952 resultados para ARN long non-codant
Resumo:
La maladie de Hirschsprung est une affection congénitale de la motilité intestinale caractérisée par un segment aganglionnaire dans le côlon terminal. Un criblage génétique par mutation insertionnelle aléatoire chez la souris nous a permis d’identifier la lignée transgénique Spot dont les homozygotes souffrent de mégacôlon aganglionnaire. L’analyse d’intestins d’embryons mutants a révélé une baisse de prolifération et un délai de migration des cellules de la crête neurale entériques (CCNe) progénitrices dus à leur différenciation gliale précoce, entrainant un défaut de colonisation de l’intestin et une aganglionose du côlon. Le séquençage du génome Spot indique que le transgène s’est inséré à l’intérieur du locus K12-Nr2f1 sur le chromosome 13, une région dépourvue de gènes préalablement associés à la maladie, perturbant également une séquence non-codante très conservée dans l’évolution. K12 est un gène d’ARN long non codant (ARNlnc) et antisens du gène Nr2f1, lui-même impliqué dans la gliogénèse du système nerveux central. Le séquençage du transcriptome des CCN a montré une surexpression de Nr2f1 et des formes courtes de K12 chez Spot et des essais luciférase ont révélé l’activité répressive de l’élément conservé. Nous avons observé l’expression de K12 dans les CCNe et sa localisation subcellulaire dans des zones transcriptionnellement actives du noyau. Avec l’émergence des ARNlnc régulateurs, ces données nous permettent de pointer deux nouveaux gènes candidats associés à une différenciation gliale prématurée du SNE menant au mégacôlon aganglionnaire, en supposant que la régulation de Nr2f1 se fait par son antisens, K12.
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La maladie de Hirschsprung est une affection congénitale de la motilité intestinale caractérisée par un segment aganglionnaire dans le côlon terminal. Un criblage génétique par mutation insertionnelle aléatoire chez la souris nous a permis d’identifier la lignée transgénique Spot dont les homozygotes souffrent de mégacôlon aganglionnaire. L’analyse d’intestins d’embryons mutants a révélé une baisse de prolifération et un délai de migration des cellules de la crête neurale entériques (CCNe) progénitrices dus à leur différenciation gliale précoce, entrainant un défaut de colonisation de l’intestin et une aganglionose du côlon. Le séquençage du génome Spot indique que le transgène s’est inséré à l’intérieur du locus K12-Nr2f1 sur le chromosome 13, une région dépourvue de gènes préalablement associés à la maladie, perturbant également une séquence non-codante très conservée dans l’évolution. K12 est un gène d’ARN long non codant (ARNlnc) et antisens du gène Nr2f1, lui-même impliqué dans la gliogénèse du système nerveux central. Le séquençage du transcriptome des CCN a montré une surexpression de Nr2f1 et des formes courtes de K12 chez Spot et des essais luciférase ont révélé l’activité répressive de l’élément conservé. Nous avons observé l’expression de K12 dans les CCNe et sa localisation subcellulaire dans des zones transcriptionnellement actives du noyau. Avec l’émergence des ARNlnc régulateurs, ces données nous permettent de pointer deux nouveaux gènes candidats associés à une différenciation gliale prématurée du SNE menant au mégacôlon aganglionnaire, en supposant que la régulation de Nr2f1 se fait par son antisens, K12.
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LncRNAs are transcripts greater than 200 nucleotides in length with no apparent coding potential. They exert important regulatory functions in the genome. Their role in cardiac fibrosis is however unexplored. To identify IncRNAs that could modulate cardiac fibrosis, we profiled the long non-coding transcriptome in the infarcted mouse heart, and identified 1500 novel IncRNAs. These IncRNAs have unique characteristics such as high tissue and cell type specificity. Their expression is highly correlated with parameters of cardiac dimensions and function. The majority of these novel IncRNAs are conserved in human. Importantly, human IncRNAs appear to be differentially expressed in heart disease. Using a computational pipeline, we identified a super-enhancer-associated IncRNA, which is dynamically expressed after myocardial infarction. We named this particular transcript Wisper for «Wisp2 super-enhancer- derived IncRNA ». Interestingly, Wisper expression is overexpressed in cardiac fibroblasts as compared to cardiomyocytes or to fibroblasts isolated from other organs than the heart. The importance of Wisper in the biology of fibroblasts was demonstrated in knockdown experiments. Differentiation of cardiac fibroblast into myofibroblasts in vitro is significantly impaired upon Wisper knockdown. Wisper downregulation in cardiac fibroblasts results in a dramatic reduction of fibrotic gene expression, a diminished cell proliferation and an increase in apoptotic cell death. In vivo, depletion of Wisper during the acute phase of the response to infarction is detrimental via increasing the risk of cardiac rupture. On the other hand, Wisper knockdown following infarction in a prevention study reduces fibrosis and preserves cardiac function. Since WISPER is detectable in the human heart, where it is associated with severe cardiac fibrosis, these data suggest that Wisper could represent a novel therapeutic target for limiting the extent of the fibrotic response in the heart. -- Les long ARN non-codants (IncRNAs) sont des ARN de plus de 200 nucléotides qui ne codent pas pour des protéines. Ils exercent d'importantes fonctions dans le génome. Par contre, leur importance dans le développement de la fibrose cardiaque n'a pas été étudiée. Pour identifier des IncRNAs jouant un rôle dans ce processus, le transcriptome non-codant a été étudié dans le coeur de'souris après un infarctus du myocarde. Nous avons découverts 1500 nouveaux IncRNAs. Ces transcrits ont d'uniques caractéristiques. En particulier ils sont extrêmement spécifiques de sous-populations de cellules cardiaques. Par ailleurs, leur expression est remarquablement corrélée avec les paramètres définissant les dimensions du coeur et la fonction cardiaque. La majorité de ces IncRNAs sont conservés chez l'humain. Certains sont modulés dans des pathologies cardiaques. En utilisant une approche bioinformatique, nous avons identifié un IncRNA qui est associé à des séquences amplificatrices et qui est particulièrement enrichi dans les fibroblastes cardiaques. Ce transcrit a été nommé Wisper pour «Wisp2 super-enhancer-derived IncRNA ». L'importance de Wisper dans la biologie des fibroblastes cardiaques est démontrée dans des expériences de déplétion. En l'absence de Wisper, l'expression de protéines impliquées dans le développement de la fibrose est dramatiquement réduite dans les fibroblastes cardiaques. Ceux-ci montrent une prolifération réduite. Le niveau d'apoptose est largement augmenté. In vivo, la déplétion de Wisper pendant la phase aiguë de l'infarctus rehausse le risque de rupture cardiaque. Au contraire, la réduction de l'expression de Wisper pendant la phase chronique diminue la fibrose cardiaque et améliore la fonction du coeur. Puisque Wisper est exprimé dans le coeur humain, ce transcrit représente une nouvelle cible thérapeutique pour limiter la réponse fibrotique dans le coeur.
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La synthèse d’un ARNm eucaryotique dépend d’une suite d’étapes qui inclut notamment l’ajout d’une queue poly(A) à son extrémité 3’. Au noyau, la queue poly(A) des ARNms est liée par PABPN1 (poly(A)-binding protein nuclear 1). PABPN1 fut notamment caractérisée, d’après des études in vitro, pour stimuler la réaction de polyadénylation en plus de contrôler la taille ultime des queues poly(A). Cela dit, la ou les fonction(s) biologique(s) de PABPN1 est/sont cependant largement méconnue(s). Chez Schizosaccharomyces pombe (S. pombe), Pab2 est l’orthologue présumé de PABPN1. Or, mes travaux indiquent que Pab2 est fonctionnellement différente de PABPN1 à l’égard de son rôle sur le processus général de polyadénylation. Ainsi, in vivo, l’absence de Pab2 entraîne l’expression et l’accumulation d’un groupe limité d’ARNs hyperadénylés parmi lesquels se trouvent de nombreux petits ARNs nucléolaires non-codants (snoRNAs) lesquels constituent normalement un groupe abondant d’ARN poly(A)-. Mes résultats supportent ainsi un mécanisme par lequel des snoRNAs immatures poly(A)+, sont convertis en une forme mature poly(A)- par le biais de Pab2 et de l’activité 3’-->5’ exoribonucléase de l’exosome à ARN. Ces observations sont inusitées dans la mesure où elles associent une fonction pour une PABP dans la maturation d'ARNs non-codants, contrairement à la notion que les PABPs travaillent exclusivement au niveau des ARNms, en plus de procurer une nouvelle perspective face au mécanisme de recrutement de l'exosome à ARN à des substrats poly(A)+. La formation de l’extrémité 3’ d’un ARN est un processus étroitement lié à la terminaison de sa transcription. Pour les gènes codants, la terminaison transcriptionnelle est initiée par le clivage endonucléolytique du pré-ARNm. Ce clivage génère une extrémité d’ARN 5’ libre laquelle sera ciblée par une exoribonucléase 5'-->3’ afin de mener à bien l’éviction de l’ARNPII de la matrice d’ADN (terminaison transcriptionnelle de type torpedo). Au contraire, chez Saccharomyces cerevisiae (S. cerevisiae), la majorité des gènes non-codants, incluant les snoRNAs, dépendent plutôt du complexe NNS (Nrd1/Nab3/Sen1) pour la terminaison de leur transcription. Cela dit, il est incertain si le complexe NNS est conservé chez d’autres espèces. À cet égard, mes travaux indiquent que S. pombe est dépourvu d’un mécanisme de terminaison de la transcription de type NNS. Seb1, l’orthologue présumé de Nrd1 chez S. pombe, s’associe plutôt à la machinerie de clivage et de polyadénylation et influence la sélection de site de polyadénylation à l’échelle du génome. Mes résultats supportent ainsi l’utilisation de la machinerie de maturation 3’ des ARNms comme principal vecteur de terminaison transcriptionnelle chez S. pombe et identifient Seb1 comme un facteur clé de ce processus. L’évènement transcriptionnel étant hautement complexe, des erreurs peuvent arriver de manière stochastique menant à l’accumulation d’ARNs aberrants potentiellement néfastes pour la cellule. Or, mes travaux ont mis en lumière un mécanisme de surveillance co-transcriptionnel des ARNs impliquant l’exosome à ARN et lié à la terminaison de la transcription. Pour ce faire, l’exosome à ARN promeut la terminaison transcriptionnelle via la dégradation d’une extrémité 3’ libre d’ARN devenue émergente suite au recul de l’ARNPII le long de la matrice d’ADN (phénomène de backtracking). Mes résultats supportent ainsi une terminaison de la transcription de type torpedo inversé (3'-->5’) réévaluant par la même occasion le concept voulant que la terminaison de la transcription s’effectue uniquement selon une orientation 5’-->3’. Somme toute, mes travaux de doctorat auront permis d’identifier et de caractériser plus en détail les facteurs et mécanismes impliqués dans la maturation 3’ et la terminaison de la transcription des gènes codants et non-codants chez l’organisme modèle S. pombe.
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Cardiovascular diseases and in particular heart failure are major causes of morbidity and mortality in the Western world. Recently, the notion of promoting cardiac regeneration as a means to replace lost cardiomyocytes in the damaged heart has engendered considerable research interest. These studies envisage the utilization of both endogenous and exogenous cellular populations, which undergo highly specialized cell fate transitions to promote cardiomyocyte replenishment. Such transitions are under the control of regenerative gene regulatory networks, which are enacted by the integrated execution of specific transcriptional programs. In this context, it is emerging that the non-coding portion of the genome is dynamically transcribed generating thousands of regulatory small and long non-coding RNAs, which are central orchestrators of these networks. In this review, we discuss more particularly the biological roles of two classes of regulatory non-coding RNAs, i.e. microRNAs and long non-coding RNAs, with a particular emphasis on their known and putative roles in cardiac homeostasis and regeneration. Indeed, manipulating non-coding RNA-mediated regulatory networks could provide keys to unlock the dormant potential of the mammalian heart to regenerate. This should ultimately improve the effectiveness of current regenerative strategies and discover new avenues for repair. This article is part of a Special Issue entitled: Cardiomyocyte Biology: Cardiac Pathways of Differentiation, Metabolism and Contraction.
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INTRODUCTION: Intrauterine Growth Restriction (IUGR) is a multifactorial disease defined by an inability of the fetus to reach its growth potential. IUGR not only increases the risk of neonatal mortality/morbidity, but also the risk of metabolic syndrome during adulthood. Certain placental proteins have been shown to be implicated in IUGR development, such as proteins from the GH/IGF axis and angiogenesis/apoptosis processes. METHODS: Twelve patients with term IUGR pregnancy (birth weight < 10th percentile) and 12 CTRLs were included. mRNA was extracted from the fetal part of the placenta and submitted to a subtraction method (Clontech PCR-Select cDNA Subtraction). RESULTS: One candidate gene identified was the long non-coding RNA NEAT1 (nuclear paraspeckle assembly transcript 1). NEAT1 is the core component of a subnuclear structure called paraspeckle. This structure is responsible for the retention of hyperedited mRNAs in the nucleus. Overall, NEAT1 mRNA expression was 4.14 (±1.16)-fold increased in IUGR vs. CTRL placentas (P = 0.009). NEAT1 was exclusively localized in the nuclei of the villous trophoblasts and was expressed in more nuclei and with greater intensity in IUGR placentas than in CTRLs. PSPC1, one of the three main proteins of the paraspeckle, co-localized with NEAT1 in the villous trophoblasts. The expression of NEAT1_2 mRNA, the long isoform of NEAT1, was only modestly increased in IUGR vs. CTRL placentas. DISCUSSION/CONCLUSION: The increase in NEAT1 and its co-localization with PSPC1 suggests an increase in paraspeckles in IUGR villous trophoblasts. This could lead to an increased retention of important mRNAs in villous trophoblasts nuclei. Given that the villous trophoblasts are crucial for the barrier function of the placenta, this could in part explain placental dysfunction in idiopathic IUGR fetuses.
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AIM: Heart disease is recognized as a consequence of dysregulation of cardiac gene regulatory networks. Previously, unappreciated components of such networks are the long non-coding RNAs (lncRNAs). Their roles in the heart remain to be elucidated. Thus, this study aimed to systematically characterize the cardiac long non-coding transcriptome post-myocardial infarction and to elucidate their potential roles in cardiac homoeostasis. METHODS AND RESULTS: We annotated the mouse transcriptome after myocardial infarction via RNA sequencing and ab initio transcript reconstruction, and integrated genome-wide approaches to associate specific lncRNAs with developmental processes and physiological parameters. Expression of specific lncRNAs strongly correlated with defined parameters of cardiac dimensions and function. Using chromatin maps to infer lncRNA function, we identified many with potential roles in cardiogenesis and pathological remodelling. The vast majority was associated with active cardiac-specific enhancers. Importantly, oligonucleotide-mediated knockdown implicated novel lncRNAs in controlling expression of key regulatory proteins involved in cardiogenesis. Finally, we identified hundreds of human orthologues and demonstrate that particular candidates were differentially modulated in human heart disease. CONCLUSION: These findings reveal hundreds of novel heart-specific lncRNAs with unique regulatory and functional characteristics relevant to maladaptive remodelling, cardiac function and possibly cardiac regeneration. This new class of molecules represents potential therapeutic targets for cardiac disease. Furthermore, their exquisite correlation with cardiac physiology renders them attractive candidate biomarkers to be used in the clinic.
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AIMS/HYPOTHESIS: Exposure of pancreatic beta cells to cytokines released by islet-infiltrating immune cells induces alterations in gene expression, leading to impaired insulin secretion and apoptosis in the initial phases of type 1 diabetes. Long non-coding RNAs (lncRNAs) are a new class of transcripts participating in the development of many diseases. As little is known about their role in insulin-secreting cells, this study aimed to evaluate their contribution to beta cell dysfunction. METHODS: The expression of lncRNAs was determined by microarray in the MIN6 beta cell line exposed to proinflammatory cytokines. The changes induced by cytokines were further assessed by real-time PCR in islets of control and NOD mice. The involvement of selected lncRNAs modified by cytokines was assessed after their overexpression in MIN6 cells and primary islet cells. RESULTS: MIN6 cells were found to express a large number of lncRNAs, many of which were modified by cytokine treatment. The changes in the level of selected lncRNAs were confirmed in mouse islets and an increase in these lncRNAs was also seen in prediabetic NOD mice. Overexpression of these lncRNAs in MIN6 and mouse islet cells, either alone or in combination with cytokines, favoured beta cell apoptosis without affecting insulin production or secretion. Furthermore, overexpression of lncRNA-1 promoted nuclear translocation of nuclear factor of κ light polypeptide gene enhancer in B cells 1 (NF-κB). CONCLUSIONS/INTERPRETATION: Our study shows that lncRNAs are modulated during the development of type 1 diabetes in NOD mice, and that their overexpression sensitises beta cells to apoptosis, probably contributing to their failure during the initial phases of the disease.
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The discovery of long non-coding RNA (lncRNA) has dramatically altered our understanding of cancer. Here, we describe a comprehensive analysis of lncRNA alterations at transcriptional, genomic, and epigenetic levels in 5,037 human tumor specimens across 13 cancer types from The Cancer Genome Atlas. Our results suggest that the expression and dysregulation of lncRNAs are highly cancer type specific compared with protein-coding genes. Using the integrative data generated by this analysis, we present a clinically guided small interfering RNA screening strategy and a co-expression analysis approach to identify cancer driver lncRNAs and predict their functions. This provides a resource for investigating lncRNAs in cancer and lays the groundwork for the development of new diagnostics and treatments.
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INTRODUCTION Intrauterine Growth Restriction (IUGR) is a multifactorial disease defined by an inability of the fetus to reach its growth potential. IUGR not only increases the risk of neonatal mortality/morbidity, but also the risk of metabolic syndrome during adulthood. Certain placental proteins have been shown to be implicated in IUGR development, such as proteins from the GH/IGF axis and angiogenesis/apoptosis processes. METHODS Twelve patients with term IUGR pregnancy (birth weight < 10th percentile) and 12 CTRLs were included. mRNA was extracted from the fetal part of the placenta and submitted to a subtraction method (Clontech PCR-Select cDNA Subtraction). RESULTS One candidate gene identified was the long non-coding RNA NEAT1 (nuclear paraspeckle assembly transcript 1). NEAT1 is the core component of a subnuclear structure called paraspeckle. This structure is responsible for the retention of hyperedited mRNAs in the nucleus. Overall, NEAT1 mRNA expression was 4.14 (±1.16)-fold increased in IUGR vs. CTRL placentas (P = 0.009). NEAT1 was exclusively localized in the nuclei of the villous trophoblasts and was expressed in more nuclei and with greater intensity in IUGR placentas than in CTRLs. PSPC1, one of the three main proteins of the paraspeckle, co-localized with NEAT1 in the villous trophoblasts. The expression of NEAT1_2 mRNA, the long isoform of NEAT1, was only modestly increased in IUGR vs. CTRL placentas. DISCUSSION/CONCLUSION The increase in NEAT1 and its co-localization with PSPC1 suggests an increase in paraspeckles in IUGR villous trophoblasts. This could lead to an increased retention of important mRNAs in villous trophoblasts nuclei. Given that the villous trophoblasts are crucial for the barrier function of the placenta, this could in part explain placental dysfunction in idiopathic IUGR fetuses.
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The roles of long non-coding RNAs (lncRNAs) in regulating cancer and stem cells are being increasingly appreciated. Its diverse mechanisms provide the regulatory network with a bigger repertoire to increase complexity. Here we report a novel LncRNA, Lnc34a, that is enriched in colon cancer stem cells (CCSCs) and initiates asymmetric division by directly targeting the microRNA miR-34a to cause its spatial imbalance. Lnc34a recruits Dnmt3a via PHB2 and HDAC1 to methylate and deacetylate the miR-34a promoter simultaneously, hence epigenetically silencing miR-34a expression independent of its upstream regulator, p53. Lnc34a levels affect CCSC self-renewal and colorectal cancer (CRC) growth in xenograft models. Lnc34a is upregulated in late-stage CRCs, contributing to epigenetic miR-34a silencing and CRC proliferation. The fact that lncRNA targets microRNA highlights the regulatory complexity of non-coding RNAs (ncRNAs), which occupy the bulk of the genome.
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Cellular senescence is a stable arrest of cell proliferation induced by several factors such as activated oncogenes, oxidative stress and shortening of telomeres. Senescence acts as a tumour suppression mechanism to halt the progression of cancer. However, senescence may also impact negatively upon tissue regeneration, thus contributing to the effects of ageing. The eukaryotic genome is controlled by various modes of transcriptional and translational regulation. Focus has therefore centred on the role of long non- coding RNAs (lncRNAs) in regulating the genome. Accordingly, understanding how lncRNAs function to regulate the senescent genome is integral to improving our knowledge and understanding of tumour suppression and ageing. Within this study, I set out to investigate the expression of lncRNAs’ expression within models of senescence. Through a custom expression array, I have shown that expression of multiple different lncRNAs is up-regulated and down regulated in IMR90 replicative senescent fibroblasts and oncogene-induced senescent melanocytes. LncRNA expression was determined to be specific to stable senescence-associated cell arrest and predominantly within the nucleus of senescent cells. In order to examine the function of lncRNA expression in senescence, I selected lncRNA transcript ENST0000430998 (lncRNA_98) to focus my investigations upon. LncRNA_98 was robustly upregulated within multiple models of senescence and efficiently depleted using anti-sense oligonucleotide technology. Characterisation and unbiased RNA-sequencing of lncRNA_98 deficient senescent cells highlighted a list of genes that are regulated by lncRNA_98 expression in senescent cells and may regulate aspects of the senescence program. Specifically, the formation of SAHF was impeded upon depletion of lncRNA_98 expression and levels of total pRB protein expression severely decreased. Validation and recapitulation of consequences of pRB depletion was confirmed through lncRNA_98 knock-out cells generated using CRISPR technology. Surprisingly, inhibition of ATM kinase functions permitted the restoration of pRB protein levels within lncRNA_98 deficient cells. I propose that lncRNA_98 antagonizes the ability of ATM kinase to downregulate pRB expression at a post-transcriptional level, thereby potentiating senescence. Furthermore, lncRNA expression was detected within fibroblasts of old individuals and visualised within senescent melanocytes in human benign nevi, a barrier to melanoma progression. Conversely, mining of 337 TCGA primary melanoma data sets highlighted that the lncRNA_98 gene and its expression was lost from a significant proportion of melanoma samples, consistent with lncRNA_98 having a tumour suppressor functions. The data presented in this study illustrates that lncRNA_98 expression has a regulatory role over pRB expression in senescence and may regulate aspects of tumourigenesis and ageing.
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Le diabète est une maladie chronique caractérisée par une élévation du taux de sucre dans le sang aussi appelé « glycémie » reflétant un état pathologique. L'élévation de la glycémie au long cours a des répercussions délétères sur nombreux de nos tissus et organes d'où l'apparition de complications sévères chez les sujets diabétiques pouvant atteindre les yeux, les reins, le système nerveux, le système cardiovasculaire et les membres inférieurs. La carence en une hormone essentielle à notre organisme, l'insuline, est au coeur du développement de la maladie. L'insuline induit la captation du glucose circulant dans le sang en excès suite à une prise alimentaire riche en glucides et favorise son utilisation et éventuellement son stockage dans les tissus tels que le foie, le tissu adipeux et les muscles. Ainsi, l'insuline est vitale pour réguler et maintenir stable notre niveau de glycémie. Les cellules bêta du pancréas sont les seules entités de notre corps capables de produire de l'insuline et une perte de fonctionnalité associée à leur destruction ont été mises en cause dans le processus pathologique du diabète de type 2. Cependant la pleine fonctionnalité et la maturation des cellules bêta n'apparaissent qu'après la naissance lorsque le pancréas en développement a atteint sa masse adulte définitive. Enfin, une fois la masse des cellules bêta définitive établie, leur nombre et volume restent relativement constants au cours de la vie adulte chez un sujet sain. Néanmoins, au cours de périodes critiques les besoins en insuline sont augmentés tel qu'observé chez les femmes enceintes et les personnes obèses qui ont une perte de sensibilité à l'insuline qui se traduit par la nécessité de sécréter plus d'insuline afin de maintenir une glycémie normale. Dans l'hypothèse où la compensation n'a pas lieu ou n'est pas aboutie, le diabète se développe. Le processus de maturation postnatale ainsi que les événements compensatoires sont donc des étapes essentielles et de nombreuses questions sont encore non résolues concernant l'identification des mécanismes les régulant. Parmi les acteurs potentiels figurent de petites molécules d'ARN découvertes récemment appelées microARNs et qui ont été rapidement suggérées très prometteuses dans l'identification de nouvelles cibles thérapeutiques dans le cadre du diabète et d'autres pathologies. Les microARNs vont réguler l'expression de notre génome sans en modifier la séquence, phénomène également appelé épigénétique, ce qui résulte en des différences de comportement et de fonction cellulaires. Les microARNs sont donc susceptibles de jouer un rôle clé dans l'ensemble des processus biologiques et notre environnement associé à nos prédispositions génétiques peuvent grandement modifier leur niveau et donc leur action, qui à son tour se répercutera sur notre état physiologique. En effet nous avons identifié des changements de microARNs dans les cellules d'îlots pancréatiques de modèles animaux (rats et souris) associés à un état de résistance à l'insuline (grossesse et obésité). Par le biais d'expériences in vitro sur des cellules bêta extraites de rats et conservées en culture, nous avons pu analyser de plus près l'implication des microARNs dans la capacité des cellules bêta à sécréter de l'insuline mais aussi à se multiplier et à survivre au sein d'un environnement toxique. Ainsi, nous avons identifié des microARNs qui participent positivement à la compensation des cellules bêta, sous la direction d'hormones telles les estrogènes ou d'une hormone libérée par l'intestin au cours de la digestion (l'inerétine GLP1) et qui est largement utilisée comme agent thérapeutique dans la médication contre le diabète. Dans un second temps nous avons utilisé une stratégie similaire afin de déterminer le rôle de microARNs préalablement détectés comme étant changés au cours du développement postnatal des cellules bêta chez le rat. Cette étude a également mené à l'identification de microARNs participant à la maturation et à l'expansion de la masse des cellules bêta sous l'influence de la composition du régime alimentaire et des besoins en insuline adéquats qui en dépendent. Ces études apportent la vision de nouveaux mécanismes moléculaires impliquant les microARNs et démontrant leur importance pour le bon fonctionnement des cellules bêta et leur capacité d'adaptation à l'environnement. -- Les cellules bêta sont une composante des îlots pancréatiques de Langerhans et sont des cellules hautement différenciées qui ont l'unique capacité de sécréter de l'insuline sous l'influence des nutriments suite à une prise alimentaire. L'insuline facilite l'incorporation de glucose dans ses tissus cibles tels le foie, le tissu adipeux et les muscles. Bien que les besoins en insuline soient relativement constants au cours de la vie d'un individu sain, certaines conditions associées à un état de résistance à l'insuline, telles la grossesse ou l'obésité, requièrent une libération d'insuline majorée. En cas de résistance à l'insuline, une dysfonction des cellules bêta plus ou moins associée à leur mort cellulaire, conduisent à une sécrétion d'insuline insuffisante et au développement d'une hyperglycémie chronique, caractéristique du diabète de type 2. Jusqu'à présent, les mécanismes moléculaires sous- jacents à la compensation des cellules bêta ou encore menant à leur dysfonction restent peu connus. Découverts récemment, les petits ARNs non-codant appelés microARNs (miARNs), suscitent un intérêt grandissant de par leur potentiel thérapeutique pour la prise en charge et le traitement du diabète. Les miARNs sont de puissants régulateurs de l'expression génique qui lient directement le 3'UTR de leurs ARN messagers cibles afin d'inhiber leur traduction ou d'induire leur dégradation, ce qui leur permet de contrôler des fonctions biologiques multiples. Ainsi, nous avons pris pour hypothèse que les miARNs pourraient jouer un rôle essentiel en maintenant la fonction des cellules bêta et des processus compensatoires afin de prévenir le développement du diabète. Lors d'une première étude, une analyse transcriptomique a permis l'identification de miARNs différemment exprimés au sein d'îlots pancréatiques de rattes gestantes. Parmi eux, le miR-338-3p a démontré la capacité de promouvoir la prolifération et la survie des cellules bêta exposées à des acides gras saturés et des cytokines pro-inflammatoires, sans altérer leur propriété sécrétrice d'insuline. Nous avons également identifié deux hormones reconnues pour leurs propriétés bénéfiques pour la physiologie de la cellule bêta, l'estradiol et l'incrétine GLP1, qui régulent les niveaux du miR-338-3p. Ce miARN intègre parfaitement les voies de signalisation de ces deux hormones dépendantes de l'AMP cyclique, afin de contrôler l'expression de nombreux gènes conduisant à son action biologique. Dans un projet ultérieur, notre objectif était de déterminer la contribution de miARNs dans l'acquisition de l'identité fonctionnelle des cellules bêta en période postnatale. En effet, directement après la naissance les cellules bêta sont reconnues pour être encore immatures et incapables de sécréter de l'insuline spécifiquement en réponse à l'élévation de la glycémie. Au contraire, la réponse insulinique induite par les acides aminés ainsi que la biosynthèse d'insuline sont déjà fonctionnelles. Nos recherches ont permis de montrer que les changements de miARNs corrélés avec l'apparition du phénotype sécrétoire en réponse au glucose, sont régis par la composition nutritionnelle du régime alimentaire et des besoins en insuline qui en découlent. En parallèle, le taux de prolifération des cellules bêta est considérablement réduit. Les miARNs que nous avons étudiés coordonnent des changements d'expression de gènes clés impliqués dans l'acquisition de propriétés vitales de la cellule bêta et dans la maintenancé de son identité propre. Enfin, ces études ont permis de clairement démontrer l'importance des miARNs dans la régulation de la fonction des cellules bêta pancréatiques. -- Beta-cells are highly differentiated cells localized in the pancreatic islets and are characterized by the unique property of secreting insulin in response to nutrient stimulation after meal intake. Insulin is then in charge of facilitating glucose uptake by insulin target tissues such as liver, adipose tissue and muscles. Despite insulin needs stay more or less constant throughout life of healthy individuals, there are circumstances such as during pregnancy or obesity which are associated to insulin resistance, where insulin needs are increased. In this context, defects in beta-cell function, sometimes associated with beta-cell loss, may result in the release of inappropriate amounts of insulin leading to chronic hyperglycemia, properly defined as type 2 diabetes mellitus. So far, the mechanisms underlying beta- cell compensation as well as beta-cell failure remain to be established. The recently discovered small non-coding RNAs called microRNAs (miRNAs) are emerging as interesting therapeutic targets and are bringing new hope for the treatment of diabetes. miRNAs display a massive potential in regulating gene expression by directly binding to the 3'UTR of messenger RNAs and by inhibiting their translation and/or stability, enabling them to modify a wide range of biological functions. In view of this, we hypothesized that miRNAs may play an essential role in preserving the functional beta-cell mass and permitting to fight against beta-cell exhaustion and decompensation that can lead to diabetes development. In a first study, global profiling in pancreatic islets of pregnant rats, a model of insulin resistance, led to the identification of a set of differentially expressed miRNAs. Among them, miR-338- 3p was found to promote beta-cell proliferation and survival upon exposure of islet cells to pro- apoptotic stimuli such as saturated fatty acids or pro-inflammatory cytokines, without impairment in their capacity to release insulin. We also discovered that miR-338-3p changes are driven by two hormones, the estradiol and the incretin GLP1, both well known for their beneficial impact on beta- cell physiology. Consistently, we found that miR-338-3p integrates the cAMP-dependent signaling pathways regulated by these two hormones in order to control the expression of numerous genes and execute its biological functions. In a second project, we aimed at determining whether miRNAs contribute to the acquisition of beta-cell identity. Indeed, we confirmed that right after birth beta-cells are still immature and are unable to secrete insulin specifically in response to elevated concentrations of glucose. In contrast, amino acid-stimulated insulin release as well as insulin biosynthesis are already fully functional. In parallel, newborn beta-cells are proliferating intensively within the expanding pancreas. Interestingly, we demonstrated that the miRNA changes and the subsequent acquisition of glucose responsiveness is influenced by the diet composition and the resulting insulin needs. At the same time, beta-cell proliferation declines. The miRNAs that we have identified orchestrate expression changes of essential genes involved in the acquisition of specific beta-cell properties and in the maintenance of a mature beta-cell identity. Altogether, these studies clearly demonstrate that miRNAs play important roles in the regulation of beta-cell function.