890 resultados para CD4-CD8-T cells
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La tolérance immunitaire dépend de la distinction entre le soi et le non soi par le système immunitaire. Un bris dans la tolérance immunitaire mène à l'auto-immunité, qui peut provoquer la destruction des organes, des glandes, des articulations ou du système nerveux central. Le diabète auto-immun, également connu sous le nom diabète juvénile et diabète de type 1, résulte d'une attaque auto-immune sur les cellules β pancréatiques sécrétrices d’insuline, localisées au niveau des îlots de Langerhans du pancréas. Bien que le diabète auto-immun soit traitable par une combinaison d’injections quotidiennes d’insuline d’origine exogène, de régime et d'exercices, beaucoup de complications chroniques peuvent se manifester chez les patients, y compris, mais non limitées à, la cécité, les maladies cardiovasculaires, l’insuffisance rénale et l'amputation. En raison des nombreuses complications liées au diabète auto-immun à long terme, la recherche continue afin de mieux comprendre tous les facteurs impliqués dans la progression de la maladie dans le but de développer de nouvelles thérapies qui empêcheront, renverseront et/ou traiteront cette maladie. Un rôle primordial dans la génération et l'entretien de la tolérance immunitaire a été attribué au nombre et à la fonction des sous-populations de cellules régulatrices. Une de ces populations est constituée de cellules T CD4-CD8- (double négatives, DN), qui ont été étudiées chez la souris et l'humain pour leur contribution à la tolérance périphérique, à la prévention des maladies et pour leur potentiel associé à la thérapie cellulaire. En effet, les cellules de T DN sont d'intérêt thérapeutique parce qu'elles montrent un potentiel immunorégulateur antigène-spécifique dans divers cadres expérimentaux, y compris la prévention du diabète auto-immun. D’ailleurs, en utilisant un système transgénique, nous avons démontré que les souris prédisposées au diabète auto-immun présentent peu de cellules T DN, et que ce phénotype contribue à la susceptibilité au diabète auto-immun. En outre, un transfert des cellules T DN est suffisant pour empêcher la progression vers le diabète chez les souris prédisposées au diabète auto-immun. Ces résultats suggèrent que les cellules T DN puissent présenter un intérêt thérapeutique pour les patients diabétiques. Cependant, nous devons d'abord valider ces résultats en utilisant un modèle non-transgénique, qui est plus physiologiquement comparable à l'humain. L'objectif principal de cette thèse est de définir la fonction immunorégulatrice des cellules T DN, ainsi que le potentiel thérapeutique de celles-ci dans la prévention du diabète auto-immun chez un modèle non-transgénique. Dans cette thèse, on démontre que les souris résistantes au diabète auto-immun présentent une proportion et nombre absolu plus élevés de cellules T DN non-transgéniques, lorsque comparées aux souris susceptibles. Cela confirme une association entre le faible nombre de cellules T DN et la susceptibilité à la maladie. On observe que les cellules T DN éliminent les cellules B activées in vitro par une voie dépendante de la voie perforine et granzyme, où la fonction des cellules T DN est équivalente entre les souris résistantes et prédisposées au diabète auto-immun. Ces résultats confirment que l'association au diabète auto-immun est due à une insuffisance en terme du nombre de cellules T DN, plutôt qu’à une déficience fonctionnelle. On démontre que les cellules T DN non-transgéniques éliminent des cellules B chargées avec des antigènes d'îlots, mais pas des cellules B chargées avec un antigène non reconnu, in vitro. Par ailleurs, on établit que le transfert des cellules T DN activées peut empêcher le développement du diabète auto-immun dans un modèle de souris non-transgénique. De plus, nous observons que les cellules T DN migrent aux îlots pancréatiques, et subissent une activation et une prolifération préférentielles au niveau des ganglions pancréatiques. D'ailleurs, le transfert des cellules T DN entraîne une diminution d'auto-anticorps spécifiques de l'insuline et de cellules B de centres germinatifs directement dans les îlots, ce qui corrèle avec les résultats décrits ci-dessus. Les résultats présentés dans cette thèse permettent de démontrer la fonction des cellules T DN in vitro et in vivo, ainsi que leur potentiel lié à la thérapie cellulaire pour le diabète auto-immun.
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Objective. NKT cells have diverse immune regulatory functions including activation of cells involved in Th1- and Th2-type immune activities. Most previous studies have investigated the functions of NKT cells as a single family but more recent evidence indicates the distinct functional properties of NKT cell subpopulation. This study aims to determine whether NKT cell subpopulations have different stimulatory activities on other immune cells that may affect the outcome of NKT cell-based immunotherapy. Methods. NKT cells and NKT cell subpopulations (CD4(+)CD8(-), CD4(-)CD8(+), CD4(-)CD8(+)) were cocultured with PBMC and their activities on immune cells including CD4(+) and CD8(+) T cells, NK cells, and B cells were assessed by flow cytometry. The production of cytokines in culture was measured by enzyme-linked immunsorbent assay. Results. The CD4(+)CD8(-) NKT cells demonstrated substantially greater stimulatory activities on CD4(+) T cells, NK cells, and B cells than other NKT cell subsets. The CD4(-)CD8(+) NKT cells showed the greatest activity on CD8(+) T cells, and were the only NKT cell subset that activated these immune cells. The CD4(-)CD8(-) NKT cells showed moderate stimulatory activity on CD4(+) T cells and the least activity on other immune cells. Conclusion. The results here suggest that NKT cell subpopulations differ in their abilities to stimulate other immune cells. This highlights the potential importance of manipulating specific NKT cell subpopulations for particular therapeutic situations and of evaluating subpopulations, rather than NKT cells as a group, during investigation of a possible role of NKT cells in various disease settings. (c) 2006 International Society for Experimental Hematology. Published by Elsevier Inc.
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Background Multiple sclerosis (MS) is thought to be a T cell-mediated autoimmune disorder. MS pathogenesis is likely due to a genetic predisposition triggered by a variety of environmental factors. Epigenetics, particularly DNA methylation, provide a logical interface for environmental factors to influence the genome. In this study we aim to identify DNA methylation changes associated with MS in CD8+ T cells in 30 relapsing remitting MS patients and 28 healthy blood donors using Illumina 450K methylation arrays. Findings Seventy-nine differentially methylated CpGs were associated with MS. The methylation profile of CD8+ T cells was distinctive from our previously published data on CD4+ T cells in the same cohort. Most notably, there was no major CpG effect at the MS risk gene HLA-DRB1 locus in the CD8+ T cells. Conclusion CD8+ T cells and CD4+ T cells have distinct DNA methylation profiles. This case–control study highlights the importance of distinctive cell subtypes when investigating epigenetic changes in MS and other complex diseases.
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Trimolecular interactions between the T cell antigen receptor and MHC/peptide complexes, together with costimulatory molecules and cytokines, control the initial activation of naïve T cells and determine whether the helper precursor cell differentiates into either T helper (TH)1 or TH2 effector cells. We now present evidence that regulatory CD8+ T cells provide another level of control of TH phenotype during further evolution of immune responses. These regulatory CD8+ T cells are induced by antigen-triggered CD4+ TH1 cells during T cell vaccination and, in vitro, distinguish mature TH1 from TH2 cells in a T cell antigen receptor Vβ-specific and Qa-1-restricted manner. In vivo, protection from experimental autoimmune encephalomyelitis (EAE) induced by T cell vaccination depends on CD8+ T cells, and myelin basic protein-reactive TH1 Vβ8+ clones, but not TH2 Vβ8+ clones, used as vaccine T cells, protect animals from subsequent induction of EAE. Moreover, in vivo depletion of CD8+ T cells during the first episode of EAE results in skewing of the TH phenotype toward TH1 upon secondary myelin basic protein stimulation. These data provide evidence that CD8+ T cells control autoimmune responses, in part, by regulating the TH phenotype of self-reactive CD4+ T cells.
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The aim of this study was to determine the role of CD4 and CD8 cells on specific antibody production by murine Peyer's patch (PP) cells after oral immunization with Actinomyces viscosus in mice. Female DBA/2 mice were orally immunized with three low doses of heat-killed A. viscosus. Sham-immunized mice served as a control group. Mice were depleted of CD4 or CD8 cells by intraperitoneal injection of anti-CD4 or anti-CD8 antibodies daily for 3 days before oral immunization. One week after the last oral immunization, PPs were removed and cell suspensions were cultured with A. viscosus. Specific antibody production in the culture supernatants was assessed by enzyme-linked immunosorbent assay. The results showed that oral immunization with A. viscosus induced a predominant specific immunoglobulin A (IgA) response by PP cells and, to a lesser extent, IgM antibodies. Depletion of CD4 but not CD8 cells suppressed the production of specific antibodies. These results suggest that oral immunization with low doses of A. viscosus may induce the production of specific antibodies by murine PP cells in a CD4-cell-dependent fashion.
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Abnormal expansion or depletion of particular lymphocyte subsets is associated with clinical manifestations such as HIV progression to AIDS and autoimmune disease. We sought to identify genetic predictors of lymphocyte levels and reasoned that these may play a role in immune-related diseases. We tested 2.3 million variants for association with five lymphocyte subsets, measured in 2538 individuals from the general population, including CD4+ T cells, CD8+ T cells, CD56+ natural killer (NK) cells, and the derived measure CD4:CD8 ratio. We identified two regions of strong association. The first was located in the major histocompatibility complex (MHC), with multiple SNPs strongly associated with CD4:CD8 ratio (rs2524054, p = 2.1 × 10−28). The second region was centered within a cluster of genes from the Schlafen family and was associated with NK cell levels (rs1838149, p = 6.1 × 10−14). The MHC association with CD4:CD8 replicated convincingly (p = 1.4 × 10−9) in an independent panel of 988 individuals. Conditional analyses indicate that there are two major independent quantitative trait loci (QTL) in the MHC region that regulate CD4:CD8 ratio: one is located in the class I cluster and influences CD8 levels, whereas the second is located in the class II cluster and regulates CD4 levels. Jointly, both QTL explained 8% of the variance in CD4:CD8 ratio. The class I variants are also strongly associated with durable host control of HIV, and class II variants are associated with type-1 diabetes, suggesting that genetic variation at the MHC may predispose one to immune-related diseases partly through disregulation of T cell homeostasis.
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We previously reported that Rv1860 protein from Mycobacterium tuberculosis stimulated CD4(+) and CD8(+) T cells secreting gamma interferon (IFN-gamma) in healthy purified protein derivative (PPD)-positive individuals and protected guinea pigs immunized with a DNA vaccine and a recombinant poxvirus expressing Rv1860 from a challenge with virulent M. tuberculosis. We now show Rv1860-specific polyfunctional T (PFT) cell responses in the blood of healthy latently M. tuberculosis-infected individuals dominated by CD8(+) T cells, using a panel of 32 overlapping peptides spanning the length of Rv1860. Multiple subsets of CD8(+) PFT cells were significantly more numerous in healthy latently infected volunteers (HV) than in tuberculosis (TB) patients (PAT). The responses of peripheral blood mononuclear cells (PBMC) from PAT to the peptides of Rv1860 were dominated by tumor necrosis factor alpha (TNF-alpha) and interleukin-10 (IL-10) secretions, the former coming predominantly from non-T cell sources. Notably, the pattern of the T cell response to Rv1860 was distinctly different from those of the widely studied M. tuberculosis antigens ESAT-6, CFP-10, Ag85A, and Ag85B, which elicited CD4(+) T cell-dominated responses as previously reported in other cohorts. We further identified a peptide spanning amino acids 21 to 39 of the Rv1860 protein with the potential to distinguish latent TB infection from disease due to its ability to stimulate differential cytokine signatures in HV and PAT. We suggest that a TB vaccine carrying these and other CD8(+) T-cell-stimulating antigens has the potential to prevent progression of latent M. tuberculosis infection to TB disease.
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T cell factor-1 (TCF-1) and lymphoid enhancer-binding factor 1, the effector transcription factors of the canonical Wnt pathway, are known to be critical for normal thymocyte development. However, it is largely unknown if it has a role in regulating mature T cell activation and T cell-mediated immune responses. In this study, we demonstrate that, like IL-7Ralpha and CD62L, TCF-1 and lymphoid enhancer-binding factor 1 exhibit dynamic expression changes during T cell responses, being highly expressed in naive T cells, downregulated in effector T cells, and upregulated again in memory T cells. Enforced expression of a p45 TCF-1 isoform limited the expansion of Ag-specific CD8 T cells in response to Listeria monocytogenes infection. However, when the p45 transgene was coupled with ectopic expression of stabilized beta-catenin, more Ag-specific memory CD8 T cells were generated, with enhanced ability to produce IL-2. Moreover, these memory CD8 T cells expanded to a larger number of secondary effectors and cleared bacteria faster when the immunized mice were rechallenged with virulent L. monocytogenes. Furthermore, in response to vaccinia virus or lymphocytic choriomeningitis virus infection, more Ag-specific memory CD8 T cells were generated in the presence of p45 and stabilized beta-catenin transgenes. Although activated Wnt signaling also resulted in larger numbers of Ag-specific memory CD4 T cells, their functional attributes and expansion after the secondary infection were not improved. Thus, constitutive activation of the canonical Wnt pathway favors memory CD8 T cell formation during initial immunization, resulting in enhanced immunity upon second encounter with the same pathogen.
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Background: Infection with EBV and a lack in vitamin D may be important environmental triggers of MS. 1,25-(OH)2D3 mediates a shift of antigen presenting cells (APC) and CD4+ T cells to a less inflammatory profile. Although CD8+ T cells do express the vitamin D receptor, a direct effect of 1,25(OH)2D3 on these cells has not been demonstrated until now. Since CD8+ T cells are important immune mediators of the inflammatory response in MS, we examined whether vitamin D directly affects the CD8+ T cell response, and more specifically if it modulates the EBV-specific CD8+ T cell response. Material and Methods: To explore whether the vitamin D status may influence the pattern of the EBV-specific CD8+ T cell response, PBMC of 10 patients with early MS and 10 healthy controls (HC) were stimulated with a pool of immunodominant 8-10 mer peptide epitopes known to elicit CD8+ T cell responses. PBMC were stimulated with this EBV CD8 peptide pool, medium (negative control) or anti- CD3/anti-CD28 beads (positive control). The following assays were performed: ELISPOT to assess the secretion of IFN-gamma by T cells in general; cytometric beads array (CBA) and ELISA to determine whichcytokines were released by EBV-specific CD8+ T cells after six days of culture; and intracellular cytokine staining assay to determine by which subtype of T cells secreted given cytokines. To examine whether vitamin D could directly modulate CD8+ T cell immune responses, we depleted CD4+ T cells using negative selection. Results: We found that pre-treatment of vitamin D had an antiinflammatory action on both EBV-specific CD8+ T cells and on CD3/ CD28-stimulated T cells: secretion of pro-inflammatory cytokines (IFNgamma and TNF-alpha) was decreased, whereas secretion of antiinflammatory cytokines (IL-5 and TGF-beta) was increased. At baseline, CD8+ T cells of early MS patients showed a higher secretion of TNFalpha and lower secretion of IL-5. Addition of vitamin D did not restore the same levels of both cytokines as compared to HC. Vitamin D-pretreated CD8+T cells exhibited a decreased secretion of IFN-gamma and TNF-alpha, even after depletion of CD4+ T cells from culture. Conclusion: Vitamin D has a direct anti-inflammatory effect on CD8+ T cells independently from CD4+ T cells. CD8+ T cells of patients with earlyMS are less responsive to the inflammatory effect of vitamin D than HC, pointing toward an intrinsic dysregulation of CD8+ T cells. The modulation of EBV-specific CD8+T cells by vitaminDsuggests that there may be interplay between these twomajor environmental factors of MS. This study was supported by a grant from the Swiss National Foundation (PP00P3-124893), and by an unrestricted research grant from Bayer to RDP.
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Le diabète auto-immun résulte de la destruction des cellules bêta pancréatiques sécrétrices d’insuline par les lymphocytes T du système immunitaire. Il s’ensuit une déficience hormonale qui peut être comblée par des injections quotidiennes d’insuline d’origine exogène, toutefois il demeure à ce jour impossible de guérir les patients atteints de la maladie. De façon générale, un système immunitaire sain reconnaît une multitude d’antigènes différents et assure ainsi notre défense à l’égard de différents pathogènes ou encore de cellules tumorales. Il arrive cependant que, pour des raisons génétiques et/ou environnementales, les lymphocytes T puissent s’activer de façon aberrante suite à la reconnaissance d’antigènes provenant du soi. C’est ce bris de tolérance qui mène au développement de pathologies auto-immunes telles que le diabète auto-immun. Afin de limiter l’auto-immunité, des mécanismes de sélection stricts permettent d’éliminer la majorité des lymphocytes T présentant une forte affinité envers des antigènes du soi lors de leur développement dans le thymus. Certains de ces lymphocytes réussissent toutefois à échapper à l’apoptose et migrent en périphérie afin d’y circuler en quête d’un antigène spécifiquement reconnu. Il est alors primordial que des mécanismes périphériques assurent le maintien de la tolérance immunitaire en faisant obstacle à l’activation et à la prolifération des lymphocytes T auto-réactifs. L’une des avenues afin d’inhiber le développement de réponses immunitaires aberrantes est la génération de lymphocytes T régulateurs. Ces cellules, d’origine thymique ou périphérique, peuvent arborer différents phénotypes et agissent via de multiples mécanismes afin d’inactiver et/ou éliminer les cellules impliquées dans l’apparition de pathologies auto-immunes. L’utilisation de modèles murins transgéniques a permis la mise en évidence d’une population peu caractérisée de lymphocytes T au potentiel régulateur. En effet, la proportion de ces cellules T n’exprimant pas les corécepteurs CD4 et CD8 (double négatives, DN) a été inversement corrélée à la prédisposition à l’auto-immunité chez ces ii souris. L’objectif principal de cette thèse est de démontrer la fonction immuno-régulatrice des lymphocytes T DN, tout en investiguant les facteurs génétiques responsables du maintien de cette population cellulaire. Nous avons observé que les lymphocytes T DN exercent une activité cytotoxique à l’égard des lymphocytes B de façon spécifique à l’antigène, via la libération de granules cytolytiques contenant du granzyme B et de la perforine. Par ailleurs, nous avons établi qu’un unique transfert adoptif de ces cellules est suffisant afin d’inhiber le développement du diabète auto-immun chez des hôtes transgéniques prédisposés à la maladie. Le recours à des souris déficientes pour l’expression du gène CD47 a permis de constater que la voie de signalisation CD47-Sirp est essentielle dans le maintien de la proportion des lymphocytes T DN. De plus, le locus murin de prédisposition au diabète auto-immun Idd13, qui contient le gène Sirp, a été identifié pour son rôle dans la régulation de la proportion de ces cellules. Finalement, une analyse génétique a révélé que d’autres intervalles génétiques sont impliqués dans le contrôle de la population des lymphocytes T DN. Parmi ceux-ci, un locus situé en région proximale du chromosome 12 a été validé grâce à la création de souris congéniques. Grâce aux résultats présentés dans cette thèse, notre compréhension de la biologie ainsi que de la régulation des lymphocytes T DN est approfondie. Ces connaissances constituent un pas important vers la création de thérapies cellulaires novatrices permettant de prévenir et de guérir diverses pathologies auto-immunes.
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Une petite population de lymphocytes T exprimant les deux corécepteurs CD4 et CD8 et appelée double positive (DP), a été détectée dans le sang périphérique de donneurs sains et de patients atteints de diverses pathologies dont la sclérose en plaques (SEP). Nous avons émis l’hypothèse qu’il s’agissait de lymphocytes T hautement activés pouvant contribuer à l’inflammation chronique présente dans la SEP. Nous avons comparé les cellules T DP obtenues du sang de donneurs sains et de patients atteints de la SEP et non traités. La fréquence des cellules DP était similaire chez les patients et les donneurs sains. La proportion de lymphocytes T DP qui exprimaient les chaines du récepteur de l’interleukine-15 (IL-15) était plus élevée que pour les autres populations lymphocytaires. Des mesures d’induction de la phosphorylation du STAT5 (signal transducer and activator of transcription) ont démontré que les cellules DP ont répondu à des doses plus faibles et pour de plus longues périodes à l’IL-15 comparativement aux autres lymphocytes T. Le pourcentage de lymphocytes T DP ayant la capacité de produire l’interféron-gamma et des enzymes lytiques était élevé chez les témoins sains mais ces niveaux étaient significativement réduits chez les patients atteints de la SEP. La caractérisation phénotypique de cellules DP a suggéré que ces cellules ont des propriétés similaires aux lymphocytes T activés. Bien qu’il ne s’agisse que d’une caractérisation partielle, il semble que les lymphocytes T DP perdent une partie de leurs propriétés chez les patients atteints de la SEP.
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Pós-graduação em Biociências e Biotecnologia Aplicadas à Farmácia - FCFAR
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The diagnosis of T-cell large granular lymphocytic leukemia in association with other B-cell disorders is uncommon but not unknown. However, the concomitant presence of three hematological diseases is extraordinarily rare. We report an 88-year-old male patient with three simultaneous clonal disorders, that is, CD4+/CD8(weak) T-cell large granular lymphocytic leukemia, monoclonal gammopathy of unknown significance and monoclonal B-cell lymphocytosis. The patient has only minimal complaints and has no anemia, neutropenia or thrombocytopenia. Lymphadenopathy and hepatosplenomegaly were not present. The three disorders were characterized by flow cytometry analysis, and the clonality of the T-cell large granular lymphocytic leukemia was confirmed by polymerase chain reaction. Interestingly, the patient has different B-cell clones, given that plasma cells of monoclonal gammopathy of unknown significance exhibited a kappa light-chain restriction population and, on the other hand, B-lymphocytes of monoclonal B-cell lymphocytosis exhibited a lambda light-chain restriction population. This finding does not support the antigen-driven hypothesis for the development of multi-compartment diseases, but suggests that T-cell large granular lymphocytic expansion might represent a direct antitumor immunological response to both B-cell and plasma-cell aberrant populations, as part of the immune surveillance against malignant neoplasms.
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T lymphocytes lacking the lymph node-homing receptors L-selectin and CCR7 do not migrate to lymph nodes in the steady state. Instead, we found here that lymph nodes draining sites of mature dendritic cells or adjuvant inoculation recruited L-selectin-negative CCR7- effector and memory CD8+ T cells. This recruitment required CXCR3 expression on T cells and occurred through high endothelial venules in concert with lumenal expression of the CXCR3 ligand CXCL9. In reactive lymph nodes, recruited T cells established stable interactions with and killed antigen-bearing dendritic cells, limiting the ability of these dendritic cells to activate naive CD4+ and CD8+ T cells. The inducible recruitment of blood-borne effector and memory T cells to lymph nodes may represent a mechanism for terminating primary and limiting secondary immune responses.