968 resultados para Description Linguistique
Resumo:
Cette recherche vise à décrire 1) les erreurs lexicales commises en production écrite par des élèves francophones de 3e secondaire et 2) le rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de français (conception de l’erreur lexicale, pratiques d’évaluation du vocabulaire en production écrite, modes de rétroaction aux erreurs lexicales). Le premier volet de la recherche consiste en une analyse d’erreurs à trois niveaux : 1) une description linguistique des erreurs à l’aide d’une typologie, 2) une évaluation de la gravité des erreurs et 3) une explication de leurs sources possibles. Le corpus analysé est constitué de 300 textes rédigés en classe de français par des élèves de 3e secondaire. L’analyse a révélé 1144 erreurs lexicales. Les plus fréquentes sont les problèmes sémantiques (30%), les erreurs liées aux propriétés morphosyntaxiques des unités lexicales (21%) et l’utilisation de termes familiers (17%). Cette répartition démontre que la moitié des erreurs lexicales sont attribuables à une méconnaissance de propriétés des mots autres que le sens et la forme. L’évaluation de la gravité des erreurs repose sur trois critères : leur acceptation linguistique selon les dictionnaires, leur impact sur la compréhension et leur degré d’intégration à l’usage. Les problèmes liés aux registres de langue sont généralement ceux qui sont considérés comme les moins graves et les erreurs sémantiques représentent la quasi-totalité des erreurs graves. Le troisième axe d’analyse concerne la source des erreurs et fait ressortir trois sources principales : l’influence de la langue orale, la proximité sémantique et la parenté formelle entre le mot utilisé et celui visé. Le second volet de la thèse concerne le rapport des enseignants de français à l’erreur lexicale et repose sur l’analyse de 224 rédactions corrigées ainsi que sur une série de huit entrevues menées avec des enseignants de 3e secondaire. Lors de la correction, les enseignants relèvent surtout les erreurs orthographiques ainsi que celles relevant des propriétés morphosyntaxiques des mots (genre, invariabilité, régime), qu’ils classent parmi les erreurs de grammaire. Les erreurs plus purement lexicales, c’est-à-dire les erreurs sémantiques, l’emploi de termes familiers et les erreurs de collocation, demeurent peu relevées, et les annotations des enseignants concernant ces types d’erreurs sont vagues et peu systématiques, donnant peu de pistes aux élèves pour la correction. L’évaluation du vocabulaire en production écrite est toujours soumise à une appréciation qualitative, qui repose sur l’impression générale des enseignants plutôt que sur des critères précis, le seul indicateur clair étant la répétition. Les explications des enseignants concernant les erreurs lexicales reposent beaucoup sur l’intuition, ce qui témoigne de certaines lacunes dans leur formation en lien avec le vocabulaire. Les enseignants admettent enseigner très peu le vocabulaire en classe au secondaire et expliquent ce choix par le manque de temps et d’outils adéquats. L’enseignement du vocabulaire est toujours subordonné à des tâches d’écriture ou de lecture et vise davantage l’acquisition de mots précis que le développement d’une réelle compétence lexicale.
Resumo:
Cette thèse constitue une étude systématique du lexique du déné sųłiné, une langue athabaskane du nord-ouest canadien. Elle présente les définitions et les patrons de combinatoire syntaxique et lexicale de plus de 200 unités lexicales, lexèmes et phrasèmes, qui représentent une partie importante du vocabulaire déné sųłiné dans sept domaines: les émotions, le caractère humain, la description physique des entités, le mouvement des êtres vivants, la position des entités, les conditions atmospheriques et les formations topologiques, en les comparant avec le vocubulaire équivalent de l'anglais. L’approche théorique choisie est la Théorie Sens-Texte (TST), une approche formelle qui met l’accent sur la description sémantique et lexicographique empiriques. La présente recherche relève d'importantes différences entre le lexique du déné sųłiné et celui de l'anglais à tous les niveaux: dans la correspondence entre la représentation conceptuelle, considérée (quasi-)extralinguistique, et la structure sémantique; dans les patrons de lexicalisation des unités lexicales, et dans les patrons de combinatoire syntaxique et lexicale, qui montrent parfois des traits propres au déné sųłiné intéressants.
Resumo:
Département de linguistique et de traduction
Resumo:
La présente étude s’inscrit dans une lignée de travaux de recherche en traductologie réalisés dans un cadre de sémantique cognitive et visant à dégager les modes de conceptualisation métaphorique dans les domaines de spécialité, et plus précisément dans les sciences biomédicales. Notre étude se concentre sur les modes de conceptualisation métaphorique utilisés en neuroanatomie en français, en anglais et en allemand, dans une perspective d’application à la traduction. Nous nous penchons plus spécifiquement sur la description anatomique de deux structures du système nerveux central : la moelle spinale et le cervelet. Notre objectif est de repérer et de caractériser les indices de conceptualisation métaphorique (ICM). Notre méthode s'appuie sur un corpus trilingue de textes de référence traitant de ces structures et fait appel à une annotation sémantique en langage XML, ce qui autorise une interrogation des corpus annotés au moyen du langage XQuery. Nous mettons en évidence que les ICM jouent un rôle prédominant dans la phraséologie et les dénominations propres à la description anatomique du système nerveux, comme c'est le cas en biologie cellulaire et en anatomie des muscles, des nerfs périphériques et des vaisseaux sanguins. Sous l’angle lexical, il faut distinguer les ICM prédicatifs, les ICM non prédicatifs ainsi que les ICM quasi prédicatifs. La plupart des modes de conceptualisation métaphorique préalablement repérés en biologie cellulaire et en anatomie sont également présents dans le domaine plus spécifique de la neuroanatomie. Certains ICM et modes de conceptualisation sont toutefois spécifiques à des éléments des régions étudiées. Par ailleurs, les modes de conceptualisation métaphorique en français, en anglais et en allemand sont semblables, mais sont exprimés par des réseaux lexicaux d'ICM dont la richesse varie. De plus, la composition nominale étant une des caractéristiques de l'allemand, la forme linguistique des ICM présente des caractéristiques spécifiques. Nos résultats mettent en évidence la richesse métaphorique de la neuroanatomie. Cohérents avec les résultats des études antérieures, ils enrichissent cependant la typologie des ICM et soulignent la complexité, sur les plans lexical et cognitif, de la métaphore conceptuelle.
Resumo:
Cette étude naît à la suite d'un contact direct avec l'une des manifestations contemporaines des variétés de français qui caractérisent Paris et dont l'histoire est liée à l'urbanisation de la ville, l'Argot des jeunes parisiens. Ce langage naît en effet de l'opposition des jeunes des catégories populaires vivant dans des quartiers dits « sensibles » aux pratiques des jeunes issus des classes moyennes et supérieures. Mais l'émergence de pratiques langagières argotiques n'est pas un phénomène récent. En effet la langue française a toujours été déstructurée pour masquer ou crypter des informations surtout chez les classes sociales les plus basses, au milieu desquelles vivaient les criminels. Le point de départ est donc la définition du langage argotique qui, en gardant la phonologie et la syntaxe de la langue française commune, introduit un lexique nouveau pour nommer les activités qui sont propres à des communautés spécifiques et que l'on analysera au cours de cette recherche. On parlera donc des premières sociétés criminelles caractérisées par l'usage de ce type de langage et de la découverte du première document argotique officiel à l'intérieur duquel on a retrouvé une description détaillée des expressions utilisées par un groupe de malfaiteurs. On se focalisera ensuite sur les attitudes linguistiques qui viennent d'une vision du monde typique des classes sociales les plus basses et qui comportent différents procédés de formation de mots propres au langage parallèle à la langue d'usage commun. On abordera enfin la condition des jeunes banlieusards de nos jours, qui, à cause du manque d'intérêt de la société qui les entoure, cherchent à s' évader de la condition de marginalité dans laquelle ils vivent à travers la création d'un langage qui puisse seconder leur sentiment d'appartenance au même groupe social et qu'ils utilisent comme instrument d'évasion d'une réalité aliénante.
Resumo:
In this article I first divide Forensic Linguistics into three sub-disciplines: the language of written legal texts, the spoken language of legal proceedings, and the linguist as expert witness and then go on to give a small number of examples of the research undertaken in these three areas. For the language of written legal texts, I present work on the (in) comprehensibility of police cautions and of judges instructions to juries. For the spoken language of legal proceedings, I report work on the problems of interpreted interaction, of vulnerable witnesses and the need for more detailed research comparing the interactive rules in adversarial and investigative systems. Finally, to illustrate the role of the linguist as expert witness I report a trademark case, five different authorship attribution cases, three very different plagiarism cases and I end reporting briefly the contribution of linguists to language assessment techniques used in the linguistic classification of asylum seekers. © Langage et société no 132 - juin 2010.
Resumo:
En 1526, Hassan El Wazzan / Jean-Léon l’Africain, achève à Rome la rédaction en italien du manuscrit du Libro della Cosmographia Dell’Africa, œuvre majeure considérée à la Renaissance comme l’une des principales sources de connaissance du continent africain en Europe. En 1550, un savant vénitien du nom de Jean-Baptiste Ramusio publie le texte italien de Jean-Léon dans un recueil de récits de voyages. L’édition, intitulée Descrizione dell’Africa (Description de l’Afrique), diffère significativement du manuscrit original. Elle subit maintes modifications par Ramusio dont l’objectif est de livrer un ouvrage qui répond aux attentes des Européens et qui correspond à l’image que l’Occident chrétien se faisait du monde musulman. Cette version a servi de texte de départ aux nombreuses traductions qui ont suivi. La première traduction française, datant de 1556, est réalisée par Jean Temporal, éditeur et imprimeur lyonnais. La deuxième, parue en 1956 et rééditée en 1980, est l’œuvre d’Alexis Épaulard; elle s’appuie partiellement sur le manuscrit original, mais aussi sur la version imprimée de Ramusio. Notre travail consiste à confronter les deux traductions françaises à l’édition de Ramusio. Nous tenterons de démontrer que les deux traducteurs français sont lourdement intervenus dans le texte traduit, et ce afin de servir des desseins expansionnistes et colonialistes. Notre recherche met en évidence la prise de position des traducteurs et les idéologies qui affectent l’appréciation du livre. Pour ce faire, nous procédons à l’analyse des traductions au niveau textuel et au niveau paratextuel tout en mettant en évidence le contexte historique et politico-idéologique entourant la parution de ces deux traductions françaises. Nous consacrons une attention toute particulière au choix des mots, aux allusions et aux stratégies utilisées par les traducteurs et les éditeurs. Les travaux de Maria Tymoczko sur la traduction et l’engagement politique fournissent le cadre de référence théorique de cette recherche, tout autant que les textes d’Edward Said sur l’orientalisme et le postcolonialisme. Il ressort de cette recherche que ces traductions françaises sont empreintes d’une idéologie eurocentrée visant à conforter les ambitions hégémoniques en terre africaine.
Resumo:
En 1526, Hassan El Wazzan / Jean-Léon l’Africain, achève à Rome la rédaction en italien du manuscrit du Libro della Cosmographia Dell’Africa, œuvre majeure considérée à la Renaissance comme l’une des principales sources de connaissance du continent africain en Europe. En 1550, un savant vénitien du nom de Jean-Baptiste Ramusio publie le texte italien de Jean-Léon dans un recueil de récits de voyages. L’édition, intitulée Descrizione dell’Africa (Description de l’Afrique), diffère significativement du manuscrit original. Elle subit maintes modifications par Ramusio dont l’objectif est de livrer un ouvrage qui répond aux attentes des Européens et qui correspond à l’image que l’Occident chrétien se faisait du monde musulman. Cette version a servi de texte de départ aux nombreuses traductions qui ont suivi. La première traduction française, datant de 1556, est réalisée par Jean Temporal, éditeur et imprimeur lyonnais. La deuxième, parue en 1956 et rééditée en 1980, est l’œuvre d’Alexis Épaulard; elle s’appuie partiellement sur le manuscrit original, mais aussi sur la version imprimée de Ramusio. Notre travail consiste à confronter les deux traductions françaises à l’édition de Ramusio. Nous tenterons de démontrer que les deux traducteurs français sont lourdement intervenus dans le texte traduit, et ce afin de servir des desseins expansionnistes et colonialistes. Notre recherche met en évidence la prise de position des traducteurs et les idéologies qui affectent l’appréciation du livre. Pour ce faire, nous procédons à l’analyse des traductions au niveau textuel et au niveau paratextuel tout en mettant en évidence le contexte historique et politico-idéologique entourant la parution de ces deux traductions françaises. Nous consacrons une attention toute particulière au choix des mots, aux allusions et aux stratégies utilisées par les traducteurs et les éditeurs. Les travaux de Maria Tymoczko sur la traduction et l’engagement politique fournissent le cadre de référence théorique de cette recherche, tout autant que les textes d’Edward Said sur l’orientalisme et le postcolonialisme. Il ressort de cette recherche que ces traductions françaises sont empreintes d’une idéologie eurocentrée visant à conforter les ambitions hégémoniques en terre africaine.
Resumo:
Through media such as newspapers, letterbox flyers, corporate brochures and television we are regularly confronted with descriptions for conventional (bricks 'n' mortar style) services. These representations vary in the terminology utilised, the depth of the description, the aspects of the service that are characterised and their applicability to candidate service requestors. Existing service catalogues (such as the Yellow Pages) provide little relief for service requestors from the burdensome task of discovering, comparing and substituting services. Add to this environment the rapidly evolving area of web services with its associated surfeit of standards, and the result is a considerably fragmented approach to the description of services. It leaves the reality of the Semantic Web somewhat clouded. --------- Let's consider service description briefly, before discussing our concerns with existing approaches to description. The act of describing is performed prior to advertising. This simple fact provides an interesting paradox as services cannot be described exactly before advertisement. This doesn't mean they can't be described comprehensively. By "exactly", we are referring to the fact that context provided by a service requestor (and their service needs) will alter the description of the service that is presented to the discoverer. For example, a service provider who operates a cinema wants to describe the price of their service. Let's say the advertised price is $15. They also want to state that a pensioner discount and a student discount is available which provides a 50% discount. A customer (i.e. service requestor) uses the cinema web site to purchase tickets online. They find the movie of their choice at a time that suits. However, its not until some context is provided by the requestor that the exact price is determined. The requestor might state that they are a pensioner. The same is applicable for a service requestor who purchases multiple tickets perhaps on behalf of other people. The disconnect between when the service is described and when a requestor provides context introduces challenges to the description process. A service provider would be ill-advised to offer independent descriptions that represent all the permutations possible for a single service. The descriptive effort would be prohibitive.
Resumo:
This study assessed the reliability and validity of a palm-top-based electronic appetite rating system (EARS) in relation to the traditional paper and pen method. Twenty healthy subjects [10 male (M) and 10 female (F)] — mean age M=31 years (S.D.=8), F=27 years (S.D.=5); mean BMI M=24 (S.D.=2), F=21 (S.D.=5) — participated in a 4-day protocol. Measurements were made on days 1 and 4. Subjects were given paper and an EARS to log hourly subjective motivation to eat during waking hours. Food intake and meal times were fixed. Subjects were given a maintenance diet (comprising 40% fat, 47% carbohydrate and 13% protein by energy) calculated at 1.6×Resting Metabolic Rate (RMR), as three isoenergetic meals. Bland and Altman's test for bias between two measurement techniques found significant differences between EARS and paper and pen for two of eight responses (hunger and fullness). Regression analysis confirmed that there were no day, sex or order effects between ratings obtained using either technique. For 15 subjects, there was no significant difference between results, with a linear relationship between the two methods that explained most of the variance (r2 ranged from 62.6 to 98.6). The slope for all subjects was less than 1, which was partly explained by a tendency for bias at the extreme end of results on the EARS technique. These data suggest that the EARS is a useful and reliable technique for real-time data collection in appetite research but that it should not be used interchangeably with paper and pen techniques.
Resumo:
Mathematics education literature has called for an abandonment of ontological and epistemological ideologies that have often divided theory-based practice. Instead, a consilience of theories has been sought which would leverage the strengths of each learning theory and so positively impact upon contemporary educational practice. This research activity is based upon Popper’s notion of three knowledge worlds which differentiates the knowledge shared in a community from the personal knowledge of the individual, and Bereiter’s characterisation of understanding as the individual’s relationship to tool-like knowledge. Using these notions, a re-conceptualisation of knowledge and understanding and a subsequent re-consideration of learning theories are proposed as a way to address the challenge set by literature. Referred to as the alternative theoretical framework, the proposed theory accounts for the scaffolded transformation of each individual’s unique understanding, whilst acknowledging the existence of a body of domain knowledge shared amongst participants in a scientific community of practice. The alternative theoretical framework is embodied within an operational model that is accompanied by a visual nomenclature with which to describe consensually developed shared knowledge and personal understanding. This research activity has sought to iteratively evaluate this proposed theory through the practical application of the operational model and visual nomenclature to the domain of early-number counting, addition and subtraction. This domain of mathematical knowledge has been comprehensively analysed and described. Through this process, the viability of the proposed theory as a tool with which to discuss and thus improve the knowledge and understanding with the domain of mathematics has been validated. Putting of the proposed theory into practice has lead to the theory’s refinement and the subsequent achievement of a solid theoretical base for the future development of educational tools to support teaching and learning practice, including computer-mediated learning environments. Such future activity, using the proposed theory, will advance contemporary mathematics educational practice by bringing together the strengths of cognitivist, constructivist and post-constructivist learning theories.
Resumo:
Early-number is a rich fabric of interconnected ideas that is often misunderstood and thus taught in ways that do not lead to rich understanding. In this presentation, a visual language is used to describe the organisation of this domain of knowledge. This visual language is based upon Piaget’s notion of reflective abstraction (Dubinsky, 1991; Piaget, 1977/2001), and thus captures the epistemological associations that link the problems, concepts and representations of the domain. The constructs of this visual language are introduced and then applied to the early-number domain. The introduction to this visual language may prompt reflection upon its suitability and significance to the description of other domains of knowledge. Through such a process of analysis and description, the visual language may serve as a scaffold for enhancing pedagogical content knowledge and thus ultimately improve learning outcomes.
Resumo:
Service-oriented Architectures (SOA) and Web services leverage the technical value of solutions in the areas of distributed systems and cross-enterprise integration. The emergence of Internet marketplaces for business services is driving the need to describe services, not only from a technical level, but also from a business and operational perspective. While, SOA and Web services reside in an IT layer, organizations owing Internet marketplaces are requiring advertising and trading business services which reside in a business layer. As a result, the gap between business and IT needs to be closed. This paper presents USDL (Unified Service Description Language), a specification language to describe services from a business, operational and technical perspective. USDL plays a major role in the Internet of Services to describe tradable services which are advertised in electronic marketplaces. The language has been tested using two service marketplaces as use cases.