12 resultados para AUSTRALOPITHECUS-AFARENSIS
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Comprendre l'évolution de la bipédie est un élément essentiel à la recherche en paléoanthropologie, car ce comportement est le trait le plus important utilisé pour identifier les fossiles comme appartenant à la lignée des hominines. La topographie de la surface infradiaphysaire du fémur et du tibia pourrait donner un aperçu du comportement locomoteur des espèces fossiles, mais n'a pas été étudiée de façon approfondie. Ce trait reflète directement les différences dans la locomotion, puisque la surface change de topographie pour mieux résister aux charges encourues par les mouvements réguliers. Le plan infradiaphysaire du fémur chez les humain est relativement plat, tandis que la surface est plus irrégulière chez les grands singes. Dans ce projet, les métaphyses du genou ont été étudiées d’une manière quantifiée afin de percevoir les différences entre espèces et mieux comprendre le développement ontogénique de ces traits. Les angles formés par les protrusions et les creux de ces surfaces ont été mesurés à partir de points de repère enregistrés en trois-dimensions sur les métaphyses du genou chez les humains, chimpanzés, gorilles, et orangs-outans, et chez trois fossiles Australopithecus afarensis, afin d’observer de l’effet de facteurs tel le stade de croissance et l’appartenance à une espèce sur la topographie des plaques de croissance du genou. Les angles d’obliquité du fémur et du tibia ont aussi été mesurés et analysés. Les résultats ont révélé que le stade développemental et l’appartenance à une espèce et, par association, le mode de locomotion, ont un effet significatif sur les métaphyses du genou. Il a également été constaté que les mesures d'Australopithecus afarensis chevauchent les valeurs trouvées chez les humains et chez les grands singes, ce qui suggère que cette espèce avait possiblement conservé une composante arboricole dans son comportement locomoteur habituel.
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Dans le cadre de ce mémoire, les relations entre morphologie, locomotion et croissance chez les hominoïdes sont analysées sous l'angle des proportions métaphysaires et de leur acquisition. Plusieurs niveaux d'analyse — intermembre, supérieur et inférieur — sont abordés dans une perspective ontogénique. La masse corporelle et la direction des charges influencent la morphologie des surfaces articulaires et métaphysaires mais aussi leur développement. Les charges étant dépendantes du mode locomoteur et celui-ci se modifiant en fonction de l'âge, on tente de voir à quel(s) moment(s) les changements proportionnels ont lieu et pourquoi ils apparaissent. Des mesures linéaires ont été recueillies sur l'humérus, le radius, le fémur et le tibia sur un échantillon squelettique des espèces H. sapiens, P. troglodytes, G. gorilla et P. pygmaeus. À partir de ces mesures et du calcul de certains ratios, des comparaisons intra et interspécifiques ont été réalisées. Les différences les plus significatives entre les espèces se dévoilent au niveau intermembre et sont relatives aux différents pourcentages d'utilisation des membres supérieurs ou inférieurs. Au sein des espèces, les résultats révèlent une similarité dans les réactions des surfaces métaphysaires au niveau intermembre, supérieur et inférieur. Les changements proportionnels ont lieu entre les stades 0 et 1 pour H. sapiens (première marché indépendante), entre les stades 2 et 4 pour P. troglodytes (majorité du poids corporel soutenue par les membres inférieurs) et entre les stades 3 et 5 pour G. gorilla (taille adulte et quadrupédie très majoritaire). Pour P. pygmaeus aucun stade en particulier n'a été ciblé par les analyses et cela concorde avec l'homogénéité de ses modes de locomotion employés au cours de la vie. Les différences proportionnelles répondent à des changements locomoteurs majeurs. Australopithecus afarensis est intermédiaire entre H. sapiens et les grands singes pour de nombreuses comparaisons. Au niveau du genou, les plus jeunes individus A. afarensis ne montrent pas de morphologie bipède, similaire aux humains.
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Chimpanzees have been the traditional referential models for investigating human evolution and stone tool use by hominins. We enlarge this comparative scenario by describing normative use of hammer stones and anvils in two wild groups of bearded capuchin monkeys (Cebus libidinosus) over one year. We found that most of the individuals habitually use stones and anvils to crack nuts and other encased food items. Further, we found that in adults (1) males use stone tools more frequently than females, (2) males crack high resistance nuts more frequently than females, (3) efficiency at opening a food by percussive tool use varies according to the resistance of the encased food, (4) heavier individuals are more efficient at cracking high resistant nuts than smaller individuals, and (5) to crack open encased foods, both sexes select hammer stones on the basis of material and weight. These findings confirm and extend previous experimental evidence concerning tool selectivity in wild capuchin monkeys (Visalberghi et al., 2009b; Fragaszy et al., 2010b). Male capuchins use tools more frequently than females and body mass is the best predictor of efficiency, but the sexes do not differ in terms of efficiency. We argue that the contrasting pattern of sex differences in capuchins compared with chimpanzees, in which females use tools more frequently and more skillfully than males, may have arisen from the degree of sexual dimorphism in body size of the two species, which is larger in capuchins than in chimpanzees. Our findings show the importance of taking sex and body mass into account as separate variables to assess their role in tool use. (C) 2011 Elsevier Ltd. All rights reserved.
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Nutcracking capuchins are mentioned in reports dating as far back as the sixteenth century,(1,2) as well as in Brazilian folklore.(3) However, it was barely a decade ago that primatologists ""discovered"" the spontaneous use of stones to crack nuts in a semi-free ranging group of tufted capuchin monkeys. Since then, we have found several more capuchin populations in savanna-like environments which(5-7) employ this form of tool use. The evidence so far only weakly supports geneti cally based behavioral differences between populations and does not suggest that dietary pressures in poor environments are proximate determinants of the likelihood of tool use. Instead, tool use within these capuchin populations seems to be a behavioral tradition that is socially learned and is primarily associated with more terrestrial habits. However, differences in the diversity of ""tool kits"" between populations remain to be understood.
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Evolutionary robitics is a branch of artificial intelligence concerned with the automatic generation of autonomous robots. Usually the form of the robit is predefined an various computational techniques are used to control the machine's behaviour. One aspect is the spontaneous generation of walking in legged robots and this can be used to investigate the mechanical requiements for efficient walking in bipeds. This paper demonstrates a bipedal simulator that spontaneously generates walking and running gaits. The model can be customized to represent a range of hominoid morphologies and used to predict performance paramets such as preferred speed and metabolic energy cost. Because it does not require any motion capture data it is particularly suitable for investigating locomotion in fossil animals. The predictoins for modern humans are highly accurate in terms of energy cost for a given speend and thus the values predicted for other bipeds are likely to be good estimates. To illustrate this the cost of transport is calculated for Australopithecus afarensis. The model allows the degree of maximum extension at the knee to be varied causing the model to adopt walking gaits varying from chimpanzee-like to human=like. The energy costs associated with these gait choices can thus be calculated and this information used to evaluate possible locomotor strategies in early hominids
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Recent studies of dental microwear and craniofacial mechanics have yielded contradictory interpretations regarding the feeding ecology and adaptations of Australopithecus africanus. As part of this debate, the methods used in the mechanical studies have been criticized. In particular, it has been claimed that finite element analysis has been poorly applied to this research question. This paper responds to some of these mechanical criticisms, highlights limitations of dental microwear analysis, and identifies avenues of future research.
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Le degré de rétention de l’arboricolisme dans le répertoire locomoteur des hominines fossiles du Pliocène est toujours matière à débat, les études ayant principalement porté sur la courbure des phalanges et la proportion des membres. Vu la récente découverte de DIK-1-1 (A. afarensis) et de la scapula qui lui est associée, l’étude de cet os d’un point de vue fonctionnel est intéressante, puisqu’il est directement impliqué dans la locomotion de presque tous les hominoïdes. Le but de cette étude est de tenter d’établir un lien entre l’orientation supéro-inférieure (SI) et antéro-postérieure (AP) de la cavité glénoïde de la scapula et les comportements locomoteurs chez les grands singes et l’humain moderne. Des analyses comparatives sur les adultes ont été réalisées pour 1) voir s’il existe des différences dans la morphologie étudiée entre les espèces et 2) voir si ces différences peuvent être expliquées par la taille corporelle. Des analyses ontogéniques ont aussi été réalisées pour voir si un accroissement de la taille corporelle pendant le développement et les changements locomoteurs qui y sont associés correspondent à un changement d’orientation de la cavité glénoïde. Les résultats montrent que les humains ont une cavité glénoïde qui est orientée moins supérieurement que les grands singes, mais que Pongo, bien qu’étant le plus arboricole, n’a pas l’orientation la plus supérieure. Les « knuckle-walkers » (Pan et Gorilla) se distinguent des autres hominoïdes avec une orientation de la surface glénoïde relative à l’épine plus inférieure. La taille corporelle ne semble pas influencer la morphologie étudiée, sauf parfois chez le gorille. Seuls l’humain et les mâles Pongo montrent un changement ontogénique dans l’orientation de la cavité glénoïde relativement à l’épine. Sur la base de ces résultats, l’orientation de la cavité glénoïde semble refléter partiellement la fonction du membre supérieur dans la locomotion, mais des recherches plus poussées sont nécessaires. Mots-Clés : Scapula, cavité glénoïde, grands singes, humains, locomotion, arboricolisme.
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El ser humano se clasifica como perteneciente al orden de los primates, suborden antropoideos, superfamilia hominoideos, familia homínidos y género homo (Young, 1976) Muchos aspectos de la evolución humana, son todavía hipotéticos; sin embargo las secuencias evolutivas son:Aegyptopithecus, Ramapithecus, australopithecus africanus, driopithecus, homo habilis, homo erectus, homo sapiens, homo sapiens sapiens. La hominización debió llevarse a cabo de forma gradual, a través de una serie de pasos evolutivos que desembocaron en el estado de hominización del hombre moderno. Se ha aceptados que en la hominización interaccionaron una serie de procesos: posición bípeda, utilización y fabricación de instrumentos, evolución del cerebro (incremento de su tamaño), establecimiento de cambios (estructurales), organización social, evolución de la mente, lenguaje y cultura. La teoría sintética y evolución del hombre permite comprender coherentemente los mecanismos que intervinieron en la evolución humana y son dos: variabilidad genética y selección natural. La primera reforma a través de la recombinación genética y las mutaciones. Estas últimas son la base primaria de la variabilidad genética. Aunque las tasas de mutación son bajas, ocurren continuamente en las poblaciones naturales. La variabilidad genética, materia prima de la evolución no es suficiente para explicar la evolución. Es necesario recurrir al mecanismo que Darwin expuso de la selección natural de las especies sólo los más aptos sobreviven. La selección natural es determinista y finalista. Si partimos, de la idea de que la evolución del hombre, ahora estará mas determinada por la selección cultural que por la natural, está claro que el psicólogo debe participar en el futuro evolutivo del hombre.
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The diet of early human ancestors has received renewed theoretical interest since the discovery of elevated d13C values in the enamel of Australopithecus africanus and Paranthropus robustus. As a result, the hominin diet is hypothesized to have included C4 grass or the tissues of animals which themselves consumed C4 grass. On mechanical grounds, such a diet is incompatible with the dental morphology and dental microwear of early hominins. Most inferences, particularly for Paranthropus, favor a diet of hard or mechanically resistant foods. This discrepancy has invigorated the longstanding hypothesis that hominins consumed plant underground storage organs (USOs). Plant USOs are attractive candidate foods because many bulbous grasses and cormous sedges use C4 photosynthesis. Yet mechanical data for USOs—or any putative hominin food—are scarcely known. To fill this empirical void we measured the mechanical properties of USOs from 98 plant species from across sub-Saharan Africa. We found that rhizomes were the most resistant to deformation and fracture, followed by tubers, corms, and bulbs. An important result of this study is that corms exhibited low toughness values (mean = 265.0 J m-2) and relatively high Young’s modulus values (mean = 4.9 MPa). This combination of properties fits many descriptions of the hominin diet as consisting of hard-brittle objects. When compared to corms, bulbs are tougher (mean = 325.0 J m-2) and less stiff (mean = 2.5 MPa). Again, this combination of traits resembles dietary inferences, especially for Australopithecus, which is predicted to have consumed soft-tough foods. Lastly, we observed the roasting behavior of Hadza hunter-gatherers and measured the effects of roasting on the toughness on undomesticated tubers. Our results support assumptions that roasting lessens the work of mastication, and, by inference, the cost of digestion. Together these findings provide the first mechanical basis for discussing the adaptive advantages of roasting tubers and the plausibility of USOs in the diet of early hominins.
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Comparative morphological and functional analyses of the skeletal remains of Oreopithecus bambolii, a hominoid from the Miocene Mediterranean island of Tuscany–Sardinia (Italy), provides evidence that bipedal activities made up a significant part of the positional behavior of this primate. The mosaic pattern of its postcranial morphology is to some degree convergent with that of Australopithecus and functionally intermediate between apes and early hominids. Some unique traits could have been selected only under insular conditions where the absence of predators and the limitation of trophic resources play a crucial role in mammalian evolution.
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Previous studies have suggested that modified bones from the Lower Paleolithic sites of Swartkrans and Sterkfontein in South Africa represent the oldest known bone tools and that they were used by Australopithecus robustus to dig up tubers. Macroscopic and microscopic analysis of the wear patterns on the purported bone tools, pseudo bone tools produced naturally by known taphonomic processes, and experimentally used bone tools confirm the anthropic origin of the modifications. However, our analysis suggests that these tools were used to dig into termite mounds, rather than to dig for tubers. This result indicates that early hominids from southern Africa maintained a behavioral pattern involving a bone tool material culture that may have persisted for a long period and strongly supports the role of insectivory in the early hominid diet.