2 resultados para Allophony
Resumo:
This project examines the use and evaluation of light post-vocalic /l/ in St. John's, Newfoundland. The city, which was primarily settled by the Irish, traditionally did not conform to the Standard Canadian pattern of /l/ allophony. That is, it was reported to have light /l/ in all positions, in contrast to Canadian English, which has dark /l/ in codas and light /l/ in onsets (Clarke 2012). There have been, however, several major social and economic changes in Newfoundland since the mid-twentieth century, which have impacted local dialects (Clarke 2010). In terms of postvocalic /l/, data collected by Clarke in St. John's in the 1980s shows that the light variant is declining in use and being replaced by the dark variant, and that little overt awareness is accompanying this change (2012). This study addresses the decline and awareness of this feature, through production and perception experiments, respectively. This work follows that of Clarke in that it looks at younger age groups that have been born since Clarke's study was conducted in the early 1980s. The results of these experiments suggest that the light post-vocalic /l/ has continued its decline in St. John's English, and that the dark variant is a stable norm. In fact, it is light /l/ in initial position that is experiencing social variation, in that younger speakers are using darker /l/s in this position than their older counterparts. Women, though they display a more standard /l/ allophony pattern overall than men, also show more dramatic initial-/l/ darkening in apparent time. Additionally, there is a significant style shift between word list and interview tasks in this position. The perception experiment shows that there is awareness and stigma associated with the light variant in coda, which could extend to light /l/s in general.
Resumo:
Chaque année, un nombre considérable d’élèves récemment immigrés intègrent les écoles du Québec. Pour ces jeunes, les risques de faire face à des difficultés socioscolaires sont potentiellement élevés, en particulier chez ceux pour qui des facteurs tels que l’allophonie et la défavorisation s’additionnent. De nombreuses recherches soulignent la réussite de l’adaptation socioscolaire de plusieurs de ces élèves, mais il demeure que d’autres jeunes éprouvent des difficultés et il est capital de chercher à mieux comprendre comment les accompagner à travers ce processus. L’objectif général de cette recherche est de décrire le phénomène de la résilience scolaire chez des jeunes allophones du primaire récemment immigrés dans le but de savoir comment mieux soutenir leur intégration sociale ainsi que leur réussite scolaire. Le concept de la résilience a été employé comme cadre théorique afin de capter le caractère systémique de l’intégration socioscolaire de ces élèves immigrants qui, à leur arrivée, ne maîtrisent pas le français. Les résultats de l’analyse de nos données révèlent que les caractéristiques qui ont soutenu l’adaptation socioscolaire des jeunes que nous avons rencontrés appartiennent à quatre catégories : l’élève (motivation scolaire et importance accordée aux études en général, volonté d’apprentissage du français), son environnement familial (intérêt porté par les parents à l’éducation de l’enfant, discours positif du parent quant à l’éducation), son environnement extra-familial (lieux de culte et espaces d’épanouissement socioculturel pour le jeune, organismes communautaires, adultes significatifs qui peuvent soutenir la résilience du jeune) et son vécu scolaire (enseignants engagés, disponibles, qui inspirent confiance et qui sont outillés, climat psychosocial positif en classe et à l’école).