Analyse comparative des conceptions de l’enfant et des institutions de l’adoption dans le monde arabo-musulman et en Occident : une réconciliation est-elle possible?

Ce mémoire traite du droit de l’adoption dans une perspective comparative entre régimes arabo-musulman, français et québécois. Dans un premier temps est abordée la place de l’enfant dans l’Islam : de sa conception au sein de la famille musulmane à l’ensemble de ses droits selon le droit religieux. Ce tour d’horizon permet d’aborder l’épineux problème de l’interdiction de l’adoption par le Coran et les alternatives qui ont été développées pour y remédier, plus particulièrement la kafala. La kafala sera expliquée et située dans l’ordre public international, puis examinée au regard de quatre législations arabes : le Maroc, la Tunisie, l’Algérie et le Liban. Dans un deuxième temps, la question sera examinée d’un point de vue occidental. Il y sera analysé la possibilité et les difficultés entourant l’application des règles musulmanes de statut personnel en France et au Québec. Finalement sera abordé l’accueil que ces deux sociétés ont réservé à la kafala dans leur système respectif.

Les vicissitudes de la notion de délit de presse en droit algérien : délit de droit commun ou délit spécial ?

"Toute vérité est bonne à dire. Mais dire le droit nécessite sans doute la connaissance par le juge des normes universelles envisagées sous l'angle constitutionnel des droits fondamentaux de l'homme et de la société. Le fondement d'un tel principe trouve sa consécration dans le droit à l'information et à la protection juridique du devoir d'informer par les journalistes. Aujourd'hui, dans tout État de droit moderne et démocratique, la question se trouve nettement posée : comment adapter la fonction de poursuite et du jugement en matière de presse avec les garanties du droit à la liberté d'expression et au droit d'accès aux sources de l'information et par conséquent faciliter l'exercice de la mission du journaliste ? Aussi, comment organiser les relations professionnelles entre le pouvoir judiciaire, protecteur de l'ordre public et le pouvoir de la presse pourvoyeur et source de l'information ? Autant de questions qui se posent en droit algérien et au problème des limites de forme et de fond de ce droit et plus particulièrement en matière des délits de presse. Ainsi, ces aspects ont été mis en évidence dans différents systèmes juridiques, dans plusieurs pays du monde, notamment en droit pénal de la presse français. Cela implique l'intervention de l'État et des autorités publiques pour assurer et protéger le droit à l'information des citoyens qui constitue d'ailleurs le second aspect de la liberté d'information afin d'en assurer l'exercice effectif. Le problème est crucial en droit positif algérien ; il évolue souvent dans un climat de conflit et de tension entre le pouvoir et la presse de telle sorte que l'injure et la diffamation publique se définissent comme des délits de presse aux sanctions assez lourdes. Ces délits relèvent d'un régime pénal particulier dans la mesure où le législateur ne fait aucune distinction entre un article de presse considéré comme diffamatoire ou injurieux et une simple insulte proférée par un individu à l'encontre d'autres personnes. La spécificité de la profession journalistique n'est guère prise en compte. La notion d'exception de vérité fait défaut dans les dispositions ajoutées par le législateur en 2001 et modifiant le Code pénal algérien. De plus, la loi permet aux pouvoirs publics de s'autosaisir et d'engager automatiquement la procédure de poursuite judiciaire tant que le délit n'est pas prescrit. Cela nous interpelle sur le caractère spécial et exceptionnel de la notion de délit de presse et nous oblige à nous interroger sur leurs caractères d'identification en cas de déclenchement de l'action publique contre le journaliste ; et sur l'absence quasi-systématique du droit de réponse, au-delà des sanctions que le juge pourrait être amené à prononcer contre un organe de presse ou un journaliste. Certes, la dépénalisation des délits de presse n'est pas pour demain ; et le chemin est laborieux pour la corporation des journalistes mais personne ne peut nier leurs souhaits d'abolir les sanctions infligées à leur encontre par la proposition d'une application plus douce de la loi pénale aussi bien sur le plan de la procédure que sur le fond. Cela doit s'inscrire dans des nouvelles dispositions pour lesquelles le droit algérien de l'information ne peut pas être évidemment en marge, dans le cadre de la mondialisation de la presse, de l'émergence de la société de l'information et des nouveaux supports  de communication."

The law of France relating to industrial property, patents, trade marks, merchandise marks, trade names, models, patterns, designs, wrappers, prospectuses, exhibition rewards and medals, unpatented industrial secrets, & colonial, Algerian and Tunisian regulations /

"With a commentary on the Industrial Property Convention, 1883, and the provisions concerning British inventions and designs at French exhibitions."

National, Regional, Global TV in Algeria : University students and television audience after the 2012 Algerian Media law

Acknowledgments: The authors would like to thank the colleagues Saida Kheira Benammar, who helped to set up the survey in Mostaganem, and Mohamed Chihat, who helped to contact and meet researchers in Algiers, for their generous and wholehearted support. Viola Sarnelli also wishes to thank Prof. Bel Abbes Neddar, who sponsored and supervised her post-doctoral fellowship at the University of Mostaganem, and his Magistere students, for their active participation in the Media and Cultural Studies seminars.

Engaging Students in the Implementation of Criterion Referenced Assessment in First Year Law

The Queensland University of Technology (QUT) University Academic Board approved a new QUT Assessment Policy in September 2003, which requires a criterion-referenced approach as opposed to a norm-referenced approach to assessment across the university(QUT,MOPP,2003). In 2004, the QUT Law School embarked upon a process of awareness raising about criterion-referenced assessment amongst staff and from 2004 – 2005 staggered the implementation of criterion-referenced assessment in all first year core undergraduate law units. This paper will briefly discuss the benefits and potential pitfalls of criterion referenced assessment and the context for implementing it in the first year law program, report on student’s feedback on the introduction of criterion referenced assessment and the strategies adopted in 2005 to engage students more fully in criterion referenced assessment processes to enhance their learning outcomes.

Increasing relevance and interest : teaching environmental and planning law to built environment students

A new approach was taken to delivering a challenging "stewarship of land" unit to over 350 predominantly first year built environment students stewardship. The new approach involved incorporating environmental and planning law into the syllabus, exposing students to a wide range of statutes, selecting legal cases according to a et of criteria and revisiting the material using different modes of delivery and teaching resources. To evaluate the effectiveness of the new approach, the students were surveyed to elicit their learning experience and preferences. The survey found that most students perceived learning about environmental and planning law, including legal cases, worthwhile.----- Areas identified by the surcey for improvement included the perception by some students that: environmenatl and planning law is irrelevant to their discipline and future caree; studying law is dull and sometimes daunting; and the prescribed reading could be omitted.----- To address student perceptions, it is proposed to reorder the topics commencing with local, charismatic topics, while explanding international content and cases, to enlarge and enhance the repertoire of video clips to include sites of legal cawses and development projects, and to reformat the online weekly quizzes to promote reading of primary material.----- Overall, the approach to teaching environmental and planning law to built environment students, including the criteria for selecting legal cases, described in this paper, was found to be effective.

Contemporary issues in Australian family law: Do we need a more unified and interventionist judicial model

Recent decisions of the Family Court of Australian reflect concerns over the adversarial nature of the legal process. The processes and procedures of the judicial system militate against a detailed examination of the issues and rights of the parties in dispute. The limitations of the family law framework are particularly demonstrated in disputes over the custody of children where the Court has tended to neglect the rights and interests of the primary carer. An alternative "unified family court" framework will be examined in which the Court pursues a more active and interventionist approach in the determination of family law disputes.

Retrospectivity and the rule of law

This book analyses and refines the arguments for and against retrospective rule making, concluding that there is one really strong argument against it: the expectation that, if an individual's actions are considered by a future court, the legal consequences of that action will be determined by the law that was discoverable at the time the action was performed. This argument, which goes to the heart of the rule of law, is generally determinative. However, in some cases the argument does not run and this book suggests that, in some areas of law, reliance should be actively discouraged by prospective warnings that the law is subject to change.