981 resultados para Akrasia (faiblesse de la volonté)


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Étant pourtant un phénomène extrêmement répandu, la procrastination a très peu fait l’objet d’études philosophiques. Inversement, la faiblesse de la volonté et les différents phénomènes qu’on lui rattache sont encore aujourd’hui étudiés en profondeur comme des cas paradigmatiques de défaillance de la rationalité pratique. Or, la procrastination présente un cas de défaillance de la rationalité pratique particulier dans notre rapport avec le temps, rapport qui est très souvent laissé de côté dans l’étude de la faiblesse de la volonté. Après avoir présenté dans le premier chapitre les phénomènes majeurs associés à la faiblesse de la volonté et les problématiques qu’ils soulèvent, dans le deuxième chapitre, nous examinerons leurs liens avec la procrastination. Nous verrons comment la procrastination, avec son emphase sur le caractère temporel de notre agentivité, permet de mieux saisir et d'expliquer les problématiques soulevées par la faiblesse de la volonté en les insérant dans un cadre explicatif plus large.

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La présente étude se propose de dégager les significations successives qu’emprunte le fameux paradoxe socratique du mal involontaire dans l’œuvre de Platon. Pour ce faire, notre propos se déclinera en trois principaux développements : 1) le premier consistera à clarifier le sens que recouvraient les catégories du volontaire et de l’involontaire dans l’Antiquité, de manière à éviter toute confusion anachronique avec les acceptions modernes de ces mêmes notions ; 2) le second tâchera de mettre au jour le postulat anthropologique qui fonde chez Platon l’idée qu’aucun homme ne saurait agir méchamment de son plein gré ; 3) le troisième exposera à tour de rôle les trois grands dispositifs de disculpation qu’élabore Platon dans son œuvre : les dispositifs de l’âme ignorante, de l’âme renversée et de l’âme malade. Nous montrerons ainsi comment Platon, à rebours de la théodicée chrétienne classique, cherche à blanchir l’homme de toute implication morale véritable dans la genèse causale de ses « mauvaises » actions.

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Les implications philosophiques de la Théorie de la Perspective de 1979, notamment celles qui concernent l’introduction d’une fonction de valeur sur les résultats et d’un coefficient de pondération sur les probabilités, n’ont à ce jour jamais été explorées. Le but de ce travail est de construire une théorie philosophique de la volonté à partir des résultats de la Théorie de la Perspective. Afin de comprendre comment cette théorie a pu être élaborée il faut étudier la Théorie de l’Utilité Attendue dont elle est l’aboutissement critique majeur, c’est-à-dire les axiomatisations de la décision de Ramsey (1926), von Neumann et Morgenstern (1947), et enfin Savage (1954), qui constituent les fondements de la théorie classique de la décision. C’est entre autres la critique – par l’économie et la psychologie cognitive – du principe d’indépendance, des axiomes d’ordonnancement et de transitivité qui a permis de faire émerger les éléments représentationnels subjectifs à partir desquels la Théorie de la Perspective a pu être élaborée. Ces critiques ont été menées par Allais (1953), Edwards (1954), Ellsberg (1961), et enfin Slovic et Lichtenstein (1968), l’étude de ces articles permet de comprendre comment s’est opéré le passage de la Théorie de l’Utilité Attendue, à la Théorie de la Perspective. À l’issue de ces analyses et de celle de la Théorie de la Perspective est introduite la notion de Système de Référence Décisionnel, qui est la généralisation naturelle des concepts de fonction de valeur et de coefficient de pondération issus de la Théorie de la Perspective. Ce système, dont le fonctionnement est parfois heuristique, sert à modéliser la prise de décision dans l’élément de la représentation, il s’articule autour de trois phases : la visée, l’édition et l’évaluation. À partir de cette structure est proposée une nouvelle typologie des décisions et une explication inédite des phénomènes d’akrasie et de procrastination fondée sur les concepts d’aversion au risque et de surévaluation du présent, tous deux issus de la Théorie de la Perspective.

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Dans la philosophie de Thomas d’Aquin, les puissances principales de l’âme, l’intelligence et la volonté, interagissent dans les activités humaines. Une des activités les plus importantes est identifiée par le docteur comme étant la recherche de la vérité. Cette recherche s’inscrit dans la finalité ultime de l’homme. La vérité, en tant que bien de l’intelligence, est voulue par la volonté qui est un appétit rationnel. Ainsi, selon le Dominicain « la volonté veut que l’intelligence intellige ». Puisque la vérité n’est pas le seul bien proposé au libre arbitre, la volonté doit choisir de poursuivre cette fin au détriment d’autres biens concurrents. Elle doit pour se faire perfectionner les puissances de l’âme par le biais d’habitus et de vertus en plus d’éviter les vices qui conduisent à l’erreur. La recherche de la vérité est, selon Thomas d’Aquin, un acte moral.

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La thèse insiste sur les différents aspects du terme interprétation. Si son sens varie d’une discipline à l’autre, il varie également d’un juriste à un autre. Partant du constat de l’inadéquation de la théorie classique reposant sur la distinction entre méthode subjective et méthode objective d’interprétation, la thèse propose une nouvelle théorie interprétative basée sur les théories de la communication (la rhétorique et la pragmatique). La théorie pragmatique ainsi développée est par la suite illustrée à l’aide de la jurisprudence de la Cour d’appel du Québec. Ceci afin de démontrer qu’il n’y a pas une théorie interprétative, mais bien des théories interprétatives du contrat au sein des magistrats. Ces théories se distinguent par la prépondérance qu’elles accordent aux arguments de volonté, de logique et d’effectivité. De plus, la thèse fait la démonstration de la nécessité de distinguer entre la production de la norme (opération intellectuelle suivie par l’interprète inaccessible pour l’auditoire) et la justification de la norme (argumentation développée par l’interprète afin de convaincre l’auditoire). S’il peut y avoir adéquation entre ces deux étapes, il peut également y avoir discordance entre le processus suivi afin d’arriver au résultat interprétatif et la justification de ce dernier. Tel est le cas notamment lorsque l’interprète argumente à l’aide de la théorie de l’acte clair voulant qu’un texte clair n’ait pas besoin d’être interprété.

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Cet essai consiste en une analyse exégétique du texte séminal de Frankfurt « Freedom of the Will and the Concept of a Person » (1971). Je présenterai une interprétation originale de la manière dont Frankfurt explique les notions de volonté, de liberté d’action et de liberté de la volonté. De plus, la thèse selon laquelle Frankfurt donne une explication causale de l’action libre et faite avec liberté de la volonté sera également défendue.

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La mia tesi si compone di tre capitoli e analizza il concetto giapponese di MA da diverse prospettive. Nel primo capitolo, “Il concetto giapponese di MA: un vuoto a rendere”, viene introdotta la tematica. Si procede dunque alla spiegazione della presenza di caratteri cinesi nella lingua giapponese e delle ragioni del dibattito nato tra gli studiosi in merito alla sua origine. Segue una panoramica sull’applicazione del MA ai vari ambiti della vita (architettura, cerimonia del the, arti visive, teatro, sport/arti marziali, dimensione quotidiana). Nel secondo capitolo “Speech is silver, silence is golden” il silenzio viene analizzato da un punto di vista culturale. A questo proposito viene presentato lo studio dell’antropologa Takie Sugiyama Lebra che ha individuato il silenzio come sintomo di onestà, espressione dell’applicazione della discrezione sociale, indice del grado di intimità tra le persone ed infine come forma di sfida e ribellione. Nel terzo ed ultimo capitolo, “Il silenzio è una cosa che suona per chi ascolta avidamente”, il silenzio viene invece analizzato da un punto di vista linguistico. Sulla base degli studi condotti da Yamada, Shigimetsu e Hosoda, la pausa viene dunque individuata come strumento per prendere la parola, feedback, modalità per cambiare eventualmente argomento ed infine come escamotage per evitare di dire di no.

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This thesis is concerned with Maine de Biran’s and Samuel Taylor Coleridge’s conceptions of will, and the way in which both thinkers’ posterities have been affected by the central role of these very conceptions in their respective bodies of thought. The research question that animates this work can therefore be divided into two main parts, one of which deals with will, while the other deals with its effects on posterity. In the first pages of the Introduction, I make the case for a comparison between two philosophers, and show how this comparison can bring one closer to truth, understood not in objective, but in subjective terms. I then justify my choice by underlining that, in spite of their many differences, Maine de Biran and Samuel Taylor Coleridge followed comparable paths, intellectually and spiritually, and came to similar conclusions concerning the essential activity of the human mind. Finally, I ask whether it is possible that this very focus on the human will may have contributed to the state of both thinkers’ works and of the reception of those works. This prologue is followed by five parts. In the first part, the similarities and differences between the two thinkers are explored further. In the second part, the connections between philosophy and singularity are examined, in order to show the ambivalence of the will as a foundation for truth. The third part is dedicated to the traditional division between subject and object in psychology, and its relevance in history and in moral philosophy. The fourth part tackles the complexity of the question of influence, with respect to both Maine de Biran’s and Coleridge’s cases, both thinkers being indebted to many philosophers of all times and places, and having to rely heavily on others for the publication, or the interpretation of their own works. The fifth part is concerned with the different aspects of the faculty of will, and primarily its relationship with interiority, as incommensurability, and actual, conditioned existence in a certain historical and spatial context. It ends with a return to the question of will and posterity and an announcement of what will be covered in the main body of the thesis. The main body is divided into three parts:‘L’émancipation’, ‘L’affirmation, and ‘La projection’. The first part is devoted to the way Maine de Biran and Samuel Taylor Coleridge extricated themselves from one epistemological paradigm to contribute to the foundation of another. It is divided in four chapters. The first chapter deals with the aforementioned change of paradigm, as corresponding to the emergence of two separate but associated movements, Romanticism and what the French philosopher refers to as ‘The Age of History’. The second chapter concerns the movement that preceded them, i.e. the Enlightenment, its main features according to both of our thinkers, and the two epistemological models that prevailed under it and influenced them heavily in their early years: Sensationism (Maine de Biran) and Associationism (Coleridge). The third chapter is about the probable influence of Immanuel Kant and his followers on Maine de Biran and Coleridge, and the various facts that allow us to claim originality for both thinkers’ works. In the fourth chapter, I contrast Maine de Biran and Coleridge with other movements and thinkers of their time, showing that, contrary to their respective thoughts, Maine de Biran and Coleridge could not but break free from the then prevailing systematic approach to truth. The second part of the thesis is concerned with the first part of its research question, namely, Maine de Biran’s and Coleridge’s conceptions of the will. It is divided into four chapters. The first chapter is a reflection on the will as a paradox: on the one hand, the will cannot be caused by any other phenomenon, or it is no longer a will; but it cannot be left purely undetermined, as if it is, it is then not different from chance. It thus needs, in order to be, to be contradictorily already moral. The second chapter is a comparison between Maine de Biran’s and Coleridge’s accounts of the origin of the will, where it is found that the French philosopher only observes that he has a will, whereas the English philosopher postulates the existence of this will. The comparison between Maine de Biran’s and Coleridge’s conceptions of the will is pursued in the third chapter, which tackles the question of the coincidence between the will and the self, in both thinkers’ works. It ends with the fourth chapter, which deals with the question of the relationship between the will and what is other to it, i.e. bodily sensations, passions and desires. The third part of the thesis focuses on the second part of its research question, namely the posterity of Maine de Biran’s and Coleridge’s works. It is divided into four chapters. The first chapter constitutes a continuation of the last chapter of the preceding part, in that that it deals with Maine de Biran’s and Coleridge’s relations to the ‘other’, and particularly their potential and actual audience, and with the way these relations may have affected their writing and publishing practices. The second chapter is a survey of both thinkers’ general reception, where it is found that, while Maine de Biran has been claimed by two important movements of thoughts as their initiator, Coleridge has been neglected by the only real movement he could have, or may indeed have pioneered. The third chapter is more directly concerned with the posterities of Maine de Biran’s and Coleridge’s conceptions of will, and attempts to show that the approach to, and the meaning of the will have evolved throughout the nineteenth century, and in the French Spiritualist and the British Idealist movements, from an essentially personal one to a more impersonal one. The fourth chapter is a partial conclusion, whose aim is to give a precise idea of where Maine de Biran and Coleridge stand, in relation to their century and to the philosophical movements and matters we are concerned with. The conclusion is a recapitulation of what has been found, with a particular emphasis on the dialogue initiated between Maine de Biran and Coleridge on the will, and the relation between will and posterity. It suggests that both thinkers have to pay the price of a problematic reception for the individuality that pervades their respective works, and goes further in suggesting that s/he who chooses to found his individuality on the will is bound to feel this incompleteness in his/her own personal life more acutely than s/he who does not. It ends with a reflection on fixedness and movement, as the two antagonistic states that the theoretician of the will paradoxically aspires to.

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Ce mémoire propose une analyse des justifications du paternalisme étatique dans les cas d’acrasie. Nous explorerons d’abord quelques théories et conceptions de l’acrasie, démontrant la nécessité de développer une conception de l’agent acratique qui soit en quelque sorte subdivisible. Mous exposerons par la suite en quoi cette conception de l’individu remet en question certains présupposés fondamentaux du libéralisme. Notre second chapitre sera consacré à une redéfinition de certains principes libéraux en fonction de notre conception de l’individualité. Cette redéfinition nous permettra d’expliquer comment l’intervention étatique de type paternaliste peut être parfois justifiée d’un point de vue libéral. Le cœur de notre argumentation mettra l’accent sur l’importance pour l’État d’assurer l’autonomie de ses citoyens en concevant leur raison comme faculté d’intégration personnelle. Notre troisième chapitre tentera d’explorer divers exemples de cas concrets où les principes développés plus tôt pourront s’appliquer.

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Ce mémoire propose une analyse de la théorie de la volonté en relation avec le mal dans la pensée de Thomas d’Aquin. Le mal est une privation d’être et l’être est identique au bien. La volonté est une forme intellectuelle d’appétit, ainsi que la gouvernante des puissances inférieures, mais aussi de la raison qui est à la fois son principe. L’appétit est un mouvement vers ce qui est le bien d’une nature, il est donc difficile d’accepter que la volonté puisse élire son contraire qui est le mal. La thèse de Platon selon laquelle le mal n’est désiré que par ignorance est écartée, puisque le propos de Thomas est d’expliquer le consentement en faveur du mal connu. Or, si le mal peut être voulu, on ne peut le vouloir sans le référer au bien. Ainsi, le libre arbitre, bien qu’ayant Dieu pour principe, est le principe du premier mauvais choix. La compréhension de la problématique passe par la division de ce qui appartient à l’extérieur de la volonté et ensuite à l’intérieur. De soi, un acte extérieur peut être immoral, comme le vol, mais la volonté d’une intention bonne qui choisit cet acte devient mauvaise, bien qu’elle garde le mérite de sa bonne intention. Son choix mauvais est parfois dû à une certaine ignorance, mais, puisque nous n’ignorons pas toujours le mal, il faut attribuer une faiblesse à la volonté, car elle n’accomplit pas pleinement sa nature. Quand elle répète ses actes de faiblesse à l’égard du mal, elle se dispose à accueillir l’habitus de la malice, et alors elle cherche d’elle-même le mal. Aucun de ces principes, cependant, ne peut s’appliquer à l’homme originel ni au diable. Ceux-ci n’auront pour principe de leurs choix que l’orgueil dans le libre exercice de la volonté.