4 resultados para Counterirritation.
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Addition of menthol to cigarettes may be associated with increased initiation of smoking. The potential mechanisms underlying this association are not known. Menthol, likely due to its effects on cold-sensing peripheral sensory neurons, is known to inhibit the sensation of irritation elicited by respiratory irritants. However, it remains unclear whether menthol modulates cigarette smoke irritancy and nicotine absorption during initial exposures to cigarettes, thereby facilitating smoking initiation. Using plethysmography in a C57Bl/6J mouse model, we examined the effects of L-menthol, the menthol isomer added to cigarettes, on the respiratory sensory irritation response to primary smoke irritants (acrolein and cyclohexanone) and smoke of Kentucky reference 2R4 cigarettes. We also studied L-menthol's effect on blood levels of the nicotine metabolite, cotinine, immediately after exposure to cigarette smoke. L-menthol suppressed the irritation response to acrolein with an apparent IC₅₀ of 4 ppm. Suppression was observed even at acrolein levels well above those necessary to produce a maximal response. Cigarette smoke, at exposure levels of 10 mg/m³ or higher, caused an immediate and marked sensory irritation response in mice. This response was significantly suppressed by L-menthol even at smoke concentrations as high as 300 mg/m³. Counterirritation by L-menthol was abolished by treatment with a selective inhibitor of Transient Receptor Potential Melastatin 8 (TRPM8), the neuronal cold/menthol receptor. Inclusion of menthol in the cigarette smoke resulted in roughly a 1.5-fold increase in plasma cotinine levels over those observed in mice exposed to smoke without added menthol. These findings document that, L-menthol, through TRPM8, is a strong suppressor of respiratory irritation responses, even during highly noxious exposures to cigarette smoke or smoke irritants, and increases blood cotinine. Therefore, L-menthol, as a cigarette additive, may promote smoking initiation and nicotine addiction.
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La douleur est une expérience subjective multidimensionnelle accompagnée de réponses physiologiques. Ces dernières sont régulées par des processus cérébraux qui jouent un rôle important dans la modulation spinale et cérébrale de la douleur. Cependant, les mécanismes de cette régulation sont encore mal définis et il est essentiel de bien les comprendre pour mieux traiter la douleur. Les quatre études de cette thèse avaient donc comme objectif de préciser les mécanismes endogènes de modulation de la douleur par la contreirritation (inhibition de la douleur par une autre douleur) et d’investiguer la dysfonction de ces mécanismes chez des femmes souffrant du syndrome de l’intestin irritable (Sii). Dans un premier temps, un modèle expérimental a été développé pour mesurer l’activité cérébrale en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle concurremment à l’enregistrement du réflexe nociceptif de flexion (RIII : index de nociception spinale) et des réponses de conductance électrodermale (SCR : index d’activation sympathique) évoqués par des stimulations électriques douloureuses. La première étude indique que les différences individuelles d’activité cérébrale évoquée par les stimulations électriques dans les cortex orbitofrontal (OFC) et cingulaire sont associées aux différences individuelles de sensibilité à la douleur, de réactivité motrice (RIII) et de réactivité autonomique (SCR) chez des sujets sains. La deuxième étude montre que l’analgésie par contreirritation produite chez des sujets sains est accompagnée de l’inhibition de l’amygdale par OFC et d’une modulation du réflexe RIII par la substance grise périaqueducale (PAG) et le cortex somesthésique primaire (SI). Dans les troisième et quatrième études, il est montré que la contreirritation ne produit pas d’inhibition significative de la douleur et du réflexe RIII chez les patientes Sii en comparaison aux contrôles. De plus, les résultats indiquent que la sévérité des symptômes psychologiques est associée au déficit de modulation de la douleur et à une hypersensibilité diffuse chez les patientes Sii. Dans l’ensemble, cette thèse précise le rôle de certaines structures cérébrales dans les multiples composantes de la douleur et dans l’analgésie par contreirritation et montre que les patientes Sii présentent une dysfonction des mécanismes spinaux et cérébraux impliqués dans la perception et la modulation de la douleur.
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