438 resultados para Caméra-Linéaire


Relevância:

60.00% 60.00%

Publicador:

Resumo:

Cette thése a été réalisée dans le cadre d'une cotutelle avec l'Institut National Polytechnique de Grenoble (France). La recherche a été effectuée au sein des laboratoires de vision 3D (DIRO, UdM) et PERCEPTION-INRIA (Grenoble).

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Le but de cette étude était d'investiguer l'association entre l'alliance thérapeutique et le contrôle de substances, comme il est vécu par le patient. La théorie de King et le concept de l'alliance thérapeutique figuraient comme cadres théoriques. L'investigation se faisait à l'aide d'un questionnaire auto-administré, incluant l'instrument working alliance inventory (WAI) dans sa forme abréviée, traduit et validé en français, visant un échantillon de convenance (n=28). L'alliance thérapeutique était évaluée sur une échelle Likert à 12 questions, et les alliances thérapeutiques se sont révélées comme bonnes (x=61.68, max=84). Mais il y a une relation linéaire négative significative entre le degré à quel point les contrôles sont perçus comme pesants, évalués par une question supplémentaire sur une visual analog scale (VAS), et l'établissement d'une alliance thérapeutique (r =-0.67, p-value>0.001). De plus, la forme d'admission joue un rôle significatif, car dans cette étude, les patients admis sous pression de l'extérieur (n=7) ont de moins bonnes alliances (t, p-value=0.018) et vivent les contrôles comme plus pesants (Z, p-value=0.004) que les patients admis de leur propre gré (n=21). Malgré que ces résultats ne sont, vu le petit échantillon (n=28), pas généralisables, ils pourraient impliquer pour la pratique de repenser la prise d'urine et d'être sensibilisés aux conséquences possibles. Des options, comme l'introduction d'une supervision par caméra ou le retrait complet de l'infirmière de référence de toute sorte de contrôles, seraient imaginables. Au moins pour les personnes hospitalisées sous pression de l'extérieur et qui sont probablement, pour cette raison, plus susceptibles à tout dérangement de la relation.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Le cinéma des premiers temps, c'est-à-dire la production des deux premières décennies du cinéma, majoritairement caractérisée par des plans autonomes, des histoires courtes et un cadre fixe, n'a essentiellement connu d'études esthétiques que sous un angle narratologique, centrées notamment sur les prémisses du montage. Cette thèse déplace le regard - ou plus simplement le convoque -, en proposant de faire sa place à l'image. Car à qui sait les regarder, les premiers films dévoilent une parenté picturale jusqu'alors ignorée. Les images du cinéma des premiers temps - alors significativement appelées « tableaux » - se sont en effet définies à l'aune de la peinture, et même plus précisément par une imitation littérale des oeuvres d'art. Cette étude révèle que le tableau vivant, défini dans les termes stricts de la reconstitution d'une composition picturale par des acteurs vivants (que ceux-ci tiennent la pose ou non), est au fondement d'une esthétique du film des premiers temps. L'argument est structuré par les illustrations que l'auteure exhume (et compare, à la manière d'un spectaculaire et vivant jeu des 7 différences) parmi cette production filmique majoritairement disparue, brûlée, effacée, et ces références picturales aujourd'hui perdues, dénigrées, oubliées... Néanmoins ce ne sont pas quelques exemples isolés, mais un vrai phénomène historique qui est mis au jours à travers un corpus de films traversant tous les genres du cinéma des premiers temps, et prouvant que les productions du Film d'Art et des séries d'art ou le film Corner in Wheat (D.W. Griffith, 1909), souvent tenus comme un commencement, consistent bien plus en un aboutissement de cette tradition qui consiste à créer des images filmiques sous forme de tableaux vivants. Traçant d'abord ses « contexte et contours », le texte montre que la reconstitution picturale hante toutes les formes de spectacle à l'heure de l'émergence du cinéma. Les scènes de l'époque cultivent internationalement une esthétique de tableau vivant. Et la scène n'a pas l'exclusivité du phénomène : le médium photographique, dès son apparition, s'approprie le procédé, pour (chose jusqu'alors impossible) documenter l'effet visuel de ces reconstitutions, mais aussi pour les réinventer, en particulier pour se légitimer en tant que moyen artistique capable de rivaliser avec la peinture. Le cinéma émergent procède à une appropriation similaire du tableau vivant, qui fait le coeur de ce travail en y étant analysée selon quatre axes théoriques : Reproduire - où l'on découvre le caractère fondamentalement indirect de la filiation picturale de ces tableaux vivants, pris dans une dynamique de reproduction intermédiale qui en fait de véritables exercices de style, par lesquels les producteurs expérimentent et prennent conscience des moyens .artistiques de l'image filmique - ; Réincarner - où l'on étudie les problématiques engagées par la « mise en vie », et plus précisément la « mise en corps » des figures picturales (en particulier de Jésus et du nu), impliquant des enjeux de censure et un questionnement du regard sur l'art, sur le corps, et sur le statut de ces images qui semblent plus originales que l'original - ; Réanimer - où l'on examine la manière dont le cinéma mouvemente la peinture, en remettant la composition en action, en en redéployant l'instant prégnant, en expérimentant la pose gestuelle, l'arrêt du photogramme et tout le spectre de la temporalité cinématographique - ; enfin Recadrer - où l'on analyse le cadrage de ces tableaux repensés à l'aune de la caméra et de l'écran, qui nécessitent de complexifier les catégories théoriques baziniennes, et qui font émerger le tableau vivant comme un lieu de cristallisation d'une image filmique tabu/aire, offrant une résistance au montage linéaire. Or cette résistance se vérifiera jusque dans les films très contemporains, qui, en réactualisant le motif du tableau vivant, briseront la linéarité narrative du montage et feront rejaillir le poids artistique de l'image - ravivant en cela une esthétique fondatrice du cinéma.