323 resultados para Boccara, Colette


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Cet essai fut écrit sur le mode de la promenade, d’une promenade accompagnée par les voix, des voix. Parmi elles, celle de Colette, de certains de ses personnages, celles contenues en moi. L’écriture a été libre, a tenté de l’être au moins, en se séparant de l’idée qu’un but précis, qu’une destination finale devait être atteinte. Il s’agissait de me laisser guider par l’errance des mots, par le rythme que prend la plume quand elle pense. De Colette, je ne dis rien, ou presque. Mon but étant de l’entendre, c’est en tant que lectrice que j’ai pris place dans cette réflexion, lectrice amoureuse, c’est-à-dire, guidée par l’En-Amour, conçu comme personnage conceptuel. C’est donc de ce point de vue que les textes ont été abordés, afin de laisser place à la vie, à la mouvance, à ce qui grouille dans l’œuvre colettienne. De cette manière, il me semblait possible d’entrer réellement en relation avec les personnages, mais aussi avec la représentation que je me faisais de l’auteure. Il me fallait garder la poésie de l’écriture de Colette, y entrelacer la mienne et tenter ainsi de donner des mots à une sorte de silencieuse oralité. Et le chemin s’est poursuivi, jusqu’à une vérité relative, vérité de l’En-Amour, donnée et mise en forme par les récits colettiens et leurs sous-entendus. De cette façon, je voyais la possibilité de redonner foi et valeur au(x) discours amoureux comme potentiel(s) de vérité.

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Depuis les Lettres de Madame de Sévigné à sa fille, la pratique épistolaire permet à la mère et à la fille d’entretenir un lien à distance. Outre la valeur communicative à l’origine de ce lien, l’espace de la lettre fait intervenir le moi de l’épistolière dans le mouvement de l’écriture. Cette particularité est propice à l’élaboration d’une image propre aux buts recherchés de la correspondance en adoptant une rhétorique qui crée un effet sur la destinataire incitée à répondre, à prendre position, à construire une image de soi par le biais de l’échange épistolaire. Une forme de littérarité se manifeste dans ce genre de lettres comme nous le démontrons à propos des Lettres à sa fille (1916-1953) de Colette. L’étape de la maternité constitue une fatalité redoutée ou refusée pour certaines femmes qui connaissent un amour tardivement, voire jamais. Colette s’inscrit dans cette lignée de mères atypiques en refusant le rôle maternel pour consacrer sa vie à sa carrière d’écrivaine. Elle entretient néanmoins pendant trente-sept ans une correspondance avec sa fille, Colette de Jouvenel, afin de satisfaire à la représentation sociale voulant que la mère soit religieusement dévouée à son enfant. Mère physiquement absente la plupart du temps, Colette construit un éthos épistolaire qui oscille entre garder sa fille près d’elle grâce aux mots tout en maintenant la distance physique et sentimentale avec celle qui doit trouver sa place dans la correspondance. Colette se défile, mais s’impose aussi par son omniprésence dans l’univers de son enfant en témoignant d’une sévérité propre à sa posture d’auteure. Le déploiement de cette facette de l’écrivaine dans l’échange épistolaire à priori privé est rendu possible en raison du statut générique de la lettre : de fait, l’écriture épistolaire favorise, non seulement un rapport de soi à l’autre, mais également de soi à soi à travers divers effets spéculaires. L’étude de l’éthos maternel nous amène à nous interroger finalement sur l’éthos de la jeune fille contrainte de se construire dans une relation de dépendance avec l’image de la sur-mère.

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Signatur des Originals: S 36/G03286

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At head of title: E. Sainte-Marie Perrin.

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"Reprinted from La revue des deux mondes. "

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Mode of access: Internet.

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Full text: The title of the book gives us a major clue on the innovative approach developed by Anne Freadman in her analysis of a particular Colette corpus, the one devoted to auto-biographical writing: Les Vrilles de la vigne, Mes apprentissages, La Maison de Claudine, Sido ,L’E ́toile Vesper and Le Fanal bleu. Freadman follows the powerful lure of Rimbaldianvieilles vieilleries and its echoes with Colette’s fondness for collecting objects, people and memories. To this must be added a technical aspect, that of the study of the genre of Colette’s writing. Freadman argues that, by largely avoiding the autobiographical form, the writer achieves a new way of ‘telling time’, collecting anecdotes and detail taken from the quotidian and setting them within an all-encompassing preoccupation with time. This provides the second part of the title.The sonata form directs the sequence of the book, orchestrated into five parts,from ‘exposition’ to ‘first subject’ to‘bridge’ to ‘second subject’ to ‘recapitulation’. This has the advantage of enabling Freadman to move and progress between distinct themes—autobiography first,then alternative forms—with grace,whilst preserving within her own writing what she sees as the essence of Colette’s relationship to time in her ‘Livres-Souvenirs’, the telling of time. This‘telling of time’ is itself therefore cleverly subjected to the time constraints and freedoms of musical composition. Freadman’s ‘Exposition’ takes us through a discussion of the autobiographical genre, analysing the texts against anumber of theorists, from Lejeune to Benjamin and Ricoeur, before launching into ‘Colette and Autobiography’. It argues pertinently that Colette did not write a ‘sustained’ autobiography, even inthe most autobiographical of her writings, Mes apprentissages. Measured against Goodwin’s three sources for autobiography, confession, apologia and memoirs, Colette’s autobiographical writings appear to be at odds with all of them. Freadman then goes on in Part II of her argument, to persuasively uncover a project that rejects self-scrutiny and with no autobiographical strategy. In ‘Collecting Time’, despite claims of continuity, narrative logic and causality areabandoned in favour of a collection offragments, family stories that are built up generation after generation into familylegends. A close and fruitful analysis of Sidoleads us to a study of ‘The Art of Ending’, concentrating on L’E ́toile Vesperandle Fanal Bleu. The closing chapter gives a fascinating reading of La Naissance du jouras an exemplar of the way in which the two subjects developed in Freadman’s volume are cast together:Colette’s own working through the autobiographical genre, and her refusal to write memoirs, in favour of collecting memories, and the strategies she uses for her purpose. In ‘Recapitulation’, her concluding chapter, Freadman adroitlyen capsulates her analysis in a fetching title: ‘Fables of Time’. Indeed, the wholepremise of her book is to move away from autobiographical genre, having acknowledged the links and debt the corpus owes to it, and into a study of the multiple and fruitful ways in which Colette tells time.The rich and varied readings of thematerial, competently informed by theoretical input, together with acute sensitivity to the corpus, mark out this study as incontournable for Colette scholars.