L’importance de la coopération de TRAF1 et LSP1 en aval du récepteur 4-1BB(CD137) pour la survie des lymphocytes

4-1BB (CD137) est un membre de la superfamille TNFR qui est impliqué dans la transmission des signaux de survie aux lymphocytes. TRAF1 est une protéine adaptatrice qui est recrutée par 4-1BB et autres TNFRs et est caractérisée par une expression très restreinte aux lymphocytes, cellules dendritiques et certaines cellules épithéliales. TRAF1 est nécessaire pour l’expansion et la survie des cellules T mémoire en présence d'agonistes anti-4-1BB in vivo. De plus, TRAF1 est requise en aval de 4-1BB pour activer (phosphoryler) la MAP kinase Erk impliquée dans la régulation de la molécule pro-apoptotique Bim. Suite à l’activation du récepteur 4-1BB, TRAF1 et ERK sont impliqués dans la phosphorylation de Bim et la modulation de son expression. L’activation et la régulation de TRAF1 et Bim ont un rôle important dans la survie des cellules T CD8 mémoires. Dans cette étude, nous avons utilisé une approche protéomique afin de pouvoir identifier de nouveaux partenaires de liaison de TRAF1. Utilisant cette stratégie, nous avons identifié que LSP1 (Leukocyte Specific Protein 1) est recruté dans le complexe de signalisation 4-1BB de manière TRAF1 dépendante. Une caractérisation plus poussée de l’interaction entre TRAF1 et LSP1 a montré que LSP1 lie la région unique N-terminal de TRAF1 de façon indépendante de la région conservée C-terminal. À l’instar des cellules T déficientes en TRAF1, les cellules T déficientes en LSP1 ne sont pas capables d’activer ERK en aval de 4-1BB et par conséquent ne peuvent pas réguler Bim. Ainsi, TRAF1 et LSP1 coopèrent en aval de 4-1BB dans le but d’activer ERK et réguler en aval les niveaux de Bim dans les cellules T CD8. Selon la littérature, le récepteur 4-1BB n’est pas exprimé à la surface des cellules B murines, mais le récepteur 4-1BB favorise la prolifération et la survie des cellules B humaines. Cependant, il est important d'étudier l'expression du récepteur 4-1BB dans les cellules B murines afin de disposer d'un modèle murin et de prédire la réponse clinique à la manipulation de 4-1BB. En utilisant différentes stimulations de cellules B murines primaires, nous avons identifié que le récepteur 4-1BB est exprimé à la surface des cellules B de souris suite à une stimulation avec le LPS (Lipopolysaccharides). Une caractérisation plus poussée a montré que le récepteur 4-1BB est induit dans les cellules B murines d'une manière dépendante de TLR4 (Toll Like Receptor 4). Collectivement, notre travail a démontré que la stimulation avec le LPS induit l’expression du récepteur 4-1BB à la surface des cellules B murines, menant ainsi à l'induction de TRAF1. De plus, TRAF1 et LSP1 coopèrent en aval de 4-1BB pour activer la signalisation de la Map kinase ERK dans les cellules B murines de manière similaire aux cellules T. Les cellules B déficientes en TRAF1 et les cellules B déficientes en LSP1 ne sont pas en mesure d'activer la voie ERK en aval de 4-1BB et montrent un niveau d’expression du récepteur significativement diminué comparé aux cellules B d’une souris WT. Ainsi, TRAF1 et LSP1 sont nécessaires pour une expression maximale du récepteur 4-1BB à la surface cellulaire de cellules B murines et coopèrent en aval de 4-1BB afin d'activer la cascade ERK dans les cellules B murines.

L’importance de la coopération de TRAF1 et LSP1 en aval du récepteur 4-1BB(CD137) pour la survie des lymphocytes

4-1BB (CD137) est un membre de la superfamille TNFR qui est impliqué dans la transmission des signaux de survie aux lymphocytes. TRAF1 est une protéine adaptatrice qui est recrutée par 4-1BB et autres TNFRs et est caractérisée par une expression très restreinte aux lymphocytes, cellules dendritiques et certaines cellules épithéliales. TRAF1 est nécessaire pour l’expansion et la survie des cellules T mémoire en présence d'agonistes anti-4-1BB in vivo. De plus, TRAF1 est requise en aval de 4-1BB pour activer (phosphoryler) la MAP kinase Erk impliquée dans la régulation de la molécule pro-apoptotique Bim. Suite à l’activation du récepteur 4-1BB, TRAF1 et ERK sont impliqués dans la phosphorylation de Bim et la modulation de son expression. L’activation et la régulation de TRAF1 et Bim ont un rôle important dans la survie des cellules T CD8 mémoires. Dans cette étude, nous avons utilisé une approche protéomique afin de pouvoir identifier de nouveaux partenaires de liaison de TRAF1. Utilisant cette stratégie, nous avons identifié que LSP1 (Leukocyte Specific Protein 1) est recruté dans le complexe de signalisation 4-1BB de manière TRAF1 dépendante. Une caractérisation plus poussée de l’interaction entre TRAF1 et LSP1 a montré que LSP1 lie la région unique N-terminal de TRAF1 de façon indépendante de la région conservée C-terminal. À l’instar des cellules T déficientes en TRAF1, les cellules T déficientes en LSP1 ne sont pas capables d’activer ERK en aval de 4-1BB et par conséquent ne peuvent pas réguler Bim. Ainsi, TRAF1 et LSP1 coopèrent en aval de 4-1BB dans le but d’activer ERK et réguler en aval les niveaux de Bim dans les cellules T CD8. Selon la littérature, le récepteur 4-1BB n’est pas exprimé à la surface des cellules B murines, mais le récepteur 4-1BB favorise la prolifération et la survie des cellules B humaines. Cependant, il est important d'étudier l'expression du récepteur 4-1BB dans les cellules B murines afin de disposer d'un modèle murin et de prédire la réponse clinique à la manipulation de 4-1BB. En utilisant différentes stimulations de cellules B murines primaires, nous avons identifié que le récepteur 4-1BB est exprimé à la surface des cellules B de souris suite à une stimulation avec le LPS (Lipopolysaccharides). Une caractérisation plus poussée a montré que le récepteur 4-1BB est induit dans les cellules B murines d'une manière dépendante de TLR4 (Toll Like Receptor 4). Collectivement, notre travail a démontré que la stimulation avec le LPS induit l’expression du récepteur 4-1BB à la surface des cellules B murines, menant ainsi à l'induction de TRAF1. De plus, TRAF1 et LSP1 coopèrent en aval de 4-1BB pour activer la signalisation de la Map kinase ERK dans les cellules B murines de manière similaire aux cellules T. Les cellules B déficientes en TRAF1 et les cellules B déficientes en LSP1 ne sont pas en mesure d'activer la voie ERK en aval de 4-1BB et montrent un niveau d’expression du récepteur significativement diminué comparé aux cellules B d’une souris WT. Ainsi, TRAF1 et LSP1 sont nécessaires pour une expression maximale du récepteur 4-1BB à la surface cellulaire de cellules B murines et coopèrent en aval de 4-1BB afin d'activer la cascade ERK dans les cellules B murines.

Provision of 4-1BB ligand enhances effector and memory CTL responses generated by immunization with dendritic cells expressing a human tumor-associated antigen

Up-regulation of receptor-ligand pairs during interaction of an MHC-presented epitope on dendritic cells (DCs) with cognate TCR may amplify, sustain, and drive diversity in the ensuing T cell immune response. Members of the TNF ligand superfamily and the TNFR superfamily contribute to this costimulatory molecule signaling. In this study, we used replication deficient adenoviruses to introduce a model tumor-associated Ag (the E7 oncoprotein of human papillomavirus 16) and the T cell costimulatory molecule 4-IBBL into murine DCs, and monitored the ability of these recombinant DO to elicit E7-directed T cell responses following immunization. Splenocytes from mice immunized with DCs expressing E7 alone elicited E7-directed effector and memory CTL responses. Coexpression of 4-1BBL in these E7-expressing DO increased effector and memory CTL responses when they were used for immunization. 4-1BBL expression up-regulated CD80 and CD86 second signaling molecules in DO. We also report an additive effect of 4-IBBL and receptor activator of NF-kappaB/receptor activator of NF-kappaB ligand coexpression in E7-transduced DC inummogens on E7-directed effector and memory CTL responses and on MHC class II and CD80/86 expression in DCs. Additionally, expression of 4-1BBL in E7-transduced DCs reduced nonspecific T cell activation characteristic of adenovirus vector-associated immunization. The results have generic implications for improved or tumor Ag-expressing DC vaccines by incorporation of exogenous 4-1BBL. There are also specific implications for an improved DC-based vaccine for human papillomavirus 16-associated cervical carcinoma.

T Cells Bearing a Chimeric Antigen Receptor against Prostate-Specific Membrane Antigen Mediate Vascular Disruption and Result in Tumor Regression.

Aberrant blood vessels enable tumor growth, provide a barrier to immune infiltration, and serve as a source of protumorigenic signals. Targeting tumor blood vessels for destruction, or tumor vascular disruption therapy, can therefore provide significant therapeutic benefit. Here, we describe the ability of chimeric antigen receptor (CAR)-bearing T cells to recognize human prostate-specific membrane antigen (hPSMA) on endothelial targets in vitro as well as in vivo. CAR T cells were generated using the anti-PSMA scFv, J591, and the intracellular signaling domains: CD3ζ, CD28, and/or CD137/4-1BB. We found that all anti-hPSMA CAR T cells recognized and eliminated PSMA(+) endothelial targets in vitro, regardless of the signaling domain. T cells bearing the third-generation anti-hPSMA CAR, P28BBζ, were able to recognize and kill primary human endothelial cells isolated from gynecologic cancers. In addition, the P28BBζ CAR T cells mediated regression of hPSMA-expressing vascular neoplasms in mice. Finally, in murine models of ovarian cancers populated by murine vessels expressing hPSMA, the P28BBζ CAR T cells were able to ablate PSMA(+) vessels, cause secondary depletion of tumor cells, and reduce tumor burden. Taken together, these results provide a strong rationale for the use of CAR T cells as agents of tumor vascular disruption, specifically those targeting PSMA. Cancer Immunol Res; 3(1); 68-84. ©2014 AACR.

Phenotypic characterization of five dendritic cell subsets in human tonsils

Heterogeneous expression of several antigens on the three currently defined tonsil dendritic cell (DC) subsets encouraged us to re-examine tonsil DCs using a new method that minimized DC differentiation and activation during their preparation. Three-color flow cytometry and dual-color immunohistology was used in conjunction with an extensive panel of antibodies to relevant DC-related antigens to analyze lin(-) HLA-DR+ tonsil DCs. Here we identify, quantify, and locate five tonsil DC subsets based on their relative expression of the HLA-DR, CD11c, CD13, and CD123 antigens. In situ localization identified four of these DC subsets as distinct interdigitating DC populations. These included three new interdigitating DC subsets defined as HLA-DRhi CD11c(+) DCs, HLA-DRmod CD11c+ CD13(+) DCs, and HLA-DRmod CD11c(-) CD123(-) DCs, as well as the plasmacytoid DCs (HLA-DRmod CD11c- CD123(+)). These subsets differed in their expression of DC-associated differentiation/activation antigens and co-stimulator molecules including CD83, CMRF-44, CMRF-56, 2-7, CD86, and 4-1BB ligand. The fifth HLA-DRmod CD11c(+) DC subset was identified as germinal center DCs, but contrary to previous reports they are redefined as lacking the CD13 antigen. The definition and extensive phenotypic analysis of these five DC subsets In human tonsil extends our understanding of the complexity of DC biology.

Enhanced effector and memory CTL responses generated by incorporation of receptor activator of NF-kappa B(RANK)/RANK ligand costimulatory molecules into dendritic cell immunogens expressing a human tumor-specific antigen

The outcome of dendritic cell (DC) presentation of Ag to T cells via the TCR/MHC synapse is determined by second signaling through CD80/86 and, importantly, by ligation of costimulatory ligands and receptors located at the DC and T cell surfaces. Downstream signaling triggered by costimulatory molecule ligation results in reciprocal DC and T cell activation and survival, which predisposes to enhanced T cell-mediated immune responses. In this study, we used adenoviral vectors to express a model tumor Ag (the E7 oncoprotein of human papillomavirus 16) with or without coexpression of receptor activator of NF-kappaB (RANK)/RANK ligand (RANKL) or CD40/CD40L costimulatory molecules, and used these transgenic DCs to immunize mice for the generation of E7-directed CD8(+) T cell responses. We show that coexpression of RANK/RANKL, but not CD40/CD40L, in E7-expressing DCs augmented E7-specific IFN-gamma-secreting effector and memory T cells and E7-specific CTLs. These responses were also augmented by coexpression of T cell costimulatory molecules (RANKL and CD40L) or DC costimulatory molecules (RANK and CD40) in the E7-expressing DC immunogens. Augmentation of CTL responses correlated with up-regulation of CD80 and CD86 expression in DCs transduced with costimulatory molecules, suggesting a mechanism for enhanced T cell activation/survival. These results have generic implications for improved tumor Ag-expressing DC vaccines, and specific implications for a DC-based vaccine approach for human papillomavirus 16-associated cervical carcinoma.

Therapeutic PD-1 pathway blockade augments with other modalities of immunotherapy T-cell function to prevent immune decline in ovarian cancer.

The tumor microenvironment mediates induction of the immunosuppressive programmed cell death-1 (PD-1) pathway, and targeted interventions against this pathway can help restore antitumor immunity. To gain insight into these responses, we studied the interaction between PD-1 expressed on T cells and its ligands (PD-1:PD-L1, PD-1:PD-L2, and PD-L1:B7.1), expressed on other cells in the tumor microenvironment, using a syngeneic orthotopic mouse model of epithelial ovarian cancer (ID8). Exhaustion of tumor-infiltrating lymphocytes (TIL) correlated with expression of PD-1 ligands by tumor cells and tumor-derived myeloid cells, including tumor-associated macrophages (TAM), dendritic cells, and myeloid-derived suppressor cells (MDSC). When combined with GVAX or FVAX vaccination (consisting of irradiated ID8 cells expressing granulocyte macrophage colony-stimulating factor or FLT3 ligand) and costimulation by agonistic α-4-1BB or TLR 9 ligand, antibody-mediated blockade of PD-1 or PD-L1 triggered rejection of ID8 tumors in 75% of tumor-bearing mice. This therapeutic effect was associated with increased proliferation and function of tumor antigen-specific effector CD8(+) T cells, inhibition of suppressive regulatory T cells (Treg) and MDSC, upregulation of effector T-cell signaling molecules, and generation of T memory precursor cells. Overall, PD-1/PD-L1 blockade enhanced the amplitude of tumor immunity by reprogramming suppressive and stimulatory signals that yielded more powerful cancer control.

Rôles de deux corécepteurs impliqués dans le maintien des cellules T mémoires CD8+ et la maturation des cellules dendritiques

La reconnaissance d’un antigène présenté par les cellules présentatrices d’antigène induit la prolifération et la différenciation des lymphocytes T naïfs en lymphocytes T effecteurs et mémoires. Cette reconnaissance se fait par l’interaction du récepteur des cellules T (TCR) des lymphocytes T et le complexe CMH-peptide présent à la surface des DC. Cependant, des signaux additionnels sont requis, une meilleure activation des lymphocytes T implique des corécepteurs présents à la surface de ces deux types cellulaires. Après l’élimination de l’antigène, la plupart des lymphocytes T effecteurs vont mourir. Une petite population de lymphocytes T va persister pour se différencier en lymphocytes T mémoires capables de protéger l’organisme contre une réinfection. Les signaux qui contrôlent le maintien des lymphocytes T mémoires sont encore mal compris. Pour comprendre le rôle de la molécule de costimulation 4-1BB dans le maintien des lymphocytes T CD8 mémoires, nous avons émis l’hypothèse que l’état de phosphorylation de la protéine adaptatrice TRAF1, qui se lie à 4-1BB, module le maintien des lymphocytes T CD8 mémoires. Ainsi, nous avons montré par des expériences de spectrométrie de masse que TRAF1 s’associe préférentiellement à TBK1 lorsqu’elle n’est pas phosphorylée. Nous avons aussi montré que la présence de TRAF1 est requise pour stabiliser TBK1 au récepteur 4-1BB après stimulation des lymphocytes T. Par ailleurs, les lymphocytes T CD8 OT-I TRAF1-/- reconstituées avec un mutant phospho-déficient de TRAF1 (S139A) et ensuite différenciées en lymphocytes T mémoires in vitro induisent une activation de la voie de signalisation NF-ĸB contrairement à ceux exprimant la forme phospho-mimétique de TRAF1 (S139D). Ces premières études démontrent l’importance de l’état de phosphorylation de TRAF1 en aval de 4-1BB dans les cellules T. Dans la seconde partie, nous avons évalué le rôle d’un autre corécepteur; la neuropiline 1, dans la maturation des DC. A cet effet, nous avons émis l’hypothèse que l’interaction de la neuropiline 1 et ses ligands contribuerait à la fonction des DC. Nous avons démontré que l’absence de la neuropiline 1 n’a pas d’effet sur la maturation au LPS des DC. Cependant, la présence du VEGF (un ligand de Nrp-1) inhibe la maturation des DC dérivées de la moelle osseuse. Notre étude a démontré que VEGF inhibe l’expression des molécules de costimulation, la sécrétion des cytokines pro inflammatoires et la signalisation TLR4 principalement les voies MAP Kinase et NF-ĸB. Contrairement aux résultats avec les cellules WT, VEGF n’est pas capable d’affecter la maturation, la sécrétion des cytokines et la signalisation TLR4 des DC Nrp1-Lyz où la neuropiline 1 est délétée. Ainsi, nos résultats ont démontré que VEGF inhibe la maturation des DC de façon Nrp1-dépendante. Enfin, l’analyse des molécules partenaires de la neuropiline 1 montre que Nrp1, VEGF et TLR4 se retrouvent dans le même complexe. Nos résultats démontrent que VEGF, en présence de la neuropiline 1 est capable d’interagir avec TLR4 pour inhiber la maturation des DC. Toutefois, en absence de la neuropiline1, VEGF n’est pas capable de recruter TLR4 pour réduire l’expression des molécules de costimulation. Ces études sur les corécepteurs pourraient être importantes dans l’élaboration de nouvelles approches vaccinales.

Rôles de deux corécepteurs impliqués dans le maintien des cellules T mémoires CD8+ et la maturation des cellules dendritiques

La reconnaissance d’un antigène présenté par les cellules présentatrices d’antigène induit la prolifération et la différenciation des lymphocytes T naïfs en lymphocytes T effecteurs et mémoires. Cette reconnaissance se fait par l’interaction du récepteur des cellules T (TCR) des lymphocytes T et le complexe CMH-peptide présent à la surface des DC. Cependant, des signaux additionnels sont requis, une meilleure activation des lymphocytes T implique des corécepteurs présents à la surface de ces deux types cellulaires. Après l’élimination de l’antigène, la plupart des lymphocytes T effecteurs vont mourir. Une petite population de lymphocytes T va persister pour se différencier en lymphocytes T mémoires capables de protéger l’organisme contre une réinfection. Les signaux qui contrôlent le maintien des lymphocytes T mémoires sont encore mal compris. Pour comprendre le rôle de la molécule de costimulation 4-1BB dans le maintien des lymphocytes T CD8 mémoires, nous avons émis l’hypothèse que l’état de phosphorylation de la protéine adaptatrice TRAF1, qui se lie à 4-1BB, module le maintien des lymphocytes T CD8 mémoires. Ainsi, nous avons montré par des expériences de spectrométrie de masse que TRAF1 s’associe préférentiellement à TBK1 lorsqu’elle n’est pas phosphorylée. Nous avons aussi montré que la présence de TRAF1 est requise pour stabiliser TBK1 au récepteur 4-1BB après stimulation des lymphocytes T. Par ailleurs, les lymphocytes T CD8 OT-I TRAF1-/- reconstituées avec un mutant phospho-déficient de TRAF1 (S139A) et ensuite différenciées en lymphocytes T mémoires in vitro induisent une activation de la voie de signalisation NF-ĸB contrairement à ceux exprimant la forme phospho-mimétique de TRAF1 (S139D). Ces premières études démontrent l’importance de l’état de phosphorylation de TRAF1 en aval de 4-1BB dans les cellules T. Dans la seconde partie, nous avons évalué le rôle d’un autre corécepteur; la neuropiline 1, dans la maturation des DC. A cet effet, nous avons émis l’hypothèse que l’interaction de la neuropiline 1 et ses ligands contribuerait à la fonction des DC. Nous avons démontré que l’absence de la neuropiline 1 n’a pas d’effet sur la maturation au LPS des DC. Cependant, la présence du VEGF (un ligand de Nrp-1) inhibe la maturation des DC dérivées de la moelle osseuse. Notre étude a démontré que VEGF inhibe l’expression des molécules de costimulation, la sécrétion des cytokines pro inflammatoires et la signalisation TLR4 principalement les voies MAP Kinase et NF-ĸB. Contrairement aux résultats avec les cellules WT, VEGF n’est pas capable d’affecter la maturation, la sécrétion des cytokines et la signalisation TLR4 des DC Nrp1-Lyz où la neuropiline 1 est délétée. Ainsi, nos résultats ont démontré que VEGF inhibe la maturation des DC de façon Nrp1-dépendante. Enfin, l’analyse des molécules partenaires de la neuropiline 1 montre que Nrp1, VEGF et TLR4 se retrouvent dans le même complexe. Nos résultats démontrent que VEGF, en présence de la neuropiline 1 est capable d’interagir avec TLR4 pour inhiber la maturation des DC. Toutefois, en absence de la neuropiline1, VEGF n’est pas capable de recruter TLR4 pour réduire l’expression des molécules de costimulation. Ces études sur les corécepteurs pourraient être importantes dans l’élaboration de nouvelles approches vaccinales.

Toll-like Receptor 4 Activation Promotes Cardiac Arrhythmias By Decreasing The Transient Outward Potassium Current (ito) Through An Irf3-dependent And Myd88-independent Pathway.

Cardiac arrhythmias are one of the main causes of death worldwide. Several studies have shown that inflammation plays a key role in different cardiac diseases and Toll-like receptors (TLRs) seem to be involved in cardiac complications. In the present study, we investigated whether the activation of TLR4 induces cardiac electrical remodeling and arrhythmias, and the signaling pathway involved in these effects. Membrane potential was recorded in Wistar rat ventricle. Ca(2+) transients, as well as the L-type Ca(2+) current (ICaL) and the transient outward K(+) current (Ito), were recorded in isolated myocytes after 24 h exposure to the TLR4 agonist, lipopolysaccharide (LPS, 1 μg/ml). TLR4 stimulation in vitro promoted a cardiac electrical remodeling that leads to action potential prolongation associated with arrhythmic events, such as delayed afterdepolarization and triggered activity. After 24 h LPS incubation, Ito amplitude, as well as Kv4.3 and KChIP2 mRNA levels were reduced. The Ito decrease by LPS was prevented by inhibition of interferon regulatory factor 3 (IRF3), but not by inhibition of interleukin-1 receptor-associated kinase 4 (IRAK4) or nuclear factor kappa B (NF-κB). Extrasystolic activity was present in 25% of the cells, but apart from that, Ca(2+) transients and ICaL were not affected by LPS; however, Na(+)/Ca(2+) exchanger (NCX) activity was apparently increased. We conclude that TLR4 activation decreased Ito, which increased AP duration via a MyD88-independent, IRF3-dependent pathway. The longer action potential, associated with enhanced Ca(2+) efflux via NCX, could explain the presence of arrhythmias in the LPS group.

Crystal Structure Of (3e)-3-[(4-nitro-phen-oxy)-meth-yl]-4-phenyl-but-3-en-2-one.

In the title compound, C17H15NO4, the conformation about the C=C double bond [1.348 (2) Å] is E with the ketone group almost co-planar [C-C-C-C torsion angle = 7.2 (2)°] but the phenyl group twisted away [C-C-C-C = 160.93 (17)°]. The terminal aromatic rings are almost perpendicular to each other [dihedral angle = 81.61 (9)°] giving the mol-ecule an overall U-shape. The crystal packing feature benzene-C-H⋯O(ketone) contacts that lead to supra-molecular helical chains along the b axis. These are connected by π-π inter-actions between benzene and phenyl rings [inter-centroid distance = 3.6648 (14) Å], resulting in the formation of a supra-molecular layer in the bc plane.

Crystal Structure Of (3e)-3-(2,4-di-nitro-phen-oxy-meth-yl)-4-phenyl-but-3-en-2-one.

In the title compound, C17H14N2O6, the conformation about the C=C double bond [1.345 (2) Å] is E, with the ketone moiety almost coplanar [C-C-C-C torsion angle = 9.5 (2)°] along with the phenyl ring [C-C-C-C = 5.9 (2)°]. The aromatic rings are almost perpendicular to each other [dihedral angle = 86.66 (7)°]. The 4-nitro moiety is approximately coplanar with the benzene ring to which it is attached [O-N-C-C = 4.2 (2)°], whereas the one in the ortho position is twisted [O-N-C-C = 138.28 (13)°]. The mol-ecules associate via C-H⋯O inter-actions, involving both O atoms from the 2-nitro group, to form a helical supra-molecular chain along [010]. Nitro-nitro N⋯O inter-actions [2.8461 (19) Å] connect the chains into layers that stack along [001].

The Lea Grating Test In Assessing Detection Grating Acuity In Normal Infants Less Than 4 Months Of Age.

To assess binocular detection grating acuity using the LEA GRATINGS test to establish age-related norms in healthy infants during their first 3 months of life. In this prospective, longitudinal study of healthy infants with clear red reflex at birth, responses to gratings were measured at 1, 2, and 3 months of age using LEA gratings at a distance of 28 cm. The results were recorded as detection grating acuity values, which were arranged in frequency tables and converted to a one-octave scale for statistical analysis. For the repeated measurements, analysis of variance (ANOVA) was used to compare the detection grating acuity results between ages. A total of 133 infants were included. The binocular responses to gratings showed development toward higher mean values and spatial frequencies, ranging from 0.55 ± 0.70 cycles per degree (cpd), or 1.74 ± 0.21 logMAR, in month 1 to 3.11 ± 0.54 cpd, or 0.98 ± 0.16 logMAR, in month 3. Repeated ANOVA indicated differences among grating acuity values in the three age groups. The LEA GRATINGS test allowed assessment of detection grating acuity and its development in a cohort of healthy infants during their first 3 months of life.

Synthesis And Antitumor Activity Of Novel 1-substituted Phenyl 3-(2-oxo-1,3,4-oxadiazol-5-yl) β-carbolines And Their Mannich Bases.

A series of novel 1-(substituted phenyl)-3-(2-oxo-1,3,4-oxadiazol-5-yl) β-carbolines (4a-e) and the corresponding Mannich bases 5-9(a-c) were synthesized and evaluated for their in vitro antitumor activity against seven human cancer cell lines. Compounds of 4a-e series showed a broad spectrum of antitumor activity, with GI50 values lower than 15μM for five cell lines. The derivative 4b, having the N,N-dimethylaminophenyl group at C-1, displayed the highest activity with GI50 in the range of 0.67-3.20μM. A high selectivity and potent activity were observed for some Mannich bases, particularly towards resistant ovarian (NCI-ADR/RES) cell lines (5a, 5b, 6a, 6c and 9b), and ovarian (OVCAR-03) cell lines (5b, 6a, 6c, 9a, 9b and 9c). In addition, the interaction of compound 4b with DNA was investigated by using UV and fluorescence spectroscopic analysis. These studies indicated that 4b interact with ctDNA by intercalation binding.

Effect Of 4-(n,n-dimethylamino)phenethyl Alcohol On Degree Of Conversion And Cytotoxicity Of Photo-polymerized Cq-based Resin Composites.

The aim of this study was to evaluate the degree of conversion (DC) and the cytotoxicity of photo-cured experimental resin composites containing 4-(N,N-dimethylamino)phenethyl alcohol (DMPOH) combined to the camphorquinone (CQ) compared with ethylamine benzoate (EDAB). The resin composites were mechanically blended using 35 wt% of an organic matrix and 65 wt% of filler loading. To this matrix was added 0.2 wt% of CQ and 0.2 wt% of one of the reducing agents tested. 5x1 mm samples (n=5) were previously submitted to DC measurement and then pre-immersed in complete culture medium without 10% (v/v) bovine serum for 1 h or 24 h at 37 °C in a humidifier incubator with 5% CO2 and 95% humidity to evaluate the cytotoxic effects of experimental resin composites using the MTT assay on immortalized human keratinocytes cells. As a result of absence of normal distribution, the statistical analysis was performed using the nonparametric Kruskal-Wallis to evaluate the cytotoxicity and one-way analysis of variance to evaluate the DC. For multiple comparisons, cytotoxicity statistical analyses were submitted to Student-Newman-Keuls and DC analysis to Tukey's HSD post-hoc test (=0.05). No significant differences were found between the DC of DMPOH (49.9%) and EDAB (50.7%). 1 h outcomes showed no significant difference of the cell viability between EDAB (99.26%), DMPOH (94.85%) and the control group (100%). After 24 h no significant difference were found between EDAB (48.44%) and DMPOH (38.06%), but significant difference was found compared with the control group (p>0.05). DMPOH presented similar DC and cytotoxicity compared with EDAB when associated with CQ.