Ruptures et disjonctions dans le cinéma de Djibril Diop Mambety : le film-griot ou l'invention d'une oralité moderne

Cette étude se penche sur le geste singulier se dégageant de l’œuvre du cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambety. Une force de « mise en présence » y est identifiée, dont la présente recherche démontre qu’elle s’apparente à l’action médiatrice du griot des traditions orales d’Afrique de l’Ouest. Singulièrement, cette force tenant de l’oralité ne repose pas sur le récit ou la parole comme discours, mais relève au contraire de ruptures narratives et de disjonctions image-son qui mettent le récit en question, invitant le spectateur à fréquemment réviser son interprétation de ce qu’il voit et entend. C’est le film lui-même qui devient alors griot, actualisant un lien en constante transformation entre l’univers qu’il porte et son spectateur. En instaurant un rapport critique à l’égard du monde dans lequel s’inscrit le récit, les multiples ruptures dans le cinéma de Mambety sont également les brèches par lesquelles se crée un espace d’accueil pour la marginalité, qui habite tous ses films. La tradition orale et le griot sont présentés en premier lieu, de manière à poser les bases à partir desquelles peut se développer la réflexion. La description et l’analyse des films Parlons Grand-mère et Le franc démontrent en quoi ceux-ci sont des films médiateurs, qui se comportent en griots. Cette découverte ouvre la voie à une réflexion plus large sur la médiation au cinéma, où la portée éthique du film-médiateur est explorée, ainsi que la nature des relations possibles entre médiation et récit. Finalement, l’analyse du film Hyènes, eu égard à la différence qu’il présente en déployant un récit plus linéaire, est l’occasion d’approfondir une compréhension à la fois de ce que font les films de Mambety et de ce que peut la médiation au cinéma de façon plus large.

Hans Albert Einstein; Sete, France Portraits; Men

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Dialogue symbolique dans l'espace thérapeutique : le recours au rituel de guérison au Québec

L’étude d’un centre de soins énergétiques montréalais offrant un rituel de guérison révèle le besoin de composantes symboliques dans l’expérience de guérison. À partir de l’expérience rituelle et de la subjectivité des participants, mes objectifs seront de comprendre les raisons et les besoins d’une telle quête thérapeutique dans le contexte de la société québécoise. Dans cette perspective, je m’interroge sur la production de sens qui émane de représentations symboliques étrangères à la culture québécoise (chamanisme et alchimie) et ses répercussions sur l’expérience de guérison. Ces formes de subjectivités et d’actions thérapeutiques affirment une quête de sens face à la maladie que la communauté médicale ne peut soutenir. Dans cette quête de sens face à la maladie, le rituel du cercle de guérison s’impose comme une activité symbolique où le sujet, individuel ou collectif, met en scène son image, son identité et ses valeurs. Cet espace thérapeutique fournit une forme d’agentivité et un lieu pour remettre en question l’autorité médicale. J’examinerai donc le contexte et les raisons pour lesquels les gens se tournent vers ce type de soins, le symbolisme de la guérison et la place du rituel dans l’imaginaire des participants. En élucidant le contexte culturel et le sens que prend le rituel dans la vie des participants, je pourrai illustrer les opérations symboliques menant à la construction des expériences de guérison.

Karl Gottschalk and Elisbeth nee Steinfeld with their son Rudolf Gottschalk (later Grahame) and son Fritz Gottschalk (Levy) of Lisbeth's first marriage.

Rudolf Gottschalk (later Grahame) on right; Fritz Gottschalk (Levy) on left

Karl Gottschalk and Elisbeth nee Steinfeld with their son Rudolf Gottschalk (later Grahame) and son Fritz Gottschalk (Levy) of Lisbeth's first marriage.

Rudolf Gottschalk (later Grahame) on right; Fritz Gottschalk (Levy) on left

John and Ursula Schlosstein nee Gottschalk with their infant son Ralph. portraits family

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Portrait of Josef with his son Peter Molling.

Badly faded picture of Peter Molling, left, and his father, Josef Molling

Joseph Molling with wife Margarete "Gretchen" nee Benjamin and son Peter on a walk.

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Portrait of Aenny Catzenstein nee Gottschalk holding her infant son Franz Portraits Family

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Albert Einstein with his son-in-law Rudolf Kayser Portraits Groups; Men

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Friedrich Bergammer (Fritz Glueckselig) standing in the doorway of the gallery store M. Glueckselig & Son; 108 East 57th Street, New York Portraits Men

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Arthur Liebert, Albert Einstein, Franz Oppenheimer, Mrs. Kurt Goldstein, Fritz Medicus and Arthur Liebert's son walking outside the Grand Hotel Curhaus during the Davoser Hochschulkurse; Davos, Switzerland Portraits Groups

The Davoser Hochschulkurse took place for the first time in 1928. Mainly university teachers from Germany, France, Switzerland (perhaps elsewhere) offered lectures to students recovering from tuberculosis at the health resort in the Swiss mountains. The lecturers were accommodated at the Grand Hotel Curhaus, where the lectures also took place.

Lucien Levy-Bruehl, Albert Einstein, Franz Oppenheimer, Arthur Liebert and his son, Paul Tillich, unidentified woman and Mrs. Charles Blondel outside the Grand Hotel Curhaus during the Davoser Hochschulkurse; Davos, Switzerland Portraits Groups

The Davoser Hochschulkurse took place for the first time in 1928. Mainly university teachers from Germany, France, Switzerland (perhaps elsewhere) offered lectures to students recovering from tuberculosis at the health resort in the Swiss mountains. The lecturers were accommodated at the Grand Hotel Curhaus, where the lectures also took place.

Margarete "Gretchen" Molling nee Benjamin holding her baby son Peter Adolf Molling.

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Samuel Eliasberg in a park with his son Georg Eliasberg; Berlin Portraits Family

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