31 resultados para Fictionalization
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À l'aide des tout derniers modèles narratologiques développés entre autres par Ansgar Nünning, nous nous penchons sur l'oeuvre d'Eveline Hasler, une voix phare de la littérature alémanique contemporaine. À partir d’un corpus de six romans, nous examinons de façon systématique sa poétique du roman historique au regard 1) des techniques narratives, 2) de la marginalité de ses personnages en société, 3) de la conception de l’Histoire, 4) de l'image critique qu'elle présente de la Suisse. Il en ressort un portrait très nuancé de l'oeuvre de Hasler, puisqu’elle allie un récit principalement réaliste, plutôt traditionnel, mais aussi inspiré du langage cinématographique, à des passages métahistoriographiques postmodernes, où une narratrice assimilable à l’auteure fait part au « je » de ses réflexions sur l'Histoire. Même si ces brefs passages relativement rares rappellent sans contredit la posture de l’historien, ils s’inscrivent toutefois dans la fiction, laquelle actualise le passé dans la perspective historique d’un lecteur contemporain. De fait, l’œuvre de Hasler se présente comme un jeu habile avec la liberté poétique et le souci de véracité historique, ce à quoi concourt l’imbrication de documents originaux en italique dans le roman. Par ailleurs, la question de la marginalité en société joue un rôle prépondérant chez Hasler, car tous ses personnages principaux sont autant de marginaux, de Außenseiter. Cette problématique montre entre autres les limites de l’Aufklärung, étant donné que ses tenants, les adversaires des marginaux, se targuent le plus souvent d’être motivés par la pensée éclairante pour mieux la pervertir. Il en résulte la mise à l’écart des individus dérangeants — la prétendue sorcière, le géant et les femmes qui remettent en cause l’organisation patriarcale. Or, certains marginaux de Hasler parviennent à s’arracher un espace de liberté dans la marge, au prix de leurs racines helvétiques. Ainsi, ces marginaux peinent à s’inscrire dans l’Histoire dite officielle, ce que Hasler tente de rectifier en leur redonnant une voix. Sur le plan individuel, la plupart d’entre eux expérimentent une évolution circulaire, puisqu’ils ne parviennent pas à sortir de la marge (sauf peut-être Henry Dunant). Cette impression de tourner en rond s’oppose à une conception de l’Histoire humaine qui se déroule en continuum, puisque les exclusions d’hier préfigurent celles d’aujourd’hui. Au-delà de cette mesure humaine du temps, l’horizon temporel de la nature s’inscrit pour sa part dans la permanence. Ainsi, Hasler développe une conception historique qui varie selon des points de vue coexistants. Cet amalgame est le plus souvent marqué par un certain pessimisme, comme le dénote la vie d’Emily Kempin associée au mythe d’Icare. Finalement, tous les acteurs historiques de Hasler appartiennent au contexte helvétique et en présentent une image assez rétrograde, laquelle se dévoile non seulement à travers la fictionnalisation des lieux, mais aussi par des références à trois symboles nationaux : les Alpes, le réduit helvétique et la légende de Guillaume Tell. Hasler fait le procès de ces mythes, associés à la liberté et à la sauvegarde de ce « peuple de bergers », en montrant que la Suisse n’apporte pas de solution originale aux défis de l’Occident.
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Le cyborg est un avatar de ce que permet la science-fiction lorsqu’elle s’offre comme terrain où développer une heuristique des identités genrées. Donna Haraway, dans le Manifeste cyborg, a relevé le potentiel de liberté discursive que promettait cette figure romanesque. Il m’apparaît que, depuis sa fictionnalisation puis sa théorisation dans les années 1980 et 1990, le cyborg a muté au sein de l’entreprise science-fictionnelle littéraire. Le Silence de la Cité d’Élisabeth Vonarburg et Le Goût de l’immortalité de Catherine Dufour présentent des personnages dont la cyborgitude problématise les questions identitaires du genre humain, à travers une écriture spécifique, affectée par les technologies. Mon analyse des procédés scripturaux s’effectue de pair avec une analyse gender, ce qui me permet de mieux saisir la fictionnalisation toujours changeante des cyborgs dans les oeuvres de Vonarburg et de Dufour. Ces cyborgs déconstruisent les frontières des systèmes binaires traditionnels, en explorant les possibilités trans-genres et trans-espèces que permettent les métamorphoses de leurs corps excentriques. En tant que représentations fantasmées de désirs autrement inavouables, les cyborgs science-fictionnels témoignent du malaise inhérent de couples comme homme/femme, humain/animal ou organique/artificiel.
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L'objectif de cette étude a été double. D'une part, il fait l’inclusion du roman Estaba la pájara pinta sentada en el verde limón d’Albalucía Angel au genre du nouveau roman historique, selon la théorie exposée par Seymour Menton, Cristina Pons, Fernando Ainsa et Biruté Ciplijauskaité. Dans cet ordre on a examinée en détail l`utilisation faite dans cette nouvelle de l'histoire récente de la Colombie, ainsi que les questions relatives à la mise en fiction de personnages historiques, la métafiction, l`intertextualité et la polyphonie. Deuxièmement, cette étude analyse la perspective de genre qui définit cette nouvelle grâce à l'inclusion de la voix féminine que raconte des événements historiques à partir du point de vue de l'expérience des femmes, trait qui deviendra caractéristique du nouveau roman historique écrit par des femmes sur les femmes. Notre intérêt est d'analyser comment les différentes voix dans le roman parviennent à créer une nouvelle subjectivité féminine, renversant ainsi le discours historique officiel que le système patriarcal. Ces aspects, dans le contexte historique de la violence en Colombie, permettent une nouvelle lecture de la société colombienne du milieu du XXe siècle.
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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
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Pós-graduação em Estudos Literários - FCLAR
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Pós-graduação em Letras - FCLAS
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From August 2005 to March 2007, the two seasons (with 12 and 10 episodes respectively) of the award winning miniseries HBO‟s ROME were aired by the Home Box Office (HBO) channel. With screenplay signed by various writers and directors, the TV series was a coproduction of HBO (USA) and BBC (UK) with support from RAI (Italy), and the show was filmed in multiple locations, but mainly in Cinecittà Film Studios in Rome, very famous for having been headquarters also for Federico Fellini‟s movies. In the first season, the miniseries depicts the conquest of Gaul, made by the military genius of Gaius Julius Caesar, and the political trajectory that made him accumulate power to such an extent that this divided Roman citizens into two factions, one supporting and the other opposing him, the latter focused mainly on the historic figure of General Gnaeus Pompey Magnus. The second season shows the period of civil war following the assassination of Caesar, and the future rise to power of his nephew, adopted son and sole heir, Gaius Octavian Augustus, who was destined to overcome his rivals as well as their allies in the triumvirate that had been formed to pursue and punish Caesar‟s assassins. These facts are well known and usually crowd the mind and imagination of every minimally educated person. The HBO series broke new ground not only for the talent of its writers, directors and actors, not only for its visual effects and locations nor for the vibrancy and grandeur of historical scenes – after all, “historical movies” in general do the same – but it has done so also by the (re)construction of historical events from the perspective of a pair of protagonists of whom too little is known: the centurions Titus Pullo and Lucius Vorenus, who are the only low-rank soldiers mentioned by Caesar in his book Commentaries on the Gallic War (Commentarii de Bello Gallico V.44). Thus, the fictionalization of events also took into account several Roman civilization data which were scattered through historical sources and also those that belong to the modern knowledge of material culture, resulting in a TV series whose filmic aesthetics has rare beauty and creativity. From the survey of textual, historical and cultural data put together in this film, as well as the distance featuring the creative space in the dimension of the gap between them, this paper aims to highlight two pivotal moments of visual and narrative strategies of the show: the opening credits footage and the final scenes of the first season of HBO's Rome.
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Se propone la descripción y el análisis del empleo de la transmisión oral en la narrativa española actual como un recurso para configurar la memoria de la Guerra Civil española y del franquismo. Para ello se atendió especialmente a las estrategias que intervienen en la representación de la oralidad en relación con los diálogos y los relatos orales, entre otros procedimientos a través de los cuales se transmite el pasado traumático dentro de la ficción. Ha sido analizada la representación de la oralidad en la producción narrativa ficcional de diversos autores españoles de finales del siglo XX y comienzos del siglo XXI que han abordado la temática de la Guerra Civil en una situación particular en cuanto al surgimiento de replanteos y debates acerca del tratamiento del conflicto bélico. Los objetivos generales que guiaron el trabajo han sido indagar la presencia y la función de la transmisión oral en la literatura, profundizar el estudio de la oralidad como voz emergente de colectivos sociales desplazados y analizar la funcionalidad del empleo de la oralidad en textos representativos de la narrativa española contemporánea. A su vez, más específicamente, se propuso profundizar en el estudio de la ficcionalización de la transmisión oral como un artificio para la construcción de la memoria en la narrativa española actual, vincular las posibilidades de transmisión de la historia de la Guerra Civil española con medios propios de la historia oral en la literatura -especialmente en la novela-, problematizar determinadas perspectivas sobre el testimonio en la medida en que son literaturizadas para una concepción de la memoria de la Guerra Civil, de la posguerra y de la dictadura, y estudiar algunas miradas contemporáneas acerca de la Guerra Civil y del franquismo desde el campo de la narrativa como un correlato de ciertos reclamos sociales de la actualidad respecto del pasado reciente. Para esto fueron analizadas diversas propuestas que surgieron esencialmente desde la literatura -con algún detenimiento en un texto fílmico- para abordar el pasado traumático y se consideraron las técnicas de transmisión empleadas para la narración ficcional de aspectos largamente silenciados por la historia oficial. El corpus central de textos literarios ha quedado conformado por O lapis do carpinteiro y Os libros arden mal, de Manuel Rivas, Guárdame bajo tierra, de Ramón Saizarbitoria, Soldados de Salamina, de Javier Cercas, Home sen nome, de Suso de Toro, y Mala gente que camina, de Benjamín Prado. Como corpus complementario, se tornó pertinente incorporar un capítulo que articula un texto fílmico (Muerte en El Valle, de Christina Hardt) con un texto literario (Las esquinas del aire. En busca de Ana María Martínez Sagi, de Juan Manuel de Prada). Esto, que en principio puede parecer un apartamiento del corpus central, favoreció el análisis del tratamiento del testimonio desde la estetización de un texto fílmico o literario. Al realizar la selección, se estudiaron, junto con autores que escriben y publican en castellano, algunos textos escritos originariamente en lenguas minorizadas (gallego y euskera)
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A partir de la lectura de una serie de atribuciones erróneas que atraviesa tres ensayos de Ricardo Piglia sobre Macedonio Fernández, este artículo sugiere una hipótesis sobre los alcances de la estrategia de "ficcionalización de la crítica" que caracteriza la ensayística de Piglia y ensaya una evaluación de la reducción, que se opera en ésta, del acontecimiento de la ficción a un efecto de falsificación previsto por una instancia autorial. En el curso de esa tentativa evaluadora, se proponen algunas diferencias entre la ensayística de Piglia y la de Jorge Luis Borges.
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La reflexión en torno al lenguaje y a la experiencia de los límites que caracteriza a la literatura moderna ha tomado frecuentemente en las obras la forma de un debate contradictorio sobre la figura y el género femeninos. La ciudad ausente explora ese imaginario del sexo (im)posible y de la travesía del otro femenino con un dispositivo original en el que convergen la alegorización del funcionamiento textual y la ficcionalización de una femineidad subversiva, además de la evocación de algunos grandes modelos del canon literario del autor. El artículo analiza el sentido de los mitos de género (la mujer marginal y rebelde) y las variantes del relato de los orígenes de la creación literaria, así como la representación de la pareja fantasmática artista-obra en la novela, y concluye con una evaluación de la misma problemática en el libreto y en la performance operísticos
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Este trabajo pretende abordar algunas de las particularidades de las representaciones de la violencia política en la novela actual en lengua vasca. A partir de la constatación de que en la sociedad vasca, como en toda sociedad, existe un conflicto entre memorias de violencias de distinto signo, el artículo pretende ilustrar cómo se han articulado cuestionestales como las categorías de víctima y victimario, cuya distinción no es siempre nítida, o los orígenes de la violencia política en dos novelas vascas actuales: Soinujolearen semea (El hijo del acordeonista) de Bernardo Atxaga y Antzararen bidea (El camino de la oca) de Jokin Muñoz. El autor sostiene que estas novelas plantean dos modos distintos, aunque no incompatibles, de ficcionalización de la violencia y el deber de memoria
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El presente artículo indaga algunos ejemplos de la representación de las formas de sociabilidad en la prensa española del siglo XVIII y comienzos del XIX, otorgando especial atención a la tertulia. El estudio intenta arrojar luz sobre las relaciones entre sociabilidad y prensa, interrogando, entre otras cosas, la función de la ficcionalización de la tertulia en las publicaciones periódicas de la época, así como también la significación de la sociabilidad como patrón narrativo para el desarrollo de la prensa y el surgimiento de un concepto de opinión pública en España.
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Este trabajo pretende abordar algunas de las particularidades de las representaciones de la violencia política en la novela actual en lengua vasca. A partir de la constatación de que en la sociedad vasca, como en toda sociedad, existe un conflicto entre memorias de violencias de distinto signo, el artículo pretende ilustrar cómo se han articulado cuestionestales como las categorías de víctima y victimario, cuya distinción no es siempre nítida, o los orígenes de la violencia política en dos novelas vascas actuales: Soinujolearen semea (El hijo del acordeonista) de Bernardo Atxaga y Antzararen bidea (El camino de la oca) de Jokin Muñoz. El autor sostiene que estas novelas plantean dos modos distintos, aunque no incompatibles, de ficcionalización de la violencia y el deber de memoria
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Se propone la descripción y el análisis del empleo de la transmisión oral en la narrativa española actual como un recurso para configurar la memoria de la Guerra Civil española y del franquismo. Para ello se atendió especialmente a las estrategias que intervienen en la representación de la oralidad en relación con los diálogos y los relatos orales, entre otros procedimientos a través de los cuales se transmite el pasado traumático dentro de la ficción. Ha sido analizada la representación de la oralidad en la producción narrativa ficcional de diversos autores españoles de finales del siglo XX y comienzos del siglo XXI que han abordado la temática de la Guerra Civil en una situación particular en cuanto al surgimiento de replanteos y debates acerca del tratamiento del conflicto bélico. Los objetivos generales que guiaron el trabajo han sido indagar la presencia y la función de la transmisión oral en la literatura, profundizar el estudio de la oralidad como voz emergente de colectivos sociales desplazados y analizar la funcionalidad del empleo de la oralidad en textos representativos de la narrativa española contemporánea. A su vez, más específicamente, se propuso profundizar en el estudio de la ficcionalización de la transmisión oral como un artificio para la construcción de la memoria en la narrativa española actual, vincular las posibilidades de transmisión de la historia de la Guerra Civil española con medios propios de la historia oral en la literatura -especialmente en la novela-, problematizar determinadas perspectivas sobre el testimonio en la medida en que son literaturizadas para una concepción de la memoria de la Guerra Civil, de la posguerra y de la dictadura, y estudiar algunas miradas contemporáneas acerca de la Guerra Civil y del franquismo desde el campo de la narrativa como un correlato de ciertos reclamos sociales de la actualidad respecto del pasado reciente. Para esto fueron analizadas diversas propuestas que surgieron esencialmente desde la literatura -con algún detenimiento en un texto fílmico- para abordar el pasado traumático y se consideraron las técnicas de transmisión empleadas para la narración ficcional de aspectos largamente silenciados por la historia oficial. El corpus central de textos literarios ha quedado conformado por O lapis do carpinteiro y Os libros arden mal, de Manuel Rivas, Guárdame bajo tierra, de Ramón Saizarbitoria, Soldados de Salamina, de Javier Cercas, Home sen nome, de Suso de Toro, y Mala gente que camina, de Benjamín Prado. Como corpus complementario, se tornó pertinente incorporar un capítulo que articula un texto fílmico (Muerte en El Valle, de Christina Hardt) con un texto literario (Las esquinas del aire. En busca de Ana María Martínez Sagi, de Juan Manuel de Prada). Esto, que en principio puede parecer un apartamiento del corpus central, favoreció el análisis del tratamiento del testimonio desde la estetización de un texto fílmico o literario. Al realizar la selección, se estudiaron, junto con autores que escriben y publican en castellano, algunos textos escritos originariamente en lenguas minorizadas (gallego y euskera)
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A partir de la lectura de una serie de atribuciones erróneas que atraviesa tres ensayos de Ricardo Piglia sobre Macedonio Fernández, este artículo sugiere una hipótesis sobre los alcances de la estrategia de "ficcionalización de la crítica" que caracteriza la ensayística de Piglia y ensaya una evaluación de la reducción, que se opera en ésta, del acontecimiento de la ficción a un efecto de falsificación previsto por una instancia autorial. En el curso de esa tentativa evaluadora, se proponen algunas diferencias entre la ensayística de Piglia y la de Jorge Luis Borges.