1000 resultados para Complexes multimériques
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Les récepteurs couplés aux protéines G forment des complexes multimériques comprenant protéines G et effecteurs. Nous cherchons à caractériser de tels complexes comprenant les récepteurs opioïdes delta (DOR) et les canaux Kir3, qui nous sont d’intérêt vu leur implication dans l’analgésie des opioïdes. Des expériences d’immunopurification, de BRET et de liaison GTPgS ont été réalisées à l’intérieur de cellules HEK293 transfectées. Les canaux Kir3 ont été co-immunopurifiés avec les DOR, suggérant une interaction spontanée entre récepteur et effecteur. Des essais BRET ont corroboré que l’interaction était présente dans des cellules vivantes et nous ont permis d’identifier une interaction spontanée et spécifique entre DOR/Gg et Gg/Kir3, indiquant leur coexistence en un même complexe. Puisque l’activation du récepteur implique la présence de changements conformationnels à l’intérieur de celui-ci, nous étions intéressés à vérifier si l’information conformationnelle circule à partir du récepteur lié au ligand jusqu’à l’effecteur en aval. Ainsi, nous avons déterminé l’effet de différents ligands sur le signal BRET généré par les paires suivantes : DOR/Gbg, DOR/Kir3 et Kir3/Gbg. Nous avons constaté une modulation de l’interaction DOR/Gbg et Gbg/Kir3 suivant l’ordre d’efficacité des ligands à stimuler la protéine G, ce que nous n’avons pas observé entre DOR et Kir3. Donc, nous concluons que l’information conformationnelle circule du récepteur au canal Kir3 via la protéine Gbg. Ces résultats nous ont permis de développer un biosenseur BRET (EYFP-Gg2/Kir3.1-Rluc) qui pourrait être utilisé dans le criblage à haut débit afin de détecter de nouvelles molécules ayant une grande efficacité à activer les canaux Kir3.
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La rétine est constituée de plusieurs types de neurones incluant les cellules amacrines, ganglionnaires, bipolaires et les photorécepteurs. Les photorécepteurs, qui englobent les cônes et les bâtonnets, sont des neurones sensoriels hautement spécialisés qui permettent la conversion de la lumière en signaux électriques par le mécanisme de phototransduction. Les mécanismes moléculaires par lesquels les progéniteurs rétiniens (RPCs) se différencient en différents neurones spécialisés comme les photorécepteurs sont encore peu connus. Le gène Polycomb Bmi1 appartient à la famille des gènes Polycomb qui forment des complexes multimériques impliqués dans la répression de l’expression génique via le remodelage de la chromatine. Au niveau biologique, le gène Bmi1 régule, entre autre, le contrôle de la prolifération cellulaire, le métabolisme des radicaux libres, et la réparation de l’ADN. Récemment, il a été démontré que Bmi1 joue un rôle critique dans la prolifération et l’auto-renouvellement d’un groupe de RPCs immatures. De plus, Bmi1 est essentiel au développement post-natal de la rétine. L'objectif de cette étude est d'analyser le rôle de Bmi1 dans le développement et la survie des photorécepteurs chez la souris. Nos résultats révèlent un phénotype de dégénérescence des photorécepteurs de types cônes chez notre modèle de souris déficiente pour Bmi1. Les bâtonnets sont insensibles à la mutation. De plus, Bmi1 est exprimé de façon prédominante dans les cônes. Nos expériences de culture de cellules rétiniennes suggèrent que le phénotype est cellule-autonome. Par ailleurs, la co-délétion du gène Chk2, membre de la réponse aux dommages à l'ADN, permet de ralentir la progression du phénotype. Les rétines Bmi1-/- et Bmi1-/-Chk2-/- présentent une augmentation importante des dommages oxydatifs à l'ADN. Ces résultats suggèrent que le stress oxydatif pourrait jouer un rôle important dans la survie des cônes. L'étude du rôle du gène Polycomb Bmi1 dans les photorécepteurs est importante pour une meilleure compréhension des mécanismes contribuant à la survie des cônes et pourrait mener à la découverte de nouveaux traitements des maladies dégénératives des cônes.
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Les opioïdes sont les analgésiques les plus efficaces dans le traitement des douleurs sévères. Ils produisent leurs effets en ciblant spécifiquement les récepteurs opioïdes localisés tout le long de la voie de perception de la douleur où ils modulent la transmission de l'information douloureuse. La plupart des études dans ce domaine essaient de caractériser les récepteurs opioïdes à l'état isolé de tout partenaire de signalisation. Cette thèse, par contre, montre que le récepteur opioïde delta (DOR) peut former un complexe avec sa protéine G et l'un de ses effecteurs impliqués dans la production de l'effet analgésique, le canal potassique à rectification entrante activée par les protéines G (Kir3 ou GIRK). Après avoir établi la présence de ce complexe constitutif, on a ensuite caractérisé sa stabilité, modulation et régulation suite à une stimulation avec des agonistes opioïdes. En premier lieu, on a caractérisé la transmission de l'information du récepteur DOR, suite à son activation par un agoniste, vers le canal Kir3. On a remarqué que cette transmission ne suit pas le modèle de collision, généralement accepté, mais nécessite plutôt un simple changement dans la conformation du complexe préformé. Ensuite, on a déterminé que même suite à l'activation prolongée du récepteur DOR par un agoniste complet, le complexe DOR/Kir3 maintenait son intégrité et a été reconnu par la βarrestine (βarr) comme une seule unité signalétique provoquant ainsi l'internalisation de DOR et Kir3 par un mécanisme clathrine et dynamine-dépendant. Ainsi, prises ensemble, ces données montrent que l'activation du récepteur DOR déclenche non seulement l'activation de l'effecteur Kir3 mais également un mécanisme de régulation qui élimine cet effecteur de la membrane plasmique.
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The electrochemical characteristics of a series of heteroleptic tris(phthalocyaninato) complexes with identical rare earths or mixed rare earths (Pc)M(OOPc)M(OOPc) [M = Eu...Lu, Y; H2Pc = unsubstituted phthalocyanine, H2(OOPc) = 3,4,12,13,21,22,30,31-octakis(octyloxy)phthalocyanine] and (Pc)Eu(OOPc)Er(OOPc) have been recorded and studied comparatively by cyclic voltammetry (CV) and differential pulse voltammetry (DPV) in CH2Cl2 containing 0.1 M tetrabutylammonium perchlorate (TBAP). Up to five quasi-reversible one-electron oxidations and four one-electron reductions have been revealed. The half-wave potentials of the first, second and fifth oxidations depend on the size of the metal center, but the fifth changes in the opposite direction to that of the first two. Moreover, the difference in redox potentials of the first oxidation and first reduction for (Pc)M(OOPc)M(OOPc), 0.85−0.98 V, also decreases linearly along with decreasing rare earth ion radius, clearly showing the rare earth ion size effect and indicating enhanced π−π interactions in the triple-deckers connected by smaller lanthanides. This order follows the red-shift seen in the lowest energy band of triple-decker compounds. The electronic differences between the lanthanides and yttrium are more apparent for triple-decker sandwich complexes than for the analogous double-deckers. By comparing triple-decker, double-decker and mononuclear [ZnII] complexes containing the OOPc ligand, the HOMO−LUMO gap has been shown to contract approximately linearly with the number of stacked phthalocyanine ligands.
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Over the past two decades and in particular the past five years, numerous sandwich-type rare earth complexes containing naphthalocyanine ligands have been synthesized. The more extended delocalized π-electron system of naphthalocyanine in comparison with phthalocyanine generates unique physical, spectroscopic, electrochemical and photoelectrochemical properties which have aroused significant research interest in these compounds. This review summarizes recent progress in research on this important class of molecular materials and overviews the current status of the field.
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The electrochemistry of homoleptic substituted phthalocyaninato rare earth double-decker complexes M(TBPc)2 and M(OOPc)2 [M = Y, La...Lu except Pm; H2TBPc = 3(4),12(13),21(22),30(31)-tetra-tert-butylphthalocyanine, H2OOPc = 3,4,12,13,21,22,30,31-octakis(octyloxy)phthalocyanine] has been comparatively studied by cyclic voltammetry (CV) and differential pulse voltammetry (DPV) in CH2Cl2 containing 0.1 M tetra-n-butylammonium perchlorate (TBAP). Two quasi-reversible one-electron oxidations and three or four quasi-reversible one-electron reductions have been revealed for these neutral double-deckers of two series of substituted complexes, respectively. For comparison, unsubstituted bis(phthalocyaninato) rare earth analogues M(Pc)2 (M = Y, La...Lu except Pm; H2Pc = phthalocyanine) have also been electrochemically investigated. Two quasi-reversible one-electron oxidations and up to five quasi-reversible one-electron reductions have been revealed for these neutral double-decker compounds. The three bis(phthalocyaninato)cerium compounds display one cerium-centered redox wave between the first ligand-based oxidation and reduction. The half-wave potentials of the first and second oxidations and first reduction for double-deckers of the tervalent rare earths depend on the size of the metal center. The difference between the redox potentials of the second and third reductions for MIII(Pc)2, which represents the potential difference between the first oxidation and first reduction of [MIII(Pc)2]−, lies in the range 1.08−1.37 V and also gradually diminishes along with the lanthanide contraction, indicating enhanced π−π interactions in the double-deckers connected by the smaller, lanthanides. This corresponds well with the red-shift of the lowest energy band observed in the electronic absorption spectra of reduced double-decker [MIII(Pc′)2]− (Pc′ = Pc, TBPc, OOPc).
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The infrared (IR) spectroscopic data for a series of eleven heteroleptic bis(phthalocyaninato) rare earth complexes MIII(Pc)[Pc(α-OC5H11)4] (M = Sm–Lu, Y) [H2Pc = unsubstituted phthalocyanine, H2Pc(α-OC5H11)4 = 1,8,15,22-tetrakis(3-pentyloxy)phthalocyanine] have been collected with 2 cm−1 resolution. Raman spectroscopic properties in the range of 500–1800 cm−1 for these double-decker molecules have also been comparatively studied using laser excitation sources emitting at 632.8 and 785 nm. Both the IR and Raman spectra for M(Pc)[Pc(α-OC5H11)4] are more complicated than those of homoleptic bis(phthalocyaninato) rare earth analogues due to the decreased molecular symmetry of these double-decker compounds, namely C4. For this series, the IR Pc√− marker band appears as an intense absorption at 1309–1317 cm−1, attributed to the pyrrole stretching. With laser excitation at 632.8 nm, Raman vibrations derived from isoindole ring and aza stretchings in the range of 1300–1600 cm−1 are selectively intensified. In contrast, when excited with laser radiation of 785 nm, the ring radial vibrations of isoindole moieties and dihedral plane deformations between 500 and 1000 cm−1 for M(Pc)[Pc(α-OC5H11)4] intensify to become the strongest scatterings. Both techniques reveal that the frequencies of pyrrole stretching, isoindole breathing, isoindole stretchings, aza stretchings and coupling of pyrrole and aza stretchings depend on the rare earth ionic size, shifting to higher energy along with the lanthanide contraction due to the increased ring-ring interaction across the series. The assignments of the vibrational bands for these compounds have been made and discussed in relation to other unsubstituted and substituted bis(phthalocyaninato) rare earth analogues, such as M(Pc)2 and M(OOPc)2 [H2OOPc = 2,3,9,10,16,17,23,24-octakis(octyloxy)phthalocyanine].
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The infrared (IR) spectroscopic data and Raman spectroscopic properties for a series of 13 “pinwheel-like” homoleptic bis(phthalocyaninato) rare earth complexes M[Pc(α-OC5H11)4]2 [M = Y and Pr–Lu except Pm; H2Pc(α-OC5H11)4 = 1,8,15,22-tetrakis(3-pentyloxy)phthalocyanine] have been collected and comparatively studied. Both the IR and Raman spectra for M[Pc(α-OC5H11)4]2 are more complicated than those of homoleptic bis(phthalocyaninato) rare earth analogues, namely M(Pc)2 and M[Pc(OC8H17)8]2, but resemble (for IR) or are a bit more complicated (for Raman) than those of heteroleptic counterparts M(Pc)[Pc(α-OC5H11)4], revealing the decreased molecular symmetry of these double-decker compounds, namely S8. Except for the obvious splitting of the isoindole breathing band at 1110–1123 cm−1, the IR spectra of M[Pc(α-OC5H11)4]2 are quite similar to those of corresponding M(Pc)[Pc(α-OC5H11)4] and therefore are similarly assigned. With laser excitation at 633 nm, Raman bands derived from isoindole ring and aza stretchings in the range of 1300–1600 cm−1 are selectively intensified. The IR spectra reveal that the frequencies of pyrrole stretching and pyrrole stretching coupled with the symmetrical CH bending of –CH3 groups are sensitive to the rare earth ionic size, while the Raman technique shows that the bands due to the isoindole stretchings and the coupled pyrrole and aza stretchings are similarly affected. Nevertheless, the phthalocyanine monoanion radical Pc′− IR marker band of bis(phthalocyaninato) complexes involving the same rare earth ion is found to shift to lower energy in the order M(Pc)2 > M(Pc)[Pc(α-OC5H11)4] > M[Pc(α-OC5H11)4]2, revealing the weakened π–π interaction between the two phthalocyanine rings in the same order.
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Raman spectra were recorded in the range 400–1800 cm−1 for a series of 15 mixed \[tetrakis(4-tert-butylphenyl)porphyrinato](2,3-naphthalocyaninato) rare earth double-deckers M(TBPP)(Nc) (M = Y; La–Lu except Pm) using laser excitation at 632.8 and 785 nm. Comparisons with bis(naphthalocyaninato) rare earth counterparts reveal that the vibrations of the metallonaphthalocyanine M(Nc) fragment dominate the Raman features of M(TBPP)(Nc). When excited with radiation of 632.8 nm, the most intense vibration appears at about 1595 cm−1, due to the naphthalene stretching. These complexes exhibit the marker Raman band for Nc•− as a medium-intense band in the range 1496–1507 cm−1, attributed to the coupling of pyrrole and aza stretching, while the marker Raman band of Nc2− in intermediate-valence Ce(TBPP)(Nc) appears as a strong band at 1493 cm−1 and is due to the isoindole stretchings. By contrast, when excited with radiation of 785 nm that is in close resonance with the main Q absorption band of the naphthalocyanine ligand, the ring radial vibrations at ca 680 and 735 cm−1 for MIII(TBPP)(Nc) are selectively intensified and are the most intense bands. For the cerium double-decker, the most intense vibration also acting as the marker Raman band of Nc2− appears at 1497 cm−1 with contributions from both pyrrole CC and aza CN stretches. The same vibrational modes show weak to medium intensity scattering at 1506–1509 cm−1 for MIII(TBPP)(Nc) and this is the marker Raman band of Nc•− when thus excited. The scatterings due to the Nc breathings, ring radial vibration, aza group stretchings, naphthalene stretchings, benzoisoindole stretchings and the coupling of pyrrole CC and aza CN stretchings in MIII(TBPP)(Nc) are all slightly blue shifted along with the decrease in rare earth ionic radius, confirming the effects of increased ring–ring interactions on the Raman characteristics of naphthalocyanine in the mixed ring double-deckers.
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Background: Topical administration of growth factors (GFs) has displayed some potential in wound healing, but variable efficacy, high doses and costs have hampered their implementation. Moreover, this approach ignores the fact that wound repair is driven by interactions between multiple GFs and extracellular matrix (ECM) proteins. The Problem: Deep dermal partial thickness burn (DDPTB) injuries are the most common burn presentation to pediatric hospitals and also represent the most difficult burn injury to manage clinically. DDPTB often repair with a hypertrophic scar. Wounds that close rapidly exhibit reduced scarring. Thus treatments that shorten the time taken to close DDTPB’s may coincidently reduce scarring. Basic/Clinical Science Advances: We have observed that multi-protein complexes comprised of IGF and IGF-binding proteins bound to the ECM protein vitronectin (VN) significantly enhance cellular functions relevant to wound repair in human skin keratinocytes. These responses require activation of both the IGF-1R and the VN-binding αv integrins. We have recently evaluated the wound healing potential of these GF:VN complexes in a porcine model of DDTPB injury. Clinical Care Relevance: This pilot study demonstrates that GF:VN complexes hold promise as a wound healing therapy. Enhanced healing responses were observed after treatment with nanogram doses of the GF:VN complexes in vitro and in vivo. Critically healing was achieved using substantially less GF than studies in which GFs alone have been used. Conclusion: These data suggest that coupling GFs to ECM proteins, such as VN, may ultimately prove to be an improved technique for the delivery of novel GF-based wound therapies.