993 resultados para African literature
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Cette dissertation traite des (re)configurations postcoloniales de la résistance et de la négociation comme concepts permettant d’aborder les représentations des conflits nationaux dans les littératures Africaines contemporaines. Ensemble, ces concepts ouvrent de nouvelles voix et possibilités de se remémorer, de raconter, et de lire la violence en problématisant non seulement les discours sur la guerre civile en Afrique, mais aussi les conceptions d’histoire nationale, de la mémoire, et de leur représentation. Si cette étude cherche à reconfigurer la négociation et la résistance au-delà des définitions qui tendent à les opposer, elle se consacre surtout à développer la notion de négociation comme stratégie de dépassement, de lecture, et d’écriture, qui, néanmoins, ne vise pas de résolution. La négociation implique ainsi une conception pluraliste d’un pouvoir d’action sociale, politique, et culturelle. Cette dissertation avance que la négociation est un concept d’écriture et de lecture qui intervient dans les événements, discours, et pratiques de remémoration en prenant compte de leurs multiplicités et définitions instables. Cette étude explore les manières selon lesquelles Nuruddin Farah, Chenjerai Hove, Yvonne Vera, Chimamanda Adichie, et Sefi Atta déploient la négociation et la résistance comme outils d’engagement esthétique et sociopolitique dans la narration de la violence en Somalie, au Zimbabwe, et au Nigeria. En outre, la négociation marque mon analyse de l’intervention des textes dans les discours d’historiographie et de représentation. Si ces romans mettent en exergue la généalogie complexe du conflit postcolonial, ils négocient aussi les implications multiples, incluant la leur, dans les questions problématiques de la responsabilité et de la représentation. La vii négociation représente un acte conscient à travers lequel nous reconnaissons l’instabilité de toute bataille politique, morale, ou éthique sans pour autant céder à un cynisme paralysant. De par son approche négociée et interdisciplinaire, cette dissertation ne fait pas qu’entrer en débat avec des discours multiples des études postcoloniales, Africaines, et littéraires. Elle intervient aussi dans les conceptions de la nation, la violence, la mémoire, la responsabilité, et la justice selon les études philosophiques, politiques, et culturelles. Outre les critiques littéraires, les chapitres interrogent les théories de penseurs tels Ngugi wa Thiong’o, David Jefferess, Pheng Cheah, et Wole Soyinka. Cette approche éclectique reflète l’attention des romans à la complexité irréductible des responsabilités individuelles et collectives dans les récits d’histoire et d’appartenance nationales. Cet engagement négocié avec les questions entourant la postcolonialité, malgré la dominance actuelle des discours de la globalisation, permet de reconceptualiser l’approche postcoloniale pour contrer les analyses déhistorisées et décontextualisées des conflits sociopolitiques en Afrique. Le chapitre 1 élabore les concepts clés de la dissertation. Le chapitre 2 explore la résistance et la négociation dans le langage figuré métonymique dans les représentations de la guerre en Somalie. Le chapitre 3 se consacre à l’analyse de la figure de la spectralité dans la narration de l’histoire et de la violence nationales au Zimbabwe. Finalement, le chapitre 4 négocie les concepts de représentation et de responsabilité dans les récits du trauma postcolonial au Nigeria. viii Mots-clés : négociation, résistance, littératures africaines, violence, responsabilité, nation, représentation
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“Spaces of Order” argues that the African novel should be studied as a revolutionary form characterized by aesthetic innovations that are not comprehensible in terms of the novel’s European archive of forms. It does this by mapping an African spatial order that undermines the spatial problematic at the formal and ideological core of the novel—the split between a private, subjective interior, and an abstract, impersonal outside. The project opens with an examination of spatial fragmentation as figured in the “endless forest” of Amos Tutuola’s The Palmwine Drinkard (1952). The second chapter studies Chinua Achebe’s Things Fall Apart (1958) as a fictional world built around a peculiar category of space, the “evil forest,” which constitutes an African principle of order and modality of power. Chapter three returns to Tutuola via Ben Okri’s The Famished Road (1991) and shows how the dispersal of fragmentary spaces of exclusion and terror within the colonial African city helps us conceive of political imaginaries outside the nation and other forms of liberal political communities. The fourth chapter shows Nnedi Okorafor—in her 2014 science-fiction novel Lagoon—rewriting Things Fall Apart as an alien-encounter narrative in which Africa is center-stage of a planetary, multi-species drama. Spaces of Order is a study of the African novel as a new logic of world making altogether.
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These 18 papers on aspects of violence against children add to a growing body of African literature that tends to focus on four major themes. The first three are generic to research worldwide, and include efforts to uncover the extent of adverse experiences during childhood, describe the effects on health and well-being, and examine professional practices, concepts and myths. The fourth theme is more particular to Africa, and is focused on understanding how to protect children within the context of poverty, some harmful traditional practices and community violence. Despite best efforts by researchers and child rights advocates, there are missing elements in the research to date, including scant focus on the problems of emotional abuse and neglect, and limited attention to evaluation of the effectiveness of prevention and care programs.
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Este estudo teve a finalidade de descrever, num corpus literário de iniciação, tanto a metáfora conceptual e suas manifestações lingüísticas quanto à intertextualidade, como caminhos possíveis para um processo de compreensão construtivo e autônomo, em textos de língua portuguesa produzidos em culturas diferentes. Selecionamos, como material de investigação dos aspectos estudados, na literatura brasileira, uma trilogia metaliterária de Lygia Bojunga Nunes, na literatura portuguesa, dois contos de Sophia de Mello Breyner Andresen, e na literatura africana, optamos pela representação moçambicana com uma novela de Mia Couto. As obras das duas primeiras autoras são lidas por jovens entre 14 a 17 anos nos seus países de origem e a obra de Mia Couto está aqui relacionada por ser uma possibilidade e um enriquecimento para o leitor em formação. Trabalhamos com a metáfora inserida nos fundamentos da Semântica cognitiva, porque traz como preceito básico o desvelamento das associações que vão embasar nossos esquemas mentais e cujo conhecimento vai-nos habilitando a uma autonomia para relacionar sentidos e perceber que até a mais obscura emissão vai ganhar ares de previsibilidade por conta das nossas experiências, dos textos que buscamos na memória e do contexto que construímos com os dados lingüísticos que preenchem a moldura de um dado cenário. A metáfora, porém, se mostrou produtiva em nossas análises porque associamos a sua gênese conceptual com a sua função pragmática. É nessa fusão que ela se faz língua, se faz pujante, desviante e revela para o interlocutor as marcas que a remetem para a circularidade original, ou seja, o conceito da qual ela foi gerida. Verificamos, na aplicação da teoria no corpus analisado, que, através dos fundamentos da metáfora conceptual e da intertextualidade, podemos compreender o que é universal e o que é cultural nas nossas expressões literárias e que a fronteira entre essas duas dimensões não fratura o diálogo que se faz urgente e necessário, para a defesa de uma cultura lusófona
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The aim of this article is to analyse the novel "Na die geliefde land" (1972) by Karel Schoeman, by interpreting the function of 'hulle' ('they') as a category of alienation/distancing. Schoeman presented a future vision of South Africa controlled by an unidentified group of 'them' and showed Afrikaners as a marginalized group, forced to live on farms. A narrow political interpretation dominated in the reception of this book, which was treated as a simulation of the development of the political situation in South Africa. The key argument of this article is that the indeterminate representation of the situation after the revolution is not a weakness of this novel, but a conscious strategy of the author. The article argues that problems concerning political revolution ('Who', 'Why', 'When') are not that relevant in a reading of the novel because "Na die geliefde land" deals mainly with an Afrikaner community’s reactions to a changed situation.
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Plusieurs monographies récentes se sont intéressées à la traduction des littératures africaines europhones (Gyasi 2006, Bandia 2008, Batchelor 2009), faisant valoir le concept d’autotraduction (au sens métaphorique) et insistant sur le fait que ces écritures sont porteuses d’une oralité ou de marques linguistiques issues des langues parlées par les écrivains. Toutefois, la question de l’hybridité comme point de jonction entre littératures orales et écrites a encore rarement été examinée sous un angle poétique et c’est précisément dans cet esprit que cette recherche a été entreprise. Dans un premier temps, à partir des ouvrages originaux de six auteurs, trois d’expression littéraire anglaise (Farah, Hove et Armah) et trois d’expression littéraire française (Waberi, Adiaffi et Djebar), je montre en quoi ces écritures méritent d’être qualifiées de poétiques avant de mettre cette esthétique en relation avec le patrimoine littéraire de chacun des auteurs du corpus; ponctuellement, d’autres affiliations littéraires sont mises en évidence. Cette poétique est examinée dans sa dimension mélopoéique (Pound 1954), c’est-à-dire sous l’angle des structures audibles, appelées aussi figures de style jouant sur la forme phonétique des mots (Klein-Lataud 2001). Dans un second temps, j’examine comment cette poétique sonore a été recréée, tant de manière qualitative que quantitative, dans les traductions de Bardolph, de Richard et de J. et R. Mane (pour les auteurs d’expression anglaise) et de Garane, de Katiyo et de Blair (pour les auteurs d’expression française). Les enjeux associés à la réactivation des structures poétiques sonores sont mis en évidence dans le dernier chapitre qui propose un tour d’horizon des modalités de « consommation » de l’objet littéraire et qui s’achève sur les questions soulevées par la progression du livre audio. La méthodologie élaborée dans ce cadre s’inspire essentiellement de Berman (1995) et de Henry (2003). La conceptualisation de la poétique sonore, telle que mise en œuvre dans le contexte particulier de ces littératures, fait appel aux paradigmes de valence traductive (Folkart 2007) et de traduction métonymique (Tymoczko 1999). Par ailleurs, cette recherche s’appuie sur la récente thèse de doctorat de Fraser (2007) consacrée à la théorisation du sonore en traduction.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Presente en la literatura africana desde sus más tempranas manifestaciones escritas, el género autobiográfico se inscribe en una práctica que en principio resulta ajena a una cultura como la africana, centrada principalmente en fomentar valores destinados a preservar la cohesión del grupo. En África, la práctica autobiográfica nace del contacto con la Occidente, y más específicamente de ciertos agentes culturales propiciados por el nuevo sistema educativo, la prensa colonial y la labor de antropólogos y sociólogos. En el presente artículo realizaremos un recorrido a través de estos tres grandes ámbitos con objeto de analizar, tomando como ejemplo los primeros textos literarios femeninos africanos, la destreza de las escritoras a la hora de conciliar dos aspectos en principio tan antagónicos como la narración autodiegética y la transmisión de valores grupales.
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In the study of African literature in Portuguese language, the theme importance of memory is done by contact those literary works have with the context in which they operate. This study aims to reflect how memory as social element becomes an agent of the composition of literary structure in the O Vendedor de Passados (2004), by José Eduardo Agualusa. Therefore, we have as reference the critical method developed by Antonio Candido (1976), regarding the critical dialectic, in order to understand how such a throwback acts in the structuring of the romance in a relationship with both structural and thematic elements. Firstly, it presents a panoramic reading the Angolan literary scene in the post-independence, relating this context with the route of writing of José Eduardo Agualusa. Then it performs the analysis of the relationships between narratives categories - narrator, characters, space, time - and the memorial element, keeping in mind that these categories would be constructed in dialogue with the memory. Lastly, there is the reflection on the dynamics between fiction and reality apprehended in novelistic discourse in which a seller of past figures in an analysis that takes place from the skeptical look on this work. As a theoretical approach, we highlight mainly readings: Hampaté-Bâ (2010), Laura Padilla (2007), Tania Macêdo (2008) for the observation of the specific African context quickened in the novel; Tedesco (2004), Halbwachs (2006), Le Goff (2003) regarding the conceptualisation of memory; and Landesman (2006), Krause (2004), Gai (1997) in cutting the skeptical outlook with which the romance dialogues
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Pós-graduação em Ciências Sociais - FCLAR
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The aim of this final essay is to study the writing practice of contemporary writers from Guinea Bissau, one of the countries of the former Portuguese colony, where the literature has developed very late, due to the lack of socio-cultural conditions for the development of the this practice. This happened because the country was delay was under colonial exploitation for a long time, under the command of the portuguese government. Among the elements that explain this situation is the presence of a restrictive and longcolonial education policy.The interest of this research consists in issues relating to the practice of writing and identity, It is an exploratory study which aims to gather information and reflect a) on discourses of contemporary Guinean writers about their writing practice and b) journalistic and academic discourses about the writing practice of these writers. The search of the corpus is made mainly on the Internet and the time frame set for the talks is collected from 1990 to 2010. The issues that guide the research are: 1) How is the writing practice of these writers ?, 2) What is the purpose of writing in this socio-historical context?, 3) What are the consequences of this practice for the production of the identity of these individuals? The results have revealed that: the practice of writing have a important role in the production of Guineansubject identity, because it has been related to the identity and political movements; the use of native languages and Creole in these practices, is indicative of the attempt to build in writing, an identity for the self who writes and for the other represented. This identity speaks to the cultural manifestations of the African people
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Pós-graduação em Letras - FCLAS