Winchester Hotel, before 1892

verso: (Third from right on balcony: Carrie Ducharme, later Mrs. John A. Cochran, mother of W. D. Cohran. Iron Mountain

Carrie the Musical

When Carrie the Musical first debuted in 1988 it (in)famously closed eight days later, earning the dubious title of being one of the biggest flops in the history of Broadway. This revived version of the work, the Queensland premiere of the production, presented at the Brisbane Powerhouse in January 2016, was a calculated experiment in the commercialisation of an historical flop into a contemporary success. Through collaboration between some of Brisbane's most promising young creatives, designers, choreographers musicians and performers, this production became one of the Brisbane Powerhouse's most successful shows and gained local, national and international recognition for its achievements. By pushing the boundaries of the most current trends in contemporary Australian directing and performance making, the creative team was able to draw on their innovative capacity as independent theatre makers to turn a once-maligned work into a modern-day financial and critical success.

A missionary heroine / by Carrie S. Cooper.

http://www.archive.org/details/missionaryheroin00cooprich

Mrs Carrie Chapman, président[e] de la ligue internationale du suffrage féminin (cliché C.N. New-York) : [photographie de presse] / [Agence Rol]

Référence bibliographique : Rol, 59248

L'hyper-théâtralité du personnage dans la dramaturgie de Réjean Ducharme

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Discours situationniste dans l'oeuvre de Réjean Ducharme

Ce mémoire a pour objet l’analyse du discours situationniste dans l’œuvre de l’auteur québécois Réjean Ducharme, plus particulièrement dans Le nez qui voque (1967), L’hiver de force (1973) et Dévadé (1990). Partant du postulat que Ducharme a pu entrer en contact avec les idées issues du mouvement contre-culturel français de l’Internationale situationniste (1957-1972), il s’agit de repérer les similitudes entre les deux corpus et d’analyser de quelle manière celles-ci travaillent l’œuvre de Réjean Ducharme. Notre analyse micro-textuelle comparative se déploie sur trois axes principaux. Il est tout d’abord question de la place de l’art dans la société de l’époque et de la résistance à son institutionnalisation. Nous abordons ensuite les conceptions ducharmienne et situationniste de la ville qui, sur plusieurs points, se recoupent et se répondent. Finalement, nous analysons le discours économico-politique émanant des deux corpus, insistant sur la manière dont autant les personnages ducharmiens que les membres de l’Internationale situationnistes résistent à l’organisation capitaliste et hiérarchique de leur époque, lui préférant un idéal social basé sur le jeu, l’amitié et l’amour. Nous montrons que le discours situationniste est omniprésent dans l’œuvre ducharmienne et qu’il permet de souligner que, contrairement à ce que plusieurs critiques affirment, Réjean Ducharme est bel et bien un auteur politique.

Hériter du bordel dans toute sa splendeur. Économies de l’héritage dans « Va savoir » de Réjean Ducharme

Va savoir de Réjean Ducharme multiplie les citations, les références encyclopédiques et les fragments d’oeuvres littéraires, sans toujours en dévoiler les origines et les sources. Sans nier l’importance d’une telle prolifération intertextuelle, le présent article s’attache plutôt aux discours et aux motifs qui accompagnent les héritages matériels et familiaux de « Va savoir ». En ne cessant de faire retour sur certaines figures, de la ruine à la souche, en passant par l’enclume, le roman témoigne des apories liées au fait d’hériter. Il se double par là même d’une réflexion sur les économies de l’héritage qui éclaire, à bien des égards, le rapport du narrateur, Rémi Vavasseur, à son passé et à son avenir.