2 resultados para EULEMUR-RUBRIVENTER


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L’augmentation des interactions entre humains et animaux sauvages en lisière des habitats naturels pourrait faciliter la transmission d’agents pathogènes entre les humains et les différentes espèces animales d’un écosystème et ainsi favoriser l’émergence de maladies. Nous avons effectué une étude transversale portant sur l’infection par Giardia et Cryptosporidium chez les humains, les animaux domestiques, les rongeurs et les lémuriens au sein de l’écosystème de Ranomafana, Madagascar. Des échantillons de fèces ont étés collectés de manière non invasive chez des personnes volontaires, des mammifères domestiques et des rongeurs introduits habitant trois villages situés en lisière du Parc National de Ranomafana (PNR) ainsi que quatre espèces de lémuriens (Propithecus edwardsii, Prolemur simus, Eulemur rubriventer et Microcebus rufus) du PNR. Des analyses coproscopiques par la technique d’immunofluorescence directe ont été réalisées afin de détecter la présence de Cryptosporidium et Giardia. Leur prévalence a été estimée et certaines variables reliées à l’infection par les parasites ont été identifiées. Cryptosporidium et Giardia ont été détectés avec une prévalence estimée à 22,9 % et 13,6 % respectivement chez les humains. La prévalence de ces deux parasites variait de 0 % à 60 % chez les animaux domestiques et les rongeurs au sein des villages. L’espèce hôte, l’âge ainsi que la co-infection par un autre protozoaire sont les seules variables associées à l’infection par Cryptosporidium et Giardia dans cet écosystème tandis qu’aucune association avec une coinfection par un ordre de nématode n’a été détecté. De plus, Cryptosporidium a été détecté chez 10,5 % des lémuriens du PNR. Cette étude documente pour la première fois la présence de Cryptosporidium chez deux espèces de lémuriens du PNR. Par contre, Giardia n’a pas été détecté dans les échantillons issus de lémuriens du PNR.

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Studies of hybrid zones can inform our understanding of reproductive isolation and speciation. Two species of brown lemur (Eulemur rufifrons and E. cinereiceps) form an apparently stable hybrid zone in the Andringitra region of south-eastern Madagascar. The aim of this study was to identify factors that contribute to this stability. We sampled animals at 11 sites along a 90-km transect through the hybrid zone and examined variation in 26 microsatellites, the D-loop region of mitochondrial DNA, six pelage and nine morphological traits; we also included samples collected in more distant allopatric sites. Clines in these traits were noncoincident, and there was no increase in either inbreeding coefficients or linkage disequilibrium at the centre of the zone. These results could suggest that the hybrid zone is maintained by weak selection against hybrids, conforming to either the tension zone or geographical selection-gradient model. However, a closer examination of clines in pelage and microsatellites indicates that these clines are not sigmoid or stepped in shape but instead plateau at their centre. Sites within the hybrid zone also occur in a distinct habitat, characterized by greater seasonality in precipitation and lower seasonality in temperature. Together, these findings suggest that the hybrid zone may follow the bounded superiority model, with exogenous selection favouring hybrids within the transitional zone. These findings are noteworthy, as examples supporting the bounded superiority model are rare and may indicate a process of ecologically driven speciation without geographical isolation.