243 resultados para Duras
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Revista Lusófona de Línguas, Culturas e Tradução
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Tutkielman aiheena on Marguerite Durasin romaani L’Amant (suom. Rakastaja). Tarkastelen romaanin valkoihoisen nuoren tytön ”rodullisen” identiteetin rakentumista käyttäen heijastuskuvana Toista, tytön ”erirotuista” kiinalaista rakastajaa. Osittain omaelämäkerrallisen romaanin tapahtumat sijoittuvat Ranskan entiseen siirtomaahan, Indokiinaan. Kolonialismin aikainen rotusorto ja valkoisen ”rodun” mytologisen vallan rakentuminen ja konkretisoituminen ovat siis sekä tutkimukseni konteksti että tutkimuskohde. Tarkastelen missä määrin tytön rodullinen identiteetti pitää yllä – tai toisaalta rikkoo – ”rotujen” hierarkkista ajattelua. Tutkimuksen teoreettinen viitekehys on jälkikoloniaalinen (postkoloniaalinen) tutkimus, joka on monitieteellinen itsekriittinen tutkimusmetodi. Tutkimuksen tarkoituksena on kyseenalaistaa länsimaissa vallitsevia kategorioita. Päälähteinä käytetään mm. Dyerin (1997), Memmin (1994), Todorovin (1989), Girodin (2004), Hallin (1992, 1996), Derridan (1967, 1972, 1992), Shevoryn (2000), Dufourmentellen (2003) ja De Beauvoirin (1947) teoksia. Tutkimuksen keskeinen käsite on välitila, johon teoksen nuori tyttö voidaan tutkimustulosteni mukaan sijoittaa. Tyttö häilyy eräänlaisessa välitilassa valkoisen ja keltaisen ”rodun” välillä: hän tuntee kuuluvansa tavallaan molempiin ”rotuihin”, sillä hän on syntynyt Indokiinassa, puhuu paikallista kieltä ja suhtautuu paikallisiin tasavertaisemmin kuin valkoihoinen eliitti, mutta kuuluu kuitenkin syntyperältään valkoiseen ”rotuun”. Valkoisuutta ei usein määritellä ”roduksi”, vaikka muiden kuin valkoihoisten kohdalla ”rotu” määritellään joko negatiivisten tai positiivisten typologioiden mukaisesti. Tästä syystä valkoiset nähdään helposti ihmisyyden normina neutraaliksi väitetyssä valkoisten diskriminoivassa diskurssissa. L’Amant’ssa valkoisuus on näkemykseni mukaan kuitenkin näkyvää ja valkoisuuden valtaa kyseenalaistavaa. Valkoisen tytön perhe on valkoisten kolonialistien arvoasteikon alimmalla portaalla, sillä perhe on köyhä ja valkoisten valta rakentui suurelta osin siirtomaaisäntien taloudellispoliittiseen ylivaltaan. Koska tytön perheellä ei ole tarpeeksi varaa elitistiseen herruuteen, eliitti paheksuu tytön perhettä avoimesti erityisesti ”rotujen” välisen kielletyn suhteen tullessa julki, jolloin tyttö eristetään valkoisesta yhteisöstä. Kiinalainen puolestaan on miljardöörin perijä ja tämä suo hänelle hieman korkeamman aseman ”rotujen” hierarkiassa, vaikka hänen vaurautensa toisaalta uhkaakin valkoista valtaa. Myös romaanin monella tapaa konventioita rikkova seksuaalisuus on osa kielletyn suhteen välistä valtapeliä. Kirjailija strukturoi uudelleen patriarkaalisen sukupuolen rakentumisen feminisoimalla kiinalaisen miehen, sillä muussa tapauksessa hänen maskuliinisuutensa saattaisi saada ylivallan tytöstä, joka on sukupuolisesti Toinen.
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Kirjallisuusarvostelu
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[Factum. Chivot de Coullemont, Marie-Marguerite de Pally, veuve de Maximilien de. 1732?]
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Depuis la valorisation du corps comme site identitaire et comme langage autre dans la théorisation de l’écriture au féminin des années 1970, les représentations du corps, notamment du corps féminin, occupent la scène romanesque jusqu’à aujourd’hui. Dans cette perspective, le présent mémoire s’intéresse au corps fantomatique des héroïnes du Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras et de La Maison étrangère d’Élise Turcotte. Le corps se fait littéralement hantise chez Duras et Turcotte : il est marqué d’absence, d’étrangeté, de fatigue et d’errance, ne trouvant plus de lieu d’être ni de repères à la suite d’un événement « traumatique », dans le cas de Lol, ou à la suite d’une séparation, dans celui d’Élisabeth. Les protagonistes sont sous l’emprise d’un sentiment d’étrangeté qui spectralise le corps en introduisant un décalage dans le rapport à soi et à autrui. Ce sentiment est causé en partie par une mémoire défaillante qui fragmente leur identité. C’est par un travail mémoriel que Lol V. Stein et Élisabeth tenteront de résoudre la hantise de leur histoire individuelle et familiale. Le texte fait écho à la corporalité fantomatique – mise en scène selon diverses représentations du corps dématérialisé – en se spectralisant à son tour par l’inscription des « blancs » dans l’écriture. Le processus d’effacement des corps sera mis en parallèle avec une spatio-temporalité elle aussi marquée par la hantise du passé. La spectralité apparaît, dans le récit contemporain au féminin, pour témoigner d’une identité (cor)rompue par la rupture ; celle-ci devient prétexte à une réflexion sur la manière d’habiter son corps et d’un être-au-monde à repenser.
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À partir de courts récits, la narratrice reconstitue le passé d’une famille. Le personnage central, une petite fille, est la narratrice qui retrace les événements qui ont mené à l’éclatement de la cellule familiale. Cette histoire autobiographique est rédigée au « elle » dans un souci de se distancier de ce passé. La petite fille a grandi et la narratrice qu’elle est devenue se réapproprie son héritage : la possibilité d’écrire cette histoire. Dans l’œuvre de Marguerite Duras, les lieux sont souvent sollicités pour participer à la narration des événements. Dans La pute de la côte normande et Écrire, deux œuvres autobiographiques rédigées au « je », les lieux sont ceux du quotidien. Ceux-ci sont révélateurs de la psychologie de l’auteure et se mêlent à la préoccupation d’écrire. Ainsi, Marguerite Duras, ses lieux et son écriture se retrouvent-ils liés par le langage de l’auteure, lequel témoigne du vide laissé par la mort de son père.
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Peu d’études ont été faites sur le mouvement dans l’œuvre de Marguerite Duras (1914-1996). Or réécritures et répétitions qui marquent la pratique scripturaire de celle-ci permettent de penser des déplacements, des métamorphoses que cette thèse se propose de lire dans l’accompagnement de penseurs tels que Maurice Merleau-Ponty, Gilles Deleuze, Georges Didi-Huberman, et de manière plus spectrale, mais non moins essentielle, Jacques Derrida, Claude Lévesque et Maurice Blanchot. Le premier chapitre s’intéresse à « la marche-danse de la mendiante », qui prend place dans Le Vice-consul (1966). Le mouvement de perte de la mendiante se donne comme un procès de déterritorialisation sans fin où ne cessent d’opérer métamorphoses et devenirs. Cette dernière entraîne dans son rhizome des lieux où faire l’expérience d’un visible difficilement isolable de sa doublure d’invisible. Des lieux sont ainsi « créés » pour faire du « lieu dansé un espace dansant » (chapitre 2). On ne saurait cependant rendre compte du mouvement sans questionner « les rythmes de la danse » (chapitre 3) dont l’épreuve possède une puissance métamorphosante, particulièrement sensible dans L’Après-midi de monsieur Andesmas (1962). Mais le rythme est aussi ce par quoi s’ouvre le temps. Et le temps durassien plonge son lecteur aussi bien que ses personnages dans un univers où virtuel et actuel ne cessent d’échanger leurs forces. C’est alors la question de l’événement, de sa possibilité dans la rencontre et le crime, qui fait l’objet du « temps qu’entrouvre la danse » (chapitre 4). Dépositaire d’un étrange hiatus qu’elle suscite pour qu’un écart se creuse afin de dire l’événement, cette œuvre rêve finalement, à travers la langue, de l’événement inséparé dans le mouvement perpétuel du sens, dans « la danse du sens » (chapitre 5). Cependant, si le sens peut d’abord apparaître dansant parce qu’instable, il faut admettre qu’on tourne toujours autour de certains mots qui échappent. Quelque chose échappera toujours. C’est ce que le sixième chapitre, « Échappé(e) de la danse », appréhende, alors que le mouvement, qui n’a d’autre finalité que lui-même, inscrit un inachèvement perpétuel dont les réécritures témoignent. Parce qu’elle met en scène des êtres en mouvement dans une œuvre elle-même en mouvement, l’œuvre de Marguerite Duras permet de penser l’être-au-monde en danseur.
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Le roman, Les Violettes rouges, met en scène une jeune femme cherchant vengeance à l'époque de la conquête de l'Ouest américain. Il joue sur les codes du western, tout en les transgressant, puisque le héros cow-boy et vengeur est une femme, Lou. Plus libre encore que les héros du western traditionnel, Lou s'approprie des éléments du « masculin » et du « féminin » pour incarner un corps puissant et sensuel qui sera vecteur de violence. Les systèmes hiérarchiques et injustes érigés par l'homme blanc se voient ébranlés par les actes de révolte de Lou. L'essai L'échec du système des genres dans La Maladie de la mort de Marguerite Duras explore, par le biais de la pensée de certains théoriciens féministes et par l'entremise de certaines questions sur les identités sexuées selon la catégorie d'analyse du gender, l'impossible rencontre entre l'homme et la femme du récit de Duras. L'échec du système double et duel entre le masculin et le féminin est exprimé, entre autres, par un système de voiles et de voilements, de regards aveugles, par un féminin fuyant et, ultimement, par un renversement des pouvoirs. Ici, la conception double des genres se voit remise en cause puisqu'elle rend stérile toute rencontre entre l'homme et la femme du récit et ultimement, entre le masculin et le féminin.