999 resultados para Europe de l’Est
Resumo:
Ce triptyque d’essais présente le caractère versatile et évasif du concept moderne de capital social à plusieurs niveaux – global, national et régional, ainsi que dans le présent et dans le passé. Le premier article conteste l’hypothèse prédominante selon laquelle il y a une cohabitation entre l’engagement civique et la démocratie. Malgré sa validité au niveau général, la relation n’est pas confirmée si les catégories hétérogènes sont désagrégées. Pour les pays post-communistes de l'Europe, la relation entre le type de régime et la tendance de s'associer ressemble à celle des démocraties latines consolidées si la participation dans les associations volontaires est choisie comme mesure de la vitalité du capital social. Par conséquent, la vie civique moins intense ne prédit pas de difficultés pour la démocratie. Le deuxième article est une compilation originale de plus de 100 organisations classifiées selon les standards contemporains et une collection de présentations d'une douzaine d'organisations bulgares, les plus populaires depuis le XIXème siècle. Cette contribution importante à l’historiographie de la vie associative bulgare jusqu’à 1944 est le résultat d'un travail qui combine des entrevues avec des historiens et une recherche dans les archives. Le panoptique organisationnel sert de réfutation empirique de l’hypothèse qui attribue la faiblesse organisationnelle présente du poste-communisme à la pénurie de vie organisationnelle développée par le passé. ii Les mérites du troisième article sont doubles. Au niveau empirique on démontre que l’organisation culturelle la plus importante en Bulgarie a apparu comme une institution nationaliste imitant les organisations similaires des autres pays Européens. Elle s’est développée graduellement par une adaptation des expériences étrangères aux conditions locales. La collection des références bulgares est unique et représente le produit d’un travail méticuleux sur les documents et les entrevues. Au niveau abstrait, on confirme l’applicabilité de la théorie du transfert de la politique publique à un cas historique existant avant la théorie elle-même. Finalement, l’analyse détaillée des précurseurs du cabinet de lecture bulgare représente une contribution à la sociologie politique de l’histoire de la lecture. Mots clés: Europe de l’Est, poste-communisme, démocratie, société civile, engagement civique, organisations volontaires, troisième secteur, affiliation, transfert d'idées, apprentissage organisationnel.
Resumo:
Cette recherche porte sur la dimension interprétative de l'intégration européenne et sur son rôle dans la démocratisation au sein des pays postcommunistes. Je focalise mon attention sur la signification pour les gens desdits pays que revêtent la participation politique, la compétence politique, et l’action collective. Cette signification prend forme selon des circonstances spécifiques, agencées par les relations de pouvoir asymétriques avec l’Union européenne (UE). J’examine la littérature sur le rôle de l'intégration européenne dans la démocratisation des pays postcommunistes et je distingue deux paradigmes théoriques principaux : un premier qui met l'accent sur le processus institutionnel, l’autre sur le processus instrumental stratégique. Au sein de ces deux approches, je présente différents auteurs qui voient l'UE soit comme un facteur pro-démocratique, soit comme un facteur antidémocratique dans le contexte postcommuniste de transition politique. Cette recherche ne suit pas théoriquement et méthodologiquement les études contenues dans la revue de la littérature. Plutôt, elle s’appuie sur un modèle théorique inspiré des recherches de McFalls sur la réunification culturelle allemande après 1989. Ce modèle, sans négliger les approches institutionnelles et stratégiques, met l’accent sur d'autres écoles théoriques, interprétatives et constructivistes. Mes conclusions se basent sur les résultats de séjours d'étude dans deux pays postcommunistes : la Bulgarie, membre de l'UE depuis 2007, et la Macédoine, pays-candidat. J’ai recours à des méthodes qualitatives et à des techniques ethnographiques qui triangulent des résultats puisés à des sources multiples et variées pour exposer des trajectoires dynamiques de changement culturel influencées par l'intégration européenne. Les conclusions montrent sous quelles conditions les idéaux-types de changement politique conventionnels, soit institutionnel ou stratégique, représentent des modèles utiles. Je présente aussi leurs limitations. Ma conclusion principale est que l'intégration européenne représente un phénomène complexe dans le monde des significations. C’est un facteur qui est simultanément un amplificateur et un inhibiteur de la culture politique démocratique. Les gens créent des sous-cultures différentes où des interprétations multiples du processus d'intégration européenne mènent à des effets dissemblables sur la participation politique, la compétence et l’action collective. La conversation discursive entre les gens qui composent de telles sous-cultures distinctes peut produire des effets divergents au niveau national. Cette recherche n’est pas une analyse de l’UE comme mécanisme institutionnel ; elle ne pose ainsi pas l’UE comme une institution qui détermine directement le processus de démocratisation postcommuniste. Plutôt, elle s’intéresse au processus d’intégration européenne en tant qu’interaction qui affecte la culture politique au sein des pays postcommunistes, et à la manière dont cette dernière peut agir sur le processus de démocratisation. Mon point d’intérêt central n’est donc pas l’européanisation ou le processus de devenir « comme l’Europe », à moins que l’européanisation ne devienne une composante de la culture politique avec des conséquences sur le comportement politique des acteurs.
Resumo:
La Pologne, pendant des décennies pays d’émigration, accueille depuis une dizaine d’années de plus en plus d’immigrants et se transforme en pays d’immigration. D’un côté, elle semble avoir besoin de main d’œuvre, de l’autre elle se refuse d’adopter des politiques migratoires régissant le statut des migrants temporaires et des immigrants permanents. Pourtant, afin de répondre aux défis économiques, sociopolitiques et identitaires posés par des flux migratoires stimulés par la mondialisation, les aspirations économiques et les crises humanitaires, la plupart de ses voisins à l’ouest développent des systèmes migratoires. Nous constatons que malgré l’occurrence de problèmes similaires liés aux migrations en Europe de l’Est, à ce jour seule la République tchèque s’est prévalue d’un système migratoire, y compris d’un programme d’intégration des immigrants permanents. Qu’est-ce qui freine la Pologne de se prévaloir de mécanismes permettant de faire face à l’afflux grandissant des immigrants? Pour comprendre la question nous comparons la Pologne à la République tchèque - deux pays similaires dont le résultat en matière des systèmes migratoires diffère. La littérature met de l’avant trois facteurs explicatifs de l’adoption ou pas des systèmes migratoires par les États: les besoins économiques, sociopolitiques et les questions identitaires. Nous analysons ces trois éléments dans les deux cas choisis et posons comme hypothèse que c’est le facteur de l’identité nationale qui ralenti le développement du système migratoire en Pologne. En effet, notre recherche démontre que les facteurs économiques et sociopolitiques sont similaires en République tchèque et en Pologne, alors que le facteur identitaire marque la différence. Bien que la Pologne soit entrée dans l’UE et que son essor économique progresse depuis les vingt dernières années, il semble que l’identité nationale et le projet politique de préserver un État-nation soient des obstacles au développement d’un système migratoire ouvert à l’accueil des immigrants permanents. L’importance du facteur identitaire pour les politiques migratoires est montrée à travers l’analyse de la littérature, des sondages d’opinion publique et des sténogrammes parlementaires, ainsi que de quatre entrevues semi-structurées que nous avons menées avec des représentants du gouvernement polonais et des organismes non gouvernementaux.
Resumo:
"En mai 2004, l’Union européenne connaissait un élargissement sans précédent, passant soudainement de 15 à 24 pays membres. Cet élargissement s’est opéré dans un contexte mondial marqué par une sécurisation accrue des migrations ; une tendance à laquelle l’Union Européenne ne saurait échapper. Cet élargissement constitue, aujourd’hui encore, un défi fondamental pour l’UE qui d’un côté craint pour sa sécurité en multipliant les politiques restrictives à l’endroit des migrations et qui, de l’autre, se doit d’intégrer ces dix nouveaux membres, pour la plupart issus de l’ancien bloc soviétique et n’ayant par conséquent que très peu d’expériences et de moyens en matière de contrôle migratoire ; ce domaine ayant été pendant plus de 60 ans l’apanage du pouvoir central de Moscou. Le défi à relever est d’autant plus grand si l’on considère le fait que ces nouveaux membres se situent géographiquement aux frontières centrales et orientales de l’Europe et en constituent ainsi l’une des plus importantes portes d’entrées. En imposant à ces nouveaux membres la reprise intégrale de l’acquis communautaire, sans tenir compte des spécificités géographiques, historiques, économiques et politiques de ces pays, l’Union européenne risque de payer le prix d’une politique hypocrite et aveugle et de favoriser la multiplication d’effets pervers, pouvant aller jusqu’à compromettre, à terme, la stabilité de la région."
Resumo:
The book is a joint effort of eight academics and journalists, Europe specialists from six countries (Australia, Germany, Poland, Slovenia, the United Kingdom and the United States). They give sometimes divergent views on the future of the so-called “European Project”, for building a common European economy and society, but agree that cultural changes, especially changes experienced through mass media, are rapidly taking place. One of the central interests of the book is the operation of the large media centre located at the European Commission in Brussels – the world’s largest gallery of permanently accredited correspondents. Jacket notes: The Lisbon Treaty of December 2009 is the latest success of the European Union’s drive to restructure and expand; yet questions persist about how democratic this new Europe might be. Will Brussels’ promotion of the “European idea” produce a common European culture and society? The authors consider it might, as a culture of everyday shared experience, though old ways are cherished, citizens forever thinking twice about committing to an uncertain future. The book focuses on mass media , as a prime agent of change, sometimes used deliberately to promote a “European project”; sometimes acting more naturally as a medium for new agendas. It looks at proposed media models for Europe, ranging from not very successful pan-European television, to the potentials of media systems based on national markets, and new media based on digital formats. It also studies the Brussels media service, the centre operated by the European Commission, which is the world’s largest concentration of journalists; and ways that dominant national media may come to serve the interests of communities now extending across frontiers. Europe and the Media notes change especially as encountered by new EU member countries of central and eastern Europe.
Resumo:
Experimental / pilot online journalistic publication. EUAustralia Online (www.euaustralia.com) is a pilot niche publication identifying and demonstrating dynamics of online journalism. The editor, an experienced and senior journalist and academic, specialist in European studies, commenced publication on 28.8.06 during one year’s “industry immersion” -- with media accreditation to the European Commission, Brussels. Reporting now is from Australia and from Europe on field trip exercises. Student editors participate making it partly a training operation. EUAustralia demonstrates adaptation of conventional, universal, “Western” liberal journalistic practices. Its first premise is to fill a knowledge gap in Australia about the European Union -- institutions, functions and directions. The second premise is to test the communications capacity of the online format, where the publication sets a strong standard of journalistic credibility – hence its transparency with sourcing or signposting of “commentary” or ”opinion”. EUAustralia uses modified, enhanced weblog software allowing for future allocation of closed pages to subscribers. An early exemplar of its kind, with modest upload rate (2010-13 average, 16 postings monthly), esteemed, it commands over 180000 site visits p.a. (half as unique visitors; AWB Statistics); strongly rated by search engines, see page one Googlr placements for “EU Australia”. Comment by the ISP (SeventhVision, Broadbeach, Queensland): “The site has good search engine recognition because seen as credible; can be used to generate revenue”. This journalistic exercise has been analysed in theoretical context twice, in published refereed conference proceedings (Communication and Media Policy Forum, Sydney; 2007, 2009).
Resumo:
The 1990 European Community was taken by surprise, by the urgency of demands from the newly-elected Eastern European governments to become member countries. Those governments were honouring the mass social movement of the streets, the year before, demanding free elections and a liberal economic system associated with “Europe”. The mass movement had actually been accompanied by much activity within institutional politics, in Western Europe, the former “satellite” states, the Soviet Union and the United States, to set up new structures – with German reunification and an expanded EC as the centre-piece. This paper draws on the writer’s doctoral dissertation on mass media in the collapse of the Eastern bloc, focused on the Berlin Wall – documenting both public protests and institutional negotiations. For example the writer as a correspondent in Europe from that time, recounts interventions of the German Chancellor, Helmut Kohl, at a European summit in Paris nine days after the “Wall”, and separate negotiations with the French President, Francois Mitterrand -- on the reunification, and EU monetary union after 1992. Through such processes, the “European idea” would receive fresh impetus, though the EU which eventuated, came with many altered expectations. It is argued here that as a result of the shock of 1989, a “social” Europe can be seen emerging, as a shared experience of daily life -- especially among people born during the last two decades of European consolidation. The paper draws on the author’s major research, in four parts: (1) Field observation from the strategic vantage point of a news correspondent. This includes a treatment of evidence at the time, of the wishes and intentions of the mass public (including the unexpected drive to join the European Community), and those of governments, (e.g. thoughts of a “Tienanmen Square solution” in East Berlin, versus the non-intervention policies of the Soviet leader, Mikhail Gorbachev). (2) A review of coverage of the crisis of 1989 by major news media outlets, treated as a history of the process. (3) As a comparison, and a test of accuracy and analysis; a review of conventional histories of the crisis appearing a decade later.(4) A further review, and test, provided by journalists responsible for the coverage of the time, as reflection on practice – obtained from semi-structured interviews.
Resumo:
“There it went!—Our last little bit of capital, our going back to civilization money . . .” So Charmian Clift fretted when she watched her husband George Johnson hand over a large number of drachma notes to buy a house on the Greek Island of Hydra in 1956. Whereas today’s expatriates fly back and forth between home and away with ease, Clift’s commitment to Hydra meant that a return to Australia, “to civilization”, would always be difficult and perhaps impossible...
Resumo:
Separate systems of justice for children and young people have always been beset by issues of contradiction and compromise. There is compelling evidence that such ambiguity is currently being `resolved' by a greater governmental resort to neo-conservative punitive and correctional interventions and a neo-liberal responsibilizing mentality in which the protection historically afforded to children is rapidly dissolving. This resurgent authoritarianism appears all the more anachronistic when it is set against the widely held commitment to act within the guidelines established by various children's rights conventions. Of note is the United Nations Convention on the Rights of the Child, frequently described as the most ratified human rights convention in the world, but lamentably also the most violated. Based on international research on juvenile custody rates and children's rights compliance in the USA and Western Europe, this article examines why and to what extent `American exceptionalism' might be permeating European nation states.