976 resultados para philosophy, philosophie, ethics,
Resumo:
La conception heideggrienne du cercle de la comprhension expose aux 31 et 32 de Sein und Zeit est bien connue et a souvent t analyse, notamment par Hans-Georg Gadamer dans Vrit et mthode (1960) et Jean Greisch dans son commentaire de Sein und Zeit (1994). Mais on a trop peu vu que la thorie du cercle hermneutique dterminait aussi la conception heideggrienne de la philosophie. Notre recherche sefforcera de le montrer et dexpliquer pourquoi il en est ainsi. Au plan de la mthodologie, nous proposerons, en nous inspirant des commentateurs les plus autoriss (Greisch, Gadamer, Courtine, et al.), un commentaire serr des 31 et 32 de Sein und Zeit, sans oublier le 63 o Heidegger souligne lui-mme la situation hermneutique de sa propre enqute, ni le 68 o se trouve mise en vidence la dimension temporelle du cercle de la comprhension. Nous tcherons ensuite de montrer en quoi ce cercle affecte la conception heideggrienne de la philosophie telle que prsente au 7 de Sein und Zeit et dans dautres textes de Heidegger tels que Les problmes fondamentaux de la phnomnologie (GA 24).
Resumo:
Le commerce quitable vise promouvoir lquit par le march. Mais la notion dquit au sein du commerce quitable est loin dtre vidente. Le commerce quitable se confronte de plus avec des nouvelles tendances comme le dveloppement durable. Il est aussi en prise avec des transformations comme le commerce quitable Nord-Nord ou des interrogations comme le sens donner au partenariat. Ces nouvelles perspectives interpellent la notion dquit.
Resumo:
On se propose dans cet article d'explorer les relations ambivalentes qu'entretient le commerce quitable avec le march. L'objectif de dveloppement mis en avant par le commerce quitable est-il compromis ou favoris par le recours aux changes marchands ? Les militants du commerce quitable semblent trs critiques envers la logique marchande, le march tant souvent prsent comme un lieu d'exploitation des faibles par les forts. En mme temps, le principe mme du commerce quitable fait de l'change marchand le moyen privilgi pour sortir de la pauvret, de l'assistance, et accder au dveloppement. En fait, le commerce quitable nous permet de redcouvrir diffrentes formes de march.
Resumo:
Paralllement au travail du mouvement du commerce quitable, la notion dquit fait lobjet dans les ngociations commerciales multilatrales dun vritable conflit dinterprtation opposant les pays dvelopps au pays en dveloppement. Or, ce conflit sest rcemment transform la faveur de lmergence de nombreuses coalitions intertatiques du Sud global lOrganisation mondiale du commerce. En le comparant lidologie tiers-mondiste, cet article se propose danalyser le discours sur lquit port par ces coalitions tel quil a volu au cours de linachev Cycle de Doha sur le dveloppement. Plus prcisment, les champs smantiques de la marge de manoeuvre politique et de la proportionnalit tmoignent dun niveau doprationnalisation approfondi des nouvelles figures de lquit lOMC et, peut-tre, dune plus grande institutionnalisation.
Resumo:
Le commerce quitable sest impos sur la scne de la consommation responsable. Mais en quoi est-il plus quitable que le commerce conventionnel? Et dans quel sens doit-on entendre dans son cas le concept dquit? Un dtour par la philosophie morale et les thories de la justice dAristote, Hume et Rawls et une analyse de ses pratiques telles quelles ressortent de nombreuses tudes de terrain invitent prendre ses prtentions lquit cum grano salis.
Resumo:
Un des mouvements socio-conomiques contemporains les plus anciens sur la scne internationale, le commerce quitable contribue une meilleure prise en compte des conditions sociales des producteurs des pays en dveloppement dans le commerce international. Au moment o la notion dquit tend devenir omniprsente dans nos socits, ce mouvement initi par la socit civile semble mconnatre le principe de partage juste et quitable des ressources gntiques inclus dans la Convention sur la Diversit Biologique (CDB). Cet article tudie lapplication diffrencie des principes de la CDB par des acteurs du secteur priv, entreprises et labels, et du commerce quitable. Il conclus ainsi lopportunit dune mise jour des approches dveloppes par le mouvement du commerce quitable qui prenne en compte les enjeux de la valorisation de la biodiversit et des savoirs traditionnels associs.
Resumo:
Depuis son mergence, il y a maintenant plus de vingt ans, le projet socital du Dveloppement durable sinstitutionnalise en France, notamment dans un contexte de priorisation de lenvironnement. Le commerce quitable, dfini institutionnellement comme contribuant au Dveloppement durable, renouvelle alors son paradigme et semble se trouver moment charnire de sa construction sociale, celui dun commerce durable . Lintgration de ce nouveau cadre offrirait alors aux organisations du commerce quitable des opportunits notamment en termes de stratgies et pratiques environnementales. Cependant, cette volution les expose aussi un coloscepticisme ambiant et pose clairement leffectivit de leur logique originelle, anthropocentrique, celle davoir comme essence les producteurs dfavoriss au Sud.
Resumo:
Les rsultats du processus de normalisation du commerce quitable demand par les associations de consommateurs agres peuvent tre approchs, au moins, de deux manires complmentaires. Une premire chercherait comprendre pourquoi les acteurs impliqus nont pas russi obtenir le consensus utile pour la publication dune norme. La seconde argumentant que lintentionnalit des acteurs est primordiale dans tout changement conomique. Aussi, en mobilisant la thorie de la dpendance au sentier cet article montre comment lassociation, dsormais, tablie entre le commerce quitable, et des systmes plus vastes et plus complexes comme la responsabilit socitale des entreprises et le dveloppement durable a contribu, partiellement, rendre improbable la normalisation du commerce quitable dans le court terme, en France (AFNOR) et un niveau international (ISO).
Resumo:
Le rapprochement du commerce quitable vis vis de la grande distribution et des entreprises transnationales, linscrit dans une approche thique de lconomie. Or cette orientation fait courir le risque de la dngation du politique et d'chouer dans son ambition sociale. De plus, en privatisant la rgulation du travail et du commerce, les ONG tendent aussi renforcer un courant quelle dnonce: une gouvernance par la socit civile de nature nolibrale.
Resumo:
Larticle dcrit comment lide dun commerce quitable Nord-Nord est envisage dans le plus important rseau spcialis franais de commerce quitable, Artisans du Monde. Il montre que la promotion dun commerce quitable avec des producteurs locaux est souvent pense comme une extension naturelle du projet du mouvement, mais que cet objectif gnre aussi parmi les militants dArtisans du Monde des interrogations quant aux diffrences de situations socio-conomiques entre les producteurs des pays du Sud et les producteurs locaux et quant la nature de lquit quils souhaitent dfendre. Ensuite, il explique que les circuits de commerce quitable dArtisans du Monde et les circuits courts qui inspirent lide dun commerce quitable local sont organiss de faons trs diffrentes, en particulier parce que les premiers sont trs intermdis alors que les seconds tablissent des relations directes entre producteurs et consommateurs.
Resumo:
Le partenariat demeure lun des lments les plus flous du commerce quitable. Il est compos de trois lments principaux (un rgime de reprsentation, des mcanismes de contrle et des espaces de ngociation) qui coexistent et prennent une importance variables selon les poques. partir de ltude du partenariat entre CIAP au Prou, Solidarmonde et Artisans du Monde en France, le texte propose une analyse de ces diffrentes dimensions. Dune primaut des reprsentations et du contrle dans le C actuel, nous proposons une rflexion sur les outils qui permettraient de tabler sur les espaces de ngociation prsents dans cette relation. Inspir de la littrature sur la coopration internationale et lvaluation, lide doutils de cogestion partenariale est propose comme base principale la relation entre acteurs du Nord et du Sud.
Resumo:
A partir de lexprience gabonaise, cet article tudie la faon dont les injonctions internationales de bonne gouvernance se traduisent dans lvolution de lorganisation et du fonctionnement du systme de sant dans un pays en dveloppement. Dans un premier temps, les termes de gouvernance et de bonne gouvernance sont dfinis sous en angle critique. Ensuite nous prsentons linfluence de la thmatique gouvernance dans lvolution des discours et des politiques officielles de sant au Gabon. Enfin nous cherchons montrer la dconnexion entre les discours et les rformes. La conclusion tire des enseignements concernant la pertinence de largumentaire de bonne gouvernance .
Resumo:
Ltat actuel des travaux ne rend pas compte de lampleur des questions philosophiques et des enjeux moraux suscits par lapparition sur la scne internationale des rfugis climatiques. Il est pourtant urgent de leur accorder une protection travers des accords internationaux. Les philosophes qui se sont penchs sur le sujet ont t induits en erreur tant par la multiplicit des termes employs que leur absence de dfinitions. Ce travail critique la tendance actuelle des militants cologistes vouloir englober des populations aux problmes divers sous le terme de rfugi. Banaliser lemploi du terme de rfugi nest pas seulement fallacieux mais galement dangereux. A terme, les militants se tourneront vers la Convention de Genve pour revendiquer que les populations dplaces soient considres comme des rfugis. Or la Convention de Genve nest pas un outil adquat pour remdier au sort de ces populations. De plus, on ne peut largir le statut de rfugi pour inclure ces populations sans risquer de perdre sa crdibilit et son efficience. Suivre la pente quemprunte les militants nous mnerait accorder le mme traitement aux rfugis climatiques et aux rfugis politiques, ce qui est une erreur. Notre hypothse est que les habitants des petits pays insulaires linverse des autres populations ont besoin dun largissement de la Convention de Genve. Nous arguerons que nous avons des devoirs et des responsabilits envers eux que nous navons pas envers les rfugis politiques. Pour dfendre ce point de vue, il faut dfinir clairement ce quest un rfugi climatique et justifier cette appellation. Nous devrons donc confronter la notion de rfugi climatique dautres notions concurrentes. Une fois les termes dfinis, nous envisagerons les enjeux thiques travers le prisme des questions de justice globale. Nous verrons que pour dterminer qui devrait remdier au sort des rfugis climatique, il ne suffit pas de se rfrer la responsabilit causale. Cela nous mnera arguer que bien que sduisant, le principe pollueur-payeur nest pas un outil adquat pour guider la rflexion. Nous serons galement amens nous interroger sur la pertinence dune institution environnementale globale.
Resumo:
La philosophie de Spinoza cherche concilier et runir trois horizons philosophiques fondamentaux : lmanation no-platonicienne (lexpression), le mcanisme cartsien (cause efficiente), et les catgories aristotliciennes (Substance, attribut, mode). Ce premier point est pris pour acquis. Nous expliquerons que cette tentative sera rendue possible grce la conception nouvelle, au 17e sicle, de lactualit de linfini. Nous examinerons ensuite les consquences de cette nouvelle interprtation, qui permet de rendre lindividu transparent lui-mme sur un plan dimmanence, expressif par rapport une minence qui le diffuse, mais dtermin dans une substantialit fictive entre objets finis. En proposant le pouvoir de limagination et des prophtes comme point de dpart et principe actif du conatus, nous montrerons que la distinction, chez Spinoza, demeure toujours une fiction. Pour conclure, nous serons en mesure de signaler en quoi le Zarathoustra de Nietzsche relve dune volont de poursuivre le travail entrepris par Spinoza.
Resumo:
Ce mmoire analysera une des thses majeures de luvre dEmmanuel Levinas, savoir le primat de lthique sur lontologie. Largumentation se penchera surtout sur la description phnomnologique de lapproche de laltrit, incarne dans la concrtude du visage du prochain et dans laquelle se retrouve lide de linfini, inspire dans sa formulation de Descartes. Cette ide, ntant pas quun simple concept mais plutt une ralit phnomnale transcendante, amne Levinas questionner le rle de la conscience thmatisante dans lexprience morale, caractrise par son immdiatet et par la prsence dun Autre. Est-ce que lessentiel de la conscience se comprend comme libert et savoir ? Y aurait-il un autre aspect, oubli par la rationalit que Levinas qualifie de grecque, qui serait plus propre dcrire la conscience ? Lontologie ne repose-t-elle pas sur une conception de lhomme comme un sujet autonome et en contrle ? Par ses fines analyses plutt ontologiques dans Totalit et infini, et par sa prose plus dconstructrice dAutrement qutre, ou au-del de lessence, Levinas branle les fondations du sujet moderne tout en ramenant au centre des proccupations philosophiques une ide que la tradition occidentale a eu tendance vacuer, cest--dire laltrit. Et cette altrit, irrductible aux concepts immanents de la conscience dun sujet, est ce qui justifie le primat de lthique, posant devant le je un tu qui appelle et demande une responsabilit absolue. Plusieurs auteurs et commentateurs seront mis contribution, dont surtout Husserl et Heidegger, ainsi que S. Critchley, B. Bergo, J.-M. Salanskis et Jacques Roland.