22 resultados para Cocteau


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ABSTRACT - Jean Cocteau, French cinema auteur avant la lettre, has consecrated his uniqueness to the defense of the “poet” and the promotion of its artistic ideals, before the French Nouvelle Vague inspired the break away from the filmic tradition and ahead of the eulogistic tendency to consider the director the undisputed creative entity of the filmmaking process. The Orphic trilogy expresses Cocteau’s cinematic philosophy in action. In other words, it reveals the way by which the creative entity affirms itself as the major filmic enunciator, through an allegorical relationship with vision. Therefore, Cocteau’s self-reflexive metacinema conjoins, in a fertile attunement, the starting point and the ultimate goal, the creation and the reception. Without being exactly a cinema about the cinema, this artistic practice is, nonetheless, very much with the cinema, feeding as it does on its essence. The films Le Sang d’un poète (“The Blood of a Poet”, 1932), Orphée (“Orpheus”, 1950) and Le Testament d’Orphée, ou ne me demandez pas pourquoi! (“Testament of Orpheus”, 1960) recreate, in allegorical form, the double creative function: the look of the directing entity reflects the gaze of the observer, just as this one always restores the presence of the creator. In short: Cocteau’s films, more than anyone else’s, deliberately reflect its auteur as enunciator.

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Ce travail analyse les transformations du Graal en comparant sa représentation dans les romans médiévaux et dans trois textes de théâtre modernes. Le Graal, apparu dans la littérature au Moyen Âge, reste une source d'inspiration pour les écrivains modernes au point de gagner, avec le temps, un statut légendaire. L'objet de prédilection de la littérature arthurienne a évolué de façon significative dès le Moyen Âge, où il reste cependant confiné aux formes narratives. Après le « festival scénique sacré » (Bühnenweihfestspiel), Parsifal, de Wagner présenté en 1882 à Bayreuth, des œuvres plus récentes réactualisent le mythe en cherchant à l'adapter au théâtre. Jean Cocteau, en 1937, dans Les Chevaliers de la Table Ronde, présente un Graal inaccessible, immatériel. En 1948, Julien Gracq, dans Le Roi Pêcheur, inscrit le Graal dans l'opposition entre le profane et le sacré. Jacques Roubaud et Florence Delay, dans les éditions de 1977 et 2005 de Graal Théâtre, optent pour une récriture où les représentations du mythe se côtoient et se confrontent. Ces textes de théâtre modernes, où la représentation du Graal se situe au cœur du projet d'écriture, entrent ainsi en relation directe avec les œuvres médiévales. Ils s'inscrivent dans une redéfinition de l'objet qui se renouvelle sans cesse depuis Le Conte du Graal de Chrétien de Troyes. Dans les trois cas, la représentation du Graal entretient des relations contradictoires de filiation et de rupture avec la littérature arthurienne de l'époque médiévale. L'hypothèse principale de cette recherche se situe dans la problématique de la récriture comme transformation d'un héritage. Plus précisément, il sera question de comprendre comment la représentation du Graal dans les textes de théâtre pose problème et comment cette question est modulée, travaillée par les auteurs en termes rhétoriques, stylistiques et dramaturgiques. L'utilisation de la parodie, d'anachronismes et de voix dramatiques nouvelles, par exemple, permet aux auteurs modernes de revisiter et de changer le rapport à l'objet. Le Graal se redéfinit dans des contextes historiques et dans un genre distincts de leur source du Moyen Âge.

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A. G.

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Selon Ray Harryhausen, maître des effets spéciaux cinématographiques, « Gustave Doré aurait été un grand chef opérateur [...] il regardait les choses avec le point de vue de la caméra ». L'oeuvre de Doré a marqué de manière indélébile l'imaginaire filmique depuis ses origines. Et le cinéma, en retour, a « gravé » Doré dans l'imaginaire du XXe siècle. Peu de films sur la Bible, depuis la Vie et Passion de Jésus Christ produit par Pathé en 1902, qui ne se réfèrent à ses illustrations, ni d'adaptation cinématographique de Dante ou encore de Don Quichotte qui ne l'aient pris comme modèle, de Georg Wilhelm Pabst et Orson Welles à Terry Gilliam. Il n'est pas de films sur la vie londonienne et victorienne qui n'empruntent leurs décors aux visions de Londres, un pèlerinage, qu'il s'agisse de David Lean, de Roman Polanski ou de Tim Burton. Nombre de scènes oniriques, fantastiques, fantasmagoriques ont puisé dans l'oeuvre graphique de Doré, depuis le Voyage dans la lune de Georges Méliès en 1902. Si dans le domaine du dessin animé ou de l'animation, la dette de Walt Disney envers Doré est immense, ses forêts « primitives », notamment celles d'Atala, ont aussi servi aux différentes versions de King Kong, de l'original de 1933 au film de 2005 de Peter Jackson qui s'était déjà appuyé sur l'oeuvre de Doré dans Le Seigneur des anneaux. Ce chapitre vise à saisir l'étendue et la signification de cette imprégnation de l'imaginaire de Doré dans la culture de masse, de la dette explicite de Jean Cocteau envers les illustrations des Contes de Perrault dans La Belle et la bête (1945) aux réminiscences doréennes du personnage de Chewbacca dans la Guerre des Etoiles ou de la saga d'Harry Potter.

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According to Ray Harryhausen, a special effects expert in the film industry, "Gustave Doré would have made a great director of photography . . . He saw things from the point of view of the camera." Doré's work has had a permanent impact on the imaginative realm of film since its very early days. In return, the silver screen has etched Doré into the 20th century imagination. Almost every film about the Bible since The Life and Passion of Jesus Christ produced by Pathé in 1902 refers to his illustrations, and every film adaptation of Dante or Don Quixote has used him as a model, from Georg Wilhelm Pabst and Orson Welles to Terry Gilliam. All films dealing with life in London in the Victorian era by directors ranging from David Lean, to Roman Polanski and Tim Burton draw on the visions in London: a pilgrimage for their sets. A large number of dream fantastical or phantasmagorical scenes take their inspiration from Doré's graphic world, beginning with Georges Méliès' A Trip to the Moon in 1902. In the realm of cartoons and animation, Walt Disney owes a huge debt to Doré. Doré primal forests, from Atala in particular, were also used in the various versions of King Kong from 1933 to the 2005 film by Peter Jackson, who had already drawn on Doré for The Lord of the Rings. Jean Cocteau was also indebted to the illustrations for Perrault's Fairy Tales for his Beauty and the Beast (1945), as was George Lucas for the character Chewbacca in Star Wars (1977) and even the Harry Potter film series. Through his influence on film history, Doré shaped the mass culture imagination.