important events in the life of the polis. The second part focuses on a large group of late fifth century vases that depict personifications of civic virtues, normally in the retinue of Aphrodite (Pandemos). The images would reinforce social expectations, as they advertised the virtues that would create a happy marriage—Peitho, Harmonia (Harmony), and Eukleia (Good Repute)—and promise the benefits that might result from adherence to these values—Eudaimonia and Eutychia (Prosperity), Hygieia (Health), and Paidia (Play or Childrearing). Civic personifications could be interpreted on the private level—as personal virtues—and on the public level—as civic virtues— especially when they appeared on vases that functioned both in public and private, at weddings, which were public acknowledgments of private changes in the lives of individuals within the demos.
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The VERA (Virtual Environment for Research in Archaeology) project is based on a research excavation of part of the large Roman town at Silchester, which aims to trace the site's development from its origins before the Roman conquest to its abandonment in the fifth century A.D. [1]. The VERA project aims to investigate how archaeologists use Information Technology (IT) in the context of a field excavation, and also for post-excavation analysis. VERA is a two-year project funded by the JISC VRE 2 programme that involves researchers from the University of Reading, University College London, and York Archaeological Trust. The overall aim of the project is to assess and introduce new tools and technologies that can aid the archaeological processes of gathering, recording and later analysis of data on the finds and artefacts discovered. The researchers involved in the project have a mix of skills, ranging from those related to archaeology, and computer science, though to ones involving usability and user assessment. This paper reports on the status of the research and development work undertaken in the project so far; this includes addressing various programming hurdles, on-site experiments and experiences, and the outcomes of usability and assessment studies.
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Homonoia, “oneness of mind,” brings together unrelated groups, including poleis. This political ideal was contrasted with stasis, civil strife, in the fifth century bce (Funke 1980; Rosler 2005: 210–14).