2 resultados para Citizenization


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China’s urbanization and industrialization are occupying farmland in large amounts, which is strongly driven by land finance regime. This is due to the intensified regional/local competition for manufacturing investment opportunities that push local governments to expropriate farmland at low prices while lease land at high market value to property developers. The additional revenue obtained in this way, termed financial increment in land values, can drive local economic growth, and provide associated infrastructure and other public services. At the same time, however, a floating population of large numbers of inadequately compensated land-lost farmers, although unable to become citizens, have to migrate into the urban areas for work, causing overheated employment and housing markets, with rocketing unaffordable housing prices. This, together with various micro factors relating to the party/state’s promotion/evaluation system play an essential role leading to some serious economic, environment and social consequences, e.g., on migrant welfare, the displacement of peasants and the loss of land resources that requires immediate attention. Our question is: whether such type of urbanization is sustainable? What are the mechanisms behind such a phenomenal urbanization process? From the perspective of institutionalism, this paper aims to investigate the institutional background of the urban growth dilemma and solutions in urban China and to introduce further an inter-regional game theoretical framework to indicate why the present urbanization pattern is unsustainable. Looking forward to 2030, paradigm policy changes are made from the triple consideration of floating population, social security and urban environmental pressures. This involves: (1) changing land increment based finance regime into land stock finance system; (2) the citizenization of migrant workers with affordable housing, and; (3) creating a more enlightened local government officer appraisal system to better take into account societal issues such as welfare and beyond.

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Le contexte contemporain est marqué dans la sphère politique par la multiplication des paliers de régulation. Une nouvelle structure de gestion des affaires publiques a émergé, caractérisée par la superposition, ou plutôt l’enchevêtrement, des institutions nationales, des entités infra-étatiques et des organisations supranationales (à caractère régional et international). L’État, tout en conservant un rôle privilégié, ne détient plus le monopole de la production de politiques ; la sphère nationale n’est plus le seul locus de la vie politique. De telles dynamiques de changement n’ont pas laissé inchangés les contours de la citoyenneté, élément central de la régulation du politique. Les années 90 ont ainsi vu émerger une prolifération d’analyses concernant la dimension de plus en plus post/trans/supra-nationale, voire globale, de la citoyenneté ; selon ces travaux, le locus de la citoyenneté est de moins en moins national et de plus en plus supranational. La thèse cherche à dépasser cette problématique du locus à partir d’une conception multiple et dynamique de la citoyenneté ; celle-ci est considérée comme une construction dont les contours mouvants évoluent dans le temps et l’espace. Les individus ne sont pas citoyens « par nature » ; ils le deviennent à travers un processus de « citoyennisation », au fur et à mesure que des entités politiques se constituent et se consolident. Les structures institutionnelles et les politiques publiques progressivement mises en place au sein des entités politiques supranationales créent des liens de citoyenneté avec les individus, et la nature de ces liens se transforme au fur et à mesure que les structures institutionnelles et politiques changent. C’est une analyse contextualisée de ces processus de « citoyennisation » en cours au niveau supranational que propose la thèse. Dans cette perspective, elle s’interroge sur la signification des développements récents qui ont marqué l’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies pour la construction d’une citoyenneté supranationale. Piliers importants de la structure de régulation multi-niveaux caractérisant la sphère politique contemporaine, ces deux entités se sont ces dernières années engagées dans un processus de réformes institutionnelles profondes. En s’appuyant notamment sur les concepts de « régime de citoyenneté » et de « gouvernance » et un cadre théorique institutionnaliste, la thèse propose une analyse de l’impact des changements institutionnels en cours au sein des Nations Unies et de l’Union européenne en termes de citoyennisation.