39 resultados para Atheism
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Shaw-Shoemaker
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It is Christmas Eve in a mountainous, isolated prison community, the day of the baby beauty pageant. Ava is the star attraction. She's six years old. Ava's older brother Jonny hears strange noises in the attic and sees his father go out late at night with a gun with their lodger, prison warden Leo. Daniel, a man who repairs sex dolls for a living, has just moved into the area and he is Ava's biggest fan. There are rabid, wild foxes roaming the area, terrorising the community. The action culminates in a bizarre fetish party at the local strip club, a fox cull and the death of Ava. Finally, the secrets of her life are revealed.
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This paper attempts two tasks. First, it sketches how the natural sciences (including especially the biological sciences), the social sciences, and the scientific study of religion can be understood to furnish complementary, consonant perspectives on human beings and human groups. This suggests that it is possible to speak of a modern secular interpretation of humanity (MSIH) to which these perspectives contribute (though not without tensions). MSIH is not a comprehensive interpretation of human beings, if only because it adopts a posture of neutrality with regard to the reality of religious objects and the truth of theological claims about them. MSIH is certainly an impressively forceful interpretation, however, and it needs to be reckoned with by any perspective on human life that seeks to insert its truth claims into the arena of public debate. Second, the paper considers two challenges that MSIH poses to specifically theological interpretations of human beings. On the one hand, in spite of its posture of religious neutrality, MSIH is a key element in a class of wider, seemingly antireligious interpretations of humanity, including especially projectionist and illusionist critiques of religion. It is consonance with MSIH that makes these critiques such formidable competitors for traditional theological interpretations of human beings. On the other hand, and taking the religiously neutral posture of MSIH at face value, theological accounts of humanity that seek to coordinate the insights of MSIH with positive religious visions of human life must find ways to overcome or manage such dissonance as arises. The goal of synthesis is defended as important, and strategies for managing these challenges, especially in light of the pluralism of extant philosophical and theological interpretations of human beings, are advocated.
Religious actions speak louder than words::exposure to credibilityenhancing displays predicts theism
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One of the central aims of the cognitive science of religion (CSR) is to explain why supernatural agent beliefs are so widespread. A related but distinct aim is to explain why some individuals hold supernatural agent beliefs but others do not. Here, we aim to provide an initial test of the power of exposure to what Henrich calls “credibility enhancing displays” (or “CREDs”) in determining whether or not an individual holds explicit supernatural agent beliefs. We present evidence from two studies of Americans suggesting that exposure to CREDs, as measured by a scale we developed and validated, predicts current theism vs. non-theism, certainty of God’s existence/non-existence, and religiosity while controlling for overall religious socialization. These results are among the first to empirically support the theorized significance of CREDs for the acquisition of supernatural agent beliefs.
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Il est peu de notions aussi vastes que celle du non-savoir, mais le flou du caractère nécessairement négatif de sa définition s’accompagne tout de même du sentiment que la source de ce qui ne peut qu’être déterminé négativement par la pensée (non, cela n’est pas le savoir) ne peut qu’être positive. Notion à l’applicabilité infinie, parce qu’en elle vient s’abîmer tout ce qui ne peut tenir dans l’espace de la maîtrise relative à ce dont on peut dire : je sais de quoi il s’agit. Est non-savoir tout ce qui se rapporte au bouillonnement pulsionnel de la vie et à l’échéance fatale de la mort. Ce qui pousse l’homme au meurtre, au génocide, à la guerre et à la violence révolutionnaire se confond avec un contenu affectif et identitaire qui ne peut être ramené au savoir sans laisser de reste. Mais tenter de comprendre ce qui échappe à l’entendement est cela même qui relance sans cesse la réflexion comprise comme cœur du savoir. Le savoir se montre ainsi sous une extrême dépendance face à son Autre. À la lumière de cette hypothèse devant beaucoup aux découvertes de la psychanalyse, le présent mémoire s’est donné pour objectif de jeter un regard frais sur quelques grandes tensions sociopolitiques de l’Histoire; mais il a d’abord fallu évaluer philosophiquement la possibilité d’un concept de non-savoir. Des champs identitaires majeurs — révolutions totalitaires ou démocratiques, bouleversements ou synergies culturelles — sont ainsi analysés sous l’angle d’une économie pulsionnelle qui s’inscrit dans une interaction perpétuelle avec ce qui s’ébauche ici comme une économie du rapport entre non-savoir et savoir. Est ainsi produite une esquisse des rapports possibles entre la vie pulsionnelle de l’homme, le savoir institutionnel et le monde sociopolitique.
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Ce mémoire réunit trois romans de la série Les Chroniques de vampires de la populaire écrivaine américaine Anne Rice (The Vampire Lestat, Memnoch the Devil et Blood Canticle) afin d'étudier l'évolution de sa critique de la religion à travers l'écriture. Une analyse précise et complète de Lestat de Lioncourt, le personnage principal de la série, est faite afin de mieux comprendre l'impact de la transformation spirituelle du protagoniste sur l'ensemble de l'oeuvre de Rice. Dans The Vampire Lestat, le rejet de toute forme de croyances religieuses de la part de Lestat ainsi que la déconstruction et l'érotisation de rituels religieux traditionnels reflètent l'influence de l'athéisme. Memnoch the Devil représente la transition entre le refus de croire de Lestat et son retour subséquent à la religion catholique. Finalement, Blood Canticle symbolise le retour vers la foi du protagoniste et de l'auteur, en plus de marquer la fin des Chroniques de vampires de Rice. L'analyse s'inspire d'éléments biographiques afin de démontrer l'importance de la religion dans les récits de Rice, sans toutefois considérer ses romans comme des autobiographies.
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Pour Simone Weil, le malheur est « quelque chose de spécifique, irréductible à toute autre chose, comme les sons, dont rien ne peut donner aucune idée à un sourd-muet ». Il s’apparente à un sacrement, à un rite sacré susceptible de rapprocher l’homme du divin. Et si la pensée weilienne se révèle non-conformiste pour aborder la figure du malheur, c’est parce qu’elle ne se limite pas à une tradition unique, mais trouve écho tant dans la religion chrétienne et le Nouveau Testament que dans la philosophie grecque de l’antiquité – principalement le stoïcisme et le platonisme – et dans certains textes orientaux tels que la Bhagavad-Gîtâ et le Tao Te King. Par un singulier amalgame de ces influences, Weil donne naissance à une méthode spirituelle dont une des étapes fondamentales est le malheur, thème très fécond pour dénouer et affronter le dialogue entre spiritualité et contemporanéité. Parce que cette méthode ne peut pleinement être appréhendée que sur la frontière de l’athéisme et de la croyance religieuse, approfondir ses implications permet d’interroger les traces du sacré dans les civilisations occidentales. Retracer les étapes de son développement permet également de sonder le rapport qu’entretiennent les hommes avec le malheur, ainsi que de porter un regard sensible sur une époque où l’actualité fait souvent état des malheureux alors que le malheur d’autrui semble être une réalité à fuir.
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Ce mémoire se propose d’étudier la manière nouvelle dont se présente la croyance religieuse à l’âge séculier dans la philosophie de la religion du philosophe Charles Taylor. Plus précisément, nous cherchons à démontrer que la croyance et l’incroyance possèdent les mêmes fondements phénoménologiques, qui sont à trouver du côté des questions identitaires. Afin d’y arriver, nous commençons par analyser sa redéfinition de la sécularité afin de comprendre pourquoi l’âge séculier n’est pas en soi un âge irréligieux. Nous montrerons en quoi, selon Taylor, les Occidentaux partagent un même « arrière-plan » moral et spirituel – le « cadre immanent », que nous appréhendons comme le contexte au sein duquel émergent les positions croyantes et athées. Nous présentons ensuite une brève analyse des éléments historiques et phénoménologiques du cadre immanent ainsi que de sa fonction « transcendantale », ce qui nous permet d’expliquer la raison pour laquelle Taylor soutient que la croyance et l’incroyance relèvent avant tout de l’identité morale et des considérations éthiques qui soutiennent notre vision du monde. Ici nous suivons Taylor en affirmant que ce sont toutes deux des expériences vécues qui a priori s’équivalent sur le plan rationnel. Enfin, au cœur de notre réflexion se trouve la mise en valeur d’un concept très important que Taylor développe à partir des travaux de William James, à savoir l’« espace ouvert jamesien ». Cette ouverture, rendue possible par la sécularité elle-même, vise à rendre compte d’un état de lucidité par lequel nous pouvons ressentir la force des deux options.