999 resultados para Communication politique


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Lâobjectif de ce mémoire est double. Dâune part, il vise à proposer un cadre dâanalyse novateur permettant dâétendre le modèle du marketing politique, traditionnellement limité au cas des partis politiques, en lâappliquant aux stratégies de recrutement (en amont) et de lobbying (en aval) des groupes dâintérêt. Dâautre part, il a pour but de donner un nouveau souffle à lâétude des groupes dâintérêt en tant que sous-champ de la science politique en situant leur action dans une perspective dynamique et stratégique. De façon plus spécifique, cette recherche vise à évaluer, à lâaide de deux hypothèses, le degré de déploiement global de lâapproche marketing chez les groupes dâintérêt au Québec et à comparer son niveau de pénétration spécifique au sein des différentes organisations. La première hypothèse avance que le degré de déploiement global du marketing politique auprès des groupes dâintérêt québécois sâavère relativement faible en raison dâun certain nombre de facteurs contextuels qui ont historiquement limité son intégration au sein de leurs stratégies de recrutement et de lobbying. La seconde hypothèse affirme pour sa part que le niveau de pénétration spécifique de lâapproche marketing est limité à certaines organisations et varie en fonction de certains facteurs qui peuvent sâavérer contradictoires. Les données recueillies lors dâentrevues menées auprès de douze des principaux groupes dâintérêt actifs à lâéchelle du Québec tendent à confirmer les deux hypothèses.

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Dans ce mémoire, nous proposons lâétude des représentations sociales du politique dans la presse quotidienne. Notre objet dâétude est le sens de la nation au Québec dans une période historique où la notion idéologique de nation sâavère un cadre de référence en profonde mutation dans de nombreuses sociétés. Plus particulièrement, nous voulons nous situer au centre des tensions à propos de la représentation sociale nationale en prenant comme observatoire un travail idéologique fédéraliste par des Québécois, qui à la fois se posent comme promoteurs de la nation, et visent une intégration dans un autre espace national et juridique : le Canada. Les résultats de cette étude qualitative sont issus dâune analyse sémantique du discours éditorial du journal La Presse. Nous avons ainsi examiné les différentes catégories de connaissance mobilisées lors de lâévocation de lâespace national, ainsi que la façon dont elles sont organisées au sein du discours lors des deux périodes référendaires, soit en 1980 et 1995. Câest donc dans le cadre dâune sociologie de la connaissance journalistique que nous menons cette étude. Le discours social, à partir de lâétude des théories des représentations sociales et de la sociologie des contenus médiatiques, ne peut se considérer quâà travers lâensemble des relations sociales dont il est le produit. Nous nous attachons ici à définir dâune part les spécificités du discours éditorial, et dâautre part les différentes catégories de connaissances utilisées dans notre corpus qui font sens. On perçoit alors, grâce à une description diachronique, lâévolution des représentations sociales ayant a trait à lâespace national québécois entre les deux périodes étudiées. Après avoir défini ce dont on parle lorsquâil est question de lâespace national, nous nous emploierons à analyser la façon dont ce discours est organisé. Ainsi, nous mettons en avant dâune part, les différentes formes discursives, rhétoriques et argumentatives, mises en place dans le but de persuader et de justifier lâaction (le rejet des deux référendums, et lâadhésion aux promesses de renouvellement du fédéralisme), et dâautre part la logique discursive mobilisée consistant à placer la nation comme un objet politique rationnel ou non. En effet, le discours éditorial nous permet de mettre au jour une organisation cognitive de la connaissance, qui à quelques nuances près, est structurée de façon manichéenne entre le rationnel (lâéditorialiste, le fédéralisme, lâéconomique, lâuniversalisme, la raison de sens commun) et lâirrationnel (le souverainisme, ses dirigeants nâétant que des rêveurs et des passionnés), se plaçant dès lors dans un rapport de communication politique, plus proche de la propagande que de lâexemplarité réflexive que pose le discours éditorial.

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Cette thèse examine les théories politiques profanes qui sont mises de lâavant dans les articles et les reportages des journalistes politiques. Par «théories profanes», nous entendons les constructions intellectuelles informelles qui aident les journalistes à appréhender et à concevoir la vie politique. Nous les définissons ici par opposition aux théories scientifiques des universitaires. Ces théories sont examinées sous trois angles différents, au travers de trois articles scientifiques distincts. Notre principal objectif est de déterminer dans quelle mesure et pour quelles raisons les théories journalistiques profanes convergent ou divergent des théories universitaires scientifiques. Au premier chapitre, nous nous demandons ce que les journalistes font, en nous attardant aux critères sur lesquels ces derniers sâappuient pour analyser la personnalité des chefs de partis politiques. Plus précisément, nous cherchons à savoir si les journalistes tiennent compte des considérations politiques jugées importantes par les citoyens. Afin dâatteindre cet objectif, nous réalisons une analyse de contenu des reportages diffusés dans les grands bulletins dâinformation télévisés au sujet de lâex-chef du Parti québécois, André Boisclair. Au second chapitre, nous poussons notre réflexion un cran plus loin en nous demandant ce que les journalistes disent précisément dans les théories quâils développent. Pour ce faire, nous examinons les théories développées par les journalistes pour expliquer le comportement des parlementaires. De manière spécifique, nous contrastons les théories académiques de la dissidence politique avec ce qui sâest écrit dans les grands journaux canadiens à lâoccasion de quatre votes particulièrement serrés ayant eu lieu à la Chambre des communes à propos de la prolongation de la mission canadienne en Afghanistan et de lâabolition du registre des armes dâépaule. Enfin, nous nous attardons à ce que les journalistes pensent de leurs propres théories, en les interrogeant sur les raisons qui les poussent à mettre ces dernières de lâavant et sur la manière dont ils sây prennent pour les développer. Nous nous attardons aux mécanismes qui rythment la pensée des journalistes et nous portons notre regard sur les matériaux dont ceux-ci se servent pour construire les théories quâils incluent dans leurs reportages. Pour ce faire, nous réalisons des entrevues semi-dirigées avec des journalistes politiques affectés à la couverture de lâélection présidentielle française de 2012. Nos questions portent notamment sur le chemin intellectuel quâils parcourent lorsquâils tentent de comprendre et dâexpliquer le comportement des politiciens, ainsi que sur la façon dont ils conçoivent les campagnes électorales et le rôle quâils sont appelés à jouer à lâintérieur de celles-ci. Nos conclusions sont à lâeffet que les journalistes construisent bel et bien des théories profanes de la vie politique afin dâaller au-delà des simples comptes rendus factuels et de répondre à ce quâils considèrent être une nécessité de leur travail. Les théories quâils mettent de lâavant tiennent compte des considérations politiques jugées importantes par les électeurs, et elles ont des traits communs avec certaines des idées sous-tendues par les théories scientifiques des universitaires. Ces théories sâarticulent autour des observations que font les journalistes, et des conversations auxquelles ils prennent part ou dont ils sont témoins. Elles reflètent la plupart du temps lâexpérience ou le vécu du journaliste. Les théories journalistiques profanes se distinguent toutefois des théories scientifiques en ce quâelles ne sont ni formalisées, ni explicitement nommées. Elles nâont pas la sophistication des théories universitaires, et elles sont parfois reléguées à lâarrière-plan de la couverture médiatique au bénéfice dâaspects plus théâtraux de la vie politique. Les journalistes développent par contre des mécanismes pour valider leurs théories. La contribution de cette thèse à lâavancement des connaissances se manifeste sur les plans conceptuel, théorique et empirique. Sur le plan conceptuel, nous étayons davantage le concept des théories journalistiques. Notre thèse permet de mieux comprendre la couverture médiatique de la politique, en mettant en lumière un de ses aspects jusquâici négligé par les politologues, soit le fait que les journalistes construisent et utilisent des théories politiques qui leur sont propres pour appréhender lâunivers au sein duquel ils évoluent. Sur le plan théorique, nous faisons ressortir les objectifs et les impératifs qui guident les journalistes qui développent ces théories. Enfin, sur le plan empirique, nous donnons pour une rare fois lâoccasion aux journalistes de sâexprimer sur la manière dont ils perçoivent leur propre travail.

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(Résumé de l'ouvrage) La sociologie des médias a consacré peu de travaux à cette question, préférant d'autres objets : violence, sexe ou communication politique. Les sociologues des religions ne sont pas très prolixes sur ce sujet. En confrontant analyses des sociologues des médias et des religions, ce livre voudrait combler ce vide. Mais peuvent-ils se rencontrer ? Ont-ils des objets de recherche qui peuvent se rejoindre ? Les médias sont symboles de modernité, les religions quant à elles semblent en perte de vitesse ou au contraire réfugiées dans des pratiques sclérosantes et archaïques. Mais peut-être existe-t-il des points de rapprochement ?

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Lâexpression idéologique du pouvoir impérial romain au IVe siècle apr. J.-C. fut profondément marquée par les contextes religieux, culturel et littéraire dans lesquels elle sâinséra et dans lesquels coexistèrent deux religions et donc deux systèmes différents de pensée et de représentation du monde, soit le paganisme, religion traditionnelle de lâÃtat romain, et le christianisme, religion émergente qui sâimposa de plus en plus dans lâEmpire, notamment à partir du règne de Constantin. Cette trame de fond, loin de signifier à cette époque la fin totale du paganisme â comme il a longtemps été admis â au profit de la religion chrétienne qui entretint, grâce au support impérial, une relation nouvelle avec le pouvoir politique, modela de nouveaux critères dâexercice du pouvoir et des conceptions de lâidéal impérial qui sâexprimèrent dans les discours dâéloge destinés à lâempereur. Miroir du prince et moyen de communication entre ce dernier et lâélite, les éloges dâAmbroise de Milan et de Symmaque sâinsérèrent dans le débat politique de leur temps en élaborant un archétype de lâempereur et en déterminant ses devoirs. Pour mesurer toute lâampleur de la symbolique véhiculée dans de tels discours, il importe, pour le IVe siècle, de considérer la mentalité des auteurs, chrétiens et païens, dâoù émanaient les éloges â ou encore les critiques â de la personne impériale. Ce mémoire propose ainsi dâanalyser lâidéologie du pouvoir impérial selon les discours chrétien et païen, à travers les éloges dâAmbroise et de Symmaque, afin de relever les points de rencontre, dâinfluence ou de divergence entre ces représentations du monde et, plus spécifiquement, du pouvoir impérial, qui ont longtemps été considérées comme totalement opposées et incompatibles.

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Ce mémoire fut financé par le Département de communication de communication de l'Université de Montréal et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH).

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Cette thèse étudie la stabilité et lâinstabilité politique des régimes hybrides. Elle pose la question suivante : dans quelles conditions lâautorité des élites au pouvoir est-elle reconnue ou contestée? Notre réponse sâarticule en lien avec le caractère inclusif ou exclusif de la coalition dirigeante : câest-à-dire, lâalliance stratégique des élites dirigeantes avec les groupes sociaux dominants. Lâinclusion de ces derniers favorise le consentement et la stabilité; leur exclusion entraîne lâaffrontement et lâinstabilité politique. Sa composition dépend (i) du degré de violence organisée extra-légale et (ii) du degré de pénétration de lâÃtat sur le territoire et dans lâéconomie. La première variable permet dâidentifier quel groupe social au sein de lâÃtat (militaires) ou du régime (partis dâopposition) est dominant et influence les formes de communication politique avec les élites dirigeantes. La deuxième variable permet dâidentifier quel groupe social au sein de lâÃtat (fonctionnaires) ou de la société (chefs locaux) est dominant et oriente les rapports entre les régions et le pouvoir central. Lâapport de la recherche est dâapprofondir notre compréhension des institutions politiques dans les régimes hybrides en mettant lâaccent sur lâidentité des groupes sociaux dominants dans un contexte donné. La thèse propose un modèle simple, flexible et original permettant dâappréhender des relations causales autrement contre-intuitives. En ce sens, la stabilité politique est également possible dans un pays où lâÃtat est faible et/ou aux prises avec des mouvements de rébellion; et lâinstabilité dans un contexte inverse. Tout dépend de la composition de la coalition dirigeante. Afin dâillustrer les liens logiques formulés et dâexposer les nuances de notre théorie, nous employons une analyse historique comparative de la coalition dirigeante en Malaisie (1957-2010), en Indonésie (1945-1998), au Sénégal (1960-2010) et au Paraguay (1945-2008). La principale conclusion est que les deux variables sont incontournables. Lâune sans lâautre offre nécessairement une explication incomplète des alliances politiques qui forgent les conditions de stabilité et d'instabilité dans les régimes hybrides.