906 resultados para Agents Immunosuppresseurs


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1.1. La greffe de rein La greffe d'organes a révolutionné la médecine. De tout le temps elle a suscité les fantasmes et les rêves : la pratique est ancestrale ; elle remonte au 3ème siècle lorsque Saint Côme et Saint Damien réalisent pour la première fois une greffe de jambe de Maure sur un patient. Il faudra néanmoins attendre le 20ème siècle pour voir la transplantation se réaliser plus concrètement avec succès et se généraliser. A Vienne, en 1902, le Dr. Ulmann (1861-1937) pratique la toute première autogreffe de rein sur un chien. Il replace le rein de l'animal au niveau du cou, pratiquant une anastomose vasculaire. Depuis, les tentatives se multiplient et peu après le Dr. Von Decastello, pratique la première transplantation chien-chien. Par la suite, en associa- tion avec le Dr. Ulmann la première greffe entre un chien et une chèvre aura lieu, avec un certain succès. En effet, elle a permis à l'animal receveur de produire de l'urine. L'avancée majeure durant ce début de siècle fut le développement d'une nouvelle technique de suture vasculaire par le Dr. Carrel, qui obtiendra le prix Nobel en 1912. Son élève, le Dr. Jaboulay (1860-1913) a réalisé plusieurs tentatives de xénogreffes rénales. Il pratiquera en 1906 les deux premières xénogreffes en utilisant un cochon et une chèvre comme donneurs. Le greffon fut respectivement placé au niveau de la cuisse et du bras des patients. La fonction rénale durera une heure. En 1909 Ernest Unger (1875-1938) transplanta un rein de fox-terrier sur un boxer, avec une production d'urine pendant 14 jours. Durant la même année le Dr. Unger a pratiqué une xénogreffe en transplantant un rein de nouveau né sur un babouin, cette intervention se terminant par la mort de l'animal. Un autre essai de greffe singe à humain, pratiqué sur une femme mourant de défaillance rénale, a fait comprendre à Unger qu'il y a des barrières biologiques dans la transplantation, mais que la greffe rénale est techniquement faisable. En 1914, J.B. Murphy découvre l'importance de la rate et de la moelle osseuse dans la réponse immune. En 1933 et 1949 en Ukraine, les premières allogreffes humaines de reins sont pratiquées par le chirurgien soviétique Yu Yu Voronoy. Malheureuse- ment aucune fonction rénale des greffons n'a été observée. Après une période de « stagnation scientifique » générale qui durera à peu près 10 ans, l'intérêt pour la transplantation refait surface dans les années 1950. Deux équipes de chirurgien se forment : une à Boston et l'autre à Paris. De nombreux cas d'allogreffes humaines sans immunosuppression sont documentés de 1950 à 1953. Malheureusement chaque opération aboutit à un échec, ceci dû aux phénomènes du rejet. M. Simonsen et WJ. Dempster découvrent qu'un mécanisme immun est à la base du rejet. Ils établissent aussi que la position pelvienne était meilleure que la position plus superficielle. Grâce aux découvertes dans le domaine du rejet et les nombreux progrès techniques, une allogreffe entre vrais jumeaux est pratiquée à Boston en 1954. L'opération est un succès total et permet de contrer toutes les hypothèses négatives avancées par certains groupes de travail. Depuis 1948, de nombreux travaux dans le domaine de l'immunosuppression ont été entrepris. La découverte de l'action immunosuppressive de la cortisone permet son instauration dans le traitement anti-rejet, malheureusement avec peu de succès. En effet, l'irradiation totale reste la méthode de choix jusqu'en 1962, date de l'apparition de l'Azaothioprine (Imuran®). La découverte de l'Azaothioprine, permet d'avancer de nouvelles hypothèses concernant le rejet : en évitant le rejet post-opératoire aigu, une protection et une adaptation au receveur pourraient être modulées par l'immunosuppression. Dans les années 1960, l'apparition des immunosuppresseurs de synthèse permet de développer de nouvelles lignes de traitement. Le Dr.Starzl et ses collègues, découvrent l'efficacité d'un traitement combiné de Prednisone et d'Azathioprine qui devient alors le standard d'immunosuppression post greffe durant cette période. Les années 60 et 70 sont des années d'optimisme. La prise en charge des patients s'améliore, le développement de la dialyse permet de maintenir en vie les patients avant la greffe, les techniques de conservation des organes s'améliorent, la transplantation élargit son domaine d'action avec la première greffe de coeur en 1968. Le typage tissulaire permet de déterminer le type d'HLA et la compatibilité entre le re- ceveur et le donneur afin de minimiser les risques de rejet aigu. Les années 1970 se caractérisent par deux amélioration majeures : celle du typage HLA-DR et l'apparition des inhibiteurs de la calcineurine (Cyclosporine A). Ce dernier restera l'agent de premier choix jusqu'aux alentours des années 1990 où apparaissaient de nouveaux immunosuppresseurs, tels que les inhibiteurs mTOR (siroli- mus) et les inhibiteurs de l'inosine monophosphate déshydrogénase (mycophénolate mofétil), par exemple. En conclusion, la transplantation rénale a été une des premières transplantations d'organes solides pratiquées sur l'homme avec de nombreux essais cliniques impliquant une multitude d'acteurs. Malgré des périodes de hauts et de bas, les avancements techniques ont été notables, ce qui a été très favorable en terme de survie pour les patients nécessitant une greffe. 1.2. Le lymphocèle La greffe rénale, comme toute autre acte chirurgical, comporte des risques et une morbidité spécifique. Le lymphocèle a la prévalence la plus élevée, qui peut aller de 0.6 à 51% 1-3 avec des variations entre les études. Le lymphocèle est défini comme une collection post opératoire de liquide lymphatique dans une cavité non épithélialisée et n'est pas causée par une fuite urinaire ou une hémorragie1, 4. Historiquement, le lymphocèle a été décrit pour la première fois dans la littérature médicale dans les années 1950, par Kobayashi et Inoue5 en chirurgie gynécologique. Par la suite Mori et al.6 en 1960 documentent la première série d'analyse de lymphocèles. En 1969 le lymphocèle est décrit pour la première fois par Inociencio et al.7 en tant que complication de greffe rénale. Sa pathogénèse n'est pas complètement élucidée, cependant plusieurs facteurs de risque ont été identifiés tels que : la ligature inadéquate des vaisseaux lymphatiques lors de la dissection des vaisseaux iliaques du donneur et de la préparation du greffon, le BMI, les diurétiques, l'anticoagulation (héparine), les hautes doses de stéoïdes, certains agents immunosuppresseurs (sirolimus), le diabète, les problèmes de cicatrisation, une hypoalbuminémie, une chirurgie rétropéritonéale préalable et le rejet aigu de greffe. (Tableau 1) Une symptomatologie peut être présente ou absente : elle découle directement de la localisation et de la taille de la collection8, 9, 10. Lorsqu'on se trouve devant un tableau de lymphocèle asymptomatique, la découverte se fait de manière fortuite lors d'un contrôle de suivi de greffe11, 12 cliniquement ou par échographie. En cas de lymphocèle non significatif cela ne requiert aucun traitement. Au contraire, lorsqu'il atteint une certaines taille il provoque un effet de masse et de compression qui provoque la symptomatologie. Cette dernière est peu spécifique et apparait en moyenne entre 2 semaines et 6 mois 13 après la greffe. Le patient va se présenter avec un tableau pouvant aller de la simple douleur abdominale en passant par un oedème du membre inférieur ou, dans de plus rares cas, une thrombose veineuse profonde sera le seul signe consécutif au lymphocèle14, 15. La plupart du temps on observera des valeurs de créatinine élevées, signant une souffrance rénale. Le diagnostic du lymphocèle peut se faire selon plusieurs techniques. La plus utilisée est la ponction à l'aiguille fine sous guidage ultrasonographique4. L'analyse du liquide ponctionné permet de différencier un lymphocèle d'un urinome. Les autres techniques existantes sont : la ponction après injection de carmin d'indigo15, un pyelogramme intraveineux et un lymphangiogramme16, le CT-Scan ou l'IRM15. Le dosage sanguin d'IL6 et IL8 est parfois utilisé pour déterminer si le lymphocèle est infecté.15 Suite à l'apparition d'une collection symptomatique; le rein transplanté peut être dans une situation à risque pour laquelle un traitement doit être entrepris. A l'heure actuelle, il n'existe pas de solution universelle dans la prévention et le traitement de ce type de complication. Les solutions sont multiples et dépendent principalement de la localisation et de la taille de la collection. Pendant de nombreuses années, le seul traitement du lymphocèle a été celui de l'aspiration percutanée simple. Cette dernière conduit cependant à un taux de récidive de presque 100%.17 Cette technique reste une solution utilisée principalement à visée diagnostique18, 19, 20, 21 ou pour soulager les patients à court terme15. Pour améliorer l'efficacité de cette technique on a fait appel à des agents sclérosants comme l'éthanol, la povidone-iodine, la tétracycline, la doxycycline ou de la colle de fibrine. Des complications chirurgicales ont cependant été rapportées, pouvant aller jusqu'au rejet de greffe22. La fenestration par laparoscopie a été décrite pour la première fois en 1991 par McCullough et al.23 Cette technique reste, de nos jours, la technique la plus utilisée pour le traitement du lymphocèle. Elle a de nombreux avantages : un temps de convalescence court, des pertes de sang minimes et une réalimentation rapide24, 25. On constate en outre la quasi absence de récidives après traitement11, 26. L'évaluation radiologique est très importante, car la marsupialisation par laparoscopie est limitée par l'emplacement et le volume de la collection. Ainsi, on évitera ce type de traite- ment lorsque la collection se situera postérieurement, à proximité de la vessie, de l'uretère ou du hile rénal. Dans ces situations, la laparotomie s'impose malgré l'augmentation de la morbidité liée à cette technique24. Actuellement on cherche à trouver une technique universelle du traitement des lymphocèles avec la chirurgie la moins invasive possible et le taux de récidive le plus faible possible. Malgré ses li- mites, la fenestration par laparoscopie apparaît comme une très bonne solution. Cette étude consiste en une évaluation rétrospective des traitements chirurgicaux de cette complication post-opératoire de la greffe rénale au CHUV (Centre Hospitalier Universitaire Vaudois) de 2003 à 2011. Le but est de recenser et analyser les différentes techniques que l'on observe actuellement dans la littérature et pouvoir ainsi proposer une technique idéale pour le CHUV.

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La maladie du greffon contre l’hôte (GvHD) est une complication majeure des greffes de cellules souches hématopoïétiques (HSCT) qui survient dans 30 à 70% des cas et peut causer la mort, malgré un traitement prophylactique bien conduit. Il existe donc une réelle demande clinique pour améliorer ces traitements prophylactiques. Parce que ces traitements prophylactiques reposent en général sur des agents immunosuppresseurs, ceux-ci contribuent à diminuer la reconstitution immunitaire du patient, ce qui a un impact défavorable sur les infections et les taux de rechute d’hémopathie maligne, et donc limite leur utilisation. Les immunoglobulines (IVIG) pourraient représenter une alternative intéressante puisqu’elles ont des propriétés immunomodulatrices et qu’elles sont de plus couramment utilisées en clinique pour traiter des patients ayant un déficit immunitaire. Leur capacité à réduire l’apparition et la sévérité de la GvHD, sans toutefois inhiber ou nuire à la reconstitution immunitaire chez le patient n’a néanmoins jamais été clairement démontrée. Les objectifs de ce projet sont donc d’évaluer l’efficacité des IVIG à réduire l’incidence et la sévérité de la GvHD dans un modèle murin humanisé de GvHD, ainsi que de déterminer le mécanisme d’action des IVIG. Ce modèle consiste à injecter des huPBMCs à des souris immunodéprimées ne pouvant les rejeter. Les résultats obtenus suggèrent que les IVIG possèdent un effet immunomodulateur permettant de réduire les signes cliniques et de retarder l’apparition de la GvHD, tout en permettant l’apparition de cellules NK. Les IVIG agiraient de façon indirecte sur les huPBMCs afin d’induire l’apparition des cellules NK.

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Le suivi thérapeutique est recommandé pour l’ajustement de la dose des agents immunosuppresseurs. La pertinence de l’utilisation de la surface sous la courbe (SSC) comme biomarqueur dans l’exercice du suivi thérapeutique de la cyclosporine (CsA) dans la transplantation des cellules souches hématopoïétiques est soutenue par un nombre croissant d’études. Cependant, pour des raisons intrinsèques à la méthode de calcul de la SSC, son utilisation en milieu clinique n’est pas pratique. Les stratégies d’échantillonnage limitées, basées sur des approches de régression (R-LSS) ou des approches Bayésiennes (B-LSS), représentent des alternatives pratiques pour une estimation satisfaisante de la SSC. Cependant, pour une application efficace de ces méthodologies, leur conception doit accommoder la réalité clinique, notamment en requérant un nombre minimal de concentrations échelonnées sur une courte durée d’échantillonnage. De plus, une attention particulière devrait être accordée à assurer leur développement et validation adéquates. Il est aussi important de mentionner que l’irrégularité dans le temps de la collecte des échantillons sanguins peut avoir un impact non-négligeable sur la performance prédictive des R-LSS. Or, à ce jour, cet impact n’a fait l’objet d’aucune étude. Cette thèse de doctorat se penche sur ces problématiques afin de permettre une estimation précise et pratique de la SSC. Ces études ont été effectuées dans le cadre de l’utilisation de la CsA chez des patients pédiatriques ayant subi une greffe de cellules souches hématopoïétiques. D’abord, des approches de régression multiple ainsi que d’analyse pharmacocinétique de population (Pop-PK) ont été utilisées de façon constructive afin de développer et de valider adéquatement des LSS. Ensuite, plusieurs modèles Pop-PK ont été évalués, tout en gardant à l’esprit leur utilisation prévue dans le contexte de l’estimation de la SSC. Aussi, la performance des B-LSS ciblant différentes versions de SSC a également été étudiée. Enfin, l’impact des écarts entre les temps d’échantillonnage sanguins réels et les temps nominaux planifiés, sur la performance de prédiction des R-LSS a été quantifié en utilisant une approche de simulation qui considère des scénarios diversifiés et réalistes représentant des erreurs potentielles dans la cédule des échantillons sanguins. Ainsi, cette étude a d’abord conduit au développement de R-LSS et B-LSS ayant une performance clinique satisfaisante, et qui sont pratiques puisqu’elles impliquent 4 points d’échantillonnage ou moins obtenus dans les 4 heures post-dose. Une fois l’analyse Pop-PK effectuée, un modèle structural à deux compartiments avec un temps de délai a été retenu. Cependant, le modèle final - notamment avec covariables - n’a pas amélioré la performance des B-LSS comparativement aux modèles structuraux (sans covariables). En outre, nous avons démontré que les B-LSS exhibent une meilleure performance pour la SSC dérivée des concentrations simulées qui excluent les erreurs résiduelles, que nous avons nommée « underlying AUC », comparée à la SSC observée qui est directement calculée à partir des concentrations mesurées. Enfin, nos résultats ont prouvé que l’irrégularité des temps de la collecte des échantillons sanguins a un impact important sur la performance prédictive des R-LSS; cet impact est en fonction du nombre des échantillons requis, mais encore davantage en fonction de la durée du processus d’échantillonnage impliqué. Nous avons aussi mis en évidence que les erreurs d’échantillonnage commises aux moments où la concentration change rapidement sont celles qui affectent le plus le pouvoir prédictif des R-LSS. Plus intéressant, nous avons mis en exergue que même si différentes R-LSS peuvent avoir des performances similaires lorsque basées sur des temps nominaux, leurs tolérances aux erreurs des temps d’échantillonnage peuvent largement différer. En fait, une considération adéquate de l'impact de ces erreurs peut conduire à une sélection et une utilisation plus fiables des R-LSS. Par une investigation approfondie de différents aspects sous-jacents aux stratégies d’échantillonnages limités, cette thèse a pu fournir des améliorations méthodologiques notables, et proposer de nouvelles voies pour assurer leur utilisation de façon fiable et informée, tout en favorisant leur adéquation à la pratique clinique.

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Involvement of the central or peripheral nervous system, frequently present in systemic inflammatory immune disorders, has to be considered a severe threat and requires aggressive immunosuppressive treatment to achieve rapid remission. This is usually obtained with high-dose systemic corticosteroids combined with cyclophosphamide. Once remission is obtained, immunosuppressive agents with a more favorable safety profile are needed to exert a corticosteroid-sparing effect and minimize adverse events. New therapeutic approaches are currently developed to treat autoimmune diseases, mostly linked to the definition of new indications for biological agents such as TNF-alpha antagonists and rituximab.

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The number of pregnant women receiving immunosuppressive therapy is increasing. Use of immunosuppressants during pregnancy is indicated for anti-rejection therapy in transplantation patients and treatment of autoimmune diseases. Despite the maternal and fetal risks of these pregnancies, the proportion of surviving infants is improving and the possibility that a pregnancy could occur in these women during their childbearing years should be considered. All immunosuppressant drugs and their metabolites cross the placenta, raising questions about the long-term outcome of the children exposed to these agents in utera. There is no increased risk of congenital anomalies. However, there is an elevated incidence of prematurity, intrauterine growth retardation (IUGR) and therefore low birthweight, as well as maternal hypertension and preeclampsia. The most frequent neonatal complications are those associated with prematurity and IUGR, as well as adrenal insufficiency with corticosteroids, immunological disturbances with azathioprine and cyclosporin, and hyperkalemia with tacrolimus. The long-term follow-up of infants exposed to immunosuppressants in utero is still limited and experimental studies raise the question whether there could be an increased incidence at adult age of some pathologies including renal insufficiency, hypertension and diabetes. The follow-up of these infants should be carefully organized and multidisciplinary, taking the perinatal context into account.

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Cardiac arrest during heart surgery is a common procedure and allows the surgeon to perform surgical procedures in an environment free of blood and movement. Using a model of isolated rat heart, the authors compare a new cardioplegic solution containing histidine-tryptophan-glutamate (group 2) with the histidine-tryptophan-alphacetoglutarate (group 1) routinely used by some cardiac surgeons. To assess caspase, IL-8 and KI-67 in isolated rat hearts using immunohistochemistry. 20 Wistar male rats were anesthetized and heparinized. The chest was opened, cardioctomy was performed and 40 ml/kg of the appropriate cardioplegic solution was infused. The hearts were kept for 2 hours at 4ºC in the same solution, and thereafter, placed in the Langendorff apparatus for 30 minutes with Ringer-Locke solution. Immunohistochemistry analysis of caspase, IL-8, and KI-67 were performed. The concentration of caspase was lower in group 2 and Ki-67 was higher in group 2, both P<0.05. There was no statistical difference between the values of IL-8 between the groups. Histidine-tryptophan-glutamate solution was better than histidine-tryptophan-alphacetoglutarate solution because it reduced caspase (apoptosis), increased KI-67 (cell proliferation), and showed no difference in IL-8 levels compared to group 1. This suggests that the histidine-tryptophan-glutamate solution was more efficient than the histidine-tryptophan-alphacetoglutarate for the preservation of hearts of rat cardiomyocytes.

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Perianal fistulizing Crohn's disease is one of the most severe phenotypes of inflammatory bowel diseases. Combined therapy with seton placement and anti-TNF therapy is the most common strategy for this condition. The aim of this study was to analyze the rates of complete perianal remission after combined therapy for perianal fistulizing Crohn's disease. This was a retrospective observational study with perianal fistulizing Crohn's disease patients submitted to combined therapy from four inflammatory bowel diseases referral centers. We analyzed patients' demographic characteristics, Montreal classification, concomitant medication, classification of the fistulae, occurrence of perianal complete remission and recurrence after remission. Complete perianal remission was defined as absence of drainage from the fistulae associated with seton removal. A total of 78 patients were included, 44 (55.8%) females with a mean age of 33.8 (±15) years. Most patients were treated with Infliximab, 66.2%, than with Adalimumab, 33.8%. Complex fistulae were found in 52/78 patients (66.7%). After a medium follow-up of 48.2 months, 41/78 patients (52.6%) had complete perianal remission (95% CI: 43.5%-63.6%). Recurrence occurred in four (9.8%) patients (95% CI: 0.7%-18.8%) in an average period of 74.8 months. Combined therapy lead to favorable and durable results in perianal fistulizing Crohn's disease.

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Microleakage can be related to margin misfit. Also, traditional microleakage techniques are time-consuming. This study evaluated the existence of correlation between in vitro margin fit and a new microleakage technique for complete crowns cemented with 3 different luting agents. Thirty human premolars were prepared for full-coverage crowns with a convergence angle of 6 degrees, chamfer margin of 1.2 mm circumferentially, and occlusal reduction of 1.5 mm. Ni-Cr cast crowns were cemented with either zinc phosphate (ZP) (S.S. White), resin-modified glass-ionomer (RMGI) (Rely X Luting Cement) or a resin-based luting agent (RC) (Enforce). Margin fit (seating discrepancy and margin gap) was evaluated according to criteria in the literature under microscope with 0.001 mm accuracy. After thermal cycling, crowns were longitudinally sectioned and microleakage scores at tooth-cement interface were obtained and recorded at ×100 magnification. Margin fit parameters were compared with the one-way ANOVA test and microleakage scores with Kruskal-Wallis and Dunn's tests (alpha=0.05). Correlation between margin fit and microleakage was analyzed with the Spearman's test (alpha=0.05). Seating discrepancy and marginal gap values ranged from 81.82 µm to 137.22 µm (p=0.117), and from 75.42 µm to 78.49 µm (p=0.940), respectively. Marginal microleakage scores were ZP=3.02, RMGI=0.35 and RC=0.12 (p<0.001), with no differences between RMGI and RC scores. The correlation coefficient values ranged from -0.27 to 0.30 (p>0.05). Conclusion: Margin fit parameters and microleakage showed no strong correlations; cast crowns cemented with RMGI and RC had lower microleakage scores than ZP cement.

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Dental roots that have been exposed to the oral cavity and periodontal pocket environment present superficial changes, which can prevent connective tissue reattachment. Demineralizing agents have been used as an adjunct to the periodontal treatment aiming at restoring the biocompatibility of roots. OBJECTIVE: This study compared four commonly used demineralizing agents for their capacity of removing smear layer and opening dentin tubules. METHODS: Fifty fragments of human dental roots previously exposed to periodontal disease were scaled and randomly divided into the following groups of treatment: 1) CA: demineralization with citric acid for 3 min; 2) TC-HCl: demineralization with tetracycline-HCl for 3 min; 3) EDTA: demineralization with EDTA for 3 min; 4) PA: demineralization with 37% phosphoric acid for 3 min; 5) Control: rubbing of saline solution for 3 min. Scanning electron microscopy was used to check for the presence of residual smear layer and for measuring the number and area of exposed dentin tubules. RESULTS: Smear layer was present in 100% of the specimens from the groups PA and control; in 80% from EDTA group; in 33.3% from TC-HCl group and 0% from CA group. The mean numbers of exposed dentin tubules in a standardized area were: TC-HCl=43.8±25.2; CA=39.3±37; PA=12.1±16.3; EDTA=4.4±7.5 and Control=2.3±5.7. The comparison showed significant differences between the following pairs of groups: TC-HCl and Control; TC-HCl and EDTA; CA and Control; and CA and EDTA. The mean percentages of area occupied by exposed dentin tubules were: CA=0.12±0.17%; TC-HCl=0.08±0.06%; PA=0.03±0.05%; EDTA=0.01±0.01% and Control=0±0%. The CA group differed significantly from the others except for the TC-HCl group. CONCLUSION: There was a decreasing ability for smear layer removal and dentin tubule widening as follows: AC>TC-HCl>PA>EDTA. This information can be of value as an extra parameter for choosing one of them for root conditioning.

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This study aimed to evaluate the effects of a flavor-containing dentifrice on the formation of volatile sulphur compounds (VSCs) in morning bad breath. A two-step, blinded, crossover, randomized study was carried out in 50 dental students with a healthy periodontium divided into two experimental groups: flavor-containing dentifrice (test) and non-flavor-containing dentifrice (control). The volunteers received the designated dentifrice and a new toothbrush for a 3 X/day brushing regimen for 2 periods of 30 days. A seven-day washout interval was used between the periods. The assessed parameters were: plaque index (PI), gingival index (GI), organoleptic breath scores (ORG), VSC levels (as measured by a portable sulphide monitor) before (H1) and after (H2) cleaning of the tongue, tongue coating (TC) wet weight and BANA test from TC samples. The intra-group analysis showed a decrease in ORG, from 3 to 2, after 30 days for the test group (p < 0.05). The inter-group analysis showed lower values in ORG, H1 and H2 for the test group (p < 0.05). There was no difference between the amount of TC between groups and the presence of flavor also did not interfere in the BANA results between groups (p > 0.05). These findings suggest that a flavor-containing dentifrice seems to prevent VSCs formation in morning bad breath regardless of the amount of TC in periodontally healthy subjects.

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OBJECTIVE: The aim of this study was to evaluate the morphology of glass (GF), carbon (CF) and glass/carbon (G/CF) fiber posts and their bond strength to self or dual-cured resin luting agents. MATERIAL AND METHODS: Morphological analysis of each post type was conducted under scanning electron microscopy (SEM). Bond strength was evaluated by microtensile test after bisecting the posts and re-bonding the two halves with the luting agents. Data were subjected to two-way ANOVA and Tukey's test (α=0.05). Failure modes were evaluated under optical microscopy and SEM. RESULTS: GF presented wider fibers and higher amount of matrix than CF, and G/CF presented carbon fibers surrounded by glass fibers, and both involved by matrix. For CF and GF, the dual-cured material presented significantly higher (p<0.05) bond strength than the self-cured agent. For the dual agent, CF presented similar bond strength to GF (p>0.05), but higher than that of G/CF (p<0.05). For the self-cured agent, no significant differences (p>0.05) were detected, irrespective of the post type. For GF and G/CF, all failures were considered mixed, while a predominance of adhesive failures was detected for CF. CONCLUSION: The bonding between fiber posts and luting agents was affected by the type of fibers and polymerization mode of the cement. When no surface treatment of the post is performed, the bonding between glass fiber post and dual-cured agent seems to be more reliable.

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The development of new anti-cancer drugs of algal origin represents one of the least explored frontiers in medicinal chemistry. In this regard, the diversity of micro- and macroalgae found in Brazilian coastal waters can be viewed as a largely untapped natural resource. In this report, we describe a comparative study on the cytotoxic properties of extracts obtained from the Laurencia complex: Laurencia aldingensis, L. catarinensis, L. dendroidea, L. intricata, L. translucida, L. sp, and Palisada flagellifera. All of these species were collected in the coastal waters of the State of Espírito Santo, Brazil. Four out of the twelve samples initially investigated were found to show significant levels of toxicity towards a model tumor cell line (human uterine sarcoma, MES-SA). The highest levels of cytotoxicity were typically associated with non-polar (hexane) algal extracts, while the lowest levels of cytotoxicity were found with the corresponding polar (methanol) extracts. In this report, we also describe a biological model currently in development that will not only facilitate the search for new anti-cancer drug candidates of algal origin, but also permit the identification of compounds capable of inducing the destruction of multi-drug resistant tumors with greater efficiency than the pharmaceuticals currently in clinical use.

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A case-control study was carried out in litters of 1 to 7-day-old piglets to identify the main infectious agents involved with neonatal diarrhea in pigs. Fecal samples (n=276) from piglets were collected on pig farms in the State of Rio Grande do Sul, Brazil, from May to September 2007. Litters with diarrhea were considered cases (n=129) and normal litters (n=147) controls. The samples were examined by latex agglutination test, PAGE, conventional isolating techniques, ELISA, PCR, and microscopic methods in order to detect rotavirus, bacterial pathogens (Escherichia coli, Clostridium perfringens type A and C, and Clostridium difficile), and parasites (Coccidian and Cryptosporidium spp.). Outbreaks of diarrhea were not observed during sampling. At least one agent was detected in fecal samples on 25 out of 28 farms (89.3%) and in 16 farms (57.1%) more than one agent was found. The main agents diagnosed were Coccidia (42.86%) and rotavirus (39.29%). The main agents identified in litters with diarrhea were Clostridium difficile (10.6%), Clostridium perfringens type A (8.8%) and rotavirus (7.5%); in control litters, Clostridium difficile (16.6%) and Coccidian (8.5%). Beta hemolytic Escherichia coli and Clostridium perfringens type C were not detected. When compared with controls, no agent was significantly associated with diarrhea in case litters. These findings stress the need for caution in the interpretation of laboratorial diagnosis of mild diarrhea in neonatal pigs, as the sole detection of an agent does not necessarily indicate that it is the cause of the problem.

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In this work we investigate knowledge acquisition as performed by multiple agents interacting as they infer, under the presence of observation errors, respective models of a complex system. We focus the specific case in which, at each time step, each agent takes into account its current observation as well as the average of the models of its neighbors. The agents are connected by a network of interaction of Erdos-Renyi or Barabasi-Albert type. First, we investigate situations in which one of the agents has a different probability of observation error (higher or lower). It is shown that the influence of this special agent over the quality of the models inferred by the rest of the network can be substantial, varying linearly with the respective degree of the agent with different estimation error. In case the degree of this agent is taken as a respective fitness parameter, the effect of the different estimation error is even more pronounced, becoming superlinear. To complement our analysis, we provide the analytical solution of the overall performance of the system. We also investigate the knowledge acquisition dynamic when the agents are grouped into communities. We verify that the inclusion of edges between agents (within a community) having higher probability of observation error promotes the loss of quality in the estimation of the agents in the other communities.

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The free H(2)xspa ligands [xspa = pspa, Clpspa, tspa or fspa where p = 3-(phenyl), Clp = 3-(2-chlorophenyl), t = 3-(2-thienyl), f = 3-(2-furyl) and spa = 2-sulfanylpropenoato], their Zn(II) complexes of formula [HQ](2)[Zn(xspa)(2)] (HQ=diisopropylammonium) and the Cd(II) equivalents were prepared and characterized by elemental analysis and by IR, Raman and NMR ((1)H, (13)C) spectroscopy. X-Ray studies of the crystal structures of [HQ](2)[Zn(pspa)(2)], [HQ](2)[Zn(Clpspa)2], [HQ](2)[Zn(tspa)(2)] and [HQ](2)[Zn(fspa)(2)] show that the zinc atom is coordinated to two O atoms and two S atoms of the ligands in a distorted tetrahedral ZnO(2)S(2) environment. In the structures of [HQ](2)[Cd(pspa)(2)] and [HQ](2)[Cd(Clpspa)(2)] the cadmium atom is coordinated to three S atoms and two carboxylato O atoms of the ligands in a distorted trigonal bipyramidal environment. The interchange of ligands between Zn( II) and Cd( II) was studied by (113)Cd NMR spectroscopy. The in vitro protective effect of H(2)xspa and their Zn( II) complexes against Cd toxicity was investigated using the human hepatocarcinoma HepG2 cell line and the pig renal proximal tubule LLC-PK1 cell line. The incorporation of Zn( II) was found to be relevant in the case of H(2)pspa, with an increase observed in the cell viability of the LCC-PK1 cells with respect to the value for the free ligand.