3 resultados para Autodafé


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La philosophie politique contemporaine est chargée d’une histoire qu’il reste encore à déblayer, tant la « guerre civile européenne » du siècle dernier a forcé son autodafé. Dans ce mémoire, nous prenons Georges Sorel, figure de proue du syndicalisme révolutionnaire des années 1900, comme figure archétypique de ce qui demeure en reste de cette histoire. Archétype non seulement de la manière dont des théoriciens de premier plan peuvent tomber, par la force de l’histoire, dans l’oubli le plus absolu, mais aussi archétype de ces forces mêmes, alors que Sorel est considéré par l’histoire intellectuelle comme le penseur ayant dressé le pont entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite. Ce mémoire ne s’affaire pas directement à lui attribuer la « paternité du fascisme » ni à l’en disculper. Il s’agit bien plutôt de procéder à une déconstruction de ses principales idées à partir d’un angle essentiellement philosophique, procédé connaissant peu d’antécédents. Plus précisément, notre travail consiste à en dégager une définition de l’éthique, alors que le geste théorique principal de Sorel apparaît bien être une réduction du politique à l’éthique. Pour ce faire, nous mobilisons la philosophie contemporaine, notamment Gilles Deleuze et Giorgio Agamben, en raison de la forte affinité théorique qu’ils ont avec Sorel, particulièrement dans la définition de l’éthique.

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Ce mémoire étudie les autodafés de livres représentés dans trois textes français de la seconde moitié du XVIIIe siècle : l’article « Bibliomanie » (1752) de l’Encyclopédie, écrit par Jean le Rond D’Alembert, le roman l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais (1770) de Louis Sébastien Mercier et la comédie le Bureau d’esprit (1776-1777) de Jean-Jacques Rutlidge. Il révèle, chez ces auteurs, une critique du livre qui paradoxalement s’accompagne de sa défense. Le premier chapitre décrit succinctement la croissance de l’imprimé en France, à l’époque, l’évolution des goûts en matière de lecture, et un imaginaire du livre dans lequel entrent une impression d’envahissement et une grande admiration pour l’écrit. Les trois chapitres subséquents suivent l’ordre chronologique de parution des textes retenus et analysent les scènes de livres brûlés qu’ils contiennent. D’Alembert et Mercier, non sans réserves, aimeraient jeter au feu la majorité des livres qui les entourent. Rutlidge constitue un cas particulier : l’autodafé vise un ouvrage précis, soit une traduction française de Shakespeare. Le mémoire, en conclusion, évoque quatre textes plus récents où sont rapportés des autodafés de livres : le poème « À qui la faute ? » de Victor Hugo, le roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la pièce les Combustibles d’Amélie Nothomb et le roman les Corpuscules de Krause de Sandra Gordon. Reprenant des idées présentes chez D’Alembert, Mercier et Rutlidge, ces œuvres illustrent leur richesse.

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"Pochi autori come il Tasso hanno suscitato interpretazioni tanto differenziate e, in molti casi, discordanti. Posto di volta in volta a chiusura di un'epoca, quella manieristica, o come anticipatore della successiva temperie barocca, egli pare aver scontato il prezzo di un'esemplarità sin troppo manifesta rispetto al proprio Zeitgeist, una stagione che vede, nella vulgata storiografica, la regola prevalere sull'afflato creativo. 'Era già critico prima di esser poeta', sentenziò il De Sanctis, che arrivava a circoscriverne pure l'esperienza biografica nel perimetro di un implacabile autodafé, definendolo 'più crudele inquisitore di sé che il tribunale dell'Inquisizione'. A ciò poi si aggiungeva l'estrinsecità della corte quale destinataria e quasi principio informativo del mondo tassiano, che sembrava legittimare, da Croce in avanti, tutta una serie di giudizi limitativi sulla sua poesia, orientati ad accentuarne la natura encomiastica, aneddotica, addirittura frivola. La critica più recente ha compiuto un'imponente e fondamentale opera di scavo all'interno della cultura tassiana, delle sue letture, della sua poetica, ma il tentativo di rettificare il profilo complessivo dell'autore mostra esiti ancora incerti. In risposta alla vecchia immagine di un Tasso sconfitto dalla cultura controriformistica e alla fine assoggettato alle sue leggi, se ne sono di recente aggiunte altre..." (Dall'introduzione)