1000 resultados para Cancer ORL
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Problématique : Bien que le tabac et l’alcool soient les facteurs causaux principaux des cancers épidermoïdes de l’oropharynx, le virus du papillome humain (VPH) serait responsable de l’augmentation récente de l’incidence de ces cancers, particulièrement chez les patients jeunes et/ou non-fumeurs. La prévalence du VPH à haut risque, essentiellement de type 16, est passée de 20% à plus de 60% au cours des vingt dernières années. Certaines études indiquent que les cancers VPH-positifs ont un meilleur pronostic que les VPH- négatifs, mais des données prospectives à cet égard sont rares dans la littérature, surtout pour les études de phase III avec stratification basée sur les risques. Hypothèses et objectifs : Il est présumé que la présence du VPH est un facteur de bon pronostic. L’étude vise à documenter la prévalence du VPH dans les cancers de l’oropharynx, et à établir son impact sur le pronostic, chez des patients traités avec un schéma thérapeutique incluant la chimio-radiothérapie. Méthodologie : Les tumeurs proviennent de cas traités au CHUM pour des cancers épidermoïdes de la sphère ORL à un stade localement avancé (III, IVA et IVB). Elles sont conservées dans une banque tumorale, et les données cliniques sur l’efficacité du traitement et les effets secondaires, recueillies prospectivement. La présence du VPH est établie par biologie moléculaire déterminant la présence du génome VPH et son génotype. Résultats: 255 spécimens ont été soumis au test de génotypage Linear Array HPV. Après amplification par PCR, de l’ADN viral a été détecté dans 175 (68.6%) échantillons tumoraux ; le VPH de type 16 était impliqué dans 133 cas (52.25 %). Conclusion: Une proportion grandissante de cancers ORL est liée au VPH. Notre étude confirme que la présence du VPH est fortement associée à une amélioration du pronostic chez les patients atteints de cancers ORL traités par chimio-radiothérapie, et devrait être un facteur de stratification dans les essais cliniques comprenant des cas de cancers ORL.
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À ce jour, peu d’études ont été conduites pour mieux comprendre le phénomène de la demande d’aide auprès d’hommes dans le contexte du cancer. Les études consultées suscitaient de nombreuses questions et hypothèses sur la signification que pouvaient accorder ces hommes à la demande d’aide. C’est pourquoi l’étudiante chercheuse a réalisé cette étude phénoménologique auprès d’hommes atteints d’un cancer de la sphère otorhinolaryngologique, afin de mieux comprendre ce phénomène. Huit hommes ont accepté de participer à l’étude. Suite aux entrevues semi-structurées, l’analyse des données, assistée par la méthode proposée par Giorgi (1997), a fait ressortir les thèmes centraux suivants : 1) Se sentir capables de faire face seuls aux diverses adversités; 2) Bénéficier du soutien des proches et de l’équipe de soins; et 3) Utiliser des stratégies cognitives. Les résultats ont révélé que la signification accordée à la demande d’aide est intimement liée à la construction sociale du genre, c’est-à-dire aux normes d’identité masculine acquises culturellement. Les valeurs accordées à l’autonomie, à l’estime de soi et à « l’égo masculin » expliqueraient en partie pourquoi les hommes interviewés demandent peu d’aide. Par ailleurs, la présence constante de la conjointe et le soutien de l’équipe professionnelle de santé semblent avoir grandement modulé les comportements de demande d’aide des participants en anticipant leurs besoins avant même qu’ils puissent les exprimer; ce qui invite à une réflexion sur l’empowerment, stratégie d’intervention fondée sur la responsabilisation individuelle. Des recommandations pour la pratique et la recherche infirmières sont formulées afin d’optimiser le soin et le développement du savoir infirmier dans ce domaine d’intérêt.
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Objectif : Les épanchements pleuraux sont fréquents chez les patients porteurs de cancer et déterminer s'ils sont de nature tumorale ou non relève d'une grande importance clinique, particulièrement pour le groupe des carcinomes pulmonaires NON à petites cellules (NSCLC). Le PET/CT s'est montré d'une grande utilité et est actuellement indiscutablement reconnu comme outils nécessaire dans la prise en charge et notamment la stadification et le suivi des cancers, et particulièrement des cancers pulmonaires. Sa capacité à pouvoir distinguer les épanchements pleuraux malins des épanchements pleuraux non tumoraux, « bénins » n'est pas précisément connue et n'a pas jusqu'à présent été investiguée de manière approfondie. Matériel et méthodes : Nous avons examiné la captation du FDG (indice SUVmax) des épanchements pleuraux de 50 PET/CT réalisés chez 47 patients (29 hommes, 18 femmes, 60±16 ans) avec épanchements pleuraux et cancer connu (24 NSCLC, 7 lymphomes, 5 cancer du sein, 4 GIST, 3 mésothéliomes, 2 cancer ORL, 2 tératomes malins, 1 carcinome colorectal, 1 carcinome oesophagien, 1 mélanome). Ces résultats ont été corrélés aux résultats des examens cytopathologiques réalisés après ponction de ces mêmes épanchements dans un intervalle médian de 21 jours (interquartile range -3 to 23). L'examen du liquide d'épanchement comportait la mesure du pH, la distribution relative des différents éléments cellulaires (macrophages, neutrophils, éosinophiles, basophiles, lymphocytes, plasmocytes), la numération cellulaire et bien entendu présence de cellules tumorales. Résultats : Parmis les épanchements, 17 étaient malins (34%) (6 NSCLC, 5 lymphomes, 2 cancers mammaires, 2 mésothéliomes, 2 tératomes malins). Les SUV étaient plus élevés dans les épanchements malins que dans les épanchements bénins [3.7 (95%IC 1.8-5.6) vs. 1.7 g/ml (1.5-1.9), p = 0.001], avec une corrélation entre les épanchements malins et le SUV (coefficient de Spearman ρ = 0.50, p = 0.001). Il n'a pas été observé de corrélation entre aucun des autres paramètres cyptopathologiques ou radiologiques analysé (aire sous la courbe ROC 0.83 ± 0.06). En utilisant un seuil du SUV de 2.2-mg/l, 12 examens PET/CT étaient interprétés comme positifs and 38 comme négatifs avec une sensibilité et une spécificité, valeur prédictive positive et négative de 53%, 91%, 75% and 79% respectivement. Concernant le groupe des NSCLC seulement (n = 24), aire sous la courbe ROC était de 0.95 ± 0.04. Sept examens étaient considérés comme positifs et 17 comme négatifs avec une sensibilité, une spécificité, valeur prédictive positive et négative de 83%, 89%, 71 et 94% respectivement. Conclusion : Le PET/CT peut aider à différencier la nature bénigne ou maligne des épanchements avec une haute spécificité chez les patients avec tumeur connue, en particulier dans un contexte de carcinome NON à petites cellules.
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Since 2000 and the commercialisation of the Da Vinci robotic system, indications for robotic surgery are rapidly increasing. Recent publications proved superior functional outcomes with equal oncologic safety in comparison to conventional open surgery. Its field of application may extend to the nasopharynx and skull base surgery. The preliminary results are encouraging. This article reviews the current literature on the role of transoral robotic surgery in head and neck cancer.
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In the past decades, prognosis of head and neck squamous cell carcinoma (HNSCC) has not improved despite substantial progress in treatment options. Since antitumoral immunity was described, immunotherapy has shown promising results as an adjunctive treatment in various cancer types. Tumor-associated antigens (TAAs) have been identified and shown to stimulate selective T-cell-mediated antitumoral immune response. This article briefly reviews the work done in the field of immunotherapy of HNSCC in the past few years. It gives confidence that immunotherapy may play an important role in the treatment of head and neck squamous cell carcinoma. Among various TAAs, the family of cancer testis antigens (CTAs) may be promising candidates for specific immune therapy in HNSCC. Ongoing studies will confirm whether CTAs may generate an immune response in clinical vaccine trials.
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Le but de cette étude rétrospective et descriptive était de déterminer les aspects cliniques et anatomopathologiques ainsi que les modes de presentation et de récidive des carcinomes adénosquameux de la sphere ORL, traités de manière curative, et recensés entre le 1er janvier 1989 et le 31 décembre 2010 au sein des Institutions du Rare Cancer Network. Nous avons retenu 20 cas de patients traités par chirurgie (S), et/ou radiothérapie (RT), avec ou sans chimiothérapie (CT) concomitante. L'âge médian était de 59.5 ans au moment du diagnostic (étendue, 48-73). La classification selon le TNM montrait des stades avancés pour la majorité des patients, avec un, deux, cinq et 11 patients présentant respectivement une Uimeur de stade I, II, III, et IVa. Les sites anatomiques incriminés étaient la cavité orale (n=4), l'oropharynx (n=5), Phypopharynx (n=2), le larynx (n2), les glandes salivaires (n=2), le vestibule nasal (n=2), les sinus maxillaires (n=2) et enfin le nasopharynx (n=l). Seize patients ont bénéficié d'une chirurgie, et 17 d'un traitement combiné (S+RT chez 13, RT+CT chez deux, et les trois modalités chez les deux derniers patients). Apres un suivi médian de 16 mois (étendue, 9-62), 3, 1, 1, 1,2 and 4 patients ont développé une récidive à distance, régionale, locale, locorégionale, locorégionale + à distance, et régionale + à distance. Toutes les récidives locales sont survenues dans le champ d'irradiation. Au dernier suivi, neuf patients étaient vivants sans maladie. La survie globale, la survie sans maladie, et le contrôle locorégional médians et à 3 ans étaient respectivement de 39 mois et 52% (95%[CI]:28-75%), 12 mois et 32% (95%[CI]: 11-54%) et enfin 33 mois et 47% (95%[CI]:20-74%). L'analyse multivariée a montré que la survie sans maladie était inversement corrélée à la présence d'effractions capsulaires (p=0.01) et aux stades avancés (IV versus I-III, p=0.002). D'une manière générale, nous avons confirmé que le pronostic global des carcinomes adénosquameux de la sphère ORL est sombre, ceci étant majoritairement dû à la survenue précoce de métastases ganglionnaires et à distance, lesquelles surviennent chez plus de la moitié des patients. En revanche, nous avons pu montrer que le contrôle local obtenu par un traitement combiné de radio-chimiothérapie permet aux patients diagnostiqués à un stade précoce de bénéficier d'une survie sans maladie tout à fait favorable.
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PURPOSE: To assess the feasibility and efficacy of accelerated postoperative radiation therapy (RT) in patients with squamous-cell carcinoma of the head and neck (SCCHN). PATIENTS AND METHODS: Between December 1997 and July 2001, 68 patients (male to female ratio: 52/16; median age: 60-years (range: 43-81) with pT1-pT4 and/or pN0-pN3 SCCHN (24 oropharynx, 19 oral cavity, 13 hypopharynx, 5 larynx, 3 unknown primary, 2 maxillary sinus, and 2 salivary gland) were included in this prospective study. Postoperative RT was indicated because extracapsular infiltration (ECI) was observed in 20 (29%), positive surgical margins (PSM) in 20 (29%) or both in 23 patients (34%). Treatment consisted of external beam RT 66 Gy in 5 weeks and 3 days. Median follow-up was 15 months. RESULTS: According to CTC 2.0, acute morbidity was acceptable: grade 3 mucositis was observed in 15 (22%) patients, grade 3 dysphagia in 19 (28%) patients, grade 3 skin erythema in 21 (31%) patients with a median weight loss of 3.1 kg (range: 0-16). No grade 4 toxicity was observed. Median time to relapse was 13 months; we observed only three (4%) local and four (6%) regional relapses, whereas eight (12%) patients developed distant metastases without any evidence of locoregional recurrence. The 2 years overall-, disease-free survival, and actuarial locoregional control rates were 85, 73 and 83% respectively. CONCLUSION: The reduction of the overall treatment time using postoperative accelerated RT with weekly concomitant boost (six fractions per week) is feasible with local control rates comparable to that of published data. Acute RT-related morbidity is acceptable.
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Les cancer-testis antigènes appartiennent à la famille des antigènes tumoraux spécifiques. Ils ont montré un pouvoir immunogène chez les patients porteurs de différents cancers. En effet, ils stimulent sélectivement les lymphocytes cytotoxiques, et leur expression spécifique dans les tissus tumoraux en fait une cible idéale pour une vaccination antitumorale. Le but de cette étude est d'identifier l'expression de certains de ces antigènes, d'analyser leur valeur pronostique et de déterminer la meilleure cible antigénique pour permettre une immunothérapie spécifique dans les carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives supérieures. Le profil et le taux d'expression de 12 cancer-testis antigènes (MAGE-A1, MAGE-A3, MAGE-A4, MAGEA10, MAGE-C2, NY-ESO-1, LAGE-1, SSX-2, SSX-4, BAGE, GAGE-1/2, GAGE-3/4) et de 3 autres antigènes tumoraux spécifiques (PRAME, HERV-K-MEL, NA-17A) ont été évalués par RT-PCR sur 57 échantillons de cancers ORL primaires. Les paramètres tumoraux et cliniques ont été prospectivement collectés afin de corréler ces données avec le résultat de nos investigations immunobiologiques. Quatre-vingt-huit pour cent des tumeurs expriment au moins 1 antigène. Une co-expression de 3 gènes ou plus est détectée chez 59% des patients. MAGE-A4 (60%), MAGE-A3 (51%), PRAME (49%) et HERV-K-MEL (42%) sont les gènes le plus fréquemment exprimés. Ils sont totalement absents des muqueuses saines avoisinantes. La présence de MAGE-A et NY-ESO-1 à la surface des cellules a été vérifiée par immunohistochimie. Nos analyses statistiques ont permis d'identifier une diminution de la survie liée au cancer chez les patients porteurs d'une tumeur exprimant de multiples cancer-testis antigènes et notamment MAGE-A4 dont l'expression indépendante d'autres éléments cliniques s'associe statistiquement à un taux de survie diminué. Nos résultats ont permis d'identifier un rôle pronostique de l'expression des gènes associés aux tumeurs dont l'expression est apparemment liée à un phénotype de malignité plus élevé. Cette constatation, corroborée par l'identification parallèle d'un infiltrat lymphocytaire spécifique confirme l'utilité potentielle de certains cancer-testis antigènes comme cible pour une immunothérapie ciblée dans les carcinomes des voies aérodigestives supérieures
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In the past decades, prognosis of head and neck squamous cell carcinoma (HNSCC) has not improved even though treatment has made substantial progress. Since the description of immune response against some cancers, antitumoral immunotherapy has been studied to be used as adjunctive treatment in various cancer types. This article review contributions made in the field of immunotherapy on HNSCC in the past few years. It appears that this approach may play an important role in the treatment of head and neck squamous cell carcinoma. Among various TAAs, cancer testis antigens family may be promising candidates for specific immune therapy in HNSCC. Ongoing studies will confirm whether expression CTAs generate an immune response in clinical vaccine trials.
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But : comprendre les raisons des divergences observées dans le tracé des volumes cibles entre radio-oncologues. Matériel et méthodes : 18 centres suisses de radio-oncologie ont été invités à tracer les volumes pour un cas de cancer de la prostate et pour un cas de cancer de la sphère ORL. Nous avons également envoyé un questionnaire pour évaluer d'une part les différences dans la définition- des volumes (GTV [ gross tumor volume= volume tumoral macroscopique ], CTV [clinical tumor volume= volume de la tumeur clinique, macroscopique et microscopique], PTV [planning target volume= volume cible pour la planification], et d'autre part des variations dans les marges appliquées et les ganglions considérés à risque. Pour chaque centre, on a calculé la corrélation entre les marges qui ont été dessinées et celles qui ont été annoncées. Nous avons inclus dans le questionnaire une série de questions non spécifiques pour évaluer les méthodes de planification utilisées dans les différents centres. Résultats : Dans les 2 situations cliniques, on a mis en évidence de relativement grandes différences tant au niveau des volumes dessinés par les différents centres que dans leur définition des volumes. La corrélation entre les marges dessinées et définies était assez correcte dans le cas de la prostate mais médiocre dans le cas ORL. Le questionnaire a révélé d'importantes différences dans les méthodes de planification utilisées par les centres. Conclusion : Ces grandes différences peuvent être expliquées par, (1) une connaissance/interprétation variable des définitions ICRU, (2) des appréciations différentes de l'extension tumorale microscopique potentielle, (3) des difficultés dans l'identification du GTV, (4) des différences de concept, et (5) des différences entre la théorie (par ex. la description des marges) et la pratiqué (par ex. les marges dessinées).
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The aim of radiotherapy is to deliver enough radiation to the tumor in order to achieve maximum tumour control in the irradiated volume with as few serious complications as possible with an irradiation dose as low as possible to normal tissue. The quality of radiotherapy is essential for optimal treatment and quality control is to reduce the bias in clinical trials avoiding possible major deviations. The assurance and quality control programs have been developed in large european (EORTC, GORTEC) and american cooperative groups (RTOG) of radiation oncology since the 1980s. We insist here on the importance of quality assurance in radiotherapy and the current status in this domain and the criteria for quality control especially for current clinical trials within GORTEC are discussed here.
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Meta-analyses are considered as an important pillar of evidence-based medicine. The aim of this review is to describe the main principles of a meta-analysis and to use examples of head and neck oncology to demonstrate their clinical impact and methodological interest. The major role of individual patient data is outlined, as well as the superiority of individual patient data over meta-analyses based on published summary data. The major clinical breakthrough of head and neck meta-analyses are summarized, regarding concomitant chemotherapy, altered fractionated chemotherapy, new regimens of induction chemotherapy or the use of radioprotectants. Recent methodological developments are described, including network meta-analyses, the validation of surrogate markers. Lastly, the future of meta-analyses is discussed in the context of personalized medicine.
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The aim of the study was to analyze the frequency of epidermal growth factor receptor (EGFR) mutations in Brazilian non-small cell lung cancer patients and to correlate these mutations with response to benefit of platinum-based chemotherapy in non-small cell lung cancer (NSCLC). Our cohort consisted of prospective patients with NSCLCs who received chemotherapy (platinum derivates plus paclitaxel) at the [UNICAMP], Brazil. EGFR exons 18-21 were analyzed in tumor-derived DNA. Fifty patients were included in the study (25 with adenocarcinoma). EGFR mutations were identified in 6/50 (12 %) NSCLCs and in 6/25 (24 %) adenocarcinomas; representing the frequency of EGFR mutations in a mostly self-reported White (82.0 %) southeastern Brazilian population of NSCLCs. Patients with NSCLCs harboring EGFR exon 19 deletions or the exon 21 L858R mutation were found to have a higher chance of response to platinum-paclitaxel (OR 9.67 [95 % CI 1.03-90.41], p = 0.047). We report the frequency of EGFR activating mutations in a typical southeastern Brazilian population with NSCLC, which are similar to that of other countries with Western European ethnicity. EGFR mutations seem to be predictive of a response to platinum-paclitaxel, and additional studies are needed to confirm or refute this relationship.
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Radiotherapy (RT) is a risk factor for accelerated carotid artery atherosclerotic disease in subjects with head and neck cancer. However, the risk factors of RT-induced carotid artery remodeling are not established. This study aimed to investigate the effects of RT on carotid and popliteal arteries in subjects with head and neck cancer and to evaluate the relationship between baseline clinical and laboratory features and the progression of RT-induced atherosclerosis. Eleven men (age = 57.9 ± 6.2years) with head and neck cancer who underwent cervical bilateral irradiation were prospectively examined by clinical and laboratory analysis and by carotid and popliteal ultrasound before and after treatment (mean interval between the end of RT and the post-RT assessment = 181 ± 47 days). No studied subject used hypocholesterolemic medications. Significant increases in carotid intima-media thickness (IMT) (0.95 ± 0.08 vs. 0.87 ± 0.05 mm; p < 0.0001) and carotid IMT/diameter ratio (0.138 ± 0.013 vs. 0.129 ± 0.014; p = 0.001) were observed after RT, while no changes in popliteal structural features were detected. In addition, baseline low-density lipoprotein cholesterol levels showed a direct correlation with RT-induced carotid IMT change (r = 0.66; p = 0.027), while no other studied variable exhibited a significant relationship with carotid IMT change. These results indicate that RT-induced atherosclerosis is limited to the irradiated area and also suggest that it may be predicted by low-density lipoprotein cholesterol levels in subjects with head and neck cancer.
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To evaluate associations between polymorphisms of the N-acetyltransferase 2 (NAT2), human 8-oxoguanine glycosylase 1 (hOGG1) and X-ray repair cross-complementing protein 1 (XRCC1) genes and risk of upper aerodigestive tract (UADT) cancer. A case-control study involving 117 cases and 224 controls was undertaken. The NAT2 gene polymorphisms were genotyped by automated sequencing and XRCC1 Arg399Gln and hOGG1 Ser326Cys polymorphisms were determined by Polymerase Chain Reaction followed by Restriction Fragment Length Polymorphism (PCR-RFLP) methods. Slow metabolization phenotype was significantly associated as a risk factor for the development of UADT cancer (p=0.038). Furthermore, haplotype of slow metabolization was also associated with UADT cancer (p=0.014). The hOGG1 Ser326Cys polymorphism (CG or GG vs. CC genotypes) was shown as a protective factor against UADT cancer in moderate smokers (p=0.031). The XRCC1 Arg399Gln polymorphism (GA or AA vs. GG genotypes), in turn, was a protective factor against UADT cancer only among never-drinkers (p=0.048). Interactions involving NAT2, XRCC1 Arg399Gln and hOGG1 Ser326Cys polymorphisms may modulate the risk of UADT cancer in this population.