449 resultados para leucémie aiguë
Resumo:
En raison de sa prescription croissante pour des indications d'aide à la réduction des consommations ou au maintien de l'abstinence à l'alcool, le risque d'intoxication volontaire ou accidentelle au baclofène s'accroît et favorise l'admission aux urgences ou en réanimation de comas profonds. La difficulté diagnostique repose sur une relative méconnaissance de cette substance et sur le fait que le baclofène ne fait pas partie des substances mises en évidence par les examens toxicologiques de dépistage habituels. La modification de la pharmaco- cinétique du baclofène en cas de surdosage expose le patient à un coma prolongé, nécessitant dès lors un soutien ventilatoire de longue durée. De manière paradoxale, le baclofène expose également à un risque potentiel de convulsions. En cas de prise en charge adéquate, le pronostic est excellent dans la majorité des cas. En partant d'un cas clinique illustratif et d'une revue de littérature, nous proposons une synthèse des principes de prise en charge d'une intoxication aiguë au baclofène. Baclofen is widely used for the treatment of neurological spastic syndromes and has been recently proposed for the treatment of alcohol dependence. The risk of accidental or self- intoxication with baclofen may therefore increase in the future. Baclofen overdose affects the autonomic nervous system and produces an inhibitory effect on the central nervous system. The classic clinical presentation involves prolonged impaired consciousness or coma and neurovegetative symptoms. Paradoxically, baclofen overdose may also promote the occurrence of seizures. The emergency management is mainly supportive and, in the majority of cases, the prognosis appears excellent. Herein we report a case of baclofen self-intoxication and review the literature regarding the toxicity of baclofen, the clinical presentation of an acute baclofen poisoning and the related principles of management.
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Introduction Selon les recommandations internationales, l'angioplastie primaire est le traitement de choix de l'infarctus transmural aigu du myocarde (STEMI). L'évidence de ce constat reste peu claire en ce qui concerne certaines sous-‐populations. C'est le cas, par exemple, des personnes d'âge avancé. La problématique du traitement de l'infarctus du myocarde chez le sujet âgé semble essentielle à une époque de vieillissement démographique mondial, et ce car le patient type présentant un STEMI évolue parallèlement à ce phénomène. L'objectif de la présente étude était d'observer la survie à long terme des octogénaires résidant en Suisse après traitement d'un infarctus de type STEMI selon les recommandations internationales. Méthodologie Inclusion rétrospective de tous les patients âgés de ≥ 80 ans victimes d'un STEMI entre janvier 2008 et novembre 2011. Informations démographiques et pathologiques récoltées à partir des archives et dossiers informatisés du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Critère d'évaluation principal : mortalité à 3 ans, toutes causes confondues. Données de mortalité obtenues par le dossier informatisé (si décès intra-‐hospitalier) ou par contact avec les autorités administratives de la Suisse romande. Critères d'évaluation secondaire : réussite de l'intervention et événements intra-‐hospitaliers (informations obtenues grâce au dossier informatisé). Ce\e recherche clinique a reçu l'aval de la Commission d'éthique cantonale vaudoise. Résultats 108 patients correspondaient à nos critères dans la période sélectionnée ; 5 ont été exclus car non domiciliés en Suisse. Collectif final (103 patients) âgé en moyenne de 84.3 ans. Une majorité de femmes (51.4%) et une plus faible proportion de tabagiques étaient les divergences par rapport à la population STEMI générale. À 3 ans, une mortalité supérieure à 32% fut enregistrée dont plus du tiers des décès survenant dans le premier mois suivant l'infarctus. Discussion et conclusion La mortalité objectivée chez l'octogénaire traité par angioplastie pour un STEMI est particulièrement élevée, inattendue et semble plus importante que celle d'un octogénaire non coronarien. Ce constat devra être confirmé par d'autres auteurs car les études concernant cette problématique sont encore rares.