979 resultados para Cancers gynécologiques
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Objectif : Comparer les hystérectomies réalisées par laparoscopie à celles accomplies par laparotomie pour des pathologies gynécologiques malignes. Méthode : Etude basée sur 169 hystérectomies effectuées pour cancer de l'endomètre, du col ou de l'ovaire, pratiquées dans le service de gynécologie de la Maternité du CHUV de janvier 2002 à décembre 2009 sur des femmes âgées de 28 à 91 ans. Le but est de comparer deux différentes voies d'abord chirurgicales qui sont la laparotomie et la laparoscopie en terme de durée d'hospitalisation, d'indications, de complications per et post opératoires mineures et majeures et de nécessité de reprise ou d'une ré-hospitalisation. Résultats: Cette étude compte 169 patientes, dont 126 hystérectomies réalisées par laparotomie et 43 accomplies par laparoscopie. Les deux groupes sont similaires en terme d'âge (âge moyen : 63ans), d'indice de masse corporelle (26 vs 25) et de parité (1.5 enfants). Le temps opératoire est semblable entre les deux groupes (211 vs 219 minutes). Des hémorragies (pertes sanguines de plus de 1000ml) surviennent dans 24.6% des hystérectomies par laparotomie et dans 11.63% des hystérectomies par laparoscopie. Il existe une différence statistiquement significative entre la nécessité d'une transfusion peropératoire et les deux différentes voie d'abord (p=0.045). Une transfusion peropératoire a été nécessaire dans 13.22% des laparotomies contre seulement 2.33% des laparoscopies. La durée d'hospitalisation est significativement plus longue pour les patientes ayant subi une hystérectomie par laparotomie (12 vs 6 jours; p<0.001). Les complications peropératoires et postopératoires mineures dépendent de manière significative de la voie d'abord (p=0.01 ; p= 0.025). On observe des complications peropératoires dans 31.75% des laparotomies et dans 11.63% des laparoscopies. Les complications postopératoires mineures sont observées dans 28.57% des laparotomies et dans 11.63% des laparoscopies. Dans 7.14% des laparotomies on observe une complications postopératoire majeure et aucune de sont apparues lors d'hystérectomie par laparoscopie. La nécessité de reprise, de ré-opération ou de ré-hospitalisation n'est statistiquement pas différente entre la laparoscopie et la laparotomie. Conclusion : On observe un avantage significatif en faveur de l'hystérectomie par laparoscopie avec une réduction de la durée d'hospitalisation, ainsi que des complications peropératoires et postopératoires mineures et majeures, moins importantes.
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Le but de cette étude est de cerner, à partir de leur propre point de vue, la trajectoire d’adaptation de conjoints dont l’épouse est atteinte d’un cancer de l’ovaire. Une approche qualitative, la théorisation ancrée, a été utilisée dans le cadre de cette recherche. Les données ont été recueillies à l’aide d'entretiens semi-structurés effectués auprès de neuf conjoints qui accompagnaient leur épouse lors de leurs traitements dans une unité montréalaise ultra-spécialisée de soins pour les cancers gynécologiques. Nos résultats font ressortir qu’une fois passé le choc de l’annonce du diagnostic, nos répondants se ressaisissent et élaborent toute une série de stratégies de protection pour leur épouse et eux-mêmes, puis d’attaque de la maladie. Au bilan, pour eux, le cancer se révèle une expérience « transformante» aux plans personnel, conjugal et social. Les contrastes observés entre nos résultats et ceux des études antérieures, qui insistent sur le désarroi de conjoints, peuvent être expliqués par la prise en charge efficace de la femme par le réseau de la santé, qui valorise le rôle du conjoint et qui l’outille pour accompagner son épouse. S’ajoutent à cela la force du lien conjugal, trempé par les épreuves passées, certains traits de personnalité des conjoints et l'action du réseau de soutien personnel. En regard de la pratique infirmière, notre recherche met en évidence le bien-fondé des politiques soutenant l’intégration des familles dans les plans de soins et les retombées positives d’une approche concertée entre tous les intervenants de la santé. Répéter une telle étude dans d'autres institutions du réseau de la santé permettrait de cerner encore plus finement son impact sur l’adaptation de conjoints à la maladie.
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Le cancer épithélial de l’ovaire est le plus létal des cancers gynécologiques. Les tumeurs de l’ovaire se divisent en différentes classes reflétant l’étendue de la maladie. Les tumeurs à faible potentiel de malignité présentent une survie relative à 5 ans de 90%, alors que pour les tumeurs invasives, la survie à 5 ans chute drastiquement à 35-40%. Au laboratoire, nous avons précédemment identifié la protéine Ran, un membre de la superfamille des GTPases Ras, comme marqueur fortement exprimé dans les cancers épithéliaux de l’ovaire de haut grade et de haut stade dont la surexpression est associée à un mauvais pronostic. Ran est déjà connue pour contribuer au transport nucléocytoplasmique et à la progression du cycle cellulaire, mais son rôle dans le cancer ovarien n’est pas bien défini. En utilisant une approche de shRNA inductibles à la tétracycline basée sur les lentivirus, nous avons montré que la diminution de l’expression de Ran dans des lignées cellulaires agressives du cancer de l’ovaire affecte drastiquement la prolifération cellulaire par l’induction d’une apoptose caspase-3 dépendante. Par un essai de tumeurs en xénogreffes, nous avons démontré que la déplétion de Ran résulte en une diminution de la tumorigenèse et que la formation éventuelle de tumeurs est associée à une sélection des cellules tumorales ayant la capacité de ré-exprimer la protéine Ran. Ces résultats suggèrent un rôle critique pour Ran dans la survie et la tumorigénicité des cellules du cancer ovarien, indiquant que Ran pourrait être une cible thérapeutique intéressante.
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Le cancer épithélial de l’ovaire (EOC) est le plus mortel des cancers gynécologiques. Cette maladie complexe progresse rapidement de façon difficilement décelable aux stades précoces. De plus, malgré une chirurgie cytoréductive et des traitements de chimiothérapie le taux de survie des patientes diagnostiquées aux stades avancées demeurt faible. Dans le but d’étudier l’EOC dans un contexte ex vivo, l’utilisation de modèles cellulaires est indispensable. Les lignées cellulaires d’EOC sont un outil pratique pour la recherche cependant, la façon dont l'expression des gènes est affectée en culture par comparaison à la tumeur d'origine n'est pas encore bien élucidée. Notre objectif était donc de développer et de caractériser de nouveaux modèles de culture in vitro qui réflèteront plus fidèlement la maladie in vivo. Nous avons tout d’abord utiliser des lignées cellulaires disponibles au laboratoire afin de mettre au point un modèle 3D de culture in vitro d’EOC. Des sphéroïdes ont été générés à l’aide de la méthode des gouttelettes inversées, une méthode pionnière pour la culture des cellules tumorales. Nous avons ensuite procédé à une analyse des profils d’expression afin de comparer le modèle sphéroïde au modèle de culture en monocouche et le modèle xénogreffe in vivo. Ainsi, nous avons identifié des gènes stratifiant les modèles tridimensionnels, tant in vivo qu’in vitro, du modèle 2D monocouche. Parmi les meilleurs candidats, nous avons sélectionné S100A6 pour une caractérisation ultérieure. L’expression de ce gène fût modulée afin d’étudier l’impact de son inhibition sur les paramètres de croissance des sphéroïdes. L’inhibition de ce gène a comme effet de réduire la motilité cellulaire mais seulement au niveau du modèle sphéroïde. Finalement, toujours dans l’optique de développer des modèles d’EOC les plus représentatifs de la maladie in vivo, nous avons réussi à développer des lignées cellulaires uniques dérivées de patientes atteintes d’EOC du type séreux, soit le plus commun des EOC. Jusque là, très peu de lignées cellulaires provenant de ce type de cancer et de patientes n’ayant pas reçu de chimiothérapie ont été produites. De plus, nous avons pour la première fois caractérise des lignées d’EOC de type séreux provenant à la fois de l’ascite et de la tumeur solide de la même patiente.
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Les estrogènes jouent un rôle primordial dans le développement et le fonctionnement des tissus reproducteurs par leurs interactions avec les récepteurs des estrogènes ERα et ERβ. Ces récepteurs nucléaires agissent comme facteurs de transcription et contrôlent l’expression des gènes de façon hormono-dépendante et indépendante grâce à leurs deux domaines d’activation (AF-1 et AF-2). Une dérégulation de leur activité transcriptionnelle est souvent à l’origine de pathologies telles que le cancer du sein, de l’endomètre et des ovaires. Alors que ERα est utilisé comme facteur pronostic pour l’utilisation d’agents thérapeutiques, l’importance de la valeur clinique de ERβ est encore controversée. Toutefois, des évidences récentes lui associent un pouvoir anti-tumorigénique en démontrant que sa présence favorise l’inhibition de la progression de ces cancers ainsi que l’efficacité des traitements. En combinaisons avec d’autres études, ces observations démontrent que bien que les deux isoformes partagent une certaine similitude d’action, les ERs sont en mesure d’exercer des fonctions distinctes. Ces différences sont fortement attribuables au faible degré d’homologie observé entre certains domaines structuraux des ERs, comme le domaine AF-1, ce qui fait en sorte que les différents sites de modifications post-traductionnelles (MPTs) présents sur les ERs sont très peu conservés entre les isoformes. Or, l’activité transcriptionnelle ligand-dépendante et indépendante des ERs est hautement régulée par les MPTs. Elles sont impliquées à tous les niveaux de l’activation des ERs incluant la liaison et la sensibilité au ligand, la localisation cellulaire, la dimérisation, l’interaction avec l’ADN, le recrutement de corégulateurs transcriptionnels, la stabilité et l’arrêt de la transcription. Ainsi, de par leur dissimilitude, les ERs seront différemment régulés par la signalisation cellulaire. Comme un débalancement de plusieurs voies de signalisation ont été associées à la progression de tumeurs ER-positives ainsi qu’au développement d’une résistance, une meilleure compréhension de l’impact des MPTs sur la régulation spécifique des ERs s’avère essentielle en vue de proposer et/ou développer des traitements adéquats pour les cancers gynécologiques. Les résultats présentés dans cette thèse ont pour objectif de mieux comprendre les rôles des MPTs sur l’activité transcriptionnelle de ERβ qui sont, contrairement à ERα, très peu connus. Nous démontrons une régulation dynamique de ERβ par la phosphorylation, l’ubiquitination et la sumoylation. De plus, toutes les MPTs nouvellement découvertes par mes recherches se situent dans l’AF-1 de ERβ et permettent de mieux comprendre le rôle capital joué par ce domaine dans la régulation de l’activité ligand-dépendante et indépendante du récepteur. Dans la première étude, nous observons qu’en réponse aux MAPK, l’AF-1 de ERβ est phosphorylé au niveau de sérines spécifiques et qu’elles jouent un rôle important dans la régulation de l’activité ligand-indépendante de ERβ par la voie ubiquitine-protéasome. En effet, la phosphorylation de ces sérines régule le cycle d’activation-dégradation de ERβ en modulant son ubiquitination, sa mobilité nucléaire et sa stabilité en favorisant le recrutement de l’ubiquitine ligase E6-AP. De plus, ce mécanisme d’action semble être derrière la régulation différentielle de l’activité de ERα et ERβ observée lors de l’inhibition du protéasome. Dans le second papier, nous démontrons que l’activité et la stabilité de ERβ en présence d’estrogène sont étroitement régulées par la sumoylation phosphorylation-dépendante de l’AF-1, processus hautement favorisé par l’action de la kinase GSK-3. La sumoylation de ERβ par SUMO-1 prévient la dégradation du récepteur en entrant en compétition avec l’ubiquitination au niveau du même site accepteur. De plus, contrairement à ERα, SUMO-1 réprime l’activité de ERβ en altérant son interaction avec l’ADN et l’expression de ses gènes cibles dans les cellules de cancers du sein. Également, ces recherches ont permis d’identifier un motif de sumoylation dépendant de la phosphorylation (pSuM) jusqu’à lors inconnu de la communauté scientifique, offrant ainsi un outil supplémentaire à la prédiction de nouveau substrat de la sumoylation. En plus de permettre une meilleure compréhension du rôle des signaux intracellulaires dans la régulation de l’activité transcriptionnelle de ERβ, nos résultats soulignent l’importance des MPTs dans l’induction des différences fonctionnelles observées entre ERα et ERβ et apportent des pistes supplémentaires à la compréhension de leurs rôles physiopathologiques respectifs.
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To compare the distributions of patients with clinical-pathological subtypes of luminal B-like breast cancer according to the 2011 and 2013 St. Gallen International Breast Cancer Conference Expert Panel. We studied 142 women with breast cancer who were positive to estrogen receptor and had been treated in São Paulo state, southeast Brazil. The expression of the following receptors was assessed by immunohistochemistry: estrogen, progesterone (PR) and Ki-67. The expression of HER-2 was measured by fluorescent in situ hybridization analysis in tissue microarray. There were 29 cases of luminal A breast cancers according to the 2011 St. Gallen International Breast Cancer Conference Expert Panel that were classified as luminal B-like in the 2013 version. Among the 65 luminal B-like breast cancer cases, 29 (45%) were previous luminal A tumors, 15 cases (20%) had a Ki-67 >14% and were at least 20% PR positive and 21 cases (35%) had Ki-67 >14% and more than 20% were PR positive. The 2013 St. Gallen consensus updated the definition of intrinsic molecular subtypes and increased the number of patients classified as having luminal B-like breast cancer in our series, for whom the use of cytotoxic drugs will probably be proposed with additional treatment cost.
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study-specific results, their findings should be interpreted with caution
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The prognostic relevance of different molecular markers in lung cancer is a crucial issue still worth investigating, and the specimens collected and analyzed represent a valuable source of material. Cyclin-D1, c-erbB-2 and vascular endothelial growth factor (VEGF) have shown to be promising as prognosticators in human cancer. In this study, we sought to examine the importance of Cyclin-D1, c-erbB-2 and VEGF, and to study the quantitative relationship among these factors and disease progression in metastases vs corresponding primary cancer, and metastatic vs non metastatic cancers. Material and Methods: We used immunohistochemistry and morphometric analysis to evaluate the amount of tumour staining for Cyclin-D1, c-erbB-2 and VEGF in 52 patients with surgically excised ademocarcinoma of the lung, and the outcome for our study was survival time until death from hematogenic metastases. Results: Metastasis presented lower c-erbB-2 expression than corresponding primary cancers (p=0.02). Cyclin-D1 and VEGF expression were also lower in metastases than in corresponding primary cancers, but this difference did not achieve statistical significance. Non-metastatic cancers also presented significantly lower Cyclin-D1 and c-erbB-2 expression than metastatic cancers (p<0.01 and p<0.01, respectively). Equally significant was the difference between higher c-erbB-2 expression by metastatic cancers compared to non-metastatic cancers (p=0.02). Considering survival in Kaplan-Maier analysis, Cyclin-D1 (p=0.04), c-erbB-2 (p=0.04) and VEGF (p<0.01) were important predictors of survival in metastatic cancers.
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Genome-wide association studies (GWAS) have been successful in identifying common genetic variation involved in susceptibility to etiologically complex disease. We conducted a GWAS to identify common genetic variation involved in susceptibility to upper aero-digestive tract (UADT) cancers. Genome-wide genotyping was carried out using the Illumina HumanHap300 beadchips in 2,091 UADT cancer cases and 3,513 controls from two large European multi-centre UADT cancer studies, as well as 4,821 generic controls. The 19 top-ranked variants were investigated further in an additional 6,514 UADT cancer cases and 7,892 controls of European descent from an additional 13 UADT cancer studies participating in the INHANCE consortium. Five common variants presented evidence for significant association in the combined analysis (p <= 5 x 10(-7)). Two novel variants were identified, a 4q21 variant (rs1494961, p = 1 x 10(-8)) located near DNA repair related genes HEL308 and FAM175A (or Abraxas) and a 12q24 variant (rs4767364, p = 2 x 10(-8)) located in an extended linkage disequilibrium region that contains multiple genes including the aldehyde dehydrogenase 2 (ALDH2) gene. Three remaining variants are located in the ADH gene cluster and were identified previously in a candidate gene study involving some of these samples. The association between these three variants and UADT cancers was independently replicated in 5,092 UADT cancer cases and 6,794 controls non-overlapping samples presented here (rs1573496-ADH7, p = 5 x 10(-8); rs1229984-ADH1B, p = 7 x 10(-9); and rs698-ADH1C, p = 0.02). These results implicate two variants at 4q21 and 12q24 and further highlight three ADH variants in UADT cancer susceptibility.
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Objective: To determine the incidence of interval cancers which occurred in the first 12 months after mammographic screening at a mammographic screening service. Design: Retrospective analysis of data obtained by crossmatching the screening Service and the New South Wales Central Cancer Registry databases. Setting: The Central & Eastern Sydney Service of BreastScreen NSW. Participants: Women aged 40-69 years at first screen, who attended for their first or second screen between 1 March 1988 and 31 December 1992. Main outcome measures: Interval-cancer rates per 10 000 screens and as a proportion of the underlying incidence of breast cancer (as estimated by the underlying rate in the total NSW population). Results: The 12-month interval-cancer incidence per 10 000 screens was 4.17 for the 40-49 years age group (95% confidence interval [CI], 1.35-9.73) and 4.64 for the 50-69 years age group (95% CI, 2.47-7.94). Proportional incidence rates were 30.1% for the 40-49 years age group (95% CI, 9.8-70.3) and 22% for the 50-69 years age group (95% CI, 11.7-37.7). There was no significant difference between the proportional incidence rate for the 50-69 years age group for the Central & Eastern Sydney Service and those of major successful overseas screening trials. Conclusion: Screening quality was acceptable and should result in a significant mortality reduction in the screened population. Given the small number of cancers involved, comparison of interval-cancer statistics of mammographic screening programs with trials requires age-specific or age-adjusted data, and consideration of confidence intervals of both program and trial data.
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Methods We performed a detailed analysis of one 15q single nucleotide polymorphism (SNP) (rs16969968) with smoking behaviour and cancer risk in a total of 17 300 subjects from five LC studies and four upper aerodigestive tract (UADT) cancer studies. Results Subjects with one minor allele smoked on average 0.3 cigarettes per day (CPD) more, whereas subjects with the homozygous minor AA genotype smoked on average 1.2 CPD more than subjects with a GG genotype (P < 0.001). The variant was associated with heavy smoking (> 20 CPD) [odds ratio (OR) = 1.13, 95% confidence interval (CI) 0.96-1.34, P = 0.13 for heterozygotes and 1.81, 95% CI 1.39-2.35 for homozygotes, P < 0.0001]. The strong association between the variant and LC risk (OR = 1.30, 95% CI 1.23-1.38, P = 1 x 10(-18)), was virtually unchanged after adjusting for this smoking association (smoking adjusted OR = 1.27, 95% CI 1.19-1.35, P = 5 x 10(-13)). Furthermore, we found an association between the variant allele and an earlier age of LC onset (P = 0.02). The association was also noted in UADT cancers (OR = 1.08, 95% CI 1.01-1.15, P = 0.02). Genome wide association (GWA) analysis of over 300 000 SNPs on 11 219 subjects did not identify any additional variants related to smoking behaviour. Conclusions This study confirms the strong association between 15q gene variants and LC and shows an independent association with smoking quantity, as well as an association with UADT cancers.
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Greater tobacco smoking and alcohol consumption and lower body mass index (BMI) increase odds ratios (OR) for oral cavity, oropharyngeal, hypopharyngeal, and laryngeal cancers; however, there are no comprehensive sex-specific comparisons of ORs for these factors. We analyzed 2,441 oral cavity (925 women and 1,516 men), 2,297 oropharynx (564 women and 1,733 men), 508 hypopharynx (96 women and 412 men), and 1,740 larynx (237 women and 1,503 men) cases from the INHANCE consortium of 15 head and neck cancer case-control studies. Controls numbered from 7,604 to 13,829 subjects, depending on analysis. Analyses fitted linear-exponential excess ORs models. ORs were increased in underweight (< 18.5 BMI) relative to normal weight (18.5-24.9) and reduced in overweight and obese categories (a parts per thousand yen25 BMI) for all sites and were homogeneous by sex. ORs by smoking and drinking in women compared with men were significantly greater for oropharyngeal cancer (p < 0.01 for both factors), suggestive for hypopharyngeal cancer (p = 0.05 and p = 0.06, respectively), but homogeneous for oral cavity (p = 0.56 and p = 0.64) and laryngeal (p = 0.18 and p = 0.72) cancers. The extent that OR modifications of smoking and drinking by sex for oropharyngeal and, possibly, hypopharyngeal cancers represent true associations, or derive from unmeasured confounders or unobserved sex-related disease subtypes (e.g., human papillomavirus-positive oropharyngeal cancer) remains to be clarified.
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Background Sexual contact may be the means by which head and neck cancer patients are exposed to human papillomavirus (HPV). Methods We undertook a pooled analysis of four population-based and four hospital-based case-control studies from the International Head and Neck Cancer Epidemiology (INHANCE) consortium, with participants from Argentina, Australia, Brazil, Canada, Cuba, India, Italy, Spain, Poland, Puerto Rico, Russia and the USA. The study included 5642 head and neck cancer cases and 6069 controls. We calculated odds ratios (ORs) of associations between cancer and specific sexual behaviours, including practice of oral sex, number of lifetime sexual partners and oral sex partners, age at sexual debut, a history of same-sex contact and a history of oral-anal contact. Findings were stratified by sex and disease subsite. Results Cancer of the oropharynx was associated with having a history of six or more lifetime sexual partners [OR = 1.25, 95% confidence interval (CI) 1.01, 1.54] and four or more lifetime oral sex partners (OR = 2.25, 95% CI 1.42, 3.58). Cancer of the tonsil was associated with four or more lifetime oral sex partners (OR = 3.36, 95 % CI 1.32, 8.53), and, among men, with ever having oral sex (OR = 1.59, 95% CI 1.09, 2.33) and with an earlier age at sexual debut (OR = 2.36, 95% CI 1.37, 5.05). Cancer of the base of the tongue was associated with ever having oral sex among women (OR = 4.32, 95% CI 1.06, 17.6), having two sexual partners in comparison with only one (OR = 2.02, 95% CI 1.19, 3.46) and, among men, with a history of same-sex sexual contact (OR = 8.89, 95% CI 2.14, 36.8). Conclusions Sexual behaviours are associated with cancer risk at the head and neck cancer subsites that have previously been associated with HPV infection.