Postures littéraires et modernité dans les chroniques sur les régions d'Arthur Buies

Dans notre étude, nous cherchons à démontrer qu'Arthur Buies se présente comme le témoin d'une forme de modernité dans ses chroniques sur les régions qui sont publiées dans les années 1870 dans divers journaux puis rassemblées en trois recueils. En effet, nous nous appuyons sur l'idée qu'il observerait sensiblement les mêmes traits dans ses chroniques rurales que dans ses chroniques urbaines. Nous pensons aussi que les postures littéraires (Jérôme Meizoz) qu'il adopte permettent à Buies de transmettre - de manière formelle - sa vision de la modernité. Au terme de la recherche, il ressort que Buies, conscient de ce qu'est la modernité, juge qu'elle ne se trouve pas inéluctablement dans les villes. Pour lui, Paris et San Francisco sont modernes, alors que Québec ne l'est pas. De plus, pour lui, il existe bel et bien une forme de modernité dans les chroniques rurales, puisqu'il y observe sensiblement les mêmes traits que ceux qu'il relevait dans ses chroniques sur Paris et San Francisco. Aussi, Buies est-il convaincu que la colonisation au Québec stagne. Il en vient à ce constat lorsqu'il la compare à celle se produisant simultanément aux États-Unis. Toutefois, il remarque un certain progrès au cours de la décennie, insuffisant, selon lui, pour compenser l'absence de chemin de fer sur la rive nord du Saint-Laurent. Nous concluons, à partir de nos analyses, que les postures littéraires que Buies choisit - particulièrement celle du flâneur et celle du géographe - lui permettent de véhiculer les traits de la modernité dans l'écriture même de ses chroniques.

La Lanterne d’Arthur Buies : analyse du discours pamphlétaire et de sa réception dans le milieu journalistique

La Lanterne d’Arthur Buies, publiée à Montréal de 1868 à 1869 et inspirée de La Lanterne de Rochefort, se distingue des journaux de cette période durant laquelle le clergé, qui en contrôle un grand nombre, impose l’idée que tout bon catholique obéisse au pouvoir en place. En publiant La Lanterne, Buies s’oppose au milieu journalistique, non seulement par ses nombreuses critiques à son endroit, mais aussi par le choix du genre du pamphlet, qui confronte les normes de l’époque en empruntant une forme plus proche du discours oral et centrée essentiellement sur la dénonciation. Sans être officiellement victime de censure, le pamphlétaire subit les pressions du clergé et de la presse conservatrice, qui nuisent à ses projets de faire de son journal un grand organe de la jeunesse. Faire l’histoire de la publication de La Lanterne et son analyse littéraire, en comparaison avec la réédition de 1884, permet d’identifier les manifestations de l’ambition de Buies, qui s’oppose aux signes plus discrets indiquant les difficultés liées à la rédaction du journal. Le pamphlétaire se met en scène dans son propre journal, en interaction avec ses adversaires et ses lecteurs. De plus, l’étude de la réception de La Lanterne révèle que les rares journaux qui s’intéressent à Buies dénigrent son pamphlet, celui-ci lutte alors contre l’absence d’un véritable interlocuteur. Notre analyse du texte apporte une meilleure compréhension des objectifs de Buies et des outils dont il entendait se servir pour transformer la presse et, par là, la jeunesse canadienne. En nous intéressant à la réception, nous désirons également éclairer le fonctionnent du milieu journalistique canadien-français et comprendre le rôle que Buies a pu y tenir.

Irregular readers : Arthur Conan Doyle’s “six dirty scoundrels”, boyhood and literacy in contemporary Sherlockian children’s literature

Young adult (YA) literature is a socialising genre that encourages young readers to take up particular ways of relating to historical or cultural materials. The first decade of the twenty-first century witnessed a boom in Sherlockian YA fiction using the Conan Doyle canon as a context and vocabulary for stories focused on the Baker Street Irregulars as figures of identification. This paper reads YA fiction’s deployment of Conan Doyle’s fictional universe as a strategy for negotiating anxieties of adolescent masculinity, particularly in relation to literacy and social agency.

Obverse side of tombstone of Jeanette Molling (possibly Arthur Molling); Strangriede Cemetery; Hannover Cemeteries Tombs

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Tombstone of Arthur Molling; Strangriede Cemetery (R 26.05); Hannover Cemeteries Tombs

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Detail of tombstone of Arthur Molling; Strangriede Cemetery (R 26.05); Hannover Cemeteries Tombs

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Obverse side of tombstone of Jeanette Molling (possibly Arthur Molling); Strangriede Cemetery; Hannover Cemeteries Tombs

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Arthur Liebert, Albert Einstein, Franz Oppenheimer, Mrs. Kurt Goldstein, Fritz Medicus and Arthur Liebert's son walking outside the Grand Hotel Curhaus during the Davoser Hochschulkurse; Davos, Switzerland Portraits Groups

The Davoser Hochschulkurse took place for the first time in 1928. Mainly university teachers from Germany, France, Switzerland (perhaps elsewhere) offered lectures to students recovering from tuberculosis at the health resort in the Swiss mountains. The lecturers were accommodated at the Grand Hotel Curhaus, where the lectures also took place.

Lucien Levy-Bruehl, Albert Einstein, Franz Oppenheimer, Arthur Liebert and his son, Paul Tillich, unidentified woman and Mrs. Charles Blondel outside the Grand Hotel Curhaus during the Davoser Hochschulkurse; Davos, Switzerland Portraits Groups

The Davoser Hochschulkurse took place for the first time in 1928. Mainly university teachers from Germany, France, Switzerland (perhaps elsewhere) offered lectures to students recovering from tuberculosis at the health resort in the Swiss mountains. The lecturers were accommodated at the Grand Hotel Curhaus, where the lectures also took place.

Portrait of the artist Arthur Segal Portraits Men

Born Iasi Romania July 13, 1875, died London 1944

Portrait of the artist Arthur Segal Portraits Men

Born Iasi Romania July 13, 1875, died London 1944

The artist Arthur Segal with his work; London Portraits Men

Born Iasi Romania July 13, 1875, died London 1944