137 resultados para Épaule
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Introduction: Les kystes synoviaux localisés à l'épaule sont des conditions rares résultant de tendinopathies rompues de la coiffe des rotateurs, d'une omarthrose sévère, d'arthropathies microcristallines de l'articulation acromio-claviculaire ou gléno-humérale, ou d'une atteinte secondaire à un rhumatisme inflammatoire chronique. Ils se présentent cliniquement le plus souvent sous la forme d'une tuméfaction fluctuante indolore en regard du moignon de l'épaule ou de l'articulation acromio-claviculaire. L'imagerie par échographie permet de caractériser aisément la présence de ces kystes. La prise en charge thérapeutique est généralement non invasive par aspiration-infiltration. Les cas réfractaires sont susceptibles de subir une intervention chirurgicale en fonction de l'âge et de l'état général du patient.Patients et Méthodes: Nous rapportons les cas de 3 patients avec imagerie par échographie et IRM ou Scanner. Le premier cas est celui d'un homme de 47 ans, greffé rénal, présentant une arthrite récidivante des épaules sur arthropathie microcristalline mixte. De multiples kystes synoviaux sont mis en évidence dans la musculature du supra-épineux gauche, communiquant avec l'articulation acromio-claviculaire. Le patient a bénéficié à plusieurs ponctions-infiltrations dirigées par ultrasonographie. Le deuxième cas est celui d'un patient de 32 ans connu pour une arthrite psoriasique évoluant depuis 6 ans. Il présente une importante tuméfaction en regard du biceps à gauche sur un kyste synovial provenant de l'articulation gléno-humérale. Il bénéficie également d'une ponction-infiltration dirigée par ultrason. Le troisième cas est celui d'une femme de 91 ans chez qui au status d'entrée on objective une volumineuse masse polylobée en regard de l'acromio-claviculaire, présente depuis 2002 qui n'a jamais été symptomatique. Un US, puis un CT montrent qu'il s'agit de volumineux kystes articulaires en relation avec une arthropathie sévère dégénérative et à apatite de l'acromio-claviculaire.Résultats: Les trois patients ont bénéficié d'une imagerie diagnostique par échographie complétée par une IRM ou Scanner. Tous les trois ont également subi une aspiration dirigée sous échographie. Dans le premier cas, deux aspiration-infiltration des kystes qui apportaient une évolution favorable avec diminution important des kystes. Dans le deuxième cas nous avons retrouvé un kyste après 2 aspirations et dans ce cas une intervention chirurgicale est considérée. Dans le troisième cas, asymptomatique, une résection à visée esthétique a été refusée par la patiente.Conclusion: Les kystes synoviaux localisés à l'épaule restent des conditions rares, provenant d'entités diverses. Nous rapportons le développement de kystes synoviaux de l'épaule dans une arthropathie microcristalline chez un patient greffé rénal, dans une arthrite psoriasique chez un jeune patient en poussée inflammatoire, et finalement de gros kystes asymptomatiques chroniques sur une atteinte dégénérative et microcristalline chez une patiente âgée. Le diagnostic de ces kystes peut être rapidement obtenu par échographie, permettant l'aspiration guidée avec analyse du liquide. En raison d'un fort taux de récidive malgré un traitement par aspiration-infiltration, une intervention chirurgicale de ces kystes est considérée.
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Un groupe de chercheurs de Lausanne a réussi à développer un appareil qui mesure les mouvements de l'épaule avec précision et qui peut même les enregistrer pendant plusieurs heures au cours de la journée. Ainsi, médecins et physiothérapeutes peuvent proposer des traitements plus ciblés et en mesurer les résultats.
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PURPOSE: To describe osseous, chondral and tendinous lesions associated with fissures of the posterior labrum. To better understand the pathological processes leading to fissure of the posterior labrum. Materials and methods. Retrospective study of 43 CT arthrograms performed in 43 patients that showed a fissure of the posterior labrum. The following associated lesions were noted: osseous and chondral remodeling of the humeral head and/or glenoid and articular surface fissures of the rotator cuff. Based on type of associated lesions, patients were separated into one of four pathological subgroups: posterior instability, posterosuperior or internal impingement, anterior instability and isolated fissure of the posterior labrum. RESULTS: Sixteen patients (37.2%) of patients showed posterior instability, 12 (27.9%) showed lesions of internal impingement, and 11 (25.6%) showed lesions of anterior instability. Only 4 patients (9.3%) had an isolated fissure of the posterior labrum. CONCLUSION: Posterior instability, internal impingement and anterior instability are the main pathologies leading to fissure of the posterior labrum, which seldom occurs in isolation. Evaluation of these associated lesions allows understanding of the underlying pathological processes leading to fissure of the posterior labrum.
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Introduction: L'évaluation de la fonction de l'épaule à l'aide de capteurscinématiques embarqués produit des mesures discriminatives etsensibles au changement. Cependant, la réalisation pratique reste tropcomplexe pour l'utilisation courante. L'objectif de cette étude était dedévelopper une méthode d'évaluation cinématique simplifié et efficace.Méthode : Une analyse secondaire a été effectuée sur les donnéesd'un score de référence, basé sur la réalisation de 7 mouvements.Trente-cinq patients ont été mesurés à l'aide d'accéléromètreset de gyroscopes en préopératoire, ainsi qu'à 3, 6 et 12mois après chirurgie de l'épaule. Les mouvements essentiels ontété identifiés à l'aide une analyse en composantes principales(ACP). Une méthode d'évaluation simplifiée a ensuite été élaboréeen effectuant des régressions multiples des mouvementssélectionnées versus le score de référence à 3 mois. Les résultatsdu score simplifié ont été comparés au score de référence paranalyse statistique (ANOVA à mesure double répétées, régressionlinéaire, taille de l'effet, limite de l'agrément et corrélationaux échelles cliniques).Resultats : Une composante d'élévation et une composante de rotationreprésentant plus de 62 % de la variance ont été identifiées.Des modèles simplifiés d'évaluation ont donc été calculés avec desrégressions multiples incluant des combinaisons de mouvementsde rotation et d'élévation : dos-tête, dos-abduction, dos-épaule, dosplafond.La comparaison du score de référence et des scores simplifiésmontrait à tous les stades : une relation fortement linéaire (R2> 0,96), une taille de l'effet comparable (d de Cohen 1,33 à 1,51 versus1,33 pour le score de référence) et une corrélation comparable avecles scores cliniques (r = 0,22 à 0,8). La différence entre les scoresse situait entre - 6,28 et + 2,78. La limite de l'agrément variait de 13à 24 %. Parmi les scores simplifiés, seul le score « dos-plafond » nemontrait pas de différence avec le score de référence pour l'interactiontemps*score (p > 0,5).Discussion-Conclusion : Un score cinématique de l'épaule comprenantuniquement deux mouvements a été développé. Plusieursmodèles de score simplifiés produisent des résultats comparablesau score de référence pour l'évaluation de groupes de patients. Lescore moyen « dos-plafond » présente un profil d'évolution dans letemps en relation étroite avec le score de référence. Par contre, ladiscordance des résultats entre le score de référence et les scoressimplifiés lors de mesures individuelles doit être prise en considérationavant une éventuelle application à des études de cas clinique.Implications : Cette nouvelle méthode d'évaluation présente desavantages pratiques pour l'évaluation objective de l'épaule. Cecipourrait favoriser l'utilisation de méthodes d'analyse informatiséedu mouvement en clinique et pour la recherche. Les résultats confirmentégalement que l'on peut obtenir une bonne appréciation de lafonction de l'épaule en demandant au patient de mettre la main dansle dos, puis de lever le bras.
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- Le remplacement articulaire de l'épaule par une prothèse est devenu depuis quelques années une intervention pratiquée couramment. Il a pour but de soulager les douleurs liées à l'atteinte dégénérative ou traumatique de l'articulation gléno-humérale, ainsi que, dans la mesure du possible, de permettre la récupération fonctionnelle du bras. - L'hémiprothèse humérale est indiquée lors de pathologie limitée au versant huméral (fractures, ostéonécrose avasculaire) ou lorsque l'usure osseuse de la glène ne permet plus de mettre en place une prothèse de glène (polyarthrite rhumatoïde en fin d'évolution). - La prothèse totale de type anatomique est proposée lors d'atteinte touchant les deux versants de l'articulation (omarthrose, arthrites inflammatoires). Elle nécessite une coiffe des rotateurs compétente, tant pour assurer la stabilité articulaire que pour la récupération fonctionnelle. - La prothèse totale de type inversé (contrainte) est réservée à certains cas d'arthropathies gléno-humérales associées à des lésions étendue de la coiffe des rotateurs. La récupération fonctionnelle en flexion et abduction est possible grâce à la seule action du deltoïde. - Le descellement de la glène prothétique (prothèses totales de type anatomique), l'instabilité gléno-humérale (prothèses totales de type inversé) et l'usure glénoïdienne secondaire (hémiprothèses humérales) constituent les principales complications après arthroplastie d'épaule
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L'arthroscopie de l'épaule est devenue une technique chirurgicale répandue, passant d'une méthode diagnostique à un moyen thérapeutique. Alors que pour certaines Indications (lésion SLAP, capsullte rétractile, acromloplastie et débridement), l'arthroscopie est reconnue par de nombreux chirurgiens, son emploi reste plus controversé pour d'autres pathologies, telle la chirurgie de l'instabilité. Les principales indications actuelles à l'arthroscopie de l'épaule, ses limitations et résultats, sont rappelées.