1000 resultados para Études sociales de la science
Resumo:
Mode of access: Internet.
Resumo:
Vols. 11-20 called 2. sér., t. 1-10 and each ten vols. thereafter numbered in ser., e.g., v. 21-30 called also 3. sér., t.1-10.
Resumo:
Vols. 1- called also 1.- année (v. [11]-[20] 1886-90 lack whole numbers)
Resumo:
Abstract De nature interdisciplinaire, ma thèse de doctorat porte sur les récits littéraires traditionnellement nommés de «science-fiction» - peu étudiés dans le milieu universitaire jusqu'à maintenant - et, plus particulièrement, sur le dialogue critique que ce genre littéraire peut instituer entre tout lecteur et la société technoscientifique au sein de laquelle il évolue au quotidien. Afin que cette tâche puisse être menée de manière rigoureuse, j'ai été conduit à faire entrer en résonance divers champs cognitifs non nécessairement liés a priori, à savoir les études littéraires (théorie de la mimèsis, théorie de la réception, théorie schaefferienne de la fiction et situations-limites sartriennes), anthropologiques (fonction du récit chez Jean Molino et Jérôme Brunner), économiques (histoire et théories du libéralisme), philosophiques (méditations heisenbergienne et heideggérienne sur la technique) et épistémologiques (liens entre technologies, sciences et société). En débutant par une réflexion historique sur l'émergence de la science moderne et du libéralisme économique, il s'agissait pour moi de montrer qu'entre ces deux savoirs, une alliance originale s'est nouée et ce, dès la fin du XVIIIe siècle : l'un a besoin de l'autre, et réciproquement. Il est ensuite mis en lumière qu'à la naissance de la science-fiction à la fin du XIXe siècle, correspond la nécessité, pour certains écrivains du moins, de réfléchir à l'évolution technoscientifique prise par la société de leur temps, ainsi qu'aux conséquences que ce progrès pourrait induire sur l'être humain en tant que sujet moral - une problématisation du rapport homme/technoscience par le biais de la fiction, donc. Lors de cette partie, je discute, d'une part, des éléments fondamentaux qui sont essentiels pour établir une poétique originale de la science-fiction - la conjecture, la structure des univers et les thèmes - et, d'autre, part, des distinctions génériques qu'il est important de discerner - j'en délimite trois : science-fiction «apologétique », «neutre » et «critique ». Finalement, mon travail se conclut par une réflexion, à partir de la pensée de Hans Jonas et de Jean-Pierre Dupuy, sur la fonction active que peuvent jouer les romans de science-fiction au niveau éthique. Pour le dire autrement, la fin de mon étude propose, en premier lieu, d'esquisser une «pragmatique de la science-fiction» ; puis, en second lieu, mon enquête stipule que la prise en charge sérieuse de ces récits conduit à la possibilité de concevoir une forme particulière de «catastrophisme éclairé », que j'appelle «heuristique du catastrophisme éclairé » conjurer les dangers et les périls qui pourraient éventuellement nous menacer, c'est avant tout croire qu'ils pourraient se réaliser si on ne les pense pas ou si on n'agit pas. Cette étape, souhaitée par les éthiciens, est justement celle qui me semble caractériser les récits de science-fiction critique. En ce sens, je montre que si la science-fiction écrit «demain », ce n'est en tout cas pas pour le fantasmer ou le prédire, mais, au contraire, pour mieux penser ce qui lui donne forme : l'« aujourd'hui ».
Resumo:
Our contribution aims to explore some intersections between forensic science and criminology through the notion of time. The two disciplines analyse the vestiges of illicit activities in order to reconstruct and understand the past, and occasionally to prevent future harms. While forensic science study the material and digital traces as signs of criminal activities and repetitions, criminology contributes to the acquisition of knowledge through its analysis of crime, its authors and victims, as well as social (re)actions to harmful behaviours. Exploratory, our contribution proposes a conceptual delimitation of the notion of time considering its importance in the study of criminality and harms. Through examples, we propose a "crimino-forensic" analysis of three types of actions of social control - prevention, investigation and intelligence - through their respective temporality (before, near or during and after the criminal activity or harm). The temporal issues of the different methodologies developed to appreciate the efficiency of these actions are also addressed to highlight the connections between forensic science and criminology. This attempt to classify the relations between different times and actions of social control are discussed through the multiple benefits and challenges carried out by the formalisation of fusing those two sciences. Notre contribution vise à explorer quelques intersections entre la science forensique (ou criminalistique) et la criminologie au travers de la notion de temps. En effet, les deux disciplines ont en commun qu'elles analysent les vestiges du phénomène criminel pour tenter de reconstruire et comprendre le passé et parfois prévenir de futurs incidents. Alors que la science forensique étudie les traces matérielles et numériques comme signe d'activités et de répétitions criminelles, la criminologie contribue à l'avancée des connaissances en ce domaine par son analyse des comportements contraires aux normes, de leurs auteurs et de leurs victimes, ainsi que des (ré)actions sociales à ces comportements. A but exploratoire, notre contribution propose une délimitation conceptuelle de la notion de temps en regard de l'importance que revêtent ses différentes manifestations dans l'étude de la criminalité. A l'appui d'exemples, nous proposons une analyse « crimino-forensique » de trois types d'action de contrôle social - la prévention, l'investigation et le renseignement - en fonction de leur temporalité respective (avant, proche voire pendant et après l'activité criminelle). Les enjeux temporels entourant les différentes stratégies méthodologiques développées pour apprécier l'efficacité de ces actions sont aussi abordés pour mettre en évidence des pistes d'intégration entre la science forensique et la criminologie. Cet essai de classification des relations entre les temps et ces trois actions de contrôle social est discuté sous l'angle des bénéfices, multiples, mais aussi des défis, que pose la formalisation des liens entre ces deux disciplines des sciences criminelles.
Resumo:
Alors que l’enseignement de l’histoire au Québec visait jadis à promouvoir l’acquisition par les élèves de contenus spécifiques, nationalistes et religieux, depuis plusieurs décennies des volontés scientifiques et politiques cherchent à réorienter la discipline. L’histoire enseignée doit dorénavant orienter son approche sur celle de la science histoire. D’une focalisation sur la transmission de contenus, on vise maintenant l’apprentissage d’un mode spécifique d’appréhension du réel : la pensée historienne. Cette étude soulève la question de la correspondance entre l’histoire enseignée et l’historiographie savante actuelle dans un contexte de changement de paradigme épistémologique et des rapports au savoir que cela implique. L’hypothèse posée est que l’histoire enseignée – telle qu’elle apparait dans les manuels d’histoire occidentale à l’usage des cégépiens et cégépiennes – n’a pas suivi l’évolution historiographique des dernières années, précisément quant à leur posture épistémologique.
Resumo:
L’objectif général de ma recherche doctorale est d’analyser le contexte sociojuridique de la régulation du port de signes religieux dans les établissements publics en France et au Québec. À partir d’une comparaison entre la Loi française n°2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics et l’arrêt canadien Multani c. Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (2006), l’analyse s’intéresse d’abord au « sous-texte » de ces décisions (les fondements philosophico-politiques que sont la laïcité et le multiculturalisme) et à la « mise en oeuvre contextuelle » de celles-ci (la place des représentations sociales et le rôle social attribué au droit dans la production et la réception de ces décisions). Ces deux niveaux d’analyse sociojuridique, le sous-texte et la mise en oeuvre contextuelle du droit, permettent d’expliquer ces réponses opposées à une problématique similaire.