988 resultados para Dictatorship of the proletariat
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"Second edition."
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Cette thèse de doctorat est une biographie politique de Paul Levi, militant marxiste qui a fait carrière en Allemagne durant la période de l’entre-deux-guerres. Dès 1914, Levi incarne un courant radical à l’intérieur du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD). Il dénonce, entre autres, aux côtés de Rosa Luxemburg l’appui du parti à l’effort militaire national. Levi s’inspire également de Lénine qu’il rencontre pour la première fois en Suisse en 1916-1917. Lorsqu’il prend les commandes du Parti communiste d’Allemagne (KPD) en 1919, Levi dirige celui-ci d’une main de fer, selon le concept du « centralisme démocratique ». Il fait également tout en son pouvoir pour faire éclater la révolution ouvrière en Allemagne afin d’installer une dictature du prolétariat qui exclurait toutes les classes non ouvrières du pouvoir. En ce sens, Levi imagine un État socialiste semblable à celui fondé par Lénine en Russie en 1917. Contrairement à l’historiographie traditionnelle, notre thèse montre conséquemment que Levi n’était guère un « socialiste démocrate ». Il était plutôt un militant marxiste qui, par son radicalisme, a contribué à diviser le mouvement ouvrier allemand ce qui, en revanche, a fragilisé la république de Weimar. Cette thèse fait également ressortir le caractère résolument rebelle de Paul Levi. Partout où il passe, Levi dénonce les politiques bourgeoises des partis non-ouvriers, mais aussi celles de la majorité des organisations dont il fait partie, c’est-à-dire les partis ouvriers de la république de Weimar et le Reichstag. Son tempérament impulsif fait de lui un homme politique isolé qui, d’ailleurs, se fait de nombreux ennemis. En 1921, à titre d’exemple, il se brouille avec d’importants bolcheviques, ce qui met fin à sa carrière au sein du KPD. Les communistes voient désormais en lui un ennemi de la classe ouvrière et mènent contre lui de nombreuses campagnes diffamatoires. Levi, de son côté, dénonce ouvertement la terreur stalinienne qui, selon lui, est en train de contaminer le mouvement communiste européen. Notre travail montre également que Levi, cette fois en tant qu’avocat juif, lutte corps et âme contre les nazis. En 1926, dans le cadre d’une commission d’enquête publique du Reichstag chargée de faire la lumière sur des meurtres politiques commis en Bavière, il tente par tous les moyens d’inculper certains criminels nazis. Levi est conséquemment la cible de la presse antisémite allemande. Il refuse toutefois de céder à l’intimidation et choisit plutôt de poursuivre en justice quelques-uns des plus importants membres du Parti nazi, dont Alfred Rosenberg et Hitler lui-même, en plus de forcer de nombreux autres nazis à comparaître devant la commission d’enquête du Reichstag. Bref, si ce travail se veut critique envers la pensée révolutionnaire de Levi, il souligne aussi l’intégrité politique de cet homme dont les convictions sont demeurées inébranlables face aux dérives criminelles des extrêmes idéologiques de son époque.
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Pós-graduação em Ciências Sociais - FFC
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Muchos no han retenido más que dos imágenes tradicionales de Althusser: o bien la de un pensador abstracto asociado a una "Ciencia" desconectada de la lucha de clases, o bien la del "último Althusser", posmoderno y hasta místico. Se trata de lectores apresurados, como nos lo muestra G. M. Goshgarian, especialista en la obra de Althusser. Para Goshgarian, los textos y su cronología revelan una const ante: la centralidad de la dictadura del proletariado. De esta manera, es necesario releer todo el corpus atendiendo a los "años maravillosos" de 1976-1978, en los cuales Althusser dio coherencia a una "nueva práctica de la filosofía" que desenmascara las filosofías tradicionales-filosofías de Estado- y repiensa al marxismo como "ciencia de ese encuentro siempre aleatorio que es la lucha de clases". La entrevista arroja una verdadera visión de conjunto de la producción althusseriana e invita a leer Iniciación a la filosofía para los no filósofos y Être marxiste en philosophie, dos obras inéditas de gran importancia que aparecieron en francés en 2014-2015
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Muchos no han retenido más que dos imágenes tradicionales de Althusser: o bien la de un pensador abstracto asociado a una "Ciencia" desconectada de la lucha de clases, o bien la del "último Althusser", posmoderno y hasta místico. Se trata de lectores apresurados, como nos lo muestra G. M. Goshgarian, especialista en la obra de Althusser. Para Goshgarian, los textos y su cronología revelan una const ante: la centralidad de la dictadura del proletariado. De esta manera, es necesario releer todo el corpus atendiendo a los "años maravillosos" de 1976-1978, en los cuales Althusser dio coherencia a una "nueva práctica de la filosofía" que desenmascara las filosofías tradicionales-filosofías de Estado- y repiensa al marxismo como "ciencia de ese encuentro siempre aleatorio que es la lucha de clases". La entrevista arroja una verdadera visión de conjunto de la producción althusseriana e invita a leer Iniciación a la filosofía para los no filósofos y Être marxiste en philosophie, dos obras inéditas de gran importancia que aparecieron en francés en 2014-2015
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Although they were a few, there were places during the military dictatorship, which produced innovative cultural goods, in continuity with experiences of the artistic avant-garde in the sixties. Alongside the political and military repression they could articulate in their environment groups identified with alternative aesthetic codes, in opposition to the dominant culture in the period. The first one of the aces we examine in the article, El Expreso Imaginario is a privileged place where we may regard the origins of the traits of that social space. Towards the end of the dictatorship, another one like El Porteño, marks a new era, even if we can establish various continuities with the first one. The circulation places of these ideas and practices were often taking place in cellars and other hiding places. Is that because they take the literal sense of underground in the eighties to groups who having been part of that story or not, were willing to receive his inspiring legacy. Between both magazines we fer identifies the transition from one state of the field to another, identifying the evolution of these zone of the culture field.
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In 1933 public letter to Wilhelm Furtwängler, Joseph Goebbels synthesized the official understanding of the link between politics, art and society in the early steps of the Third Reich. By assuming the ethos of art, politics acquired a plastic agency to mold its objects —population and the state— as a unified entity in the form of a ‘national-popular community’ (Volksgemeinschaft); in turn, by infusing art with a political valence, it became part of a wider governmental apparatus that reshaped aesthetic discourses and practices. Similar remarks could be made about the ordering of cities and territories in this period. Dictatorial imaginations mobilized urbanism —including urban theory, urban design and planning— as a fundamental tool for social organization. Under their aegis the production of space became a moment in a wider production of society. Many authors suggest that this political-spatial nexus is intrinsic to modernity itself, beyond dictatorial regimes. In this light, I propose to use dictatorial urbanisms as an analytical opportunity to delve into some concealed features of modern urban design and planning. This chapter explores some of these aspects from a theoretical standpoint, focusing on the development of dictatorial planning mentalities and spatial rationalities and drawing links to other historical episodes in order to inscribe the former in a broader genealogy of urbanism. Needless to say, I don’t suggest that we use dictatorships as mere templates to understand modern productions of space. Instead, these cases provide a crude version of some fundamental drives in the operationalization of urbanism as an instrument of social regulation, showing how far the modern imagination of sociospatial orderings can go. Dictatorial urbanisms constituted a set of experiences where many dreams and aspirations of modern planning went to die. But not, as the conventional account would have it, because the former were the antithesis of the latter, but rather because they worked as the excess of a particular orientation of modern spatial governmentalities — namely, their focus on calculation, social engineering and disciplinary spatialities, and their attempt to subsume a wide range of everyday practices under institutional structuration by means of spatial mediations. In my opinion the interest of dictatorial urbanisms lies in their role as key regulatory episodes in a longer history of our urban present. They stand as a threshold between the advent of planning in the late 19th and early 20th century, and its final consolidation as a crucial state instrument after World War II. We need, therefore, to pay attention to these experiences vis-à-vis the alleged ‘normal’ development of the field in contemporary democratic countries in order to develop a full comprehension thereof.
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En Argentine, la mise en place des lois internationales sur les droits humains dans les tribunaux locaux et son impact ne peuvent être séparés de l’histoire récente, qui a vu commettre des crimes massifs pendant la dictature de 1976 à 1983. En 1987, la Cour suprême a voté « la loi de l’Obéissance due » aussi appelée « loi de l’impunité ». Puis, en 2005, cette loi a été déclarée invalide par une nouvelle décision de la Cour suprême, car contraire à celles sur les droits humains. Les principes de la loi internationale ont prévalu pour permettre une justice efficace, ce changement soulignant le rôle de la société civile. Étant donné les réclamations grandissantes pour plus de justice dans la société argentine, le rôle de la société civile est essentiel pour comprendre la transformation et l’accroissement de la valeur normative des lois sur les droits humains dans les Cours suprêmes argentines. L’action de la société civile internationale est liée aux processus sud-américains de démocratisation, surtout dans le domaine des droits humains. La lutte contre l’impunité n’a été rendue publique que très récemment, soit seulement à partir de 2003. Elle se traduit aujourd’hui dans le rôle grandissant de l’expertise juridique et éthique dans la mise en place des politiques publiques. En fait, l’influence de la nouvelle stratégie dépend largement de la transparence des administrations bureaucratiques, des valeurs et de la volonté politique du gouvernement. Le changement légal peut être analysé selon l’acteur à l’origine du changement, le mécanisme par lequel le changement se fait et le contexte qui fournit l’opportunité pour ce changement. Dans le présent article, nous nous concentrons sur les stratégies argumentatives présentées par les juges dans la description des évènements entourant la décision de 2005. Le but de cet article est d’essayer de lier les stratégies des sociétés civiles avec l’argumentation légale dans la décision de 2005. Ces stratégies poussent à surmonter l’obstacle juridique : le fait que les crimes contre l’humanité n’étaient pas codifiés dans la loi nationale quand ils se sont déroulés (et ne le sont toujours pas.)
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The article looks at three antifascist films from the 1980s by the East German film company DEFA: Jürgen Brauer's Pugowitza (1981), Egon Schlegel's Die Schüsse der Arche Noah (1983), and Helmut Dziuba's Jan auf der Zille (1986), which during this final decade of the East German state re-examine an ideologically seminal constellation of the GDR's official antifascism – the relationship between antifascist father and son. Linking generational and political succession, the father-son relationship helped to legitimise the GDR as a state in which the young continued the antifascist fight of the old communists against the Nazi dictatorship. From the 1950s on, DEFA films contributed to the visualisation of this relationship, codifying it not only as heroic but also as ‘natural’: the assumed innocence of the communist son was meant to naturalise the father's antifascist/communist cause. The 1980s saw this naturalised political succession questioned. By re-telling the canonised father-son story, the three films visualise the generational antifascist contract as flawed. Re-deploying the son's assumed innocence in a critique of the father, they explore new endings to the antifascist story and revive the discussion of categories like ‘victim’ and ‘perpetrator’.// Der Aufsatz untersucht drei antifaschistische Filme der ostdeutschen Filmgesellschaft DEFA aus den 1980er Jahren: Jürgen Brauers Pugowitza (1981), Egon Schlegels Die Schüsse der Arche Noah (1983) und Helmut Dziubas Jan auf der Zille (1986). Alle drei Filme wurden im letzten Jahrzehnt der DDR gedreht und greifen eine ideologisch tragende Konstellation des offiziellen DDR-Antifaschismus auf – die Beziehung zwischen antifaschistischem Vater und Sohn. In der Vater-Sohn-Beziehung verband sich Generationenabfolge mit politischer Nachkommenschaft, eine Verbindung, die half, die DDR als einen Staat zu legitimieren, in dem die Jungen den antifaschistischen Kampf der alten Kommunisten gegen die Nazi-Diktatur weiterführten. Seit den 1950er Jahren beteiligte sich die DEFA an der Visuali-sierung dieser Beziehung und kodifizierte sie nicht nur als heldenhaft, sondern auch als ‘natürlich’: die behauptete Unschuld der kommunistschen Söhne diente dazu, den antifaschistisch-kommunistischen Kampf der Väter zu naturalisieren. Die solcher Art politisch interpretierte Generationenabfolge verlor ihre Natürlichkeit, als sie in den 1980er Jahren kritisch befragt wurde. Im nochmaligen Erzählen der kanonisierten Vater-Sohn-Geschichte wird die Brüchigkeit des antifaschistischen Gesellschaftsvertrags in allen drei Filmen sichtbar. Die vermeintliche Unschuld der Söhne wird nun zu einer Kritik der Väter genutzt, wobei die Filme ein neues Ende für die antifaschistische Geschichte erkunden und die Debatte über Kategorien wie ‘Opfer’ und ‘Täter’ wieder aufnehmen.
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The Spanish transition from dictatorship to democracy is often described as an example of negotiation or agreement between the elites (Sánchez Cuenca and Aguilar, 2009: 433). Journalistic and political elites, aware of their important historical role, agreed a consensus on certain issues (democracy, constitution, amnesty) or characters (King Juan Carlos I), in order to ensure the stability of the democratic process (Zugasti, 2007, 2008). Television, which articulates the discourse of the masses, has been one of the basic means used to illustrate the development. Among the highlights of recent major audiovisual content, Cuéntame cómo pasó (2001-present) -a TV-series designed to explain changes with a nostalgic tone in Spanish society since 1968 until today- stands out. By choosing a random sample of episodes for this research we propose to verify the validity of the representation of the political process which contextualizes the series. By analyzing many elements, such as the opinions of the main characters, their personal, political and geographical situations, we try to show the construction of a focal point that sanctifies the official version. We also stress the pacifying and nostalgic tone, which constructs stereotypes and taboos about the process and which characterizes this series as a symbolic culmination of the democratization undertaken by the elites.
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Mode of access: Internet.
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This paper seeks to understand North Korea’s Kim Il Sung to Kim Jong Il and Kim Jong Il to Kim Jong Un’s hereditary transition by proposing a comparative analysis of several dictatorship families. The paper utilizes totalitarian successions in Nicaragua with García and Debayle, in Haiti with the Duvalier family, in Syria with the al-Assads, in Azerbaijan with the Aliyevs, in Congo with the Kabilas in order to draw parallels and difference with the North Korea. Eventually, North Korea’s control over information and its management of myths are highlighted as factors that have enabled the country’s hereditary transition, though new patterns of domestic governance might lead to a different political environment over the Korean peninsula.
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The Spanish transition, the political process through which Spain ceased to be a dictatorship to become a democracy, was accompanied by the dissolution of the National Movement, the institutional support for the chain of the Movement Press from its beginnings, in April 1977. This fact, among others, contributed to the /Sur/, the regional reference newspaper for the chain in Andalusia, evolving both structurally and ideologically to adapt itself to the new political regime. This study applies content analysis to editorials, articles and columns published by the newspaper between 1975 and 1978, exploring the process through which the regional newspaper edited in Málaga abandoned its propaganda function with regard to the Government, considering it undemocratic, and supported the PSOE, presenting it as the best alternative to the UCD in the Spanish Executive, thus taking on its role as a political agent.