6 resultados para Defamiliarization
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We investigated how processing fluency and defamiliarization (the art of rendering familiar notions unfamiliar) contribute to the affective and esthetic processing of reading in an event-related functional magnetic-resonance-imaging experiment.We compared the neural correlates of processing (a) familiar German proverbs, (b) unfamiliar proverbs, (c) defamiliarized variations with altered content relative to the original proverb (proverb-variants), (d) defamiliarized versions with unexpected wording but the same content as the original proverb (proverb-substitutions), and (e) non-rhetorical sentences. Here, we demonstrate that defamiliarization is an effectiveway of guiding attention, but that the degree of affective involvement depends on the type of defamiliarization: enhanced activation in affect-related regions (orbito-frontal cortex, medPFC) was found only if defamiliarization altered the content of the original proverb. Defamiliarization on the level of wording was associated with attention processes and error monitoring. Although proverb-variants evoked activation in affect-related regions, familiar proverbs received the highest beauty ratings.
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Dans ce mémoire de recherche-création en littératures de langue française, j’aborde la question des rapports entre les procédés de réécriture (par exemple, l’intertextualité, l’intratextualité et l’autotextualité, mais aussi les figures de la répétition et de la correction) et l’effet de défamiliarisation (ou de distanciation) au moyen d’un essai sur le roman Mercier et Camier de Samuel Beckett et d’une création littéraire de mon cru : un livre-objet constitué de trente et une feuilles non paginées et non reliées, sur lesquelles je réécris autant de fois l’incipit de Bouvard et Pécuchet, de Gustave Flaubert, en recourant à une mise en page qui défie le mode de lecture linéaire. Autant mon essai que ma création s’appliquent à montrer que les procédés de réécriture peuvent être employés pour produire un effet de défamiliarisation visant la fonction représentative de la littérature.
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For almost a decade now Nicholas Sparks has been writing love stories. Not only has he been publishing his stories, but they have received high acclaim in each of their installments. Several of his novels have been made into major motion pictures and increased his popularity quite significantly. His status as a successful romantic fiction writer is undeniable, but the question is, why? What is it about Nicholas Sparks that makes his novels so engaging, and personally, what do I need to do as an aspiring novelist to try and acquire the same literary status? Sparks’s novels reach readers at a number of different levels, thus giving them appeal no matter the intellectual intent of the reader. Theoretically, Sparks engages reader response techniques as well as formalist processes such as “habitualization” and “defamiliarization,” while also developing engaging plot lines that represent many of the experiences from his own life. His writing is not only academically redeemable, but it is also creatively stimulating; between the two, Sparks represents the thunder and lightning combination all writers strive for while trying to achieve literary success. This project also offers a creative element in which I attempt to exemplify many of the traits discussed in the analytical sections of this document, by recreating them in a creative, fictitious fashion. Themes such as: motion versus stasis, life versus death, and the ordinary versus the extraordinary all exist within the narrative structure of my short story “Trip to Fall.” Besides these thematic elements, the creative section strives to represent the balance Sparks achieves between the experiences of his own life and the fictitious world he creates. Overall, this project delves into the life of Nicholas Sparks to better understand the inspiration for his writing at the level of form as well as content, while also paying tribute to Sparks’s style through a representation of his work in my own words.
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For almost a decade now Nicholas Sparks has been writing love stories. Not only has he been publishing his stories, but they have received high acclaim in each of their installments. Several of his novels have been made into major motion pictures and increased his popularity quite significantly. His status as a successful romantic fiction writer is undeniable, but the question is, why? What is it about Nicholas Sparks that makes his novels so engaging, and personally, what do I need to do as an aspiring novelist to try and acquire the same literary status? Sparks’s novels reach readers at a number of different levels, thus giving them appeal no matter the intellectual intent of the reader. Theoretically, Sparks engages reader response techniques as well as formalist processes such as “habitualization” and “defamiliarization,” while also developing engaging plot lines that represent many of the experiences from his own life. His writing is not only academically redeemable, but it is also creatively stimulating; between the two, Sparks represents the thunder and lightning combination all writers strive for while trying to achieve literary success. This project also offers a creative element in which I attempt to exemplify many of the traits discussed in the analytical sections of this document, by recreating them in a creative, fictitious fashion. Themes such as: motion versus stasis, life versus death, and the ordinary versus the extraordinary all exist within the narrative structure of my short story “Trip to Fall.” Besides these thematic elements, the creative section strives to represent the balance Sparks achieves between the experiences of his own life and the fictitious world he creates. Overall, this project delves into the life of Nicholas Sparks to better understand the inspiration for his writing at the level of form as well as content, while also paying tribute to Sparks’s style through a representation of his work in my own words.
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Si la théologie lucanienne de la résurrection a largement été étudiée dans le livre des Actes des Apôtres, Jésus n’a jamais été considéré comme personnage principal, à l’inverse des apôtres, de l’Esprit saint ou même de Dieu. Pourtant, le premier verset des Actes laisse entendre que Jésus va continuer de faire et d’enseigner ce qu’il avait commencé dans l’évangile, même si, peu de temps après l’ouverture du récit, il quitte la scène. Pour chercher à comprendre ce paradoxe, une analyse approfondie de la mise en récit du personnage Jésus dans les Actes était nécessaire. Le premier chapitre de cette thèse introduit le sujet, l’état de la question et deux approches méthodologiques empruntées aux experts de la caractérisation narrative. Au chapitre deux, après avoir introduit la difficulté d’identification du personnage qui se trouve derrière le titre Seigneur des Actes, le cadre épistémologique d’Elizabeth Struthers Malbon permet d’observer le comment en classant toutes les péricopes qui participent à la rhétorique de la caractérisation christologique en cinq catégories : (1) la christologie représentée qui montre ce que Jésus fait, (2) la christologie détournée qui permet d’entendre ce que Jésus dit en réponse aux autres personnages, (3) la christologie projetée qui laisse entendre ce que les autres personnages ou le narrateur disent à Jésus et à son sujet, (4) la christologie réfléchie qui montre ce que les autres personnages font en reflétant ce que Jésus a dit et (5) la christologie reflétée qui montre ce que les autres personnages font en reflétant ce que Jésus a fait. Ensuite, avec le chapitre trois, l’approche de John Darr donne à comprendre le pourquoi de la caractérisation par l’observation de quatre activités cognitives du lecteur : (1) l’anticipation et la rétrospection, (2) la recherche de cohérence, (3) l’identification et/ou l’implication et (4) la défamiliarisation. Enfin, au chapitre quatre, les résultats des deux méthodes sont comparés pour proposer une solution au cas de l’ouverture paradoxale des Actes. D’abord les différentes observations de la thèse montrent que le personnage Jésus n’est pas si absent du récit; puis la rhétorique narrative de la caractérisation conduit le lecteur à comprendre que c’est essentiellement au travers des personnages du récit que Jésus est présent en actes et en paroles.
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Si la théologie lucanienne de la résurrection a largement été étudiée dans le livre des Actes des Apôtres, Jésus n’a jamais été considéré comme personnage principal, à l’inverse des apôtres, de l’Esprit saint ou même de Dieu. Pourtant, le premier verset des Actes laisse entendre que Jésus va continuer de faire et d’enseigner ce qu’il avait commencé dans l’évangile, même si, peu de temps après l’ouverture du récit, il quitte la scène. Pour chercher à comprendre ce paradoxe, une analyse approfondie de la mise en récit du personnage Jésus dans les Actes était nécessaire. Le premier chapitre de cette thèse introduit le sujet, l’état de la question et deux approches méthodologiques empruntées aux experts de la caractérisation narrative. Au chapitre deux, après avoir introduit la difficulté d’identification du personnage qui se trouve derrière le titre Seigneur des Actes, le cadre épistémologique d’Elizabeth Struthers Malbon permet d’observer le comment en classant toutes les péricopes qui participent à la rhétorique de la caractérisation christologique en cinq catégories : (1) la christologie représentée qui montre ce que Jésus fait, (2) la christologie détournée qui permet d’entendre ce que Jésus dit en réponse aux autres personnages, (3) la christologie projetée qui laisse entendre ce que les autres personnages ou le narrateur disent à Jésus et à son sujet, (4) la christologie réfléchie qui montre ce que les autres personnages font en reflétant ce que Jésus a dit et (5) la christologie reflétée qui montre ce que les autres personnages font en reflétant ce que Jésus a fait. Ensuite, avec le chapitre trois, l’approche de John Darr donne à comprendre le pourquoi de la caractérisation par l’observation de quatre activités cognitives du lecteur : (1) l’anticipation et la rétrospection, (2) la recherche de cohérence, (3) l’identification et/ou l’implication et (4) la défamiliarisation. Enfin, au chapitre quatre, les résultats des deux méthodes sont comparés pour proposer une solution au cas de l’ouverture paradoxale des Actes. D’abord les différentes observations de la thèse montrent que le personnage Jésus n’est pas si absent du récit; puis la rhétorique narrative de la caractérisation conduit le lecteur à comprendre que c’est essentiellement au travers des personnages du récit que Jésus est présent en actes et en paroles.